L’offre de soins hospitaliers en psychiatrie a connu des « transformations marquantes » entre 2008 et 2019, souligne une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Sur le plan national, le secteur public reste majoritaire, malgré une baisse de ses capacités d’accueil. Le secteur privé à but lucratif occupe une place croissante, qu’il s’agisse des capacités d’accueil (lits et places) ou de son volume d’activité.
De façon globale, le nombre d’entités juridiques (personnes morales détenant les autorisations de soins) déclarant une prise en charge hospitalière en psychiatrie « recule régulièrement », passant de 518 en 2008 à 475 en 2019. Si la proportion des entités publiques reste donc prépondérante, elle recule légèrement (de 50,6 % à 49,5 %). Loin devant les cliniques privées à but lucratif (autour de 30 %) et les cliniques privées à but non lucratif (autour de 20 %).
Mais la répartition – par secteur juridique – des capacités d’accueil hospitalières s'est, elle, transformée. La part du secteur public a « sensiblement diminué » au fil des ans, aussi bien pour les prises en charge à temps complet que pour celles à temps partiel.