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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 1 avril 2023

Syndrome du bébé secoué : une mise au point de l’Académie de médecine

Serge Cannasse   27 mars 2023

Le syndrome du bébé secoué (SBS), ou comme l’appellent les Anglo-saxons, le « Abusive Head Trauma » (traumatisme crânien par violence), est aujourd’hui largement reconnu par un grand nombre de sociétés savantes pédiatriques dans le monde, dont beaucoup ont co-signé un consensus sur le sujet en 2018. Pourtant, son existence est niée par quelques personnes dont l’opinion est largement médiatisée, faisant croire à une controverse scientifique légitime. C’est pourquoi l’Académie de médecine a publié une mise au point sur ce syndrome, tout en cherchant à comprendre ce qui fonde le scepticisme à son sujet.


Panspermie : la vie tombée du ciel ?

Jeudi 30 mars 2023

Provenant du podcast

La Science, CQFD

La théorie de la panspermie est l'une des théories scientifiques proposées depuis le XIXe siècle pour expliquer l'existence de la vie sur Terre ©Getty - CHRISTOPH BURGSTEDT/SCIENCE PHOTO LIBRARY

L'origine de la vie sur Terre s’est-elle faite spontanément ou a-t-elle bénéficié d’un apport extraterrestre ? La mission Hayabusa-2 a permis de d’établir la présence d’éléments constitutifs du vivant dans l’astéroïde Ryugu. Cette découverte nous permet-elle d’avancer des réponses ?


Avec

  • Caroline Freissinet Chercheuse spécialiste de la matière organique dans le système solaire

  • Grégoire Danger Maître de conférences au Laboratoire de physique des interactions ioniques et moléculaires de l’Université d’Aix Marseille/CNRS. Chercheur associé au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM).


Fin de vie : « Le chantier est immense et nécessite de se pencher sur le problème du grand âge avant de légiférer sur l’aide à mourir »

Publié le 30 mars 2023

TRIBUNE

Le professeur de médecine Gérard Reach invite, dans une tribune au « Monde », à ne pas se tromper de priorité au moment où s’engage une réforme de la loi Claeys-Leonetti et recommande de s’attaquer, en urgence, aux questions liées à la perte d’autonomie.

Lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur les retraites, certains parlementaires ont fait valoir qu’il aurait mieux valu se pencher d’abord sur le problème du grand âge que sur l’avenir de la retraite. Au moment où se pose la question de légiférer sur l’aide à mourir, on peut faire la même remarque. Certes, retarder l’âge de départ à la retraite a mis vent debout une majorité de Français, alors qu’une nouvelle loi destinée à remplacer le cadre actuel sur la fin de vie (loi Claeys-Leonetti de 2016) semble avoir l’assentiment d’un large pourcentage de nos concitoyens – ce qui pourrait plaider en faveur d’un nouvel acte législatif sur ce deuxième sujet. Certes, celui-ci aura été précédé par une consultation populaire sous la forme d’une convention citoyenne qui semble se prononcer pour l’acte de légiférer. Cependant, le principe même de cette convention et la manière dont elle a été conduite ont récemment fait l’objet de critiques publiées dans la presse.

Fin de vie : un rapport parlementaire juge la loi actuelle «largement méconnue»

par Laure Equy  publié le 29 mars 2023

Dans ses conclusions consultées par «Libération», la mission d’évaluation de l’Assemblée nationale sur la loi Claeys-Leonetti loue ses acquis, mais constate que certains restent largement théoriques, faute d’offre ou de demande.

Peu connue et diversement appliquée, la loi dite Claeys-Leonetti : c’est le bilan de la loi en vigueur dressé par les députés, alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie s’apprête à conclure ses travaux sur l’opportunité d’aller plus loin dans la légalisation d’une «aide à mourir». Le président de la mission d’évaluation, Olivier Falorni (Modem) – militant de longue date d’un droit à l’euthanasie– et les corapporteurs Caroline Fiat (LFI) et Didier Martin (Renaissance) doivent rendre publiques, ce mercredi, leurs conclusions que Libération a pu consulter.

Interview Palmarès des collèges-lycées : «Un cercle vicieux produisant de l’échec et des inégalités»

par Cécile Bourgneuf  publié le 29 mars 2023

Le ministère de l’Education nationale vient de publier les indicateurs de valeur ajoutée des lycées et, pour la première fois, des collèges. Mais ces données, mal utilisées, attisent la concurrence entre établissements, estime le sociologue Sylvain Broccolichi.

Ils sont chaque année scrutés de près par les familles. Le ministère de l’Education nationale vient de publier les «indicateurs de valeur ajoutée» (Ival) de tous les établissements scolaires. Pour la première fois, les collèges sont eux aussi évalués, comme les lycées. Ces indicateurs prennent en compte le taux de réussite au brevet et au bac dans chaque établissement mais aussi leur valeur ajoutée, c’est-à-dire leur capacité à accompagner au maximum leurs élèves jusqu’à l’obtention de leur diplôme, en prenant notamment en compte leurs difficultés sociales et scolaires. «Les collèges et les lycées accueillent des élèves très différents, donc si on ne regarde que leurs taux bruts de réussite au brevet et au bac on pourrait sous-estimer ou surestimer ce tout le travail qu’ils ont mené en amont pour amener leurs élèves vers la réussite», explique Fabienne Rosenwald, directrice du service statistique du ministère de l’Education nationale, le DEPP. Mais pour le sociologue Sylvain Broccolichi, ces indicateurs attisent la concurrence entre établissements et renforcent ainsi la ségrégation.

vendredi 31 mars 2023

Bisk transforme les tas de poubelles de Paris en œuvres d'art

 28 mars 2023







Les poubelles qui s'entassent dans les rues, c'est son terrain de jeu. Pendant ce temps-là, la nuit dans Paris, l'artiste Bisk transforme les tas de déchets non ramassés, depuis la grève des éboueurs, en œuvres d'art…

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Chronique «Aux petits soins» Comment l’hôpital est-il devenu inhospitalier ?

par Eric Favereau   publié le 28 mars 2023

La professeure de santé publique Béatrice Schaad décrypte, dans un ouvrage collectif, comment l’hôpital se transforme en un lieu de conflits sans plus de langage commun entre les différents acteurs.

A l’heure où l’on n’en finit pas de disséquer la crise hospitalière, on oublie de s’arrêter sur ce drôle de constat : pourquoi l’hôpital est-il devenu aussi peu hospitalier ? Quel diable l’a-t-il piqué pour que cette caractéristique de départ soit à ce point mise à mal ?

«Questionner la fragilité du caractère hospitalier de l’hôpital aujourd’hui peut sembler, de prime abord, anecdotique au regard des difficultés face auxquelles les systèmes de santé européens sont confrontés», concède Béatrice Schaad qui a écrit et coordonné le livre passionnant (In)hospitalités hospitalières (1). Professeure de santé publique, elle est en charge de la recherche et de l’enseignement sur les relations entre patients, proches et professionnels à l’hôpital, en particulier au CHU de Lausanne en Suisse. Elle s’interroge : «Et si l’hospitalité n’était pas une question anecdotique mais un élément cardinal du futur du système sanitaire ?»

Excision en Afrique : quand les hommes aussi veulent aussi en finir

Par    Publié le 27 mars 2023

La majorité des Africains se déclare contre les mutilations génitales féminines, une pratique qui demeure un fléau dans plusieurs pays. Le risque d’y être exposée a pourtant été divisé par trois en vingt ans.

Groupe de parole mixte dans une école primaire en Somalie, en février 2014, pour expliquer les multiples conséquences graves de l’excision (mutilations génitales féminines, MGF) et changer les normes sociales.

« Tant que les hommes exigeront des femmes excisées, il y aura des femmes exciseuses et des mères pour les soutenir. » Ces mots forts ne sont pas prononcés par une militante de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), mais par un homme. Babacar Sy a 46 ans. Il est travailleur social à Kolda, en Casamance, dans le sud du Sénégal : « Dans ce combat difficile, il faut cibler les hommes, car ce sont eux qui ont le pouvoir de décision, eux qui président aux cérémonies, même si ce sont les femmes qui font le geste. »

Fécondité : pourquoi la France reste une bonne élève en Europe

Par   Publié le 17 janvier 2023

Les Françaises et les Français, dont les enquêtes soulignent volontiers le pessimisme et le manque de confiance dans l’avenir, sont, dans le même temps, les champions de la fécondité au niveau européen. Selon les dernières données comparatives d’Eurostat, en 2020, la France se trouvait en tête de classement, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) alors à 1,83, talonnée par la Roumanie avec 1,80. Bien que ce taux baisse au fil des ans, la publication, mardi 17 janvier, du bilan démographique annuel de l’Insee confirme une nouvelle fois la place de bonne élève de la France, avec un ICF à 1,80 enfant par femme.

Ehpad : enquête sur les freins à l’intervention des généralistes

 23 mars 2023

A retenir

  • Selon une enquête conduite en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées), l’organisation autour de l’accueil des médecins généralistes est hétérogène, tant sur les modalités d’accueil que d’accompagnement (en chambre ou dans une pièce dédiée, avec ou sans formation à l’outil informatique local, accompagnement par un soignant de l’établissement ou non…). 

  • Les auteurs rappellent que l’activité des généralistes au sein des Ehpad est peu définie, a fortiori depuis que le médecin coordonnateur a un droit de prescription. Ils suggèrent des améliorations sur ces différents points afin de faciliter les visites et les soins assurés par les médecins traitants des résidents. « Une solution pourrait être la mise en place de médecins dédiés aux soins préventifs et curatifs en Ehpad, évitant ainsi la multiplication des intervenants, les oppositions d'avis et la prescription d'actes redondants » proposent-ils.



Le suicide, un acte « volontaire » pas forcément couvert par les assurances

Publié le 27 mars 2023

CHRONIQUE

Rafaële Rivais

L’acte qui consiste à se donner la mort étant « incompatible » avec la notion d’accident, il ne peut être couvert par les contrats d’assurance dédiés aux accidents corporels, comme la « garantie accidents de la vie », juge la Cour de cassation.

Le code des assurances (article L 132-7) dit que « l’assurance en cas de décès doit couvrir le risque de suicide à compter de la deuxième année du contrat ». Si l’assuré se suicide au cours de la dixième année, l’assureur doit donc payer ? Las, non : tout dépend de la catégorie d’assurance qui avait été souscrite, comme le rappelle l’affaire suivante.

Recommandations HAS : comment mieux prévenir les partenaires en cas d’IST ?



Fanny Le Brun  13 mars 2023

La Haute autorité de santé (HAS) vient de publier des recommandations destinées aux décideurs publics pour favoriser la notification aux partenaires en cas de diagnostic d’infection sexuellement transmissible (IST)[1]. L’objectif est d’augmenter le nombre de personnes informées de leur exposition à une IST, notamment en encourageant les patients à prévenir leur(s) partenaire(s) et en proposant des évolutions du cadre législatif en matière de secret professionnel.

Un outil de prévention majeur

La notification aux partenaires est importante pour qu’ils puissent bénéficier d’un dépistage et d’un traitement précoces. C’est un outil de prévention majeur permettant d’interrompre les chaînes de transmission mais aujourd’hui cette notification n’est pas faite de façon optimale.

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Le lecanemab, un moment historique dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer ?


 


Frédéric Soumois   19 févr. 2023

L’anticorps monoclonal lecanemab montre son effet sur la réduction des plaques amyloïdes. Il a réduit le déclin clinique cognitif et fonctionnel par rapport au placebo de 27% à 18 mois. De quoi pavoiser ? « C’est encore trop tôt », tempère le docteur Jean-Christophe Bier, neurologue à l’hôpital universitaire Erasme (ULB) et spécialiste de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer.

L'annonce fin 2022 des résultats de l'essai de phase III Clarity AD lors de la conférence sur les essais cliniques sur la maladie d'Alzheimer (CTAD) à San Francisco a fait grand bruit. L'anticorps protofibrille expérimental anti-amyloïde bêta (Aβ), cible les accumulations de protéines amyloïdes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, les marquant pour être éliminées par le système immunitaire. Les résultats des essais à ce jour montre une réduction du déclin clinique cognitif et fonctionnel par rapport au placebo de 27% à 18 mois et ont démontré des améliorations significatives à partir de 6 mois.

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jeudi 30 mars 2023

Consultation pré-conceptionnelle : mémo sur les risques infectieux et psychiatriques

Caroline Guignot   Actualités Congrès   8 févr. 2023

Le temps de la consultation pré-conceptionnelle est un moment privilégié pour ré-aborder sereinement le risque infectieux, et ses questions inhérentes de vaccination, ainsi que le risque psychiatrique, que les femmes aient ou non des antécédents. Les éléments importants ont été évoqués au cours du congrès Pari(s) Santé Femmes (PSF), qui s’est tenu du 25 au 27 janvier 2023 à Lille.


Fermeture des petites maternités : les arguments « pour »

Jacques Cofard   Actualités   20 mars 2023

Dans le sillage de la publication d'un rapport de l'Académie nationale de médecine sur la périnatalité, de nombreuses sociétés savantes, associations d'usagers, syndicats de médecins, plaident pour un regroupement des maternités de petite taille, et une revalorisation des métiers de la périnatalité.

Fermeture des petites maternités

C'est un rapport qui n'a pas laissé indifférent le lanterneau hospitalier : l'Académie nationale de médecine vient de publier une étude qui préconise la fermeture des petites maternités. En une vingtaine de pages, l'Académie constate que la mortalité néonatale en France « n'a pas diminué depuis 20 ans ». Ce n'est pas le seul mal qui frappe la périnatalité : toutes les professions de ce secteur sont touchées par une crise démographique, les établissements de type 2 et 3 sont saturés, tandis que les établissements de type 1, surtout dans le secteur privé, ferment leurs portes, du fait d'un manque de personnels qualifiés. À cela il faut ajouter une quasi-absence de collaboration entre secteur privé et public, et une absence de planification depuis 2007.

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Soigner par l’hypnose, approches théoriques et cliniques

mars 2023

Bénéficiant des acquis des neurosciences, de la psychiatrie et des recherches en communication, l’efficacité de l’hypnose est reconnue pour la prise en charge de différents troubles, notamment le traitement des douleurs rebelles, de l’angoisse, des phobies, des troubles du sommeil, etc. Nombre de praticiens, psychiatres, psychologues, mais aussi médecins généralistes, pédiatres et anesthésistes, recourent à cette pratique.


Santé : l'institut Curie adopte un chien de médiation pour accompagner soignants et patients

Publié 





C'est une première en France. L'institut de recherches Curie vient de recruter un chien à temps plein. Snoopy, deux ans, accompagne les soignants et les patients qui luttent contre le cancer.

L'équipe plaies et cicatrisation de l'institut Curie a une nouvelle recrue : Snoopy, deux ans, adopté à la SPA. "Son rôle va être vraiment d'apporter de la joie dans un secteur où quelquefois il y a quand même pas mal de souffrance",explique Isabelle Fromantin, responsable de l’unité recherche plaies et cicatrisation. Ce setter anglais est très sollicité par les patients et à temps plein dans le service, en garde alternée.

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Textiles Mode inclusive : «Ce n’est pas parce qu’on est malade qu’on n’a pas le droit d’être stylé»

par Mathilde Frénois, correspondante à Nice  publié le 28 mars 2023

Pour aider les personnes souffrant d’une pathologie ou en situation de handicap à se réapproprier leur corps et faciliter leur quotidien, des créatrices proposent des vêtements et accessoires à la fois fonctionnels et esthétiques.

Le fauteuil-fleur invite à se lover dans ses volutes de rotin. Il y a des coussins bohèmes et des rideaux en macramé où se nichent des oiseaux en origami. Au milieu de son showroom, mi-bureau mi-boudoir, Julie Meunier pose en turban bleu et chevelure rousse, dos-nu et chaussettes de laine : «C’est très mode, s’esclaffe la Niçoise, qui pensait que ses pieds échapperaient à la photo. A la fashion week, ils adoreraient.» Il y a sept ans, Julie Meunier était juriste. Aujourd’hui, elle est «hairstyliste», créatrice d’une alternative à la perruque. «Tout est parti de mon histoire personnelle. En 2015, à 27 ans, j’ai eu un cancer du sein. Je suis restée complètement chauve pendant les dix-huit mois de traitement.»Julie Meunier ne se reconnaît pas avec une perruque. Elle«bidouille» un astucieux «système» : des fausses franges clipsées au turban. «Ça n’existait pas. Je l’ai développé pour mon propre confort puis je l’ai breveté.» La marque les Franjynes est née. Sept ans, un autofinancement et seize récompenses économiques plus tard, le principe est toujours le même : un diadème en silicone retient la frange sous un turban. La mode adaptée ouvre l’univers du stylisme à tous. Les fringues deviennent une aide thérapeutique, un allié au quotidien, un auxiliaire au soin. Des astuces qui rendent la mode inclusive. Accompagnant la maladie et le handicap, le design médical répond à trois piliers : fonctionnel, confortable, esthétique.

Santé publique Dans les hôpitaux, la fin de la prime à l’intérim

par Nathalie Raulin  publié le 28 mars 2023

A compter de lundi, les établissements acceptant de verser des rémunérations supérieures au plafond légal ne seront plus remboursés par l’Etat. En riposte, les «médecins mercenaires» menacent de cesser le travail, au risque de compromettre l’accès aux soins dans les zones rurales.

C’est une liste à donner des sueurs froides au ministre de la Santé, François Braun. Le Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers (SNMRH) a dévoilé vendredi un décompte non exhaustif des hôpitaux publics menacés de «fermetures»imminentes de lits, voire de services entiers. Les 70 établissements de santé cités quadrillent la France rurale et des villes moyennes : de Morlaix à Rodez, de Cherbourg à Bourges, des Sables-d’Olonne à Hyères. Leur point commun ? Devoir faire appel aux médecins intérimaires pour remplir les plannings de leurs services en tension – urgences, maternité, blocs opératoires. Or, cette main-d’œuvre médicale pourrait bien se faire rare dans les prochaines semaines.

Comment "éduquer aux médias" aujourd'hui ?

Lundi 27 mars 2023

Provenant du podcast

Être et savoir

Comment et pourquoi les jeunes d'aujourd'hui s'informent-ils ? ©Getty - Carole Yepes

Comment parler de l'actualité avec les élèves et répondre à leurs questions dans ce moment si conflictuel ? Et au long cours ?


Avec

  • Isabelle Feroc-Dumez Directrice scientifique et pédagogique du CLEMI

  • Sophie Bocquet Professeure documentaliste au collège (académie de Rouen)

  • Marion Thibaut Directrice du bureau de l'AFP (Agence France-Presse) à Montréal, membre du Conseil d'administration de l'association d’éducation aux médias et à l’information Entre les lignes

  • Anne Cordier Professeure des universités en sciences de l'information et de la communication à l'université de Lorraine

  • Bernard Heizmann Ancien professeur-documentaliste à l'ÉSPÉ de Lorraine et ancien responsable de la préparation au concours interne dans l'académie de Nancy-Metz

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Justice : Pourtant controversé, le « syndrome d’aliénation parental » continue d’être utilisé contre les mères

Lina Fourneau  Publié le 26/03/23


FAKE OFF  Le « syndrome d’aliénation parentale » est controversé depuis des années, mais toujours utilisée par la justice

  • Voici des décennies que le « syndrome d’aliénation parentale » pose question dans le débat public. Certains avocats notamment continuent à le défendre, alors que les scientifiques s’y opposent.
  • Le terme, théorisé par Richard Gardner, expliquerait la rupture soudaine et brutale d’un enfant vis-à-vis d’un parent, amenée par la manipulation de l’autre parent.
  • Mais d’après des sociologues, derrière l’utilisation de ce terme se cache souvent un contexte de violence conjugale, voire incestueuse.

Il s’appellerait SAP, ou Syndrome d’aliénation parentale. Mais derrière un nom effrayant, se cache une controverse scientifique longue de plusieurs décennies et le sujet divise toujours sur les réseaux sociaux. Sur TikTok, une nouvelle vidéo virale met en lumière le sujet à travers une chronique diffusée sur le plateau du « Magazine de la santé », sur France 5. Le 6 juin 2019, l’avocate Brigitte Bogucki revenait sur la définition du terme. « C’est une espèce de rupture parentale brutale », « un rejet soudain d’un parent par un enfant », « une coupure complète ». Cela se traduirait par l’éloignement de l’enfant qui couperait les ponts avec un de ses parents sous le joug du deuxième parent.

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Une psychanalyse est une rencontre d’amour

ICI BEYROUTH 

  22 Mar, 2023 

Conduire un sujet à ne plus souffrir, à éviter de faire souffrir et à chérir son unicité: c’est ainsi que la psychanalyse guérit. Dépression, angoisse, anxiétés et peurs, désespoir, sentiment de non-sens, perte de confiance, insécurité, culpabilité, deuil, mal d’amour, troubles affectant directement le corps (anorexie, impuissance ou disparition du désir sexuel, manifestations physiques de l’angoisse…), tous ces symptômes mutent dans une psychanalyse, qui permet au sujet de vivre soulagé des souffrances dont aucun autre moyen n’a pu, durablement, le débarrasser.

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