Online Viewing Rooms • February 23 – March 31
Explore legendary and newly discovered self-taught artists
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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JEAN-CLAUDE BERNATCHEZ le 13/03/2023
POINT DE VUE / Jusqu’à la Révolution tranquille de Jean Lesage des années soixante, le modèle nursing est fondé sur le don de soi et un salaire de subsistance. Dirigées par des communautés religieuses, les écoles d’infirmières étaient intégrées aux établissements de santé. À un certain stade de sa formation, reconnue par les religieuses pour son mérite, la jeune dame était alors «sacrée» infirmière.
Extramuros, une peine sans murs accompagne des personnes condamnées qui exécutent une partie de leur peine hors des murs de la prison. La parole tient une place capitale dans la relation qui se noue avec Marie, l’éducatrice qui est à leurs côtés durant la mesure de Placement à l’Extérieur dont ils bénéficient. C’est un profond bouleversement dans la conception de la peine qui s’incarne dans la mise en perspective de ses deux modes d’exécution.
Publié le
DU 24 MARS AU 2 AVRIL 2023
France Culture présente le Festival International de Films de Femmes, du 24 mars au 2 avril à la Maison des Arts et de la Culture (MAC) de Créteil.
Cette 45e édition, "fabrique de l'émancipation", donne la parole à de grandes personnalités et à des réalisatrices du monde entier avec Michelle Perrot, Annie Ernaux, Agnès Jaoui, Coline Serreau, Margarethe Von Trotta et bien d’autres.
Le Monde avec AFP Publié le 09 mars 2023
La proposition de loi votée prévoit un soutien psychologique et la possibilité de prendre un arrêt maladie sans jour de carence.
Unanime, l’Assemblée nationale a voté dans la nuit de mercredi à jeudi 9 mars une proposition de loi pour mieux prendre en charge les femmes après une fausse couche, avec un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence. Adopté en première lecture, ce texte de la députée MoDem Sandrine Josso, membre de la majorité présidentielle, doit désormais être examiné au Sénat.
Par Léa Iribarnegaray Publié le 12 mars 2023
« Premières fois » : récits de moments charnières autour du passage à l’âge adulte. Cette semaine, Clémentine (le prénom a été modifié), 25 ans, étudiante en architecture, raconte comment elle a vécu son avortement.
La première fois que j’ai compris que j’étais enceinte, j’avais déjà plusieurs semaines de retard de règles. On était au tout début de l’année 2021, j’avais 23 ans, le Covid était encore bien présent : le père d’un de mes amis très proche venait d’être admis en réanimation alors que ma grand-mère, très âgée, refusait de se faire vacciner. Ce sujet m’angoissait énormément, j’étais vraiment stressée, je pleurais tout le temps… Je me suis dit que mon retard de règles devait être lié à mes émotions. Je ne me suis pas inquiétée tout de suite.
par Camille Froidevaux-Metterie, Philosophe publié aujourd'hui
Investie d’une mission quasi guerrière – il s’agit en préambule de «tirer l’épée» –, Eugénie Bastié a entrepris de «sauver la différence des sexes» menacée par les déconstructeurs, et de restaurer du même geste «l’inexpugnable part d’animalité de notre condition humaine» (Tracts n°46, Gallimard). Ainsi que cette dernière formule l’indique, les arguments mobilisés pour réaffirmer la précieuse différence sont élémentaires : elle est une évidence, visible et naturelle. Qu’il n’y ait que deux sexes «saute aux yeux»,que les femmes et les hommes soient animés de sensibilités et d’appétences différentes est avéré (à ces trois niveaux : «agressivité, risque et sexe»), et ce d’autant plus, nous dit-on, que les sociétés sont égalitaires (?!). Si la différence des sexes existe donc, c’est qu’elle existe !
NOTE DE SYNTHESE
Rapport adopté le 7 mars 2023
L’étude HCFEA des bases de données de santé entre 2014 et 2021 montre que la consommation de psychotropes chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de +48,54% pour les antipsychotiques ; +62,58% pour les antidépresseurs ; +78,07% pour les psychostimulants ; +27,7% pour les anticholinergiques ; +9,48% pour les dopaminergiques ; +155,48% pour les hypnotiques et sédatifs.
La prévalence de consommation en population pédiatrique entre 2010 et 2021 a, elle, augmenté de +35% pour les hypnotiques et les anxiolytiques ; de +179% pour les antidépresseurs, +114% pour les antipsychotiques ; et +148% pour les psychostimulants. Pour la seule année 2021, l’augmentation est de +16% pour les anxiolytiques ; de +224% pour les hypnotiques ; de +23% pour les antidépresseurs, et de +7,5% pour les antipsychotiques
Ce phénomène de sur-médication ne concerne pas des cas isolés mais bien des dizaines de milliers d’enfants. Ces niveaux d’augmentation sont sans commune mesure (2 à 20 fois plus élevés) avec ceux observés au niveau de la population générale. Les enfants sont donc nettement plus exposés que les adultes à la souffrance psychique et aux difficultés psychologiques, mais aussi à la médication.
Alors qu’à l’étranger, on observe des effets de pallier voire une diminution de la médication chez les plus jeunes, on constate en France entre 2010 et 2019 que les prescriptions de méthylphénidate (ritaline) ont augmenté de +116%, alors que les consultations en CMPP ont été divisées par 4.
Pour contrer l’effet ciseau entre l’augmentation de la demande d’aide et le déficit chronique de l’offre de soin, l’augmentation des pratiques médicamenteuse, antérieure à la crise sanitaire, met à mal les réglementations des autorités de santé. Elle fait craindre un risque de substitution des aides psychothérapeutiques, éducatives et sociales recommandées en première intention, par des pratiques médicamenteuses.
Le Haut Conseil alerte avec force sur l’urgence de moyens suffisants dédiés aux approches pédopsychiatriques de proximité et pluridisciplinaires, et aux offres psychothérapeutiques, éducatives et sociales destinées à l’enfant et à la famille qu’elles soutiennent.
8 mars 2023
Il n'y a pas de santé sans santé mentale. Et une bonne santé mentale va au-delà de l'absence de trouble mental. Partant de ces constats, Unis-Cité et la Fondation ARHM appellent tous les citoyens à une journée d'action pour promouvoir la santé mentale positive. Ils s'appuient notamment sur plus de 150 jeunes ambassadeurs qui agiront sur tout le territoire ce 15 mars 2023. Rejoignez-les !
Si le contexte lié à la crise sanitaire a permis de mettre en lumière la question de la santé mentale et l'importance du bien-être, l'association Unis-Cité et la fondation ARHM souhaitent promouvoir davantage la santé mentale positive. La journée du 15 mars 2023 a ainsi pour objectif de :
Sous forme de photo ou de vidéo, partagez sur vos comptes un conseil qui vous permet à vous d'aller bien et de prendre soin de votre bien-être mental. Cette recommandation peut porter sur l'hygiène de vie (sommeil, activité physique, alimentation), sur l'importance du lien social, sur la gestion des émotions, etc.
Utilisez le #SanteMentalePositive dans votre post !
Marie Hindenoch (1) , Milena Kostova (1) , Christine Passerieux (2) , Isabel Urdapilleta (3)
À travers l’étude d’un dispositif d’accompagnement socio-sanitaire soutenant le rétablissement de personnes vivant avec une schizophrénie (PASSVers), cet article propose de montrer l’intérêt d’utiliser la méthode d’analyse lexicale Alceste pour évaluer les activités de promotion de la santé.
par Carole Suhas, Correspondante au Pays basque publié le 16 mars 2023
À chaque tragédie meurtrière, dont celle de l’attaque au camion-bélier à Amqui, la même question revient. L’accusé avait-il des problèmes sérieux de santé mentale ? Au lieu de spéculer, la réponse devrait pourtant attendre l’étape du procès.
N’empêche que si la question se pose spontanément, c’est parce que nous savons tous, bien au-delà des tragédies, que les ressources en santé mentale sont dangereusement rares.
Anne-Gaël Guiol - RCF, le 06/03/2023
Anne-Gaël Guiol de la Fondation Falret nous explique les origines des troubles psychiques.
Folie ordinaire, agir pour notre santé mentale, une chronique à écouter chaque lundi sur RCF.
Publié: 12 mars 2023
Par Kelian NGUYEN le 9 mars 2023
Il existe plusieurs maux qui rongent l'être humain. Certains sont de naissance, d'autres arrivent par accident. Gabriel perd le contrôle de sa vie après un mauvais mélange en soirée. Ce roman graphique fort et juste traite de l'histoire vraie de la schizophrénie de Gabriel Temps racontée par son propre frère, qui signe ici sa première BD.
Gabriel est un jeune adulte atteint de schizophrénie. Il vit chaque jour comme une épreuve, une épreuve face à lui-même surtout. Se préparer, les transports en communs, le travail, rien n’est simple pour Gabriel. Encore moins quand il s’agit d’être entouré de proches.
C’est donc à un sujet difficile et très peu traité dans la BD que s’attaque Emmanuel Temps pour sa première BD. Et comme il est préférable d’avoir une certaine légitimité, quoi de mieux ici que de raconter l’histoire de son propre frère ? L’auteur, issu de l’animation, nous propose un récit dur, fort mais hautement touchant au découpage aiguisé et efficace.
En somme, cette BD est un témoignage en guise d’hommage, offert à tous ceux qui pourraient être ou non touchés par la maladie : une lecture émotionnelle mais lumineuse, un ouvrage qui ouvre à un mal encore trop peu connu.
6 mars 2023
Selon une nouvelle étude réalisée en JAMC (Journal de l’Association médicale canadienne) https://www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.220689.
La violence interpersonnelle peut inclure des abus physiques, sexuels et psychologiques par un membre de la famille, un partenaire intime, une connaissance ou un étranger.
Bien que nous ayons trouvé un risque multiplié par trois pour les personnes atteintes de schizophrénie, nous avons également constaté que la majorité des personnes, avec et sans schizophrénie, sont dépistées pour la violence interpersonnelle pendant la grossesse. Cela suggère qu’il existe de nombreuses opportunités pour les prestataires de soins de santé d’intervenir et de prévenir les préjudices à ces patients et à leurs enfants. »
Kelly Leslie, auteure principale, résidente de quatrième année en psychiatrie, Université de Toronto
Environ 1 femme schizophrène sur 5 (20,7 %) subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, soit environ 9 fois le risque pour celles qui ne souffrent pas de maladie mentale grave. Cependant, on sait peu de choses sur leur risque pendant la période périnatale.
Dirigée par des chercheurs de l’ICES et du Women’s College Hospital, l’étude a inclus plus de 1,8 million de femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans, dont 4470 avaient reçu un diagnostic de schizophrénie. Les personnes atteintes de schizophrénie étaient plus susceptibles de vivre dans un quartier à faible revenu, d’avoir d’autres problèmes de santé psychiatriques et chroniques et d’avoir eu une visite aux urgences pour violence interpersonnelle au cours des 2 années précédant leur grossesse.
08 mars 2023
Pour leurs 20 ans, les Journées de la Schizophrénie ont lieu du 18 au 25 mars 2023 dans une dizaine de pays francophones. Organisé par PositiveMinders, cet évènement a pour but de sensibiliser le grand public, de déstigmatiser la maladie et de faciliter l’accès précoce aux soins. Depuis 2020, l’association a élargi son champ d’actions à tous les troubles psychiques.
Cette année, l’enjeu de ces Journées est de déconstruire les stéréotypes autour de la schizophrénie. Les clichés les plus discriminants collent encore à la peau des personnes schizophrènes. Beaucoup des 660 000 Français atteints de ce trouble psychique – qui survient généralement entre 15 et 25 ans – sont en effet toujours victimes de rejet et d'exclusion.
Il est maintenant admis que la schizophrénie regroupe des troubles très hétérogènes : il n’existe pas « une » schizophrénie, mais « des » schizophrénies, dont l’évolution et les symptômes sont variables selon les personnes.
L’édition 2023 sera marquée par une cinquantaine d’événements physiques organisés dans les pays participants. De son côté, la Maison virtuelle de la psychiatrie accueillera une trentaine d'événements virtuels (conférences, portes ouvertes, rencontres, ciné-débats, etc.). Le rugby se montrera également solidaire le 25 mars avec des matchs dédiés aux Journées de la Schizophrénie.
Publié
Face à la sécheresse, un viticulteur des Pyrénées-Orientales a demandé à la cathédrale d'organiser une procession pour implorer la pluie.
C'est une première depuis 150 ans. À Perpignan (Pyrénées-Orientale), une procession religieuse va être organisée, samedi 18 mars, pour implorer la pluie, rapporte vendredi 10 mars le quotidien L'Indépendant. La région est particulièrement touchée par la sécheresse de cet hiver, comme franceinfo l'avait raconté il y a quelques jours.
Publié par Josselin Aubrée, le 14/03/2023
En fonction du trouble et du patient, chaque psychothérapeute pourra adapter le suivi avec son patient et ainsi choisir la thérapie qui convient le mieux. Voici 5 types de psychothérapie qui ont le potentiel de résoudre bien des troubles de santé mentale
Selon un sondage réalisé par l’institut YouGov pour le magazine Psychologies, en 2017, 31% des français avaient déjà fait appel à un thérapeute. Il s’agit d’une tendance en augmentation constante depuis 2001 où seulement 5% de la population avait alors consulté.
Loin des clichés associant psychologues à parisiens et CSP+ (cadres et professions intellectuelles), il se trouve que ce sont les habitants du Nord-Ouest qui consultent le plus (36% d’entre-eux), suivi des habitants du Nord-Est (34%) et de la région parisienne (33%).