ALGERIE
Après la grave dérive dans les résultats du concours d’admission au professorat en 2016 en psychiatrie, l’examen national de maîtrise dans la même spécialité, qui s’est déroulé le 1er avril à l’hôpital Mustapha Pacha à Alger, «est également entaché d’irrégularités et de nombreuses anomalies», selon les candidats qui ne comptent pas se taire.
D’ailleurs, les premiers recours ont été déposés hier au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «La magouille est flagrante. On ne peut pas se taire face à ce favoritisme de la part de membres du jury. Les candidats se connaissent et on connaît le niveau de chacun. Les sept premiers sortants sont, comme par hasard, les éléments des membres du jury et le major de promotion est l’élève du président du jury. C’est trop flagrant. Les candidats recalés se retrouvent avec des annotations erronées.