Avec «Mental», France.tv Slash aborde un thème sensible: celui des problèmes psychologiques des jeunes adultes.
Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava (de g. à dr.) incarnent les héros de «Mental». (Photo: Jean-philippe Baltel/FTV)
Après la norvégienne «Skam» – dont le tournage de la saison 5 a commencé en septembre 2019 à Paris –, la plateforme de webséries de France Télévisions a choisi d'adapter une autre fiction nordique: la finlandaise «Sekasin».
Devenue «Mental» chez nos voisins, cette série se déroule dans une clinique pédopsychiatrique et suit le quotidien de Marvin, Mélodie, Simon et Estelle, quatre adolescents qui suivent une thérapie aux Primevères pour des troubles psychiques.
Comme beaucoup de Français, notre journaliste a réalisé un test pour découvrir son patrimoine génétique. Pour cela, il a choisi une firme américaine spécialisée. Récit d’une plongée dans les mystères de l’identité.
Qui suis-je ? Pour le savoir, je me suis récemment adonné à un rituel qui gagne en popularité. J’ai craché et recraché dans une petite fiole, jusqu’à atteindre la quantité de salive demandée, puis envoyé le tout à un laboratoire étranger. La gorge sèche et délesté de 169 euros, j’allais pouvoir découvrir mon patrimoine génétique, mes origines ethniques et même un peu plus : les maladies auxquelles mes gènes m’exposent…
J’allais devenir un cobaye de plus dans le Far West génétique. Au rythme actuel, près de 100 millions d’Américains auront fait ce genre de démarches d’ici deux ans, selon la MIT Technology Review. En France, l’interdit qui pèse sur ces tests n’empêche pas un nombre croissant de personnes de tenter l’expérience. Et alors que le Parlement a commencé, le 24 septembre, à débattre du projet de loi de bioéthique, le rapporteur de ce texte, Jean-Louis Touraine, s’oppose à la ministre de la santé, Agnès Buzyn, car, contrairement à elle, il est favorable à l’autorisation des tests génétiques à des fins généalogiques.
Une nouvelle étude suggère que près de la moitié des médecins sont influencés dans leur pratique par leurs croyances religieuses.
La méta-analyse, publiée dans la revue Medicine, a examiné la prévalence de la religiosité chez 3 342 médecins au sein de 10 échantillons dans 7 pays (Allemagne, Autriche, Brésil, Danemark, États-Unis, Inde et Indonésie). Elle a également exploré l’influence de la religiosité des médecins sur la pratique clinique.
L’analyse des affiliations religieuses des médecins a montré un degré élevé d’hétérogénéité entre les échantillons. Les scores moyens de religiosité étaient, de manière significative, les plus faibles dans le sous-groupe européen et les plus élevés dans les échantillons asiatiques.
Samedi 21 Septembre, Christine Renon, directrice d’école à Pantin, en Seine-Saint-Denis, a mis fin à ses jours dans son établissement. Avant de passer à l’acte, elle a envoyé une lettre à ses collègues et à sa hiérarchie. Une tragédie qui questionne les conditions de travail au sein de l'éducation.
"Épuisée", c'est ce terme que Christine Renon utilise pour traduire son état d'esprit dans sa lettre. Tous les directeurs d'établissements scolaires de Pantin ont reçu cette lettre, seulement vingt-quatre heures après l'annonce du décès de son auteur. C'est un témoignage, un aveu que fait la directrice de l'école dans son courrier, elle y raconte le manque de moyens et les difficultés des conditions de travail. Seulement trois semaines après la rentrée, Christine, directrice de 58 ans est arrivée à un point de non retour, elle qui avait pourtant toujours travaillé avec passion et conviction dans ce quartier "sensible" de Pantin.
Il y a toujours des petits soucis à régler, ceux qui occupent tout notre temps de travail, bien au-delà du temps rémunéré. [...] Les directeurs sont particulièrement exposés et on leur demande de plus en plus, sans jamais les protéger.
Le Dr Yves de Locht répond aux questions des lecteurs du « Quotidien » lors d'un Live chat sur l'euthanasie. Crédit photo : S. Toubon
Interdite en France, l’euthanasie est autorisée en Belgique et encadrée par la loi. Le Dr Yves de Locht, généraliste à Bruxelles, la pratique depuis 2008. Il est venu partager son expérience avec ses confrères français à l’occasion d’un Live chat organisé par le « Quotidien ».
« L’euthanasie pour un médecin n'est jamais banale. C'est l'acte à l'impact émotionnel le plus fort », a confié le Dr de Locht qui dit avoir « mis des années avant d’oser pratiquer [sa] première euthanasie ». Le médecin se montre critique à l’égard du système français, qui refuse cet « acte de soin ultime ». Pour le Dr Yves de Locht, « il y a une hypocrisie dans la sédation profonde et continue […] C'est une euthanasie qui ne veut pas dire son nom ».
Journaliste QDM (SL)
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue sur lequotidiendumedecin.fr. Le Live chat va bientôt commencer.
Journaliste QDM (SL)
Nous accueillons le Dr Yves de Locht, médecin généraliste à Bruxelles, en Belgique. Le Dr de Locht pratique des euthanasies depuis 2008 dans le cadre de la loi belge. Pourquoi et comment le médecin accède-t-il aux requêtes de ses patients ? Le Dr de Locht partagera ses réflexions et son expérience pendant près d’une heure au cours de ce Live chat. Il vient d'arriver dans nos locaux, accueilli par Jean Paillard, directeur de la rédaction, et Coline Garré, journaliste spécialiste des questions d'éthique.
Journaliste QDM (SL)
Encore quelques minutes avant le début de ce Live Chat. Merci de votre patience.
Journaliste QDM (SL)
Bonjour Dr Yves de Locht. Nous sommes ravis de vous accueillir dans les locaux du « Quotidien ». Merci d’avoir accepté notre invitation.
Dr Yves de Locht
Bonjour à vous tous, je suis très heureux d'être parmi vous et de répondre à vos questions. Je suis médecin généraliste à Bruxelles, en pratique privée. Je fais de la médecine générale depuis 40 ans. J'ai beaucoup travaillé dans les prisons belges. Je suis marié, père de deux enfants et grand-père.
Chaque année, les Rencontres de la Recherche en Soins en Psychiatrie organisées par le Centre hospitalier de Saint-Cyr-aux-Monts-d'Or (69) attirent de plus en plus de professionnels du secteur qui viennent débattre et partager leurs initiatives et travaux qui font aujourd'hui avancer la pratique des soins psychiatriques au bénéfice du parcours de soins des patients. Jean-Paul Lanquetin, Infirmier de Secteur Psychiatrique, praticien et chercheur, Groupe de Recherche en Soins Infirmiers, exerçant au Centre hospitalier Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, et promoteur de ces Rencontres, nous informe que la 6e édition aura lieu les 23 et 24 janvier 2020 sur le site d'accueil "Le Valpré" à Écully et que le programme est d'ores et déjà disponible et les inscriptions ouvertes.
Par communiqué du 2 octobre 2019, le syndicat d'infirmiers libéraux Convergence Infirmière, réagit suite à la réunion, le 1er octobre, au Ministère des Solidarités et de la Santé, des fédérations et associations d'aides-soignants sur la réingénierie du diplôme AS. Sur ce sujet de haute importance puisque 27 actes infirmiers pourraient passer dans les mains des aides-soignants, les syndicats infirmiers n'ont pas été conviés à la table des négociations...
Comme le rappelle le syndicat Convergence,il est en effet prévu que 27 actes infirmiers passent dans les mains des aides-soignants, sans tenir compte de l’avis des syndicats infirmiers, grâce à un véritable tour de passe-passe : une manipulation orchestrée par les directeurs d’établissement à des fins purement économiques.
Période de l’existence émotionnellement difficile, le divorce constitue un événement majeur dans la vie des parents concernés comme pour leurs enfants, rappellent des chercheurs exerçant au Luxembourg et en Allemagne. En 2017 par exemple, environ 125 000 enfants se sont trouvés confrontés au divorce de leurs parents en Allemagne, et donc aux conséquences éventuelles de cette épreuve familiale sur leur santé mentale.
Pris à des doses trop élevées, le paracétamol peut provoquer de graves lésions du foie, qui peuvent nécessiter une greffe, voire être mortelles.
Le Monde avec AFPPublié le 3 octobre 2019
L’antidouleur est un médicament… qui risque de ne plus être vendu en libre-service. L’aspirine, le Doliprane et l’Advil pourraient bientôt être obligatoirement rangés derrière le comptoir des pharmacies et non plus en accès libre dans les rayons : c’est ce que souhaite l’Agence du médicament (ANSM) pour limiter les risques liés à un mauvais usage de ces produits vendus sans ordonnance.
Cette mesure concernerait les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.), ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens : ceux à base d’ibuprofène (comme le Nurofen ou l’Advil) et l’aspirine.
« Vieillir, c’est dans la tête ». Il se pourrait bien que l’adage populaire ait une part de vérité. Une équipe de chercheurs du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et du Museum national d’histoire naturelle vient de montrer sur un modèle murin (souris) que l’inactivation des gènes Dlx5 et Dlx6 est associée à une prolongation de la vie en bonne santé de 33% des animaux.
Plus de 28 millions de consultations ne seraient pas honorées chaque année, soit 40 minutes de perdues par jour et par médecin en France.
C’est un phénomène en augmentation qui agace les médecins : de plus en plus de patients ne viennent pas aux rendez-vous programmés. Un véritable paradoxe alors que les délais pour consulter un praticien augmentent et que les services d’urgence sont saturés, explique BFMTV. En tout, chaque année ce sont 28 millions de rendez-vous qui ne sont pas honorés, soit 40 minutes de perdues par jour et par médecin.
Une situation qui a poussé le syndicat de l’Union française pour une médecine plus libre (UFML) à réagir. L’organisme a lancé une pétition en ligne sur le site Change.org pour autoriser les praticiens à facturer les patients qui ne viennent pas à leur rendez-vous. "Au regard de la progression du nombre des rendez-vous non honorés, il est urgent de mettre un terme à ce qui apparaît comme une dérive consumériste du soin qui impacte chaque jour l’organisation du soin et l’activité des médecins de ville et retentit sur celle des urgences hospitalières", explique le syndicat.
Un rapport dresse un constat alarmant sur son fonctionnement. il serait "au bord de l'implosion". Les journées santé mentale et psychiatrie en Grand Est avait lieu en fin de semaine à Nancy, l'occasion d'aborder la stratégie développée dans la Région avec le président de l'Agence régionale de Santé, Christophe Lannelongue.
Paris, le samedi 5 octobre 2019 – Commentant la centaine de passages aux urgences comptabilisées après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le porte-parole du gouvernement a relevé : « On n'est pas dans des proportions qu'on a pu connaître pour d'autres catastrophes industrielles » avant d’exhorter les populations à « se raccrocher à de la rationalité ».
Rationalité et santé publique : une rime loin d’être parfaite
Cette invitation à la « rationalité » a été rapidement perçue comme une forme de mépris de la part de Sibeth Ndiaye vis-à-vis des inquiétudes de la population. Au-delà du cas particulier de Lubrizol, cette convocation de la notion de rationalité dans le champ politique pourrait être le prélude à de nombreuses réflexions. La rationalité peut-elle toujours facilement s’imposer dans le discours politique ? De nombreux exemples, notamment en santé publique, ont démontré que la tenue d’un message se conformant de façon parfaite à la rationalité scientifique risquait souvent soit de heurter la population, soit de contribuer à des résultats contre productifs. Concernant la vaccination, il a ainsi souvent été reproché, même par des partisans de la vaccination, aux pouvoirs publics (et à d’autres) de diffuser un discours semblant totalement nier la possibilité d’effets secondaires de certains vaccins en particulier et/ou d’efficacité plus modérée de quelques produits. Cependant, la rapidité avec laquelle les groupes anti vaccins s’emparent de la moindre faille pour justifier leur rejet total pourrait justifier un message composant en partie avec la "vérité" scientifique absolue, dans un but d’efficacité de santé publique. On peut lire à travers ce même filtre les controverses autour du dépistage du cancer du sein. Les pouvoirs publics apparaissent avoir choisi sciemment d’ignorer la réalité scientifique concernant la faible efficacité du dépistage pour éviter que des messages trop complexes ne détournent certaines femmes (par exemple les plus précaires) d’un suivi qu’elles négligent habituellement, quand bien même les surdiagnostics et les surtraitements sont le prix fort à payer de ces arrangements.
La psycho-immunologie est un nouveau domaine de recherche clinique et biologique en plein essor. Il s’agit de comprendre la nature des liens entre le système immunitaire et les maladies mentales.
Les cliniciens ont toujours observé des relations complexes entre, d’une part, maladies auto-immunes et infections à répétition, et d’autre part, dépressions et troubles de l’humeur. Ils en ont aujourd’hui la confirmation statistique. Il existe une parfaite relation de type dose-réponse entre le nombre d’épisodes infectieux sévères et le risque de schizophrénie. La même relation existe entre le nombre d’hospitalisations pour infection ou maladie auto-immune et le risque de troubles de l’humeur.
Malgré ces corrélations, il reste hasardeux de vouloir établir des causalités. Est-ce la dépression qui favorise les infections ? Est-ce la polyarthrite rhumatoïde qui favorise de façon compréhensible les troubles anxieux ? Est-ce l’inverse ? Ou encore, les deux types de morbidité résultent-ils d’une conjonction d’autres facteurs génétiques et environnementaux ?
Une nouvelle étude a identifié une hausse du nombre de patients se présentant à des services de santé mentale à la suite d’une chirurgie bariatrique, les auteurs ayant affirmé que les résultats remettent en cause l’idée que la réduction du poids obtenue par chirurgie bariatrique est amenée à améliorer la santé mentale des patients atteints d’obésité.
Pour Danièle Langloys, présidente de Autisme France, ces critiques sont emblématiques d’une méconnaissance de ce trouble.
Propos recueillis par Diane RegnyPublié le 2 octobre 2019
La jeune militante écologiste Greta Thunberg est la cible d’attaques régulières. Au-delà de ses positions politiques, de son physique, de son sexe, ou de son jeune âge, son handicap aussi est ciblé. Greta Thunberg est atteinte du syndrome d’Asperger, une forme légère de trouble autistique qui rend, notamment, les interactions sociales plus difficiles.
Danièle Langloys,présidente de l’association Autisme France, s’indigne de ces critiques qui découlent, d’après elle, d’un retard tragique sur la « visibilité du handicap » en France.
Ce déferlement de critiques en rapport avec son syndrome d’Asperger vous surprend-il ?
Danièle Langloys : Non, ces critiques ne sont pas nouvelles. On accuse les autistes de ne pas avoir d’émotions depuis longtemps. Il y a quelques années, le psychanalyste Charles Melman les avait même comparés à des « golems », personnages faits d’argile et dépourvus de libre arbitre. Plus récemment, le philosophe Michel Onfray a traité Greta Thunberg de « cyborg ». Il est ignoble de nier l’humanité des personnes autistes. Bien sûr, elles ne sont pas extrêmement démonstratives, mais une personne qui n’exprime pas ses émotions de manière spectaculaire peut les ressentir de manière violente !
Qui est ce fameux "vieux con" qui répond toujours présent : aux repas de famille, sur les plateaux télé, dans les files d'attente... ? On le connaît tous, et pourtant, impossible de le définir. Est-il toujours vieux ? Est-il tout le temps con ?
Vous trouverez peut-être que ma question n’a rien de philosophique, et pourtant : la connerie n’est pas sans lien avec l’intelligence ou avec la bêtise.
Mais être con n’est pas forcément être vieux, et inversement : être vieux n’est pas forcément être con. Ma recherche est donc plus spécifique. Et elle m'a été soufflée par une actualité
Une quête perdue ?
Dans cette actualité, il est question de Greta Thunberg, ado de 16 ans tant détestée par un "paquet de vieux cons", selon Yann Arthus-Bertrand… Cette mention de "vieux con" dans la bouche du photographe-écolo qui aime les îles en forme de cœur a de quoi faire rire, il s’est d’ailleurs vu répondre que « quand on a explosé son bilan carbone en prenant des photos en hélico, on se demande qui est le vieux con dans l’histoire ».