« Il manque d’infirmières partout dans le monde », a déclaré le premier ministre du Québec, François Legault, mercredi dernier, alors que son gouvernement devait répondre, une fois de plus, à la question du manque de personnel dans les hôpitaux de la province. Mais est-ce vraiment le cas? Et si oui, existe-t-il des solutions à cette pénurie?
Il manque effectivement d’infirmières dans les autres provinces et territoires du Canada, et dans plusieurs pays d’Europe qui, contrairement à certains systèmes comme celui exclusivement privé des États-Unis, peuvent être comparables au Québec en ce sens qu’ils gèrent également des réseaux de santé publics.
Selon Pascal Garel, de la Fédération européenne des hôpitaux qui représente les réseaux d’une trentaine de pays, c’est un problème partout, que ce soit en Grèce, où on a une infirmière pour un médecin, ou en Irlande, où on a cinq infirmières pour un médecin.
La situation est assez proche chez vous et chez nous, en Europe. On a un vieillissement de la population [et] on a reçu la triple claque cet hiver – la pandémie, la grippe et la bronchiolite – qui a touché nos enfants. Ça a fait exploser la situation dans certains pays.
Le projet va être abordé ce lundi lors d'un conseil de surveillance de l'hôpital afin de permettre aux urgences de récupérer une quinzaine de lits.
Arobase, l'unité de pédopsychiatrie de l'hôpital de Fréjus, pourrait déménager afin de laisser davantage de place au service des urgences. Ce projet va être évoqué lundi soir au cours d'un conseil de surveillance du centre hospitalier intercommunal.
15 à 20 lits supplémentaires
C'était "d'abord des bruits de couloir puis le jeudi 12 janvier une proposition du directeur lors d'une réunion avec la direction", indique Claire Glay, responsable de l'unité auprès de BFM Nice Côte d'Azur.
Selon notre sondage, 58 % des lecteurs du JIM sont favorables à la légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté.
Le 9 décembre dernier s’est ouverte la convention citoyenne sur la fin de vie, promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Pendant trois mois, 180 citoyens tirés au sort devront se pencher sur la législation actuelle sur la fin de vie, l’état des soins palliatifs et la pertinence de légaliser ou non l’aide active à mourir, quelque soit la forme (euthanasie ou suicide assisté). En découlera un rapport, sur lequel le gouvernement pourra s’appuyer pour élaborer un projet de loi sur la question qui pourrait être examiné en 2023.
Pour certains, les dés sont pipés. En septembre dernier, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est déjà prononcé en faveur de la légalisation du suicide assisté pour les sujets dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme tandis que le Président de la République n’a pas caché être favorable au « modèle belge », notre voisin autorisant l’euthanasie assez (trop ?) largement.
De la grinçante « Daria » au sensible « Lycée Toulouse-Lautrec », en passant par le fidèle portrait des Etats-Unis brossé par « Friday Night Lights », notre sélection de séries où la scolarité et ses enjeux sont le vrai sujet.
Angle mort des séries à destination du jeune public, la scolarité (la vraie, avec des cahiers, des stylos, des tableaux noirs, des devoirs et des cours d’EPS) reste souvent mal représentée dans la fiction. Voici donc cinq séries dans lesquelles l’école n’est pas qu’un lieu de passage et de rencontres mais l’univers dans lequel se joue, pour chacun d’entre nous, une partie de l’avenir.
Martin Ducret, médecin et journaliste au "Quotidien du Médecin", détaille aujourd'hui une étude française récente sur la relation entre cauchemars et tentative de suicide. Une étude qui porte sur les rêves et cauchemars de patients très dépressifs.
Et si l’analyse des rêves pouvait prédire une tentative de suicide ? C’est ce que suggère une étude française pilotée par le Professeur Pierre Geoffroy, psychiatre et médecin du sommeil à l'hôpital Bichat et au Centre ChronoS à Paris, qui a analysé la survenue de cauchemars chez des patients souffrant de dépression. Le suicide, actuellement dans le monde, fait plus de morts que les guerres, le VIH ou les meurtres.
Expliquez-nous précisément cette étude ?
Les auteurs de cette étude se sont demandé de quelle manière rêvent des patients très dépressifs, plusieurs mois avant qu’ils tentent de se suicider. Un peu à la manière de Sherlock Holmes, ils ont cherché à savoir si les cauchemars étaient des indices prédictifs d’une tentative de suicide.
Et la réponse est oui ! 80% des patients faisaient dans les quatre mois précédant leur tentative de suicide, d’abord des cauchemars, puis des rêves avec un scénario suicidaire, c’est-à-dire qu’ils rêvaient de comment ils allaient se suicider.
L’analyse des rêves s’avère donc un outil simple pour prédire une tentative de suicide?
Oui, tout à fait. Le principal auteur de l’étude, le Pr Pierre Geoffroy, psychiatre à l’hôpital Bichat à Paris, m’a signalé “la difficulté à l’heure actuelle de prédire une tentative de suicide. L’étude des rêves est un outil facilement accessible. Il suffit simplement d’interroger les patients sur leur sommeil.”
Des chercheurs ont identifié trois facteurs psychologiques, facilement mesurables à l’aide de questionnaires, qui prédisent, chez les adolescents, le développement ultérieur de troubles anxieux. Pour le pédopsychiatre Jean-Luc Martinot, qui a codirigé cette étude, la question de la prévention en santé mentale des jeunes est posée… Entretien.
Jean-Luc Martinot, vous venez de montrer que l’on peut évaluer scientifiquement le risque qu’un adolescent âgé de 14 ans développe plus tard des troubles anxieux. Mais tout adolescent est plus ou moins anxieux. Alors, de quoi parle-t-on exactement ?
Il s’agit d’« angoisse » – autrefois, on parlait de « névrose » –, une caractéristique commune à tous les troubles dits « anxieux », comme le trouble panique, le trouble d’anxiété sociale, le trouble anxieux généralisé, les phobies et les TOC. Environ un adolescent sur trois serait concerné, mais la plupart de ces maladies mentales se développent progressivement, de sorte que, en général, on ne peut poser de diagnostic psychiatrique qu’à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte, entre 18 et 25 ans.
Le coauteur de ce livre polémique avait été poursuivi en justice avec le journaliste Yves Le Bonniec pour homicide involontaire, après des plaintes de familles de suicidés.
Il avait fait scandale dans les années 1980 avec son livre de conseils pour mettre fin à ses jours. Claude Guillon, écrivain libertaire auteur de Suicide mode d’emploi. Histoire, technique, actualité, est mort à l’âge de 70 ans, a-t-on appris, vendredi 20 janvier, auprès de son éditeur IMHO. Cet auteur engagé à l’extrême gauche a succombé jeudi à un cancer, dont il donnait encore des nouvelles sur son blog le 31 décembre.
Aussi utile et enrichissante que soit la psychothérapie, la première séance peut être éprouvante pour les nerfs, surtout si vous n’avez jamais suivi de thérapie auparavant. Se préparer à une séance est une habitude utile à prendre, même si vous êtes un professionnel chevronné. Voici donc comment se préparer à sa première séance de psychothérapie.
Fixez-vous un objectif
Avant votre première séance de psychothérapie, vous devez définir des objectifs thérapeutiques clairs pour ce que vous espérez obtenir. Les raisons de chacun sont personnelles et il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons de suivre une thérapie. Essayez de comprendre ce qui vous a amené à suivre une thérapie et comment vous espérez en sortir.
Faire cohabiter soignants, patients et engins de chantier pendant six ans pour que la reconstruction de l’hôpital psychiatrique soit un succès. C’est le défi engagé à Sainte-Marie.
Photo Sébastien Botella
Le chapiteau était bondé, vendredi 20 janvier, lors de la cérémonie de la pose de la première pierre qui lance officiellement la reconstruction de l’hôpital Sainte-Marie.
Personnels, direction, élus, confrères, retraités, patients, parents… Tous ont accueilli avec plaisir le lancement officiel d’un chantier à 110 millions d’euros qui a réellement commencé en octobre 2022 et qui se terminera en 2028.
Que peuvent les livres face à la mort et à l'impossible consolation ? Adèle Van Reeth, autrice de "Inconsolable", et Vinciane Despret, qui publie "Les morts à l'œuvre", sont les invitées du Book Club.
Vinciane Despret philosophe, professeure de philosophie à l’université de Liège
Il y a des thématiques qui remuent, qui bousculent, et dont le book club et ses lecteurs se saisissent. La mort et le deuil en font partie. Certains lecteurs comme @squirelito préfère s'évader avec des romans, des récits de voyages, des livres d'histoire pour ne pas se rappeler cette épreuve. D'autres comme @nabil_louaar en sont certains, la littérature semble la meilleure alliée pour apprivoiser l'inéluctable.
"Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune raison sur mon chagrin. Comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas. Pourquoi écrire alors ?" extrait de Inconsolable d'Adèle Van Reeth.
Le documentaire de Marusya Syroechkovskaya plonge dans l’existence d’un jeune couple d’amoureux ruiné par la drogue et la dépression à Moscou.
publié le 17 janvier 2023 à 20h05
Présenté l’an dernier à Cannes dans la sélection de l’Acid, How to Save a Dead Friend de Marusya Syroechkovskaya n’est finalement pas sorti en salles et c’est un peu par hasard qu’on a découvert qu’il était disponible gratuitement sur le site d’Arte dans la sélection des documentaires célébrant les 25 ans de programmation de La Lucarne. Le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine ne rend pas forcément de prime abord très désirable cette plongée dans l’existence d’un jeune couple d’amoureux ruiné par la drogue et la dépression à Moscou, film réalisé après la mort prématurée de Kimi, le mari de la cinéaste dont elle avait fini par divorcer faute de pouvoir le suivre dans ses errances junkies. Il s’agit pourtant d’un étonnant rejeton de cette fresque intime de l’autodestruction qu’était notamment The Ballad of Sexual Dependency de Nan Goldin délocalisé dans la Russie post-soviétique, ce monde qui dans sa décongélation express après un siècle de dictature du prolétariat s’est réveillé dans un blizzard de morosité hargneuse et de chacun pour soi.
L'Union Syndicale de la Psychiatrie pointe du doigt une précarisation de la population qui vieillit en mauvaise santé, Convergence Infirmière appelle le gouvernement à prendre en compte dans sa réforme les spécificités du métier d'infirmier libéral. Quant au Collectif Inter-Blocs, très remonté, il se mobilise et rappelle la pénibilité du métier.
En 2023, la santé mentale est une priorité pour bon nombre d’entre nous. Si de nouvelles techniques et de nouveaux traitements sont régulièrement proposés, la bonne vieille méthode de la thérapie par l’écriture pourrait être bien plus efficace. On vous explique quand et comment bien la pratiquer.
La technique des 13 minutes, le homard intérieur, la bague d’anxiété… Ces derniers temps, on a vu apparaître des tas de nouvelles méthodes visant à améliorer son équilibre intérieur et à prendre soin de sa santé mentale. Parmi elles, la thérapie par l’écriture semble faire son grand retour cette année. Et pour cause, il n’y aurait rien de mieux que d’écrire pour réduire son anxiété, sa dépression et son niveau de stress, fait savoir Charlotte Haigh, thérapeute conjugale et familiale agréée en Californie, au magazine Glamour.
Mais de quoi s’agit-il exactement ? La thérapie par l'écriture consiste à écrire sur un traumatisme ou un sentiment spécifique sous la direction d'un professionnel de la santé mentale. "Si nous sommes capables d'écrire sur nos pensées et nos sentiments, puis de les traiter verbalement avec un thérapeute, nous engageons plusieurs zones de notre cerveau dans notre processus de guérison", explique l’experte. Si parler de ses traumatismes à voix haute peut être compliqué, l’écriture, elle, peut représenter un espace où nous sommes libres d’être totalement honnêtes et vulnérables.
CRITIQUEDans un ouvrage accessible au plus grand nombre, Julien Bobroff nous guide de façon passionnante dans une science dont la seule évocation effraie le néophyte.
Le livre. Coïncidence bienvenue, la même semaine où le Français Alain Aspect recevait le prix Nobel de physique 2022, un de ses confrères, Julien Bobroff, publiait un ouvrage narrant le cœur du travail récompensé par l’académie suédoise. C’est heureux car le sujet, la physique quantique, est difficile. Et plus particulièrement ce qu’Alain Aspect a lui-même baptisé « la seconde révolution quantique ». Heureux aussi car cette vulgarisation est faite par l’un de ses plus brillants représentants, professeur à l’université Paris-Saclay, qui creuse ce terrain depuis plusieurs années. Soit avec ses étudiants, qui testent des méthodes pédagogiques innovantes, soit avec de futurs dessinateurs, graphistes, illustrateurs, soit encore avec le grand public sous forme de vidéos ou de conférences… Heureux, enfin, car ce livre suit le premier volet, en quelque sorte, qui présentait il y a deux ans seulement la première révolution quantique (La Quantique autrement, Flammarion, 2020).
La méthode est la même. Une plume alerte et passionnée, des images et analogies éclairantes (les photons polarisés sont des dauphins, le processeur d’un ordinateur quantique est une piscine à vagues…), et des dessins simples et clairs. S’ajoutent à cela de petits détails qui montrent que l’auteur a mouillé la chemise en se plongeant dans les articles de recherche ou qu’il a discuté avec ses collègues plus spécialistes que lui. L’ensemble est donc vivant pour balayer un sujet parmi les plus ardus de la science contemporaine.
Applications déjà là, ou presque
A notre connaissance, c’est même sans doute le livre le plus complet pour expliquer le fonctionnement de ces machines prometteuses que sont les ordinateurs quantiques, capables de surpasser un jour prochain les superordinateurs d’aujourd’hui sur des tâches particulières. Une bonne moitié du livre leur est consacrée.
Le reste vaut aussi le détour car les applications sont déjà là, ou presque, sans qu’on le voie vraiment. Il est donc question des horloges atomiques et de leurs successeures optiques, des liaisons sécurisées par la physique quantique, et des simulateurs quantiques, machines à ne pas confondre avec les ordinateurs quantiques et qui pourraient bien aider les physiciens et les chimistes de la matière, et aussi des gravimètres à atomes qui permettent de mesurer très finement les variations de gravité à la surface de la Terre et donc de mieux en comprendre la structure et la dynamique. Un chapitre est même consacré aux diamants, dont des petits défauts pourraient améliorer les instruments d’IRM ou faire du… calcul quantique.
Le contenu est donc riche, parfois un peu frustrant, car le lecteur transporté ainsi sur les sommets de la connaissance se sentirait prêt à aller encore plus haut. Le livre se termine par un exercice non pédagogique mais prospectif, voire réflexif, sur ces progrès stimulants. L’auteur se mouille cette fois pour répondre à des questions essentielles pour rester lucide face aux promesses : est-ce bien une révolution ? A quand l’ordinateur quantique ?
« Bienvenue dans la nouvelle révolution quantique », de Julien Bobroff, Flammarion, 338 p.
Diplômé de la prestigieuse école d’ingénieurs Centrale Supélec, il aurait pu faire une brillante carrière dans le conseil comme beaucoup de ses amis. A 23 ans, Tanel Petelot voit les choses autrement : « Je préfère utiliser mes compétences pour résoudre une problématique douloureuse et m’occuper des gens qui ont de vrais soucis : les personnes âgées », explique-t-il. « Parmi les 7,8 millions de seniors âgés de plus de 75 ans en France, 6,9 millions vivent à domicile », rappelle-t-il. « Une bonne partie d’entre eux sortent très peu de chez eux et ne rencontrent quasiment jamais personne. » Avec le risque de subir un déclin cognitif et de sombrer dans la dépression. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, entre 8 et 16 % des personnes de plus de 65 ans souffrent de cette maladie dans le monde et 12 à 15 % des plus de 85 ans.
Dans une lettre ouverte adressée aux participants du Forum économique de Davos, plus de 200 millionnaires et milliardaires réclament à payer davantage de taxes pour "le bien commun".
L’EMDR est une psychothérapie par mouvement oculaires qui cible les mémoires traumatiques des individus. Comment expliquer ses effets bénéfiques pour lutter contre le stress post-traumatique ? Cette thérapie peut-elle être utilisée pour le traitement d’autres troubles psychiatriques ? Canal Détox fait le point
C’est en 1987 que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») est pour la première fois décrite dans des publications scientifiques par la psychologue américaine Francine Shapiro.
D’abord testée chez des personnes souffrant de souvenirs traumatiques, par exemple des vétérans de la guerre du Vietnam, cette psychothérapie par mouvement oculaires (voir encadré pour plus de détails) cible les mémoires traumatiques des individus. En d’autres termes, elle vise à traiter les conséquences psychologiques, physiques ou relationnelles liées à un traumatisme psychique.
Le début d'année est délicat pour des centaines de patients fribourgeois qui ont un suivi psychologique. Depuis le 1e janvier 2023, suite à un changement législatif, plusieurs caisses maladie ne veulent plus rembourser les séances menées par des thérapeutes qui n'ont pas encore terminé leur formation postgrade, mais qui exercent pour acquérir une expérience clinique.
Selon un sondage non exhaustif mené par l'Association fribourgeoise des psychologues, au moins une cinquantaine de professionnels sont concernés dans le canton de Fribourg. Et parmi eux, environ 20% a dû s'inscrire au chômage suite à une baisse d'activités.
La pulsion scopique est une notion freudienne qui désigne le fait d'éprouver du plaisir en regardant quelqu'un d'autre. Elle fait partie du développement normal de l'enfant puisqu'elle lui permet de partir à la découverte du monde. Éclairage avec Véronica-Olivieri Daniel, psychologue clinicienne et psychanalyste.
Le département de psychiatrie de l’Université de Montréal doit corriger ses lacunes en offrant un encadrement plus adéquat à ses étudiants et des milieux de travail plus sûrs tant pour ses résidents que pour ses professeurs, a appris La Presse. C’est le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada – l’organisme chargé de certifier les programmes de formation médicale au pays – qui réclame ces changements d’ici le printemps 2024.
En entrevue, le Dr François L’Espérance, directeur du département de psychiatrie, explique qu’il ne redoute pas une fermeture de programme, mais que des améliorations doivent être apportées. Certaines sont plus compliquées que d’autres à mettre en œuvre parce qu’elles concernent, fait-il observer, un grand nombre d’acteurs et d’établissements, à savoir tous les hôpitaux où les étudiants font leur résidence.
Les hôpitaux sont surchargés, en particulier les urgences, « et de plus en plus de gens arrivent en crise ou [avec les facultés affaiblies] », rappelle le Dr L’Espérance.
Les demandes en matière de sécurité qui sont exprimées par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada peuvent avoir trait à des améliorations physiques, par exemple « des salles d’examen à deux portes ou des boutons de panique géolocalisés à porter sur soi », affirme le Dr L’Espérance.