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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 mai 2023

Quelle est la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychanalyste et un psychothérapeute ?

Publié le 

À lire avant de toquer à la porte d’un cabinet.

Tu n’as jamais bien capté la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychanalyste et un psychothérapeute ? C’est normal, c’est un sujet compliqué. Toute la complexité réside dans le fait ces quatre types de psys font parfois un travail similaire, parfois un travail totalement différent. Et donc, on va tout déplier.

Cet article est tiré d’une vidéo qui explique cette différence avec des M. Patate (!), d’où l’image de couverture un peu burlesque de cet article. Si vous souhaitez la regarder, elle est ici.

#1. Le psychiatre

C’est un médecin spécialisé en psychiatrie qui a fait dix ans d’étude. Il prévient, diagnostique et soigne les maladies mentales. C’est le seul des différents psys à pouvoir prescrire des médicaments, si besoin. Que ce soit en cabinet, dans une clinique privée ou à l’hôpital public, les séances sont prises en charge par la Sécurité sociale. En cabinet ou en clinique privée, s’il y a un dépassement d’honoraires, comme pour tout médecin, la mutuelle peut compléter.

Si vous allez voir un psychiatre en cabinet, cela coûtera minimum 46,70 euros et la Sécu remboursera 70 % de la séance. Mais de nombreux psychiatres pratiquent des dépassements, les tarifs peuvent doubler ou tripler.

#2. Le psychologue

Le psychologue est un professionnel qui possède un master 2 en psychologie, il a fait cinq années d’études. Il n’est pas un médecin et ne peut donc pas prescrire de médicaments. En France, la plupart des consultations effectuées en libéral ne sont pas remboursées par l’assurance maladie. Certaines peuvent l’être, par le dispositif MonParcoursPsy (avec beaucoup de bémols) ou par certaines mutuelles.

Comme pour le psychiatre, les séances peuvent démarrer à 40 euros, certains praticiens peuvent demander beaucoup plus.

#3. Le psychanalyste

Le psychanalyste est un professionnel utilisant la méthode fondée par Sigmund Freud il y a 100 ans. Contrairement au psychiatre et au psychologue, il ne possède pas de diplôme d’État. Pour le devenir, il suffit d’avoir suivi une formation théorique et, surtout, d’avoir fait soi-même une analyse qui aura duré de longues années.


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dimanche 28 mai 2023

«Papa, je suis schizophrène…» : médecin et père d’un enfant malade, il témoigne pour défendre la psychiatrie publique

par Philippe Bizouarn, Médecin, service d’anesthésie-réanimation à l'Hôpital Laennec (CHU Nantes) et philosophe, laboratoire Sphere, Université de Paris Cité

publié le 26 mai 2023

Alors qu’une infirmière a été tuée au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles mentaux, un médecin et père d’un jeune homme atteint de schizophrénie témoigne de l’abandon du système psychiatrique public et de la difficulté à faire face à la maladie.

La tragédie de Reims nous rappelle, nous citoyens ordinaires, que les patients dits «psychiatriques» peuvent être dangereux. Ils peuvent, rarement certes, passer à l’acte : tuer. Les chaînes d’information se déchaînent. Pourquoi avoir laissé cet homme en liberté ? Comment protéger les soignants des violences vécues quotidiennement ? Le «système» psychiatrique est à l’abandon. Ce constat a été fait depuis si longtemps : locaux délabrés, personnels en sous-effectif, augmentation irrémédiable du nombre des patients en demande de soin. Comment allier sécurité, soin et liberté ? En ces lieux de privation de liberté, les soignants débordés ne trouvent plus de solution adéquate aux crises parfois très bruyantes des patients : seulement les enfermer, les attacher, les anesthésier, jusqu’à ce que la crise passe. Il faut bien sûr qu’elle passe !

Familles, je vous crée

par Cécile Daumas   publié le 26 mai 2023

Mettant en scène le couple d’amis qu’ils forment, le réalisateur Océan et l’autrice et actrice Sophie-Marie Larrouy interrogent leur désir de faire famille dans un doc-série diffusé sur France.tv Slash. Un voyage ironique et décalé chez celles et ceux qui font autrement.

Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et sexualités publiée le samedi. Pour recevoir L, inscrivez-vous ici !

Elle : «Et quand on est enceinte, on a le droit de prendre des anxyo ?»Lui : «Est-ce que je suis prêt à être père, ou bien tonton, juste parrain ?» Dans la vie, le réalisateur Océan et l’autrice et actrice Sophie-Marie Larrouy sont les meilleurs potes du monde. Dans Faire famille, la série doc de France.tv Slash diffusé le 31 mai, ils sont voisins de palier et se claquent la porte au nez quand tout va mal. Comme dans n’importe quel couple. Sauf qu’eux sont différents. Amis pour la vie, ils jouissent de cette liberté qui leur permet d’inventer d’autres modèles d’existence tout en restant extrêmement proches émotionnellement. Cette petite marge de manœuvre, inestimable à l’échelle d’une vie, va les pousser à interroger leur désir d’enfant, hors du conventionnel papa-maman.

Trois livres pour expliquer le genre à tout âge

par Elsa Maudet  publié le 10 mai 2023

Stéréotypes genrés, consentement, transidentité… Pour les plus petits comme pour les ados, ces ouvrages permettent mieux appréhender les questions d’identité.

On tient là de la kryptonite à réacs. Un papa-une maman, une fille-un garçon, ce n’est pas vraiment l’ambiance des livres qui vont suivre. Chacun à sa façon, ils expliquent les différences de sexes, le genre, la liberté de choix, le consentement.

Pour les plus jeunes, pop-up et couleurs vives

Celui-ci est sorti fin 2021 mais, puisqu’on avait raté le coche, on profite de la sortie récente des deux autres pour se rattraper. Fille ou garçon, j’ai le droit de : rêver de princesses ou de chevaliers, bricoler ou cuisiner, devenir chirurgienne ou infirmier, être en colère, aimer les fleurs… De me sentir fille dans un corps de garçon et inversement. De me sentir ni fille ni garçon. Ou les deux.

Vers une refonte du carnet maternité

Serge Cannasse    4 mai 2023

Le carnet maternité a pour double objectif de donner à la femme enceinte les informations nécessaires au bon déroulement de sa grossesse et de favoriser son suivi par les professionnels de santé et du médico-social, notamment en facilitant la communication entre eux. Il comporte ainsi un livret destiné à la future mère, un dossier médical « prénatal » et des fiches thématiques, le tout dans une pochette de format A4. Sa dernière mise à jour date de 2018.

En principe, sa diffusion est assurée par le Conseil départemental et sa distribution est effectuée par le médecin ou la sage-femme en charge du suivi de la grossesse, ou par un centre de PMI (Protection maternelle et infantile). En pratique, la dernière enquête nationale périnatale montre qu’en 2021 seules 40,4% des femmes concernées l’ont reçu, contre 59,1% en 2010. Un travail mené en 2018 montrait que « plus de la moitié des médecins généralistes interrogés ne connaissaient pas l’existence de ce carnet, ni son cadre légal, et encore moins les moyens de se le procurer. » Aussi, la Direction générale de la santé a saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) pour évaluer la pertinence de ce dispositif et ses modifications souhaitables éventuelles, notamment en termes d’actualisation des connaissances.

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« Il ne faut pas que l’ensemble des patients psychiatriques subissent la stigmatisation sécuritaire »

Propos recueillis par Manon Bernard  Publié le 26 mai 2023

Après le meurtre de l’infirmière du CHU de Reims, un discours mêlant insécurité et troubles psychiatriques monte. Le psychiatre Mathieu Bellahsen déconstruit ce schéma stéréotypé dans un entretien avec « l’Obs ».

Le drame a secoué le pays et déclenché une bulle politico-médiatique. Dans la nuit de lundi à mardi, une infirmière de 38 ans a été mortellement poignardée au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles psychiatriques.

Quelques jours plus tard, un discours politique à droite jaillissait dans les médias associant le manque de moyens en psychiatrique et une éventuelle montée de l’insécurité. Cette soignante « est morte aussi sous les décombres de la psychiatrie française qui laisse des fous dangereux en liberté », écrivait notamment le sénateur LR Bruno Retailleau sur Twitter.

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samedi 27 mai 2023

Interview. Sébastien Peytavie : «Ce n’est pas parce qu’on a recours à un congé menstruel qu’on est feignante»

par Marlène Thomas  publié le 25 mai 2023

Le député Génération·s dévoile en exclusivité à «Libération» le contenu de la proposition de loi qu’il porte au sein du groupe Ecologiste avec Marie-Charlotte Garin et Sandrine Rousseau sur la reconnaissance de la santé menstruelle au travail.

Révolution féministe pour certaines, menace sur l’égalité professionnelle pour d’autres, le congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses fait l’objet de toutes les attentions en France depuis la généralisation de ce dispositif en Espagne en février. Elisabeth Borne y est allée à tâtons fin avril : le gouvernement réfléchit à «encourager» et «accompagner» les initiatives comme celles du groupe Carrefour ou de la mairie de Saint-Ouen. Mais à gauche, dans le sillage de l’Espagne, les parlementaires multiplient les propositions de loi (PPL).

Cannes 2023 : "Le manque de moyens en psychiatrie et à l'hôpital public peut tuer"

 26 mai 2023

Comment bien soigner dans une institution malade ? La question que pose le réalisateur Nicolas Peduzzi dans le doucmentaire "Etat limite" est vertigineuse. Car si l'on pense connaître la situation des soignants de l'hôpital public qui crient leur désarroi depuis plusieurs années, le spectateur se rend très vite compte de l'ampleur de leur abandon. 

Le film projeté à Cannes dans la sélection non compétitive "Acid" des cinéstes indépendantes a suivi durant six mois un psychiatre de l'hôpital Beaujon en région parisienne. Le Dr Abdel-Kader doit faire face au manque de moyens pour accompagner ses patients. Parallèlement, il doit naviguer de service en service et d'institutions en institutions tout aussi défaillantes, comme la police ou la justice, auxquels ont aussi affaire ses malades.

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VIDEO. Psychiatrie : les soignants des Pays de la Loire ont manifesté à Nantes

 Clémentine PROUTEAU CHRISOSTOME  Publié le 











Des soignants venus de l’ensemble des Pays de la Loire ont manifesté mardi 23 mai devant l’Agence régionale de santé, à Nantes, pour alerter sur la dégradation de la prise en charge dans les services psychiatriques.



LA VIE EST UNE FÊTE



Du 10 mai au 3 juin 2023

Du mardi au samedi à 20h
Matinées les dimanches à 16h


Certes, nous souffrons à cause de papa et maman (Tout le monde ne peut pas être orphelin), mais nous souffrons aussi à cause de l’état du monde.

Nous sommes inévitablement poreux aux violences, aux crises, aux incohérences politiques et sociales, aux transformations brutales de notre civilisation. Les micro folies de notre siècle peuvent engendrer les macro folies d’une personne et le besoin de consolation peut vite devenir alors impossible à rassasier, comme dirait notre bon vieux Dagerman. Pouvons-nous tous devenir fous ? Qu’est-ce qui nous empêche de passer à l’acte ? Il n’y a rien de plus humain que la folie.

Le service des urgences psychiatriques est l’un des rares endroits à recevoir quiconque à toute heure sans exception d'âge, de sexe, de pays. Un lieu de vie extrêmement palpable pour une sortie de route. Un sas d’humanité.

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vendredi 26 mai 2023

Un nouveau défi : rendre détectables les contenus générés par des intelligences artificielles

Par    Publié le 25 mai 2023

Le géant du logiciel Microsoft a annoncé des solutions dans ce sens, et le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a évoqué la question lors de sa rencontre avec Sam Altman, le PDG d’OpenAI, le créateur de ChatGPT.

Faut-il se résoudre à un monde où il est impossible de discerner les contenus générés par des intelligences artificielles (IA) de ceux produits par des humains ? La question est chaque jour plus brûlante : les textes bluffants prolifèrent depuis le lancement, en novembre 2022, du robot conversationnel ChatGPT, et les photos trompeuses comme celle du pape en doudoune blanche sont appelées à se multiplier avec l’essor de logiciels comme Midjourney.

En réaction, certains cherchent des moyens de rendre détectables ces contenus synthétiques. Le défi est complexe, mais d’actualité : mardi 23 mai, le géant du logiciel Microsoft a annoncé des solutions dans ce sens et le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, a évoqué la question à Paris avec Sam Altman, le PDG d’OpenAI, le créateur de ChatGPT.

« [Rendre détectables les contenus créés avec l’IA] aiderait à lutter contre la triche à l’université, ou contre la génération massive de propagande et de désinformation dans le but, par exemple, d’inonder des blogs de commentaires favorables à l’invasion de l’Ukraine », argumenté, dans une conférence, en novembre 2022, Scott Aaronson, le chercheur chargé de travailler sur cette question chez OpenAI.

Les maladies nosocomiales touchent un patient hospitalisé sur dix-huit


 



Par 

Le Covid-19 a participé à l’augmentation des pathologies contractées à l’hôpital, selon une enquête réalisée par Santé publique France en mai-juin 2022.

Des infirmières au chevet d’une patiente souffrant du Covid-19 à l’hôpital de la Timone à Marseille, le 31 décembre 2021. Le recours à des dispositifs invasifs, comme l’assistance respiratoire, augmente le risque de survenue d’une maladie nosocomiale.

Quel est le risque d’attraper une maladie à l’hôpital ? En mai-juin 2022, un patient hospitalisé sur dix-huit présentait au moins une infection nosocomiale, c’est-à-dire contractée au cours d’un séjour dans un établissement de santé, qu’elle soit directement liée aux soins ou survienne simplement durant l’hospitalisation. C’est le résultat d’une enquête opérée tous les cinq ans par Santé publique France (SPF) dans le cadre du Réseau de prévention des infections associées aux soins, et rendue publique vendredi 26 mai.

Si tu ne vas pas à l'HP, c'est l'HP qui peut venir à toi

 Par Nicolas Defay jeu 25/05/2023

L'équipe est notamment constituée des infirmiers Rémy, Nadia et Morgane (au 1er plan)

Depuis le 4 avril, l’hôpital psychiatrique (HP) ponot Sainte-Marie détient son propre service ambulatoire. Baptisé EMAH, l’équipe mobile se déplace aux coins de la Haute-Loire en cas de crise psychiatrique d’une personne, permettant ainsi une alternative certaine à l’hospitalisation.

Une structure qui a du sens « dans un département où la souffrance psychologique de la population devient de plus en plus palpable », selon le cadre de santé Anthony Debard.

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Toute une vie à inventer le cinéma : Alice Guy (1873-1968), la femme aux mille films

Samedi 12 septembre 2020

Provenant du podcast

Toute une vie

Alice Guy-Blaché en 1896• Crédits : Apeda Studio New York, Collection Solax - Domaine public

Alice Guy est la première femme réalisatrice de fiction de l’histoire du cinéma et pourtant, elle fut longtemps mise de côté. Aujourd’hui, les efforts de passionnés ont permis de dépasser les résistances, de remettre son œuvre en lumière et de rendre justice à cette grande créatrice du muet.

Née à Saint Mandé en 1873, cette pionnière a vécu jusqu’en 1968 et laissé une œuvre qui permet une véritable archéologie du 7ème art. On l’appelle parfois "la femme aux mille films", tant sa filmographie est pléthorique. 

Elle était cependant largement tombée dans l’oubli jusqu’à il y a une vingtaine d’années lorsque les efforts de passionnés ont permis de faire ressurgir ses films, que l’on croyait perdus, et son nom, effacé des mémoires. 

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Pornographie chez les mineurs : « Le monde des adultes a souvent l’impression que les ados prennent ce qu’ils voient pour argent comptant. C’est faux »

Propos recueillis par  

Publié le 25 mai 2023

D’après une étude de l’Arcom publiée jeudi, 2,3 millions de mineurs ont consulté des sites pornographiques en 2022, un chiffre en hausse de 36 % en cinq ans. Diane Saint-Réquier, éducatrice et formatrice en santé sexuelle, revient sur la nécessité d’engager un dialogue avec les mineurs le plus tôt possible.

Une étude publiée, jeudi 25 mai, par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom)est venue mettre un coup de projecteur sur un phénomène connu pour être en pleine expansion. Selon les résultats de cette enquête menée par Médiamétrie, 2,3 millions de mineurs ont consulté des sites pornographiques en 2022, un chiffre en hausse de 36 % en cinq ans. L’Arcom, chargée par la loi de protéger les mineurs face à ces images, a constaté « une consultation de masse des sites pornographiques par les mineurs », qui se fait « essentiellement sur les smartphones, c’est-à-dire hors du regard parental ».

Alerte Près d’un tiers des mineurs consultent un site porno chaque mois

par LIBERATION et AFP

publié le 25 mai 2023

Cette proportion est à peine plus faible que chez les adultes (37 %), Le téléphone portable a fait exploser la consultation des sites à contenu pornographique depuis quelques années. 

Près d’un tiers des moins de 18 ans consultent chaque mois au moins un site pornographique, une pratique qui augmente depuis plusieurs années avec l’utilisation du smartphone, révèle jeudi une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom.

Aux racines de la pédopsychiatrie genevoise, soigner les maux de nos enfants et ados

26 mai 2023 

SUISSE








Ma pédiatre m’a conseillée de voir quelqu’un parce que c’était un peu catastrophique comme situation », se souvient Mireille. Il y a une trentaine d’années, c’est avec sa fille Nolwenn dans les bras qu’elle poussait la porte du cabinet du Pr Cramer, pédopsychiatre spécialiste des bébés. Au fur et à mesure des séances, avec les questions du thérapeute, les liens se sont faits. « J’ai ressenti que tout venait de moi », nous explique-t-elle dans ce troisième épisode de Pulsations Podcast consacré aux 50 ans du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SPEA). 

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Quand étudier fait partie du soin

Publié le 

Les pathologies psychiatriques sévères des jeunes adultes ont souvent des effets délétères sur les parcours scolaires ou universitaires. Dans ce contexte, la clinique Saint-Martin de Vignogoul (Occitanie) a mis en place Épistémé, une plateforme psychopédagogique qui permet à de jeunes patients d’envisager une remobilisation scolaire et/ou professionnelle.

En pratique, la plateforme est conçue pour accueillir environ 15 à 20 patients souffrant de schizophrénie ou d’états limites graves, stabilisés, accueillis en hospitalisation complète ou de jour. Chaque jeune réalise un bilan d’orientation avec la psychologue conseillère d’orientation. Il s’engage ensuite à être présent trois après-midi par semaine, sur une période de 5 mois renouvelable. Différents accompagnements individuels et collectifs par un enseignant, sous la forme d’ateliers et de cours de méthodologie sont mis en place, ainsi qu’un soutien psychologique. Une salle d’étude dédiée est équipée de matériel informatique et d’outils pédagogiques et méthodologiques.

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jeudi 25 mai 2023

D'un champignon mortel aux expériences de la CIA avec le LSD : l'histoire de l'ergot de seigle

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Les peintres flamands ont représenté la gangrène due à l'ergot dans leurs oeuvres. Dans "La Tentation de Saint Antoine", l'homme assis exhibe son pied perdu.

Champignon méconnu, "Claviceps purpurea" est à l'origine d'une maladie qui a fait des millions de morts : l'ergotisme. Identifié tardivement, il a par ailleurs permis de créer de nombreux médicaments... et le LSD, que la CIA tenta d'utiliser dans le cadre d'un programme de contrôle des cerveaux.

Qu’ont en commun les épidémies de folie dansante au Moyen Âge, les chasses aux sorcières en Europe et une nuit “apocalyptique” dans un petit village du Gard en 1965 ? Pas grand-chose en apparence. Pourtant, on doit ces événements à un seul et même champignon resté méconnu pendant des siècles : l'“ergot de seigle”. Responsable d'une maladie nommé "ergotisme", il serait à l'origine de millions de morts et au moins d'autant d'amputés.

Aujourd’hui, l’ergot de seigle est surtout connu pour avoir permis la découverte d’une des grandes drogues du XXe siècle : le LSD. Dans l’ouvrage Une Histoire de l’ergot de seigle, du mal des ardents au LSD (Presses Universitaires de France, 2023), le médecin et auteur Jean Vitaux revient sur l’histoire de ce curieux champignon.

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Les soignants en psychiatrie manifestent leur mal-être devant l'ARS à Nantes

Mardi 23 mai 2023 

De Anne Bertrand

Par France Bleu Loire Océan , France Bleu Mayenne , France Bleu Maine

Environ 250 soignants, venus de tous les Pays de la Loire, ont manifesté ce mardi matin devant l'Agence régionale de santé, à Nantes, pour réclamer plus de lits et d'effectifs. Une actualité qui résonne avec la mort d'une infirmière au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles psychiques.