En 1974, Marina Abramović livrait l’une performance des plus radicales de sa carrière.
C’est au Studio Morra, à Naples, en 1974, que Marina Abramović, alors âgée de 28 ans, a donné l’une des performances les plus radicales de sa carrière : Rhythm 0. Un peu comme dans The Artist is Present (2010), Rhythm 0 est une performance au cours de laquelle l’artiste serbe resta stoïque pendant six heures et échangea un moment d’une haute intensité avec les participant·e·s. Sauf qu’il y a une petite nuance : pour celle-ci, des objets étaient mis à disposition du public.
L’Anses a participé aux essais précliniques d’un vaccin potentiel contre les sarbecovirus, à savoir les coronavirus responsables de syndromes respiratoires aigus sévères. Sur les hamsters, ce vaccin a la même efficacité sur tous les variants du virus du Covid-19 étudiés. Ces résultats permettent d’envisager des vaccins dont la protection ne diminue pas avec l’apparition de nouveaux variants du SARS-CoV-2 ou de nouveaux sarbecovirus. L’étude à laquelle a participé l’Anses a été menée en collaboration avec l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA), la société française Osivax et le Vaccine Formulation Institute, en Suisse.
Contrairement aux vaccins actuellement utilisés contre le Sars-CoV-2, le vaccin testé est aussi efficace contre la souche originale que contre les variants Delta et Omicron. L’une des preuves de son efficacité sur les hamsters dorés est leur poids : il a peu diminué chez les hamsters vaccinés puis infectés par un des variants. Au contraire, leurs congénères non vaccinés ont perdu 5 à 10 % de leur masse après avoir été infectés par la souche originale ou le variant Delta. De plus, les poumons des hamsters vaccinés présentent significativement moins de lésions. Enfin, le taux de réplication du virus est moindre chez ces animaux.
Sociétés épinglées sur les réseaux sociaux pour greenwashing, entretiens d’embauche qui se muent en interrogatoires, demandes pour adopter des pratiques plus vertueuses en interne… Avec la transition écologique, le dialogue entre les responsables des ressources humaines et une certaine partie de la jeunesse est sous tension.
« Hier, ma fiancée s’est vu refuser une proposition d’emploi… parce qu’elle refuse de prendre l’avion. Mais le pire, c’est que l’entreprise se vante d’être neutre en carbone et de soutenir [l’organisation]WWF. » Posté sur LinkedIn au printemps 2023, ce message de Guillaume de Lustrac, jeune consultant en bilan carbone, a été abondammentpartagé et commenté sur les réseaux sociaux. Par une jeune génération engagée, mais aussi par des directeurs des ressources humaines (RH), bousculés par les attentes des nouvelles recrues. Quels sont vos engagements environnementaux ? Quelles certifications avez-vous obtenues sur ces sujets ? Vous n’êtes pas une entreprise à mission, pourquoi ? Telles sont les questions qui sont fréquemment adressées aux recruteurs.
Par Serge Enderlin(Genève, correspondance) Publié le 21 septembre 2023
Dans un pays qui ne connaît pas la Sécurité sociale, les citoyens sont tenus par la loi de souscrire une assurance-maladie privée individuelle dont le coût est nettement revu à la hausse tous les ans, au point qu’un tiers des ménages ne parvient plus aujourd’hui à la payer sans soutien financier de l’Etat.
C’est un rituel qui revient quand les feuilles jaunissent. Chaque année depuis onze ans qu’il est en fonction, la mine penaude et concernée, le ministre suisse de la santé, Alain Berset (Parti socialiste suisse), vient annoncer à ses concitoyens au Palais fédéral, à Berne, des adaptations « difficiles et douloureuses » tout autant que « malheureusement inévitables ». De quoi s’agit-il ? De la hausse des primes mensuelles d’assurance-maladie pour l’année suivante, en ascension perpétuelle, et que l’Etat est incapable de juguler depuis qu’il a institué, en 1996, la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal).
En Tanzanie, la présidente de la République Samia Suluhu Hassan se dit « abasourdie » par les pratiques traditionnelles dans l’éducation sexuelle des jeunes filles qui conduisent à des grossesses précoces
Alors que sera débattu en octobre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), un collectif de médecin et de députés appelle dans une tribune au « Monde » le gouvernement à s’inscrire dans une dynamique portée par les patients, les soignants, les territoires et les associations.
À moins de 305 jours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et avec l’activité physique promue comme grande cause nationale pour l’année à venir, la France entre dans une étape historique pour la promotion et le développement du sport-santé et de l’activité physique adaptée (APA) et thérapeutique.
A l’hôpital psychiatrique, l’architecte doit apporter des solutions spatiales qui dédramatisent le lieu et contribuent aux soins. Les locaux doivent en particulier éviter de procurer une sensation d’enfermement, tout en assurant la plus grande sécurité pour les soignants et les patients. Depuis une trentaine d’années, AA Group développe une réflexion et des projets d’architecture en psychiatrie. Coprésident de la commission architecture et psychiatrie au sein de l’Union des architectes francophones en santé (UAFS), Bruno Laudat en présente la philosophie.
Les désordres psychiques se projettent dans l’espace habité. L’architecture de cet espace influence donc tout naturellement ses habitants, qu’ils soient patients ou soignants. Pétris de bonnes intentions, les architectes qui les conçoivent se mettent « au service de », ce qui signifie que l’enjeu n’est pas la production d’espaces mais la nature des relations que les usagers entretiennent avec le lieu. L’être humain « habitant », le patient, est ainsi au centre des préoccupations. Il s’agit aussi des relations des soignants, chargés de rétablir un contact avec ceux, qui, isolés, cherchent à revenir dans le monde, ou ont perdu tout espoir. Et enfin celles des architectes, à qui l’on demande de mettre en espace le mode opératoire de la prise en charge institutionnelle organisée entre lieu de soin et lieu de vie.
Une manifestation a eu lieu jeudi 14 septembre 2023 devant les locaux de l’Établissement public de santé mentale (l’EPSM).
Une quarantaine de personnes s’étaient rassemblées jeudi 14 septembre 2023 à l’appel du syndicat CGT devant les locaux de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) de La-Roche-sur-Foron, pour dénoncer la dégradation des services de psychiatrie dans l’établissement, à cause des fermetures récurrentes qui provoquent un manque de places pour des patients qui ne peuvent plus être pris en charge correctement. Angélique Neutens est secrétaire CGT santé en Haute-Savoie.
Le procureur de la République de Rennes a demandé à la police et à la gendarmerie, de convoquer 16 infirmiers pour non inscription à l'ordre des infirmiers. Cela caractérise le délit d'exercice illégal de la profession puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Ce défaut d'inscription caractérise le délit d'exercice illégal de la profession d'infimier, ce qui leur vaut aujourd'hui d'être entendus par la police ou la gendarmerie selon où ils habitent.
Deux ans d'emprisonnement et 30 000 d'amende encourus
Dans un courriel, Philippe Astruc, le procureur de la République explique :"L’alinéa 6 de l’article L 4311-15 du CSP, depuis la loi n°2006-1668 du 21 décembre 2006, prévoit que 'sous réserve des dispositions de l'article L. 4061-1, nul ne peut exercer la profession d'infirmier s'il n'a pas satisfait à l'obligation prévue au premier alinéa et s'il n'est pas inscrit au tableau de l'ordre des infirmiers.Toutefois, l'infirmier n'ayant pas de résidence professionnelle peut être autorisé par le conseil départemental de l'ordre des infirmiers, et pour une durée limitée, renouvelable dans les mêmes conditions, à remplacer un infirmier". Il ajoute "le non-respect des dispositions de l’article L4311-15 du CSP du est réprimé par l’article L4314-4 du CSP".
La Mutualité française, qui fédère les mutuelles santé françaises, propose d'expérimenter «des équipes de soin traitantes», pour que les médecins puissent accroître le partage de leurs tâches avec infirmiers, pharmaciens et autres professions de santé.
En effet, face au développement des maladies chroniques notamment, «le médecin traitant ne peut organiser seul le parcours de soins» des patients, estime-t-elle. «Le partage de compétences au sein d'une 'équipe de soins traitante' choisie par le patient et constituée a minima d'un médecin, d'un assistant médical, d'un infirmier et d'un pharmacien allégerait la charge des médecins et limiterait le renoncement aux soins, et/ou la prise en charge tardive». De plus en plus de Français peinent par ailleurs à trouver un médecin traitant. L'une des solutions envisagées serait donc de confier des tâches effectuées par les médecins à d'autres professionnels de santé. Des options pourtant généralement vues d'un mauvais œil par les syndicats de médecins, qui veulent rester la porte d'entrée du système de soins.
Médecins algériens en France : surexploités, sous-payés. D. R.
Une contribution d’Aziz Ghedia – Un post sur ma page Facebook m’a fait pratiquement sortir de mes gongs. Il s’agit de ces médecins, certainement spécialistes pour la plupart, venant des pays du Maghreb et faisant la queue, dans une cohue indescriptible, devant le centre Jean-Moulin, sis à Rungis, dans la banlieue parisienne, dans le quartier des affaires (selon certains commentateurs), pour un hypothétique poste de médecin (ou d’infirmier, selon les mauvaises langues) dans un désert médical français. En effet, dans les grandes villes de France, il est tout à fait normal que les postes de médecin reviennent de droit aux Français de souche. Ceux, parmi ces gens-là, qui auront la chance d’être sélectionnés (sous quels critères ?) seront certainement dispatchés dans des centres médicaux situés dans des villages du Puy-de-Dôme ou des Vosges où ils auront à faire beaucoup plus à la gériatrie.
Sasha Lanièce prendra ce lundi 25 septembre le départ de la Boulangère Mini Transat depuis les Sables-d’Olonne. Après des mois de préparation au sein de Lorient Grand Large, elle se sent prête sportivement, techniquement et mentalement. Mais Sasha souffre d’un mal qu’elle peut difficilement contrôler : le mal de mer. Pour mieux apprivoiser ce qu’elle vit comme un handicap, elle a suivi un programme de rééducation au mal de mer à l’Hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest.
Le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) constitue l’un des troubles les plus dangereux pour l’homme. Il se caractérise par une incapacité à récupérer après avoir traversé un évènement affreux ou en avoir été témoin. Voilà pourquoi de nombreux scientifiques cherchent une solution efficace pour l’éradiquer.
À juste titre, les États-Unis pourraient prochainement approuver un traitement : la psychothérapie assistée par MDMA. L’efficacité de cette solution a été démontrée grâce à une étude réalisée par un groupe de chercheurs. Que faut-il retenir ? Nous vous faisons le point ici.
La MDMA serait la meilleure solution pour le traitement du SSPT
L’utilisation de la MDMA dans le traitement du SSPT devrait probablement être approuvée aux États-Unis au cours de l’année à venir. En effet, des recherches ont montré son efficacité et sa fiabilitéchez une diversité de patients. Pour rappel, le SSPT affecte environ 3,9 % de la population mondiale à un moment donné de leur vie. Actuellement, les seuls médicaments autorisés aux États-Unis pour traiter cette condition sont des antidépresseurs.
Une étude montre, chez les enfants autistes, que les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont plus efficaces sur l’anxiété qu’une intervention contrôle.
Cette supériorité est apparue sur 5 des 6 domaines de l’anxiété évalués par le score PARS, avec un effet modéré à important : fréquence des symptômes, intensité de l’anxiété, attitude d’évitement, impact de l’anxiété sur la vie sociale et sur la vie familiale.
Il n’y avait en revanche pas de différence significative entre les groupes en ce qui concerne signes physiques d’anxiété.
Selon les auteurs, le fait que les TCC soient efficaces sur les deux composantes de l’anxiété que sont l’intensité de l’anxiété et les réactions d’évitement, suggèrent qu’elles sont adaptées à leur utilisation chez les enfants autistes.
La romancière s’identifie depuis sa jeunesse aux créatures ailées et évoque les «mains de la mer» qui ont arraché la coquille de l’oisillon qu’elle était.
publié le 22 septembre 2023 à 13h45
C’est à vol d’oiseau que, dans ce livre autobiographique, Amélie Nothomb traverse son existence. Elle a déjà raconté son enfance passée dans différents pays, au Japon, en Chine, à New York, puis au Bangladesh où à 12 ans elle fut violée. L’écrivaine est douée voire surdouée, gracieuse et drôle, et son récit s’enrichit de livre en livre, comme son talent. Grave et légère, elle effectue des arrêts sur image qui durent une seconde. Elle dessine des parents ambivalents malgré eux, une grand-mère maternelle constante et consciente dans l’exercice de la méchanceté, des complexes que l’on qualifie d’enfantins alors qu’ils collent à la peau la vie entière.
Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie devrait être prochainement présenté en Conseil des ministres puis discuté au Parlement, France Télévisions propose une programmation spéciale autour de cette question de société majeure, complexe et sensible.
Mardi 26 septembre à 21h05, France 5 diffusera« Fin de vie : pour que tu aies le choix ». Dans ce documentaire de Magali Cotard, Marina Carrère d’Encausse, entre quête personnelle et enquête journalistique, partage les interrogations et bouleversements profonds qui peuvent tous nous toucher. Ce film éclairant sera suivi d’un entretien de Marina Carrère d'Encausse par Mohamed Bouhafsi.
Selon une enquête menée par l’Association nationale française des infirmier(e)s en pratique avancée (Anfipa), l’implantation d’une infirmière en pratique avancée (IPA) en psychiatrie et santé mentale nécessite le soutien à fois de l’institution, de l’encadrement et des pairs. Cet article dresse un état des lieux et identifie les freins et les leviers du déploiement de cette profession encore jeune.
Introduit par la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016, le déploiement des infirmiers en pratique avancée (IPA) est effectif en France depuis 2018. Ce métier existe pourtant depuis de nombreuses années dans plusieurs pays.
La novlangue démagogique ne manque jamais une occasion de « mettre le patient au centre ». Au centre de quoi ? Des « besoins », des « structures », des « solutions » et autres terminologies floues et nécessairement plurielles, permettant d’avoir l’air de tout dire sans en dire plus.
Pourtant, le patient est-il vraiment au « centre » aujourd’hui ? Attente interminable pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste en ville ou à l’hôpital, nécessité de rivaliser d’ingéniosité et de prudence pour appliquer sans dommage les recommandations d’utilisation des médicaments (en raison des pénuries frappant des galéniques mieux adaptées), acceptation du risque (fréquent) qu’une intervention soit déprogrammée inopinément : être patient en France aujourd’hui, c’est être au centre d’un jeu dont les règles semblent fréquemment être écrites à ses dépens.
Maîtresse de conférences à l’IAE Paris-Sorbonne Business School
Clotilde Coron et Emmanuelle Garbe, professeure et maîtresse de conférences en sciences de gestion, constatent, dans une tribune au « Monde », que les hommes qui prennent leur congé de paternité rémunéré voient leur carrière pénalisée.
Les pages people des magazines montrent de plus en plus souvent des acteurs ou des sportifs célèbres, musculature avantageuse, lunettes noires sur le nez et bébé dans les bras. Dans les parcs, on voit fréquemment de jeunes pères piloter des landaus avec adresse, apparemment sans risque pour leur masculinité. Etre papa et s’occuper au quotidien de ses jeunes enfants est-il désormais socialement admis ?
Après le choc de la catastrophe, vient l'état de stress post-traumatique. Le séisme ne détruit pas uniquement les bâtiments, il boulverse également les existences et le psychisme humain. Le point avec un spécialiste.
Que ressentirez vous si vos enfants et votre compagnon meurent devant vos yeux ? Quel sera votre sentiment si vos parents sont ensevelis en un clin d'œil par les décombres de votre maison ? Que sera votre réaction si votre mémoire n'arrive plus à se défaire des images douleureuses du séisme dévastateur ? Que sera votre ressenti si vous perdez tout en quelques secondes ? Vous ne pouvez l'imaginer tellement c'est insoutenable ? Les habitants des zones sinistrées ont expérimenté cette souffrance psychique et nombreux la vivent encore... Comme l'ont constaté des psychiatres bénévoles dêpéchés sur les zones sinistrées.
Marie-Laure Brunel-Dupin a initié en France les sciences du comportement appliquées au crime. Elle est à la tête de la Division des Affaires Non Élucidées de la gendarmerie. Avec Valérie Péronnet, elle raconte sa carrière, sans que l'on puisse reconnaître les victimes et les auteurs de ses enquêtes.
L'analyste comportementale Marie-Laure Brunel-Dupin, Lieutenant-colonel à la gendarmerie et l'autrice Valérie Péronnet ont écrit Avant que ça commence (Black Lab), le premier tome des enquêtes de Mina Lacan. Ce personnage est le double de papier de Marie-Laure Brunel-Dupin, qui depuis plus de vingt ans est au contact des plus grandes affaires criminelles françaises.
Une étude menée par l'université de Limerick (Irlande) montre qu’une activité physique quotidienne d’intensité modérée, comme la marche rapide, est associée à une diminution du risque de dépression chez les adultes de plus de 50 ans. Plus précisément, 20 minutes de marche par jour (cinq jours par semaine) suffiraient à offrir de bons résultats. « Nous avons cherché à identifier la dose la plus faible d'activité physique associée à une protection contre la dépression majeure et les symptômes dépressifs », soiligne le Docteur Eamon Laird, chercheur au département d'éducation physique et de sciences du sport de l'université de Limerick. Si la dose trouvée est inférieure aux recommandations de l’OMS (150 à 300 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité modérée), son application peut être utile à certaines personnes pour au moins diminuer le risque de dépression.
Google a mis au point un modèle linguistique dédié au milieu médical, Med-PaLM 2. Basé sur PaLM 2, le modèle de langage, qui anime le chatbot Bard, est conçu pour assister les professionnels de la santé dans leur quotidien. Par exemple, Med-PaLM 2 peut répondre à des questions de médecine, de santé ou encore de chirurgie, et interpréter la radio d’un patient pour en tirer un diagnostic, à la manière d’un médecin. Les résultats obtenus par Med-PaLM à l'examen de médecine américain sont encourageants. Pour exercer la médecine aux États-Unis, un score d'environ 60 % est requis. Dans une nouvelle étude, les chercheurs de Google ont annoncé que Med-PaLM avait atteint un score de 67,6 % en répondant aux questions à choix multiples de style USMLE.
L’IA générative tire son expertise des données avec lesquelles elle a été entraînée. Google a en effet abreuvé le modèle de langage avec une montagne d’informations médicales. Grâce à cette approche, qui s’appuie sur l’apprentissage automatique, Med-PaLM 2 se veut plus efficace qu’un modèle général et polyvalent, comme PaLM 2, GPT-4 d’OpenAI ou LLaMA de Meta, pour répondre à des questions liées à la médecine, estime Google.
Dans cette nouvelle saison de la collection de podcasts "Votre cerveau", le professeur de psychiatrie Antoine Pelissolo vous invite à mieux comprendre les effets de l'anxiété. Une émotion complexe, parfois handicapante, mais aussi indispensable à notre adaptation au monde.