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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 avril 2024

Expertise psychiatrique « new deal » ?

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Publié le 15/04/2024

Valérie-Odile Dervieux
Magistrate. Déléguée régionale CA Paris du syndicat Unité Magistrats - Membre du Conseil National

Nicolas Estano
 
Psychologue Clinicien à "Centre de Consultation et Ressources pour Intervenants auprès d'Auteurs de Violences Sexuelles, Expert Près la C.A de Paris, vice-président de l’Association Française de Criminologie.

Face à la pénurie d’experts psychiatres, le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières et le centre hospitalier Bélair ont signé une convention aux fins de mettre à la disposition de la juridiction des Infirmiers en Pratique Avancée (IPA) formés en psychiatrie légale. Une bonne idée ? Pas forcément, nous expliquent Valérie-Odile Dervieux, magistrate, et Nicolas Estano, psychologue Clinicien, expert près la Cour d’appel de Paris. 

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Projet de loi sur la fin de vie : les points à préciser absolument

Dr Manuel Rodrigues   15 avril 2024

Bonjour et bienvenu sur le site de Medscape, je suis le Dr Manuel Rodrigues. Je vais parler aujourd'hui de l'aide active à mourir. Elle a été débattue pendant des années et désormais, il y a une direction plus claire, initiée par le président de la République, pour qu'il y ait une loi votée dans les prochains mois.

À présent, se joue la partie la plus importante, qui est la question des modalités d'application de cette loi. Le texte est dans les mains des élus pour en discuter. Nous avons pu voir le projet de loi déposé et en particulier les termes utilisés.

Dans ces termes, il y aura beaucoup de points à surveiller pour que les choses soient en même temps bien cadrées, pour qu'il y ait le moins de subjectivité possible et que soient protégées non seulement les personnes qui auraient recours comme les personnes qui ne voudraient pas y avoir recours.

L’ambiguïté de certains termes du projet de loi

Si on reprend les termes de cette loi, il y a des termes tels qu'une « affection grave et incurable ». Sur le terme « incurable », on est à peu près tous clairs, c'est assez objectif.

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Occentis SAS développe une nouvelle thérapie prometteuse pour le traitement de l’autisme, des douleurs neuropathiques et de la dépendance à l’alcool

 

La SATT Conectus (67) a signé une licence exclusive avec Occentis SAS, une toute nouvelle startup soutenue par Neurentis plc et dédiée au développement d’un nouveau candidat-médicament issu de travaux de recherche du Laboratoire d’Innovation Thérapeutique (UMR 7200 CNRS – Université de Strasbourg). Les résultats précliniques confirment un potentiel thérapeutique majeur pour la prise en charge des troubles autistiques, des douleurs neuropathiques et le sevrage alcoolique.

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Le bénéfice étonnant du cannabis récréatif chez les plus de 45 ans


 

PAR CLAIRE MANIÈRE  14 avril 2024

Des effets protecteurs du cannabis sur la cognition, vraiment ? Pour la première fois, une étude a examiné le type, la fréquence et la méthode de consommation du cannabis, en se concentrant sur une population plus âgée que d’habitude. Des résultats à confirmer dans des études à plus long terme.

D'après une étude publiée dans Current Alzheimer Research, la consommation récréative de cannabis (c'est-à-dire pour le plaisir) peut être associée à une diminution du risque de « déclin cognitif subjectif » (DCS) chez les adultes de plus de 45 ans, par rapport aux non-consommateurs. À noter que les personnes atteintes de DCS présentent un risque deux fois plus élevé de démence, pour laquelle il n'existe encore aucun traitement.

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dimanche 14 avril 2024

Nicolas Philibert : "J'ai été rattrapé par l'histoire"

Vendredi 12 avril 2024

Provenant du podcast

Le Cours de l'histoire

Le réalisateur Nicolas Philibert le 27 avril 2023 à Tokyo. ©Getty - Yoshikazu Tsuno/Gamma-Rapho via Getty Images

Le cinéaste Nicolas Philibert compose, à travers ses documentaires, une histoire du temps présent dans laquelle il s’attache à raconter des destins et des lieux marginaux, souvent passés sous silence.

Avec

Nicolas Philibert Cinéaste

Ce sont les petites choses du quotidien qui parfois nous causent d’énormes tracas : une machine à écrire qui reste bloquée, des CD qui ne donnent pas de musique, ou une chambre encombrée de souvenirs et qu’il est difficile de ranger. Ça nous agace, ça nous rend fou ! La ville Louvre, la Maison de la radio, l’Adamant, mais aussi Pierre Rivière et la Normandie. Tant de moments et de visages, d’humanité et de talent, chez Nicolas Philibert, cinéaste et fou d’histoire.

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43ème FESTIVAL PSY DE LORQUIN 14 & 15 mai 2024

 

Festival PSY 14 & 15 mai 2024

affich fest psy 2024


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TRIBUNE Légion d’honneur à Ardisson : la gifle, par Christine Angot

par Christine Angot, Ecrivaine   publié le 12 avril 2024 

 L’humour-humiliation, c’est le type de «service public» que la télé française a rendu tous les samedis soir à la société pendant deux décennies, et qui se trouve aujourd’hui honorée des mains du Président quand il décore Ardisson. Une claque annoncée à l’époque par Baffie.

Deux années de suite, 1999, l’année de l’Inceste, 2000, celle de Quitter la ville, j’ai été invitée à l’émission de Thierry Ardisson, Tout le monde en parle, sur le service public.

A l’époque, je publie depuis dix ans, mais c’est la première fois que je suis invitée par des animateurs influents comme Pivot et Ardisson. Je me souviens avoir dit à mon éditeur «je suis à la mode ou quoi ?» Ça me faisait peur. Je craignais que ça fasse comme avec mon père que j’ai rencontré à 13 ans, et qui m’a alors reconnue. Il y a eu huit jours merveilleux, j’avais un père, la mention «de père inconnu» était remplacée sur le livret de famille par «née de Pierre Angot». J’étais enfin comme tout le monde, je portais le nom de mon père, il parlait trente langues, et appartenait à un milieu social supérieur à celui de ma mère. Au bout d’une semaine, il s’approche de moi, et m’embrasse sur la bouche. La honte est immédiate.

Le Libé des écrivains «On les appelle clochards ou SDF, on les contourne hypocritement» : la misère dans l’ordre des choses, par Andrée A. Michaud

par Andrée A. Michaud   publié le 11 avril 2024

De part et d’autre de l’Atlantique, des milliers d’hommes et de femmes meurent sur les trottoirs de nos villes. On détourne le regard et les autorités ferment les yeux. La pauvreté n’a aucun poids politique.

A l’occasion du Festival du livre de Paris les 12, 13 et 14 avril, nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour un numéro exceptionnel et un supplément de 8 pages spécial Québec. Hervé Le Tellier et Dany Laferrière sont les rédacteurs en chef de cette 17e édition du Libé des écrivains. Retrouvez tous les articles ici.

Je me promène dans les rues printanières de Montréal et j’aperçois, où que mon regard se porte, des êtres effondrés sur des bouts de carton crasseux.

Je marche dans les rues de Paris et j’aperçois, errant sans autre but que d’oublier le temps qui stagne, des êtres diminués qui me tendent une main affamée.

Le Libé des écrivains Les femmes et le Québec : une révolution invisible dans la révolution tranquille, par Dany Laferrière

par Dany Laferrière   publié le 11 avril 2024

A l’occasion de la publication du «Libé des écrivains» et de notre cahier spécial Québec, invité d’honneur du Festival du livre de Paris les 12, 13 et 14 avril, Dany Laferrière met en avant la révolution invisible des femmes, qui n’ont eu de cesse de tracer de nouveaux chemins.

Nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour un numéro exceptionnel. Hervé Le Tellier et Dany Laferrière sont les rédacteurs en chef de cette 17e édition du Libé des écrivains. Retrouvez tous les articles ici.

Quand je suis arrivé à Montréal en juillet 1976, fuyant la dictature des Duvalier, je n’avais aucune idée du Québec, ignorant même le hockey. Quant à l’hiver, rien ne m’y avait préparé. J’ai découvert alors février, ce mois de grand froid que je passe toujours dans une baignoire rose avec des romans éparpillés sur le plancher et une bouteille de rhum. Cette expérience de la glace me permet, aujourd’hui, de circuler en sifflotant dans les régions les plus froides de la planète.

samedi 13 avril 2024

Quel jouet faut-il apporter en téléconsultation ?

Quentin Haroche

12 Avril 2024

Détroit – Le développement rapide de la télémédecine, notamment favorisé par la crise sanitaire, a transformé la pratique de la médecine. Si la téléconsultation présente de nombreux avantages pratiques indéniables, elle a également évidemment des limites et le professionnel de santé ne peut pas toujours apporter des soins d’une même qualité à son patient lorsqu’il ne le voit qu’au travers d’un écran d’ordinateur.

Pédiatre spécialisé dans la médecine de réadaptation exerçant à l’hôpital pour enfants de l’université du Michigan, le Dr Aleccia Daunter a pu ressentir les limites de la téléconsultation dans son travail quotidien. A plusieurs reprises, elle a pu observer qu’il était difficile d’expliquer verbalement à ses petits patients certains gestes nécessaires à l’examen musculosquelettique et qu’il était également impossible de toujours les montrer en visioconférence. Des difficultés qui rendaient les consultations peu productives et souvent frustrantes pour elle et ses patients.

Le Dr Daunter a donc eu l’idée de replonger dans son enfance et de retrouver un jouet qu’elle avait depuis longtemps remisé au placard : une poupée Barbie. Grâce au célèbre mannequin en plastique, dont la renommée s’est encore accrue récemment avec le film à succès qui lui a été consacré, le Dr Daunter a pu présenter à ses jeunes patients les gestes qu’elle attendait d’eux en les montrant directement sur la poupée. « La poupée Barbie que j’utilise est vendu avec une chaise roulante et peut plier presque toute ses articulations, c’est un modèle idéal pour montrer à mes patients comment j’ai besoin de les voir bouger, fléchir ou étendre leurs articulations » explique la pédiatre. 

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La sélection naturelle aurait dû éliminer les girafes… et si Darwin avait tout faux ?

Par    Publié le 12 avril 2024

« Au bestiaire ! » Contrairement à ce que dit la théorie de l’évolution de Darwin, dans la nature, il n’y a pas que les meilleurs qui survivent : les médiocres s’en sortent très bien aussi. C’est ce que démontre le philosophe Daniel Milo, l’exemple de la girafe à l’appui, dans un brillant essai.

Les girafes du parc zoologique de Paris, dans le 12ᵉ arrondissement, le 3 avril 2024. 

Chacun d’entre nous a connu des journées qui font dire que la vie est décidément un défi de chaque instant. Qu’il s’agisse d’un cycliste qui manque de vous écraser en grillant un feu, d’un collègue qui accélère le pas pour prendre l’ascenseur avant vous ou d’un client au supermarché qui profite sournoisement d’un moment de distraction de votre part pour foncer vers la caisse automatique vers laquelle vous vous dirigiez. La compétition est omniprésente dans nos vies au quotidien : à l’école, dans le travail, le sport… Et, comme si on n’avait pas assez d’adversaires, le développement personnel nous encourage à lutter contre la part fainéante de nous-mêmes, à travers des injonctions à « se dépasser » « devenir la meilleure version de soi-même », « faire un travail sur soi ». L’objectif : s’améliorer, performer dans ses relations avec les autres, devenir des individus « plus ».

Un an d’attente pour avoir un rendez-vous chez le psychiatre: “Il risque d’y avoir plus de passages à l’acte”

 


   Publié le 12-04-2024 

Marie Carlens est psychiatre au Service de Santé Mentale Verviers, où elle vient tout juste de quitter le poste de directrice. À 3 mois de la retraite, elle lance un cri d’alarme, et fait un point sur la situation compliquée de la psychiatrie, entre pénurie et difficultés du métier. Rencontre.

Service de santé mentale de Verviers
Marie Carlens est psychiatre au Service de Santé Mentale Verviers, où elle vient tout juste de quitter le poste de directrice. À 3 mois de la retraite, elle lance un cri d’alarme, et fait un point sur la situation compliquée de la psychiatrie, entre pénurie et difficultés du métier. Rencontre. ©EDA

En 2022, vous faisiez partie des signataires d’une carte blanche: “Des soignants seront-ils obligés de choisir quels jeunes sauver du suicide?”. Celle-ci faisait un parallèle par rapport aux débuts de la crise sanitaire du Covid, où les soignants disaient devoir choisir quel patient sauver, et le domaine des soins psychosociaux. Quelle est la situation actuelle ?


L’inquiétant regain du masculinisme, cette pensée réactionnaire aux origines millénaires

Par    Publié le 12 avril 2024

Enquête Ce contre-mouvement au féminisme s’appuie sur le mythe d’une « crise de la masculinité » pour défendre le modèle inégalitaire des rapports entre les femmes et les hommes.

C’est un mouvement diffus, mais têtu. Une réalité dérangeante six ans après les débuts de la révolution #metoo. Alors que les jeunes femmes adhèrent de plus en plus aux valeurs progressistes, les hommes du même âge ont tendance à se tourner vers des idées conservatrices. A partir de données de plus d’une vingtaine de pays, un article du Financial Times a mis en évidence la progression, depuis six ans, d’un « fossé idéologique » de 30 points environ entre les filles et les garçons de la génération Z, notamment sur les questions d’égalité.

La France n’est pas épargnée par cet inquiétant phénomène. L’alerte a été donnée en janvier par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les résultats de son Baromètre annuel du sexisme rapportent, là aussi, un écart de près de 30 points entre les femmes et les hommes de moins de 35 ans, sur la perception des inégalités dans la famille (28 points) comme dans la rue ou les transports (27 points). « Le clivage se confirme et se polarise », s’alarment les auteurs du rapport, qui constatent que « plus l’engagement en faveur de femmes s’exprime dans le débat public, plus la résistance s’organise ». Ils s’inquiètent notamment de la progression des « réflexes masculinistes et comportements machistes (…) chez les jeunes hommes adultes » : 28 % des 25-34 ans estiment que « les hommes sont davantage faits pour être patrons » (contre 9 % des 50-64 ans) ; 52 % pensent qu’on « s’acharne sur les hommes ».

Grandir avec un parent bipolaire : « Quand je rentrais de l’école, je ne savais pas si ma mère serait vivante ou non »

Par   Publié le 1 avril 2024

Quand il entend Eve, lève-toi à la radio, Julien Carpentier a une bouffée d’angoisse. Rien à voir avec les envolées lyriques de Julie Pietri. Simplement, cela lui rappelle sa mère, qui, pendant ses crises maniaques, se prenait pour Eve, et dansait donc avec la vie. Dit comme ça, certains pourraient trouver ça drôle. Ce souvenir douloureux, le réalisateur s’en est affranchi en le recréant dans une scène de La Vie de ma mère, sorti le 6 mars, film multiprimé qui s’inspire de sa propre histoire. Soit un trentenaire qui voit redébarquer dans sa vie sa mère bipolaire, échappée en douce de l’hôpital psychiatrique et qu’il n’a pas revue depuis deux ans.

De grandes différences entre les systèmes de santé allemand et français

Serge Cannasse     11 avr. 2024

Le financement du système de santé français est de plus en plus problématique, du fait du vieillissement de la population, de la transition environnementale et des incertitudes économiques. Il réclame des décisions politiques, qui peuvent utilement être éclairées par des comparaisons internationales, comme le soulignent les deux auteures d’un rapport sur les dépenses de santé en France et en Allemagne, rédigé pour le Haut Conseil du financement de la protection sociale.

La part de leur PIB (produit intérieur brut) consacrée à la santé est comparable. Elle est la plus élevée au monde après celle des États-Unis (en 2022, 12,7 % en Allemagne, 12,1 % en France). Mais les différences organisationnelles sont importantes. Par exemple, en Allemagne, les dépenses de santé sont organisées par un Comité fédéral mixte, composé de représentants des caisses d’assurance maladie, des hôpitaux, des médecins, des psychothérapeutes et des dentistes. Il permet des revenus élevés aux praticiens de ville, liés à des volumes d’activité importants, avec des durées de consultation plus courtes qu’en France (8 minutes versus 16 pour les généralistes en moyenne). Il autorise également un suivi efficace de la qualité des soins de ville.

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LAISSER TOMBER


 



AVRIL 2024




Les fauteuils roulants, intégralement remboursés avant fin 2024

PUBLIÉ LE 12/04/2024

Emmanuel Macron l’avait promis lors de la conférence sur le handicap, en avril 2023 : les fauteuils roulants, électriques et manuels, seront entièrement remboursés. Cet engagement « sera tenu avant la fin 2024 », ont confirmé Fadila Khattabi, la ministre chargée des Personnes handicapées, et Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé.

salle d'attente, sièges, fauteuil roulant, handicap

Cette mesure faisait depuis cette annonce l’objet de négociations entre la Direction de la sécurité sociale (DSS), fabricants et distributeurs. Selon le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, l’enveloppe dédiée était estimée à 300 millions d’euros, mais avait été jugée insuffisante pour assurer le remboursement de l’intégralité des fauteuils roulants.

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Caroline Depuydt : l'explosion des hospitalisations sous contraintes est inquiétante

Le Spécialiste

BELGIQUE

Sur le terrain, certaines mesures compliquent fortement la vie des médecins, des spécialistes et des équipes soignantes.  Parmi celles-ci, le Dr Caroline Depuydt, psychiatre, cheffe de service à la clinique Fond’Roy, pointe la pratique des mises en observation (MEO) en psychiatrie, encadrée par la loi, qui est censée être un ultime recours, rare, pour garantir la sécurité des patients et de leur entourage. 

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Trouble borderline : "J'avais peur d'être cataloguée comme la folle de l'entreprise"

Jeudi 11 avril 2024 

Abigaïl Barrand souffre de troubles de la personnalité borderline. Depuis 2020, elle a entamé un voyage vers la stabilisation de sa santé mentale, qu'elle raconte à Murielle Giordan dans "C'est la vie".

Peur de l'abandon, changements d'humeur, comportement autodestructeur : le trouble de la personnalité borderline touche 1 à 2 % de la population, et le diagnostic est plus souvent posé chez les femmes, constate le service psychiatrie du CHU de Toulouse.


Abigaïl Barrand a été diagnostiquée en 2020. Cette année-là, elle a pu mettre des mots sur ses symptômes, un dénominateur commun à son hypersensibilité, à sa peur du vide, à son inconstance.


Il a fallu aussi affronter la double peine, la peur du jugement des autres. Jusqu'alors, elle se créait une sorte de masque de façade pour se préserver : "C'est ce masque social qui a créé une vie chaotique", se souvient-elle au micro de Muriel Giordan.


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Crise de la psychiatrie dans la Sarthe : des experts pour trouver des solutions


 



Par Rédaction Alençon   Publié le 

Alerté par une députée sur la situation alarmante de la prise en charge en psychiatrie dans la Sarthe, le Gouvernement va diligenter des "experts" pour trouver des solutions.

L'Établissement public de santé mentale de la Sarthe fait face à d'importantes difficultés d'effectifs.

L'Établissement public de santé mentale de la Sarthe fait face à d'importantes difficultés d'effectifs. ©Capture d'écran Google

Julie Delpech, députée Renaissance de la 1re circonscription de la Sarthe, avait alerté le ministère de la Santé sur la situation du centre hospitalier du Mans et, plus particulièrement, sur la prise en charge en psychiatrie.

« Crise persistante »

« Notre Établissement public de santé mentale (EPSM) d’Allonnes et notre Service d’accueil des Urgences du centre hospitalier du Mans font face à une crise persistante, exacerbée par un manque de personnel et une réduction de nos capacités d’accueil », indique-t-elle dans un communiqué.

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Une équipe mobile de psychiatrie dédiée aux personnes précaires

Publié le 

Depuis 2021, au CH des Pays de Morlaix, une équipe mobile de psychiatrie va au devant des populations précaires avec en première ligne un binôme infirmière/ assistante sociale qui intervient là où la personne signalée se sent en sécurité...

Depuis 2021, l’Equipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) du CH des Pays de Morlaix (CHPM) va au-devant des personnes en situation sociale précaire qui présentent des problématiques psychiatriques. Les personnes rencontrées sont en rupture de soins, en souffrance psychologique et sociale du fait de leur statut de migrant et/ou de pathologie psychiatrique non identifiée. Soutenue par un financement de l’Agence régionale de santé (ARS Bretagne), cette démarche s’inscrit dans le contexte de la Permanence d’accès aux soins de santé du CHPM et d’une circulaire dédiée (1). 

L’équipe se compose d’une infirmière à temps plein, d’une assistante sociale et d’une psychologue à mi-temps et d’une demi-journée hebdomadaire de disponibilité médicale.

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