Publié le 09 mars 2024
Ils pensaient être prêts pour le job et profiter de leur retraite auprès de leurs petits-enfants. Mais c’était sans compter avec les exigences de leurs propres rejetons devenus parents.
Dès qu’ils ont su que leurs enfants allaient devenir parents, ils étaient dans les starting-blocks. Et puis, quand ils se sont apprêtés à prendre leurs fonctions de grands-parents, leurs ardeurs ont été calmées par leurs propres progénitures.
Pas question de pouvoir garder leurs petits-enfants tant que leur logement ne serait pas plus sécurisé et qu’ils ne se seraient pas engagés à ne pas allumer la télévision, à ne pas donner de protéines le soir ou à ne pas cuisiner de purée aux pesticides.
Bienvenue à l’ère des grands-parents en sursis, ceux qui se croyaient à même de s’occuper de petits comme ils en avaient déjà élevé trois, mais dont les compétences ne semblent plus reconnues – un peu comme des diplômes étrangers qui ne seraient pas validés hors de leurs frontières, ici générationnelles.
Avec leurs petits-enfants, ils pensaient rattraper le temps qu’ils n’avaient pas passé avec leurs enfants, mais ceux-ci ne l’entendent pas ainsi. Ces jeunes parents nourris à l’éducation positive se méfient de ceux supposés représenter l’éducation négative, oubliant qu’ils n’ont pas si mal réussi la leur.