| 01.08.2018
Sleeve, by-pass, anneau gastrique : en France, ces interventions se multiplient d’année en année. Le problème majeur est une surveillance insuffisante des patients opérés. Pour l’Académie nationale de médecine, c’est au généraliste d’assurer ce rôle. Pourquoi ? Et comment ? Réponses.
En France, la chirurgie bariatrique connaît un gros succès ! Le nombre de patients qui en ont bénéficié a été multiplié par 3 entre 2006 et 2014, pour atteindre plus de 50 000 interventions par an. Pourtant, dans le même temps, le pourcentage de patients obèses (IMC ≥ 30) est resté pratiquement le même, soit entre 16 et 17,5 % chez les hommes et les femmes, d’après le BEH (13/06/17). Au total, la France a un des taux de chirurgie bariatrique les plus élevés des pays occidentaux, alors que la prévalence de l’obésité est inférieure à beaucoup d’autres pays européens. Cet engouement s’explique bien sûr par les bons résultats sur la perte pondérale, la rémission significative des comorbidités et l’amélioration de la qualité de vie des malades obtenue grâce à ces interventions.