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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 13 mars 2023

Comment fonctionne ChatGPT ?




Par David Gewirtz 

Technologie : Cet article vous plonge dans les rouages de ChatGPT, le chatbot d'IA extrêmement populaire. Alors, si vous voulez savoir comment s'opère la magie de l'IA générative, lisez la suite.

Comment fonctionne ChatGPT ?

Google, Wolfram Alpha et ChatGPT interagissent tous avec les utilisateurs par le biais d'un champ de saisie de texte d'une seule ligne et fournissent des résultats textuels. Google renvoie des résultats de recherche, une liste de pages web et d'articles qui fourniront (si tout va bien) des informations en rapport avec les requêtes de recherche. Wolfram Alpha fournit des réponses liées aux mathématiques et à l'analyse de données.

ChatGPT, en revanche, donne une réponse basée sur le contexte et l'intention de la question de l'utilisateur. Vous ne pouvez pas, par exemple, demander à Google d'écrire une histoire ou à Wolfram Alpha d'écrire un module de code. Mais ChatGPT peut faire ce genre de choses.

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Le syndrome d'Alice au pays des merveilles, un trouble encore mystérieux

Repéré par Morgane Irsuti — 

Certaines personnes ont bel et bien l'impression de rapetisser.

Le syndrome de Todd a été reconnu en 1955, décrit à cette date par le psychiatre du même nom. | Capture d'écran Disney FR via YouTube 

Le syndrome de Todd a été reconnu en 1955, décrit à cette date par le psychiatre du même nom. | Capture d'écran Disney FR via YouTube 

Changer de taille en buvant une potion ou bien en mangeant un morceau de gâteau, c'est une idée tout droit sortie du célèbre livre de Lewis CarrollAlice aux pays des merveilles. Pourtant, comme l'explique un article de la BBC, certaines personnes souffrent d'un syndrome leur faisant croire qu'elles changent subitement de taille.

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Philippe Sands, prix de la Contre-Allée 2023

 lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco,  fondateurs

Le  Prix de la Contre-Allée 2023 a été décerné à Philippe Sands pour   La Dernière colonie, un récit traduit  de l’anglais (Grande-Bretagne) par Agnès Desarthe et  publié chez Albin Michel  en 2022.


Philippe Sands l’a emporté au premier tour de scrutin par 6 voix contre 2 à Thomas Dodman (Nostalgie. Histoire d’une émotion mortelle, Seuil, 2021) et à Hervé Le Bras (Le Grand remplacement n’existe pas, Grasset, 2021).


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Le prix est doté de 5.000 euros.


[...]


Le  jury du  Prix de la Contre-Allée est composé de neuf personnalités issues  du monde littéraire et intellectuel : Elisabeth Roudinesco (présidente), Olivier Bétourné, Bernard Cerquiglini, Gilles Gressani, Anne-Christine Pécout, Gisèle Sapiro, Benjamin Stora, Vaiju Naravane, Georges Vigarello.

                                                                                               

Paris, le 13 mars 2022


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Côtes-d’Armor : Déguisé en lapin, il frappe et menace de mort trois policiers

J.G.  Publié le 14/03/23

VERY BAD TRIP  L’individu alcoolisé sera jugé le 12 mai devant le tribunal correctionnel de Guingamp

Déguisé en lapin, un homme n'est pas passé inaperçu dimanche dans les rues de Lannion (Côtes-d'Armor).

Déguisé en lapin, un homme n'est pas passé inaperçu dimanche dans les rues de Lannion (Côtes-d'Armor). — MARCO BERTORELLO

L’histoire ne dit pas quel heureux événement il fêtait. Toujours est-il qu’un client s’est pointé dimanche dans un bar de Lannion (Côtes-d’Armor) déguisé en lapin, rapporte Ouest-France. Mais vers 20 heures, le patron a refusé de servir un énième verre à l’individu et à son amie, tous deux très alcoolisés. La situation s’est alors envenimée, nécessitant l’intervention de la police.

Mais plutôt que de se calmer, le client éconduit est parti en vrille, assénant des coups de pied aux forces de l’ordre. Les policiers ont également été copieusement insultés et menacés de mort. L’un d’entre eux s’est vu prescrire cinq jours d’interruption temporaire de travail.

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Qu'est-ce que la "dysmorphie musculaire", ce trouble mental masculin qui altère la perception du corps ?

Écrit par Julia Mothu   Le 10.03.2023 

Maladie psychologique plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, la dysmorphie musculaire se caractérise par une représentation altérée de la corpulence et de la musculature. Les personnes qui en souffrent font du sport de manière obsessionnelle, entraînant bien souvent des troubles anxieux voire dépressifs.

Longtemps qualifiée d'"anorexie inversée", la dysmorphie musculaire - aussi appelée "maladie du bodybuilder" - est un trouble psychologique qui touche majoritairement les hommes entre 20 et 30 ans. Chez ces derniers, ce trouble se caractérise par une représentation altérée de la corpulence et de la musculature - les personnes concernées vont avoir tendance à se voir insuffisamment musclées ou bien plus maigres qu'elles ne le sont vraiment -, entraînant des comportements à risque pour la santé, le plus souvent à travers une pratique obsessionnelle du sport, mais aussi l'application d’un régime ultra-strict ou une prise de stéroïdes anabolisants… Les personnes touchées, dont toute la vie s'articule autour du sport et l'obsession d'obtenir des muscles de plus en plus imposants, finissent bien souvent par souffrir de troubles anxieux, voire dépressifs.


L'impact de la pandémie sur la santé mentale a-t-il été surestimé?

Repéré par Nina Iseni — 

Une récente étude fait état d'une réalité bien plus nuancée que ce qu'indiquaient les recherches antérieures... tout en démontrant que certains groupes ont été plus touchés que d'autres.

«Des changements minimes dans les symptômes de santé mentale au sein de la population générale.» Voici l'une des conclusions rédigées par des chercheurs de l'université McGill dans leur nouvelle étude publiée le 8 mars dernier dans le British Médical Journal. Basée sur une analyse croisée de plus de 130 travaux de recherches menés au cours des dernières années, cette nouvelle étude suggère en effet que «le Covid-19 n'a peut-être pas eu un impact aussi important sur la santé mentale de la plupart des personnes que ce qu'indiquaient les recherches antérieures»nous apprends le Guardian.

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DRAME À AMQUI | Plus d’une heure de route pour des soins psychiatriques

PATRICIA RAINVILLE et MARC ALLARD  Le dimanche 19 mars

QUEBEC
Il faut rouler vers Rimouski pour obtenir des soins psychiatriques lorsqu'on réside à Amqui.

Un citoyen d’Amqui doit parcourir 103 kilomètres pour avoir accès à des soins en psychiatrie. Il faut rouler jusqu’à Rimouski, soit à environ 1h15 de route, où sont offerts la majorité des services en santé mentale de l’Est du Bas-Saint-Laurent.

Une cellule de crise s’est organisée dans le petit village de 6000 âmes de la Matapédia. Des intervenants en santé mentale y ont été dépêchés en renfort pour soutenir les citoyens et leur offrir de l’aide appropriée, en réaction à la tuerie perpétrée lundi après-midi. 

Bien que rien ne soit confirmé sur l’état psychologique du présumé chauffard, le premier ministre François Legault a laissé entendre, mardi, que le suspect, Steeve Gagnon, «aurait déjà été identifié comme une personne à risque».

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Quand la Seine débordera

 





 Disponible jusqu'au 16/09/23








La Concorde, l'Hôtel de ville ou le Louvre inondés : une crue centennale de la Seine, égale ou supérieure à celle de 1910 est une hypothèse sérieuse qui pourrait très fortement impacter Paris et l'Ile-de-France dans les prochaines années. Accentué par le réchauffement climatique, ce risque majeur occupe des dizaines de scientifiques.

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dimanche 12 mars 2023

« La psychiatrie en France est le parent pauvre du monde de la santé »

Publié le 11 mars 2023

TRIBUNE

Le psychanalyste clinicien Harold Hauzy se félicite, dans une tribune au « Monde », de l’Ours d’or décerné à Nicolas Philibert pour son documentaire « Sur l’Adamant », consacré à la souffrance psychique dans un hôpital parisien, et appelle à fournir des moyens supplémentaires à l’accompagnement des malades.

Dans une société où l’image est reine, où le regard est roi, le sens de l’écoute est un organe atrophié. Aussi ne pouvons-nous que nous réjouir lorsque ponctuellement l’écoute est mise sur le devant de la scène. C’est ce qu’il s’est passé le 26 février. Nicolas Philibert a été consacré en obtenant l’Ours d’or au Festival international du film de Berlin pour son documentaire Sur l’Adamant. Une œuvre qui filme l’infilmable, à savoir l’écoute d’une parole. En décidant de concentrer son attention sur la souffrance psychique et la parole des malades, Philibert a visé juste. Il nous fait entendre une parole d’une grande intensité.

Revue Française de Psychanalyse Tome 87 N° 1, 2022 : Haïr


 


08/03/2023

ActuaLitté

Par Collectif, Martine Girard 

" Le piège de la haine, c'est qu'elle nous enlace trop étroitement à l'adversaire " (Milan Kundera). La haine est-elle un sentiment ? Un affect ? Un acte ? Une passion ? Un mouvement pulsionnel ? Faut-il lui donner un statut métapsychologique ? Ou bien échappe-t-elle à toute classification ? Elle est en tout cas un facteur important du lien à l'autre. Si l'on en vient à la clinique, comment penser la place de la haine dans certaines configurations comme la réaction thérapeutique négative, la mélancolie, le masochisme, toutes situations où elle est particulièrement présente ? Et que dire de la situation transférentielle ?

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samedi 11 mars 2023

Tout savoir sur le métier de médiateur de santé-pair en santé mentale

Géraldine Zamansky  le 10/03/2023

Les médiateurs de santé-pairs sont des patients-experts qui accompagnent les personnes souffrant d'un problème de santé psychique. Reportage auprès de l'un de ces aidants, à l'hôpital Sainte-Anne.






Chaque semaine, Stéphane Cognon franchit l’entrée de l’hôpital Sainte-Anne, une grande institution de la psychiatrie, en tant que patient-expert pour ceux qui sont aujourd’hui en soins. Lui-même a reçu un diagnostic de schizophrénie :" Je suis un patient rétabli, j'ai connu l'hospitalisation, tout le cheminement de rétablissement d'un trouble psy" confie-t-il aujourd'hui. 'Et j'ai entendu parler de ce métier de pair-aidant, c'est-à-dire qu'avec ce qui était en fait une fragilité, une tare, quelque chose qu'il ne fallait pas évoquer ou en tout cas qu'il fallait cacher, finalement ça allait servir à d'autres personnes", poursuit-il.

Partager son expérience avec les patients

Pour exercer ce métier de médiateur santé-pair, Stéphane a passé une licence qui comprenait des stages à l’hôpital Sainte-Anne. C’est là qu’il travaille depuis trois ans, avec une place originale, à côté des soignants et des patients.  

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Le suicide assisté dans toute sa singularité

 


Publié le 10 mars 2023 par Corinne Manoury

"L'imaginaire du possible" selon les chercheurs est cette phase où l'idée de mourir par suicide assisté prend forme. Il est propre à chaque personne et à l'environnement dans lequel elle évolue.

En Suisse, où le suicide assisté est dépénalisé, quatre chercheurs ont suivi sa mise en place à travers une quinzaine de cas. Ils en donnent à voir la réalité dans une étude ethnographique relatée dans La Mort appréciée*, qui restitue leurs observations et leurs entretiens avec les personnes concernées, mais aussi les proches, légistes, associations d’aide au suicide ou employés de pompes funèbres. Explications d’Anthony Stavrianakis, anthropologue et chercheur au CNRS, à l’origine du projet.

Faire-face.fr : Ce qui est frappant à la lecture de La Mort appréciée, c’est de partager des instants de vie. Le récit est-il courant en ethnographie ?

Anthony Stavrianakis est chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative.

Anthony Stavrianakis : Non, c’était un choix. En effet, nous tenions à ne pas être dans le jugement moral ou éthique sur cette pratique un peu étrange qu’est le suicide assisté. Nous voulions juste raconter l’histoire des gens, faire de “vrais” récits qui puissent servir de base à des analyses et des recherches scientifiques ultérieures. En passant un maximum de temps avec eux pour saisir leur manière de réfléchir et d’agir.

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Au rapport Petite enfance : face à une situation préoccupante, des pistes pour améliorer l’offre d’accueil

par Elsa Maudet  publié le 10 mars 2023

Alors que le gouvernement souhaite lancer un service public de la petite enfance, le Haut Conseil de la famille formule ses propositions et dresse un état des lieux inquiétant de l’accueil des enfants de moins de 3 ans en France.

Comment rendre effective la promesse d’Emmanuel Macron de créer un service public de la petite enfance ? Alors que le gouvernement a lancé, ces derniers mois, des concertations visant à définir cette future offre, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) vient de rendre deux rapports sur l’accueil des enfants de moins de 3 ans. Le premier dresse un état des lieux de l’offre et le second formule des propositions pour voir se concrétiser ce service public, demande récurrente de parents comme de professionnels depuis plusieurs années, soutenue notamment par le Conseil économique, social et environnemental dans un avis paru l’an passé.

«Pourquoi il faut faire un service public ? Parce qu’il y a un écart significatif entre les attentes des familles et l’offre existante», résume Michel Villac, président du Conseil de la famille du HCFEA. De fait, 56% des parents gardent eux-mêmes leur bébé, alors qu’ils ne sont que 36% à souhaiter le faire. Deux enfants sur dix sont gardés par leur proche famille (les parents dans l’écrasante majorité des cas, les grands-parents dans une moindre mesure) faute d’avoir obtenu une place en crèche ou chez une assistante maternelle.

Isabelle Clair : «Les ados se raccrochent à la norme du couple»

par Cécile Daumas et Sonya Faure  publié le 10 mars 2023

A l’âge des premières amours, filles et garçons suivent le modèle de la conjugalité hétérosexuelle, analyse la sociologue dans une enquête inédite. Pour se rassurer et répondre à une morale amoureuse qui valorise encore la réserve féminine et la puissance masculine.

Ils sont loin d’être non binaires, tentés par la fluidité sexuelle, le polyamour ou l’homosexualité. Ou alors pas encore, dans longtemps peut-être… A l’adolescence, on rêve d’être en couple, les filles ont peur de passer pour des «putes», les garçons pour des «pédés». Le premier baiser, le rapprochement vers l’autre sont autant de moments d’excitation intense que d’angoisse profonde, de confusion aussi. La sociologue au CNRS Isabelle Clair appelle ces premières amours les Choses sérieuses, dans un livre enquête publié cette semaine au Seuil. La chercheuse a passé vingt ans à écouter des adolescents (de 15 à 20 ans) sur le thème de l’amour et de la sexualité, dans des cités de Seine-Saint-Denis, des villages de Sarthe ou des quartiers aisés parisiens. Un travail de recherches inédit qui déjoue les idées reçues sur les amours adolescentes.

André Comte-Sponville : "Le droit de mourir, c'est la liberté ultime"

Dimanche 12 mars 2023

André Comte-Sponville à Paris en 2020. ©Maxppp - Luc Nobout

Aujourd'hui dans la matinale, nous recevons le philosophe André Comte-Sponville, pour son livre "La clé des champs et autres impromptus" (PUF).















vendredi 10 mars 2023

L’Oregon, laboratoire de l’aide médicale à mourir aux Etats-Unis

Par  (Portland [Oregon], envoyée spéciale)  Publié le 9 mars 2023

La Willamette scintille sous l’éclaircie matinale, mais le docteur Blanke ne songe pas à admirer la rivière emblématique de Portland (Oregon). Oncologue, spécialiste du pancréas, le professeur Charles Blanke est un praticien reconnu. Il préside le SWOG Cancer Research Network, un réseau de chercheurs fort de 12 000 membres dans 47 Etats américains. En 2015, il a escaladé le Kilimandjaro avec un confrère, afin de lever des fonds pour améliorer la détection précoce de ce cancer particulièrement meurtrier.

Au fil des années, à force de traiter des patients au pronostic désespéré, le docteur Blanke est devenu spécialiste de l’aide médicale à la mort. Chaque année, il rédige plus de prescriptions létales que tout autre médecin de l’Oregon : 60 en 2022, 70 l’année précédente, soit environ 20 % des ordonnances qui permettent aux malades en phase terminale de s’éteindre au moment de leur choix. L’Oregon a été le premier Etat américain à légaliser la « mort dans la dignité », selon l’intitulé de la loi entrée en vigueur le 27 octobre 1997.

Vanessa Springora, du “Consentement” à l’édition de textes de femmes sur la sexualité

Par  Valérie Lehoux  Publié le 10 mars 2023

Dans le “Consentement”, elle évoquait sa relation subie , adolescente, avec l’écrivain Gabriel Matzneff. Trois ans plus tard, l’autrice a fait la paix avec son passé et lance une collection de textes sur la sexualité, tous écrits par des femmes.


Vanessa Springora : « Il est temps de proposer d’autres modèles, dans lesquels les femmes pourront mieux se reconnaître. »
Vanessa Springora : « Il est temps de proposer d’autres modèles, dans lesquels les femmes pourront mieux se reconnaître. »  Jean-François Robert pour Télérama

Deux fois, elle s’excuse. « Et merci de m’avoir attendue. » Si elle n’avait rien dit, on n’aurait même pas remarqué ses cinq petites minutes de retard, délai ridicule dans un quotidien de Parisien. Paraît qu’on ne se refait pas… Vanessa Springora ne s’est pas départie de l’élégance et de l’humilité qui avaient tant frappé il y a trois ans à la sortie du Consentement (éd. Grasset), récit de sa relation passée avec l’écrivain Gabriel Matzneff – elle avait 14 ans, il en avait 50. Un livre-choc, aussi puissant que sobre, épicentre d’un séisme sociétal. « Moi qui suis d’un tempérament plutôt discret, j’aurai sans doute du mal, toute ma vie, à réaliser ce qui est arrivé. »

“Libres !” saison 2, sur Arte.tv : les petites pastilles qui mettent une claque au sexisme

Par  Cécile Marchand Ménard  Publié le 07 mars 2023

Harcèlement, menstruations, viol conjugal, point G… Pour aider les femmes à “s’affranchir des diktats sexuels” et guider les jeunes désorientés par la pornographie, Ovidie et Sophie-Marie Larrouy livrent une nouvelle saison de leur percutante série.

Assume ton corps pourvu qu’il soit jeune et ferme, mets-toi à la danse, au pilates, à la musculation pour renforcer tes fesses, remplis ton « devoir conjugal »… Cinq ans après la vague #MeToo, véritable révolution féministe, d’innombrables injonctions hétéro-patriarcales toujours plus insidieuses continuent d’entourer la sexualité des femmes. Des diktats
assommants que dynamite avec pédagogie et piquant Libres !, minisérie animée documentaire écrite par Ovidie et Sophie-Marie Larrouy.

La folie du suicide : une histoire médicale de la mort volontaire en France au 19e siècle

Publié le 

Dans cette thèse en histoire de la médecine, Eva Yampolsky a étudié comment, dès la naissance de la psychiatrie moderne en France au tournant du XIXe siècle, le suicide devient un véritable objet médical.

Cette étude concerne les théories médicales sur le suicide au XIXe siècle, et plus précisément de la dépénalisation de cet acte en 1791 jusqu’à la fin du Second Empire. Dès sa dépénalisation émerge un postulat selon lequel tout suicide constitue un acte de folie. Il ne s’agit donc plus de prouver une coïncidence entre le suicide et la folie, comme on le constate avant 1791, mais de faire de tout suicide un acte de folie. Son objectif a été d’étudier comment, selon quels critères, motifs, arguments et influences, la médecine mentale parvient à inscrire cet acte dans le cadre médical. Bien que la position médicale sur la pathologie du suicide se transforme au cours du XIXe siècle, cet acte continue à dépendre d’abord et avant tout de l’expertise médicale. À partir de là, Eva Yampolsky montre que les positions médicales et psychiatriques sur la pathologie du suicide sont déterminées autant par des développements médicaux (tout particulièrement en médecine mentale, en médecine légale et en hygiène publique), que par des influences sociales (morales et religieuses, politiques, économiques et médiatiques). 

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