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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 8 février 2024

L’école inclusive, un système qui craque

Par    Publié le 06 février 2024

De 134 000 enfants handicapés scolarisés en milieu dit « ordinaire » en 2004, ils étaient plus de 436 000 en 2022. Faute de formation et d’accompagnement, les professeurs se disent démunis et en souffrance, dans des classes déjà surchargées.

Un enfant autiste avec un AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) dans une école dotée d’un Pôle inclusif d’accompagnement localisé (PIAL), à Cenon (Gironde), le 2 septembre 2022.

A la tête du ministère de l’éducation nationale, on a coutume d’évoquer la scolarisation des enfants en situation de handicap en saluant un « saut quantitatif ». Les courbes d’effectifs attestent en effet de progrès considérables depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, d’où est né le principe de l’« école inclusive ». Un peu moins de 134 000 enfants handicapés étaient accueillis en milieu dit « ordinaire » en 2004 ; ils étaient plus de 436 000 en 2022. Depuis 2017, et la première élection d’Emmanuel Macron, leur nombre a crû de 35 %.

« Un épuisement professionnel global » : le streamer politique Jean Massiet évoque son hospitalisation en psychiatrie

Le 5 février 2024

Le trentenaire, qui a passé un mois et demi en hôpital psychiatrique en raison d’un épisode dépressif lié à sa bipolarité, a tenu à faire de la prévention auprès de son public.

Cela fait 8 ans qu’il apparaît toutes les semaines sur Twitch, jusqu’à cinq jours sur sept, pour décrypter en direct l’actualité liée au monde politique. Mais depuis un mois, le streamer Jean Massiet, âgé de 35 ans, n’avait plus donné de nouvelles à ceux qui le suivent, indiquant seulement et sobrement sur les réseaux sociaux être « hospitalisé pour plusieurs semaines ».

Il est réapparu samedi dans son émission « Backseat », et a tenu à évoquer devant la caméra, puis auprès de Libération dimanche, son état mental et la maladie dont il souffre, la bipolarité.

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Accompagner les crises en psychiatrie

janvier 2024

Quelles postures infirmières et d’équipes pour prévenir et soigner ?

Une crise constitue une épreuve pour la personne qui la traverse, qu’elle se développe insidieusement ou qu’elle éclate au grand jour. En psychiatrie, elle peut générer de l’angoisse autant chez le patient que chez le soignant amené à appréhender ce phénomène complexe, au déroulement et à l’issue incertains. Si les crises sont fréquentes en psychiatrie, et peuvent déstabiliser un quotidien fragile, leur survenue n’est pas une fatalité. Comment les prévenir ? Comment accompagner au mieux les patients qui les vivent ?

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Témoignage Parents stupéfiants : «Parfois ma fille me demande : “Est-ce que tu te droguais quand j’étais petite ?”»

par Marie-Eve Lacasse  publié le 8 février 2024

Le jour, c’est biberons, devoirs et foot au square. La nuit, c’est spliff, coke et compagnie. «Libé» donne la parole à ceux qui essaient de jongler entre parentalité et vices plus ou moins assumés. Dans le premier épisode de notre série, le témoignage d’Helena, 45 ans, mère d’une fille de 22 ans et longtemps adepte du pétard en cachette.

«A 16 ans, mon premier petit copain était dealer et consommateur d’héroïne, mais je n’en ai jamais pris. Au contraire cette amourette d’été m’a fait l’effet d’un garde-fou, ça m’a vaccinée à vie. Même si c’est aussi à cet âge que j’ai commencé à fumer la cigarette. A 18 ans, je sortais pas mal et j’avais un copain qui dealait de la coke. J’en ai pris quelquefois dans les soirées. Dans les boîtes de nuit de la ville où j’ai grandi, il y a toujours eu beaucoup de drogue, et les riches en prenaient autant que les pauvres. Donc je commence ma vie d’amoureuse et de jeune fille sorteuse» avec des copains un peu plus âgés qui ont tous un penchant pour les drogues. A cette époque, je fais des expériences de shits hallucinogènes, de l’afghan, des produits qu’on ne trouve pas facilement… Mais ça reste festif, occasionnel. Je ne me drogue pas chez mes parents, mais je fume. Il faut dire que je viens d’une famille de fumeurs, mes parents fumaient à la maison et dans la voiture. J’ai aussi connu les cigarettes dans les cafés, je me souviens avoir vu des femmes enceintes fumer… C’était normal, ça faisait partie du paysage. J’ai fumé un paquet par jour pendant plus de vingt ans ; ma tante qui a plus de 80 ans (en pleine forme) fume encore 3 à 5 cigarettes par jour.

« Le système éducatif mérite de profondes transformations, mais pas en regardant dans le rétroviseur »

Publié le 06 février 2024

TRIBUNE

Un collectif de chercheurs et d’experts du monde scolaire, comme François Dubet, Pierre Kahn ou Bruno Robbes, et le collectif Osons les territoires invitent, dans une tribune au « Monde », à refonder l’école à partir des réalités locales plutôt que de chercher un consensus uniforme et vain.

Un consensus unit la société : le système éducatif hérité de la IIIe République, du collège unique, de la scolarisation obligatoire de 3 à 16 ans, doit être profondément réformé. Mais le consensus s’arrête là. Les discours de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron [le 16 janvier] fixent un cap : en arrière toute, pour retrouver l’école fantasmée d’hier, au service de la République une et indivisible, laïque, forgeant les citoyens d’une France éternelle de l’ordre et du progrès. Le tout par des mesures improvisées, décrétées par une micro-élite formée dans des écoles privées haut de gamme, devant être immédiatement appliquées par tous les enseignants, dans la plus parfaite ignorance de leurs contraintes. Mesures supposées régénérer une école publique qui aurait failli à fabriquer des vrais petits Français exaltés à l’idée qu’un sang impur abreuve nos sillons.

Tribune : « Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme »


 


Aude Lecrubier   2 février 2024

 « Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme ». Le ton est donné. Dans une tribune publiée dans l’Express et signée par des sociétés savantes et syndicats représentant plusieurs milliers de médecins, des médecins alertent sur les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales au détriment de la santé publique. Les signataires* appellent les autorités à prendre des mesures pour contrer ces tendances et se font force de propositions.

Exemples à l’appui

Parmi les fausses informations dénoncées dans la tribune, l’inefficacité présumée des vaccins anti-Covid ou leur implication dans la survenue de cancers, de maladies de Creutzfeldt-Jakob, d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus du myocarde, « alors qu’aucune donnée épidémiologique ne rapporte une quelconque augmentation de ces maladies en lien avec la vaccination ». Autre fake news, l’idée d’une intégration de brins d’ADN vaccinaux dans le génome humain à partir de vaccins à ARN messager, ce qu’aucune « donnée crédible de biologie moléculaire ne corrobore ».

Les signataires de la tribune insistent également sur le fait que les données concernant les effets indésirables des vaccins n’ont pas été dissimulées, mais au contraire divulguées en toute transparence. « Suite au constat de thromboses graves chez des sujets jeunes avec l’un des vaccins anti-Covid utilisant un vecteur viral, son utilisation a été suspendue, sans que jamais rien ne soit caché au public. Ces cas sont néanmoins demeurés très rares, et illustrent le fait que le système national et international de pharmacovigilance a parfaitement fonctionné ».

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Solidarités Remboursement intégral du fauteuil roulant : la fausse promesse de Macron et la grande angoisse des personnes handicapées

par Mina Peltier   publié le 4 février 2024

En avril, Emmanuel Macron promettait la prise en charge intégrale des fauteuils manuels et électriques. Mais les nouvelles conditions risquent de contraindre les 150 000 Français concernés à se tourner vers des modèles bas de gamme.

«Dès 2024, les fauteuils roulants manuels et électriques seront intégralement remboursés», annonçait Emmanuel Macron en avril. Comme tous ceux qui assistaient alors au discours du Président en clôture de la Conférence nationale du ­handicap, le député Sébastien Peytavie (EE-LV), lui-même en fauteuil, a halluciné : «Cette belle surprise a tout de suite fait naître des attentes chez ­beaucoup de personnes.» Une promesse reprise telle quelle mardi par le Premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours de politique générale, réaffirmant devant les députés que son gouvernement «accompagner [a] nos concitoyens en situation de handicap en toutes circonstances. Nous leur simplifierons la vie. Nous prendrons intégralement en charge le remboursement des fauteuils roulants de ceux qui en ont besoin». Depuis le discours d’Emmanuel Macron, les conditions de prises en charge des fauteuils roulants ont été revues et discutées avec les associations. Puis la nouvelle nomenclature a été envoyée par courrier à certaines personnes handicapées, présentée à d’autres, avant son entrée en vigueur prévue au printemps.

Dépressions, suicides : qu’est-ce qui angoisse la jeunesse ?

Mardi 6 février 2024

Chez les 18-24 ans, les tentatives de suicide déclarées au cours de la vie ont augmenté de 50 % par rapport à 2017 ©Getty - Kaveh Kazemi

En 2021, les pensées suicidaires des 18-24 ans ont été multipliées par deux et plus de 9% d'entre eux ont déclaré une tentative de suicide. Un chiffre bien au-dessus de la moyenne nationale, qui s'élève elle à 6,8%. Comment comprendre les raisons de ce mal-être ?

Avec

Marie Rose Moro Pédopsychiatre, directrice de la maison de Solenn, et professeure à l'université Paris-Descartes.

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Bienvenue sur le site de l’APSEP Association de Professionnels de Santé Exerçant en Prison


L’année 2024 commence et elle s’est ouverte par un colloque rassemblant pour la première fois les 2 associations, l’APSEP et l’ASPMP en partenariat avec l’association TransFaire.

Si le colloque a été un moment chaleureux, convivial permettant de faire un travail de mémoire, il a aussi été l’occasion de prendre du recul et de questionner nos pratiques de soin en prison. Et quoi de plus important que ce questionnement pour tenter d’améliorer nos activités quotidiennes tout en tenant compte de nos réalités locales hétérogènes ?

Le colloque a également été l’occasion de mesurer toute la créativité dont les soignants savent faire preuve, à l’image de la population en milieu pénitentiaire. Les difficultés n’ont pas été éludées : surpopulation carcérale, prise en charge de vulnérabilités particulières, dilemmes éthiques. Des solutions évoquées : décarcération, amélioration de l’attractivité, poursuites encore et toujours de nos réflexions éthiques tout en y incluant davantage les personnes détenues.

Le Dr Catherine Paulet nous a rappelé lors de la conclusion du colloque une phrase dite par un de nos patients interrogé dans un des témoignages : « attention, il ne faut pas lâcher l’affaire ».

Alors, c’est promis, nous ne lâcherons rien car nous sommes fiers de défendre tous ensemble une approche inconditionnelle du soin.

Pour continuer à échanger et à réfléchir ensemble, nous vous donnons RDV les 3 et 4 octobre prochain aux journées de Psychiatrie à Marseille et les 27 et 28 Mars 2025 au congrès de l’APSEP à Paris.

A vos agendas !

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Journée thématique le 9 février / Vulnérabilités en contextes de carcéralité et de sans abrisme

Accueil 

Publié le : 22 Janvier 2024

Nous vous attendons nombreux le 9 février prochain. Julie Agnaou, Juliette Berthold et Christine Lévêque présenteront leurs travaux de master et de doctorat sur le soin en prison et l'assistance aux personnes sans abri. Leurs exposés seront discutés par des experts du monde académique et professionnel.

L'humour : juste pour rire ?

Avec philosophie

Dans quelle mesure l'absurde peut-il être drôle ? ©Getty - John Lund

À propos de la série

Il y a des blagues qui nous font rire, et celles qui nous laissent perplexes. De l'ironie à l'autodérision, comment expliquer l'humour ? Qu'est-ce qui conditionne et limite le rire ? Être drôle, n'est-ce pas avant tout un certain rapport au réel ?

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Disparition Mort de Jean Malaurie, le soleil se couche au Nord


 


par Frédérique Roussel   publié le 5 février 2024 

Fondateur de la mythique collection «Terre humaine», figure majeure de l’anthropologie et de la géographie, l’ethnologue mort ce lundi 5 février à 101 ans, devenu Inuit dans l’âme, était un inlassable défricheur de l’Arctique.

A la question que lui posait un journaliste : «Que se passera-t-il lorsque vous mourrez ?» Jean Malaurie, 82 ans, avait répondu : «La vie en décidera, ainsi que les esprits chamaniques du Grand Nord qui m’ont toujours accompagné.» Presque vingt ans après, ce moment est venu pour l’animiste joyeux qui aura mené une quête à la fois scientifique et intérieure : ce lundi 5 février, l’anthropogéographe et éditeur s’est éteint à 101 ans à Dieppe, en Normandie, où l’avaient finalement mené ses semelles de vent. Mouvementée, engagée, l’existence de Malaurie a été faite de plusieurs «hummocks», comme il avait baptisé ses souvenirs d’expéditions parus en 1999 ; les hummocks étant de grands morceaux de glace déchiquetés, comme les éclats de sa mémoire.

Cinq films et séries pour parler d’amour et de sexe avec les ados





Par    Publié le 02 février 2024

Aujourd’hui, « La Matinale » vous propose une sélection de titres de diverses époques à (re)découvrir avec vos (grands) enfants, qui permettront, pourquoi pas, d’échanger sur les relations sentimentales.

Même si les « jeunes d’aujourd’hui » disent s’intéresser de moins en moins à l’amour à l’écran – c’est en tout cas le résultat d’une étude de l’université de Californie à Los Angeles publiée en octobre 2023, largement relayée et commentée –, voici quelques propositions, qui vont de la comédie teenage américaine à la série éducative française, en passant par François Ozon (mais oui) et Sophie Marceau, pour raviver la flamme des petits cœurs engourdis par l’hiver.

« Lolita malgré moi » : un bijou de comédie signé Tina Fey

Amanda Seyfried, Lindsay Lohan et Lacey Chabert dans « Lolita malgré moi » (2004), de Mark Waters. 

Plutôt que d’aller en salle voir le remake peu inspiré de Mean Girls (son titre original) de Samantha Jayne et Arturo Perez Jr., faites découvrir à vos ados ce classique, longtemps mésestimé de ce côté-ci de l’Atlantique, de la comédie américaine teenage. Ecrit et produit par deux piliers du « Saturday Night Live », show télévisé cinquantenaire, Tina Fey et Lorne Michaels, ce film réalisé par Mark Waters et sorti en 2004 raconte la douloureuse intégration de Cady (Lindsay Lohan, alors au top de sa popularité), nouvelle élève dans un lycée américain typique, et son embrigadement forcé auprès des « plastiques », un trio de jeunes filles aussi populaires qu’odieuses. Jusqu’au jour où Cady se découvre un béguin pour l’ex-copain de Regina, la meneuse de la bande…

mercredi 7 février 2024

Sexualité des Français : une grosse baise de régime

par Kim Hullot-GuiotKatia Dansoko Touré et infographie Alice Clair  publié le 5 février 2024 

Selon un sondage Ifop révélé par «Libération», les Français font de moins en moins l’amour, en particulier les 18-24 ans. Emancipation, abstinence par choix, asexualité, influence du porno, idées réacs, manque de rencontres… Un moindre appétit pour la chair aux causes multiples.

Voilà qui ne va pas arranger les espoirs d’Emmanuel Macron de voir le pays se remettre vaillamment à faire des bébés à la chaîne : les Français, en particulier les plus jeunes, font de moins en moins l’amour. Leur taux d’activité sexuelle n’a même jamais été aussi bas depuis les années 70. C’est ce qu’affirme une étude Ifop réalisée pour l’entreprise de sex-toys Lelo (1) que nous publions en exclusivité : la proportion de personnes initiées sexuellement (c’est-à-dire ayant déjà couché avec un tiers ne serait-ce qu’une fois dans leur vie) qui déclarent avoir eu au moins un rapport sexuel ces douze derniers mois n’est plus que de 76 %, soit une chute de 15 points par rapport à une enquête similaire conduite en 2006.

C’est surtout chez les moins de 25 ans que la chute est drastique : plus d’un quart des 18-24 ans initiés sexuellement n’ont eu aucun rapport sexuel au cours de l’année écoulée. Soit cinq fois plus qu’en 2006. En outre, quand les Français s’entremêlent au creux d’un lit (ou ailleurs), ils le font moins souvent : 43 % d’entre eux déclarent un rapport sexuel par semaine, alors qu’ils étaient 58 % en 2006 à en dire autant.

Le cunnilingus, nouvelle star des séries

Par   Publié le 03 février 2024

ENQUÊTE  Longtemps grand absent des scénarios, cet acte sexuel est de plus en plus mis en scène. Au point de devenir une sorte de figure imposée pour qui veut filmer le coït sans passer pour un vieux croûton.

 

En 1958, Jeanne Moreau n’arrive même pas à prononcer le mot. Interrogée par la journaliste France Roche sur une scène « audacieuse » des Amants, de Louis Malle – vraisemblablement celle dans laquelle la caméra explore son visage, son bras et sa main alors qu’elle est en train de recevoir un cunnilingus hors champ –, l’actrice parle d’« amour », de « pureté », d’une « rencontre ». Mais pas de l’acte en lui-même, considéré comme l’un des premiers cunnilingus représentés, même de façon très suggérée, dans le cinéma français non pornographique.

Cela n’a sans doute pas échappé au téléspectateur : l’acte, autrefois rare en dehors des séries qui ont pour principal sujet la sexualité, est devenu quasi syndical dans les séries récentes – IrrésistibleAlphonseTout va bienSlip et Split, la saison 3 de The Morning Show, rien que pour l’automne 2023. Et c’est sans compter ceux que l’on a vus sur grand écran. Pratique perçue comme féministe du fait de son inversion des codes habituels – femme donnant, homme recevant –, le « cunni » s’est considérablement popularisé, au point de devenir une sorte de figure imposée pour qui veut filmer le coït sans passer pour un vieux croûton.

HUILES ESSENTIELLES EN PSYCHIATRIE : SOINS INNOVANTS ET APPROCHES THÉRAPEUTIQUES

CRP Les Marronniers

BELGIQUE

huiles essentielles en psychiatrie

Conférence présentée par Ornella Giovagnoli, Psychologue au CRP Les Marronniers, Katty Vandevoorde et Saïda Oudina, Infirmières au CRP Les Marronniers




 

Lune de miel et vieux couples

Caroline Guignot    5 févr. 2024

À retenir

  • La satisfaction conjugale mesurée par une échelle validée est moins élevée au début d’une relation lorsque celle-ci finit par se dissoudre que lorsque celle-ci se poursuit, selon une étude longitudinale menée auprès de plus de 2 000 personnes. 
  • Ce niveau de satisfaction serait aussi influencé par l’âge ou le sexe des personnes, le fait d’avoir des enfants, mais aussi par l’ancienneté de la relation.
  • Les individus ayant entamé une nouvelle relation étaient plus satisfaits de celle-ci que lors de leur précédente relation amoureuse. 

Les données de la littérature indiquent que la satisfaction relationnelle au cours d’une relation amoureuse suit une cinétique particulière au cours du temps, que ce soit en fonction de l’âge des personnes ou en fonction de l’ancienneté de la relation. Schématiquement, la satisfaction relationnelle décroît entre l'âge de 20 et de 40 ans, puis augmente partiellement pour atteindre un plateau après 65 ans. Cette satisfaction diminue également schématiquement durant les 10 premières années de la relation, augmente ensuite sur les 10 années suivantes, pour rediminuer légèrement ensuite. Cependant, ces données ont été rarement collectées d’emblée dans une cohorte d’âge varié. Or, l’âge et le genre des répondants jouent un rôle qu’il faut mieux détailler. Le fait d’avoir des enfants, identifié comme un paramètre d’influence dans certaines études doit également être étudié dans le même temps. Enfin, peu d’études longitudinales sont disponibles, et peu ont dissocié l’évolution de la satisfaction selon l’issue de la relation, ou encore comparé le niveau de satisfaction d’une nouvelle relation à celle l’ayant précédée.


L’affaire des piqueurs de fesses, Paris 1819

3 février 2024













À propos de la série

Paris, hiver 1819. L’inquiétude règne dans la capitale : des dizaines de jeunes femmes sont violemment piquées par derrière. Pourquoi ces attaques ? Qui sont les coupables ? Très vite la rumeur enfle et devient un peu folle ...

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mardi 6 février 2024

Taxer les “lapins” : enjeu majeur ou mesure gadget (et inapplicable) ?

Aurélie Haroche


 Il est peu dire que le discours de politique générale prononcé par Gabriel Attal ce mardi n’a guère convaincu les médecins, qui étaient pourtant les destinataires de nombreuses annonces du Premier ministre. La perspective d’un retour des gardes obligatoires par exemple a mis le feu aux poudres, alors que la possibilité pour les infirmières de rejoindre les études de médecine a également suscité des remous (tandis que certains remarquaient malicieusement que ce type de passerelle existe déjà). L’enthousiasme a également été plus que mitigé vis-à-vis de l’idée d’envoyer des émissaires pour recruter des médecins étrangers et pour inciter les Français ayant « choisi » de suivre leurs études médicales en dehors de nos frontières à retrouver la mère patrie. « Je dois dire que le recrutement des médecins à l’étranger, ça m’agace particulièrement » s’irrite ainsi le Dr Yvon Le Flohic sur X (ex-Twitter), tandis que le patron de l’Union française pour une médecine libre (UFML), le Dr Jérôme Marty remarque qu’il faudrait rappeler « au premier Ministre que le temps des colonies est terminé ». Pour les deux praticiens, le gouvernement aurait été bien plus avisé de s’interroger sur le fiasco de la réforme de la première année des études médicales.

Plébiscite pas si évident ?

Cependant, ce qui a suscité le plus de commentaires aura concerné la volonté affichée de Gabriel Attal de sanctionner les patients qui n’honoreraient pas leurs rendez-vous médicaux. « J’annonce la mise en place d’un principe simple : quand on a rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paye », a-t-il martelé. L’idée n’est pas neuve, mais sans cesse remise aux calendes. La principale raison de ces multiples atermoiements est le doute majeur sur l’applicabilité d’une telle mesure. Néanmoins, avec une telle déclaration, Gabriel Attal pouvait légitimement considérer qu’il allait bénéficier d’une large adhésion des médecins. Un sondage réalisé sur le JIM il y a un an, entre le 21 février et le 8 mars, révélait en effet que 93 % de nos lecteurs étaient favorables à une sanction financière des patients n’honorant pas leurs rendez-vous médicaux. Pourtant, le plébiscite pourrait n’être qu’apparent.

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