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Mercredi, 06/01/2021
Des chercheurs de l’Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et de génétique d’Allemagne et de l’Institut central des animaux d’expérimentation du Japon ont inséré ARHGAP11B, un gène humain particulier, dans le fœtus d’un singe ouistiti typique, permettant au néocortex de son cerveau de se développer.
Les singes sont souvent utilisés par les chercheurs pour réaliser des expériences scientifiques à la limite de l’éthique. Cependant, les singes ne sont pas les seuls animaux utilisés dans les laboratoires. En 2015, Wieland Hunter, le fondateur de l’Institut Max Planck, avait déjà introduit le même gène dans des souris. À l’époque, la fonction spécifique de ARHGAP11B était encore largement inconnue. De plus, l’effet qu’il aurait sur les rongeurs n’était pas clair. La seule chose que les scientifiques savaient à l’époque, c’est que le gène était en quelque sorte lié à la taille du néocortex humain.