EmeVia, réseau national des mutuelles étudiantes de proximité, en partenariat avec l’institut d’études et de conseil CSA, publie ce mardi 23 septembre, les résultats d’une étude/sondage sur la santé des étudiants. Pour cette enquête, publiée tous les deux ans depuis 1999, 8 078 des 44 269 étudiants affiliés au réseau EmeVia ont été interrogés via un auto-questionnaire.
Ainsi 15,6 % des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins pour des raisons financières au cours des 6 derniers mois, contre 17,4 % en 2013. Ce taux est encore trop important, selon EmeVia.
En Italie comme ailleurs, les seniors ont tendance à bouder le préservatif. Non pas parce qu’ils n’ont plus aucune activité sexuelle : « Ils sont beaucoup plus actifs que les moins de quarante ans », explique la psychologue Emanuela Napoli de l’Institut de sexualité clinique de Rome. Une constatation corroborée par les chiffres publiés par l’institut de recherches Censis sur la sexualité des plus de 60 ans. De l’autre côté des Alpes, sept personnes sur dix âgées entre 61 et 70 ans et quatre sur dix ayant entre 71 et 80 ans ont des relations sexuelles régulières satisfaisantes. « À soixante-dix ans, ils font l’amour environ une fois par semaine. Les plus de soixante ans parlent pudiquement de quatre rencontres, voire plus, par semaine ! », confie Emanuela Napoli. Une sacrée moyenne par rapport aux moins de 30 ans dont seulement 7 % ont des relations sexuelles quatre fois par semaine. « Les plus de 60 ans sont moins stressés. Les enfants sont partis, l’heure de la retraite a sonné, ils ont donc plus de temps et sont plus réceptifs à l’appel de la sexualité », analyse Emanuela Napoli.
La création par les patients de leur propre dossier médical personnel (DMP) sans passer par leur médecin traitant est « à l’étude » à l’Assurance-maladie, a indiqué ce vendredi le directeur de l’ASIP Santé, Michel Gagneux, lors d’un débat sur « l’impossible dossier médical partagé », dans le cadre du congrès CHAM (Convention on Health Analysis and Management), à Chamonix.
La possibilité offerte aux patients de créer leur DMP s’explique par « la crainte des professionnels que cela leur prenne trop de temps », a expliqué Michel Gagneux. « Même si nos tests faits en interne montrent qu’ouvrir un DMP ne prend que 57 secondes, cette crainte pourrait être un obstacle au déploiement du dispositif », a-t-il confié.
S’il s’agit pour l’instant uniquement d’un projet, son but est bien de « simplifier » la mise en route finale du dispositif, lancé il y a plus de dix ans.
Le #PsychotherapyDay, c’est la journée de sensibilisation à la psychothérapie, pour lutter contre les idées reçues ! Petit topo.
Aujourd’hui, 25 septembre, c’est le #PsychotherapyDay. Autrement dit, la journée qui aide à faire reconnaître l’importance de la psychothérapie pour les personnes qui y ont recours. C’est la journée qui aide à faire passer l’idée que, non, faire une psychothérapie, ce n’est pas être dangereux, instable ! C’est savoir reconnaître quand on ne peut pas s’en sortir seul•e et qu’on a besoin d’aide. C’est savoir demander cette aide.
Malgré une forte opposition, un projet de loi visant à légaliser le suicide assisté a été voté le 9 septembre dernier à l’Assemblée de Californie (à 43 voix pour et 34 contre) et au Sénat le 12 septembre (23 voix pour et 14 contre). Il attend maintenant d’être ratifié par le gouverneur démocrate de l’état, Jerry Brown.
Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle.
De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur. Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. Mais où en est-on vraiment ? Dans quelle mesure l’IA est-elle aujourd’hui capable de parler, de dialoguer, de répondre à nos questions et surtout, de comprendre le sens du langage ?
Un dialogue primaire
Les assistants vocaux Siri et Cortana (Microsoft) font partie des exemples les plus aboutis en la matière, capables de comprendre une grande partie de nos requêtes et d’y répondre. Mais ils atteignent très vite leurs limites : une question « mal » formulée ou ambiguë donnera une réponse insatisfaisante ou absurde. Et si vous vous éloignez des questions concrètes sur les horaires d’une séance de cinéma ou l’état de la circulation, ces intelligences artificielles vous répondront souvent par une pirouette préprogrammée : on est encore loin d’une discussion « naturelle » telle qu’on pourrait en avoir une avec un ami ou un droïde de protocole. Et cela ne devrait pas changer de sitôt.
Petit voyage rapide pour découvrir quelques réalisations dans le domaine de l'hébergement des personnes âgées dépendantes
Les seniors sont bien plus au coeur des préoccupations qu'on ne le pense... En Europe, les architectes innovent et conçoivent des établissements à la fois modernes et adaptés aux personnes âgées.
Allemagne et EHPAD écolo ?
Nos voisins ont toujours un train d'avance en ce qui concerne l'écologie, y compris lorsqu'il s'agit de créer des établissements pour nos aînés. Des EHPAD comme celui de Lich (conçu par Pfeifer Khun), voient le jour avec leur ossature en bois, assemblée selon une architecture travaillée et moderne. Construits autour d'espaces vert, ces structures invitent aux balades paisibles.
L’Espagne fait peut être partie des pays qui gâtent le plus ses anciens... A Minorque, un Centre Gériatrique donne accès à une piscine intérieure, bien évidemment équipée de rampes pour faciliter les déplacements en fauteuil roulant. Entouré de sentiers qui longent les façades aux lignes futuristes et épurées, cette architecture montre à quel point la modernité peut être poussée à son apogée, même lorsqu’elle est destinée aux plus anciens !
Un Anglais a décidé de tout plaquer pour se mettre dans la peau d'une chèvre quelques jours dans les Alpes suisses. Il raconte son expérience.
«Je n’avais pas le moral… j’étais un peu déprimé par les complexités de la vie humaine et tous les efforts pour gagner de l’argent.» Lassé de sa vie d’être humain, Thomas Thwaites, un graphiste londonien de 34 ans a décidé d’aller gambader dans les Alpes suisses en se mettant dans la peau d’une chèvre. Littéralement. Cette drôle d’idée lui est venue en observant le chien d’un ami qui était «joyeux, heureux de vivre» (un chien quoi). «Je me suis dit : ce serait pas formidable d’être un animal pendant quelque temps ? Je veux prendre des vacances de l’humanité.»
Il pense d’abord vivre comme un éléphant avant de réaliser que le pachyderme est trop proche de l'homme, parce qu’ils«peut être déprimé et devenir fou». Ce sera donc la chèvre (pourquoi pas après tout).
Evoquée depuis 2012, l’arrivée des autotests de dépistage du VIH en pharmacie est une réalité depuis une dizaine de jours en France. Si à l’heure de commenter cette étape, nous avons voulu souligner l’adhésion d’un grand nombre d’acteurs à ce dispositif (associations de patients, sociétés savantes, professionnels de santé interrogés sur le JIM), les réactions de certains de nos lecteurs laissent suggérer que l’inquiétude et la circonspection sont plus importantes que ce que laissait croire ce tableau initial. Les questions soulevées par ces autotests sont en effet nombreuses et le sociologue Tim Greacen, chercheur en psychologie sociale, directeur du laboratoire de recherche de l’établissement public de santé Maison Blanche, en charge de conduire une étude sur l’utilisation de ce dispositif auprès de deux groupes à risque, en énumère pour nous un certain nombre. Si ce spécialiste des questions de prévention du VIH reconnaît que ce système ne peut qu’interroger les professionnels de santé, il présente néanmoins différentes données qui semblent conforter l’autorisation de ce dispositif.
Pour l'historien Yuval Noah Harari, l'homme est l'animal qui a inventé le “storytelling”. Ultimes scénarios : l'autodestruction, ou l'avènement d'une élite “augmentée” ?
Quand un jeune historien spécialisé dans la période des croisades et l'histoire militaire se lance dans un projet pharaonique, cela donne Sapiens, une brève histoire de l'humanité et un best-seller surprise de l'édition internationale. Yuval Noah Harari, 39 ans, professeur à l'université hébraïque de Jérusalem, a voulu écrire une histoire de l'humanité non pas du point de vue d'un pays ou d'une religion, mais dans une perspective réellement globale. Il nous raconte Homo sapiens, cet « homme sage » qui l'a emporté sur les nombreuses espèces du genre humain (Homo rudolfensis, Homo ergaster...) et du règne animal. Le résultat ?
Un livre érudit et provocateur où il est autant question d'histoire que de biologie et de philosophie. Comment Sapiens a-t-il conquis le monde ? Nos succès nous ont-ils rendus plus heureux que nos ancêtres ? Pour Harari, l'histoire est un formidable laboratoire philosophique, qui permet de répondre aux questions contemporaines et essentielles. Rencontre.
Homo sapiens, écrivez-vous, fut d'abord un animal insignifiant, sans plus d'impact sur le milieu que le gorille ou la luciole.
Effectivement, jusqu'à ce que, tout d'un coup, le temps d'un battement de cils dans l'histoire de l'évolution, nous soyons devenus l'espèce dominante sur la planète. La domestication du feu a ouvert le premier gouffre significatif entre l'homme et les autres animaux ; l'usage des outils aussi. Mais le facteur déterminant qui nous a propulsés des marges au centre, c'est la fiction.
Vous voulez dire le langage ?
Tous les animaux possèdent une sorte de langage, et beaucoup, notamment les différentes espèces de singes, ont des langages vocaux. Mais le nôtre est singulier : il nous permet de transmettre des informations sur le monde qui nous entoure, mais aussi sur des choses qui n'existent pas. Nous sommes l'animal qui a inventé le « storytelling ». Cette capacité à tisser des mythes nous a permis d'imaginer des choses et de les construire collectivement, en masse et en souplesse.
Les fourmis coopèrent en nombre, comme les abeilles, mais de façon rigide. Les chimpanzés, ou les loups, travaillent plus souplement, mais ils ne le font qu'avec les individus qu'ils connaissent.Sapiens,en revanche, peut coopérer avec d'innombrables individus, grâce à une étonnante flexibilité, qui lui permet de modifier son système social, politique, économique... Pourquoi ? Parce qu'il est capable de tisser des mythes communs. Toutes les grandes réalisations humaines, de la construction des pyramides à la conquête de la Lune, sont nées de coopérations à grande échelle et s'enracinent dans des histoires, des mythologies : Dieu et le paradis, l'argent, la nation ou la justice... Aucune de ces choses n'a d'existence objective. Ni les Nations unies ni les droits de l'homme ne sont des faits biologiques, ils ne sont pas inscrits dans notre ADN. Il s'agit d'« histoires », certes bénéfiques, que nous avons inventées et qui nous permettent de cimenter notre ordre social, tout comme les sorciers « primitifs » le faisaient en croyant aux esprits. De même que les « sorciers » d'aujourd'hui croient sincèrement à la toute-puissance de l'argent et à l'existence des sociétés anonymes à responsabilité limitée.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Florence Rosier
En 2005, la romancière américaine Siri Hustvedt fut prise de violents tremblements alors qu’elle lisait en public une allocution en mémoire de son père. « Du menton au sommet du crâne, j’étais moi, telle que je me connaissais. De mon cou à mes pieds, j’étais une inconnue grelottante, racontera-t-elle dans La femme qui tremble (Babel, 2009). Quelque nom qu’on veuille donner à mon affection, mon étrange crise devait comporter une composante émotionnelle en rapport, d’une façon ou d’une autre, avec mon père. »
Comment les professionnels de santé prennent-ils en considération ces liens intimes qui se tissent entre nos émotions et nos actions, nos affects et nos comportements, nos humeurs et nos mouvements ? Comment, lorsque ces liens sont malmenés, distordus, saccagés parfois par la vie, tentent-ils de les ravauder ? Sur quelles bases scientifiques se fondent leurs interventions ? Et quels en sont les bénéfices démontrés ?
Ces questions suscitent un nouvel intérêt médical. C’est ainsi que sont aujourd’hui exploitées (ou explorées) les vertus thérapeutiques d’une série d’approches voguant sur les flots mêlés du corps et de l’esprit. Certaines de ces approches sont classiques, comme la psychomotricité ou l’activité physique : leurs bénéfices sont de plus en plus sollicités pour agir sur le psychique ou la motricité.
D’autres approches sont plus atypiques, tel le qi gong, cette gymnastique traditionnelle chinoise, ou le tai-chi-chuan, un art martial chinois. Quelques études commencent à montrer leur intérêt dans la maladie de Parkinson ou les troubles de l’humeur, par exemple.
L’attention du monde médical pour ces thérapies « corps-esprit » n’était pas gagnée. « Nos sociétés ont poussé très loin le clivage du corps et de l’esprit. La médecine occidentale continue de ranger d’un côté les organes, de l’autre la pensée. Mais le corps a disparu. Dès qu’on ne trouve pas de signes de lésions limitées à un organe, on dit “c’est psy !” », dénonce le professeur Bruno Falissard, psychiatre, expert en santé publique et biostatistiques à l’Inserm.
Ce clivage renvoie à une question fondatrice : quelle est la nature des liens entre le corps et l’« esprit » ? C’est là que tout commence. Et ce « tout » défie notre entendement : comment notre cerveau, cette matière « à la consistance du porridge tiède », selon le mathématicien Alan Turing, peut-il « sécréter » tant de pensées, d’émotions et de comportements enchevêtrés, qui s’expriment à travers le corps ?
Selon une enquête réalisée par l'ARS Rhône-Alpes sur les centres médico-psychologiques (CMP) de la région, le délai moyen pour obtenir un premier rendez-vous hors urgence dépasse 67 jours. Ce travail a notamment mis en évidence une marge d'amélioration "sensible" des liens entre les CMP et l'hospitalisation complète ou d'autres structures.
À l'occasion des 4es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie, l'Agence nationale de l'information sur l'hospitalisation (Atih) a annoncé la reconduction de l'enquête nationale des coûts en psychiatrie sur les données 2015 des établissements de santé.
L'enquête nationale des coûts en psychiatrie, dont une première édition a été lancée en 2015 auprès des établissements de santé publics et privés (lire ci-contre), sera reconduite en 2016, a annoncé Olivier Serre, contrôleur de gestion à l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (Atih) lors d'une intervention le 18 septembre aux 4es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie. "La mise en place d'une deuxième enquête de coûts, une "V2", sur les données 2015 est actée", a-t-il indiqué, précisant que celle-ci doit permettre de "consolider les données actuelles". Cette reconduction a été décidée lors d'une réunion du sous-groupe "mesure des coûts en psychiatrie" le 10 septembre dernier avec les partenaires de l'Atih, a poursuivi le contrôleur de gestion. Il a également indiqué que le recueil des données se ferait toujours sur la base du retraitement comptable (RTC).
Parler d’un sujet qui fait peur. C’est ce qu’encouragent, ce mercredi et ce jeudi, les journées de prévention du suicide organisées pour la première fois par le groupe hospitalier Carnelle Portes de l’Oise à Beaumont-sur-Oise.
Initié par le service Ecoute Ados et l’association Entr’actes, ce rendez-vous veut sensibiliser le grand public. Et ce grâce à l’exposition BD « Vivre ? » et à la projection débat du film 2 h 37, consacré à l’adolescence. « Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans après les accidents de la circulation, rappelle Corinne Legrand, pédopsychiatre. Tous âges confondus, on dénombre 700 tentatives de suicide par jouren France ». En 2011, dans le Val-d’Oise, on comptait un suicide pour 59 décès.
À l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer ce 21 septembre, Marisol Touraine et Laurence Rossignol ont rappelé, deux initiatives précurseurs à l'appui, toute l'importance de l'innovation et de la recherche pour soulager les malades comme les aidants. Des communications positives, nuancées par les critiques de France Alzheimer.