6 mars 2023
Selon une nouvelle étude réalisée en JAMC (Journal de l’Association médicale canadienne) https://www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.220689.
La violence interpersonnelle peut inclure des abus physiques, sexuels et psychologiques par un membre de la famille, un partenaire intime, une connaissance ou un étranger.
Bien que nous ayons trouvé un risque multiplié par trois pour les personnes atteintes de schizophrénie, nous avons également constaté que la majorité des personnes, avec et sans schizophrénie, sont dépistées pour la violence interpersonnelle pendant la grossesse. Cela suggère qu’il existe de nombreuses opportunités pour les prestataires de soins de santé d’intervenir et de prévenir les préjudices à ces patients et à leurs enfants. »
Kelly Leslie, auteure principale, résidente de quatrième année en psychiatrie, Université de Toronto
Environ 1 femme schizophrène sur 5 (20,7 %) subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, soit environ 9 fois le risque pour celles qui ne souffrent pas de maladie mentale grave. Cependant, on sait peu de choses sur leur risque pendant la période périnatale.
Dirigée par des chercheurs de l’ICES et du Women’s College Hospital, l’étude a inclus plus de 1,8 million de femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans, dont 4470 avaient reçu un diagnostic de schizophrénie. Les personnes atteintes de schizophrénie étaient plus susceptibles de vivre dans un quartier à faible revenu, d’avoir d’autres problèmes de santé psychiatriques et chroniques et d’avoir eu une visite aux urgences pour violence interpersonnelle au cours des 2 années précédant leur grossesse.
Lire la suite ...