Basé à Marseille, le CoFoR est un Centre de Formation au Rétablissement. Il s’adresse aux personnes qui ont ou ont eu des troubles psychiques, qui souhaitent se rétablir et avoir une vie plus satisfaisante.
Parce que son approche est différente, le CoFoR est complémentaire aux structures existantes en santé mentale, les personnes en formation sont des étudiant·es. Elles sont actrices de leur rétablissement et contribuent à faire évoluer le projet du CoFoR.
Le colloque "Qui a peur de la déconstruction ?" se tiendra dans plusieurs établissements, dont l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le 20 janvier (sur inscription).
Ce colloque cherche à montrer comme la déconstruction a essaimé de manière féconde dans différents domaines de la recherche. En mettant en question les préjugés phallocentriques, elle a rendu possible l’analyse de la construction des identités de genre et un renouveau de la théorie psychanalytique. En s’interrogeant sur la prédominance de la métaphysique occidentale, elle a favorisé l’écoute de pensées subalternes et l’essor des recherches décoloniales. Derrida en était venu à identifier la déconstruction avec la promesse d’une «démocratie à venir». C’est bien la démocratie qui est en jeu et en danger dans l’Université et la société. C’est la liberté d’exercice et de diffusion de la pensée que nous voulons réaffirmer.
Nous ne sommes pas tous égaux face aux basses températures. Cela s’explique par des raisons hormonales, mécaniques mais aussi par des choix de société, notamment de normes thermiques pensées par des hommes pour des hommes.
La crise énergétique et les appels à la sobriété pour l’hiver 2022-2023 ont mis au premier plan les débats sur la température de confort. Tandis que le gouvernement invite, depuis la rentrée, à ne pas dépasser les 19 °C dans les bureaux et les habitations, une évidence est venue se rappeler à tous : nous ne sommes pas tous égaux pendant les périodes de basses températures.
L’intuition selon laquelle les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes est en effet confirmée par de nombreuses études scientifiques. La température ambiante idéale se situerait, selon les diverses recherches, entre 22 °C et 24 °C chez les hommes contre 24,5 °C et 26 °C chez les femmes. Si le chiffrage diffère, le constat reste identique : il y aurait environ deux degrés de différence de confort entre les deux sexes.
Selon le dernier bilan annuel de l’Insee, le solde naturel atteint son plus bas niveau historique en 2022. Au 1er janvier 2023, la population française était de 68 millions d’habitants, en hausse de 0,3 %.
La légère embellie de 2021, qui affichait une hausse inattendue des naissances après le choc démographique de 2020 provoqué par le Covid-19, aura été de courte durée.
En 2022, non seulement les naissances repartent à la baisse, souligne le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), présenté mardi 17 janvier, mais s’ajoute à cela un nombre élevé de décès, supérieur aux projections, qui fait de l’année 2022 celle où le solde naturel atteint son plus bas niveau historique. La population française s’élève à 68 millions d’habitants au 1er janvier 2023, en hausse de 0,3 %. Voici les principaux enseignements de ce bilan annuel.
S’il est difficile de mesurer l’impact de la politique familiale hexagonale sur l’indice de fécondité élevé des Françaises, les chercheurs observent que les pays d’Europe où naissent le plus d’enfants sont ceux où il est le plus aisé de concilier maternité et vie professionnelle.
Les Françaises et les Français, dont les enquêtes soulignent volontiers le pessimisme et le manque de confiance dans l’avenir, sont, dans le même temps, les champions de la fécondité au niveau européen. Selon les dernières données comparatives d’Eurostat, en 2020, la France se trouvait en tête de classement, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) alors à 1,83, talonnée par la Roumanie avec 1,80. Bien que ce taux baisse au fil des ans, la publication, mardi 17 janvier, du bilan démographique annuel de l’Insee confirme une nouvelle fois la place de bonne élève de la France, avec un ICF à 1,80 enfant par femme.
Cette série suit les aventures et les rêves d’un garçon de 13 ans, prénommé Yanis, scolarisé au collège Jean-Jacques Rousseau d'Argenteuil, dans le Val d’Oise. Passionné par l’histoire de France, il rêve de devenir président de la République.
Un cas de folie amoureuse décrit par Hippocrate, méconnu (ou du moins jamais cité), met en scène la constellation œdipienne dont Freud révèlera la structure. Les effets de l’interprétation sur le symptôme y sont déjà à l’œuvre. C’est le point de départ d’un retour aux sources, à la recherche des fondements sur lesquels s’est établie la notion de symptôme. Avec Hippocrate sont convoqués Marx, Freud et Lacan.
Lacan a beaucoup parlé de l’amour, enrichi qu’il était par sa culture littéraire, poétique, philosophique, mystique… Il commence par l’amour narcissique, corrélatif de son fameux stade du miroir. L’image est alors fondamentale, l’objet aimé n’est autre que son propre moi. C’est l’amour qui rend fou, quand on ne sait plus où commence l’un et où finit l’autre ! C’est aussi l’attachement mortel du coup de foudre.
Doyenne de l’humanité depuis avril, la Française sœur André est morte à l’âge de 118 ans dans son sommeil dans la nuit de lundi à mardi.
publié le 17 janvier 2023 à 21h53
L’année dernière, elle nous avait confié vivre «un peu hors du temps». Au bout de 118 années, le temps l’a rattrapée. La Française sœur André, qui était la doyenne de l’humanité connue depuis avril, est décédée dans son sommeil dans la nuit de lundi à mardi dans sa maison de retraite de Toulon, dans le sud de la France, a annoncé à l’AFP son porte-parole mardi soir.
Sous le haut plafond de l’ancienne école de pharmacie de Montpellier, reconvertie en centre d’art contemporain, André, Kevin et Ambre travaillent la terre glaise sous le regard d’une artiste. Envoyé·e·s par leur psychiatre, les trois participent à un programme pilote d’“art sur ordonnance”.
D’âges et de parcours de vie très différents, mais avec en commun des épisodes dépressifs ou d’anxiété, ces trois patient·e·s, suivi·e·s par le département d’urgences et post-urgences psychiatriques de l’hôpital universitaire de Montpellier, n’étaient jusqu’ici pas particulièrement intéressé·e·s par l’art. Mais ils ont pourtant respecté à la lettre ce traitement particulier, le temps de quelques semaines.
Pour le MO.CO, le centre d’art contemporain de la ville, et le département de psychiatrie de l’hôpital universitaire, la “conviction” est partagée : il y a une “urgente nécessité à sensibiliser le public aux avantages de l’engagement artistique pour la santé mentale”, insiste le professeur Philippe Courtet, du CHU de Montpellier.
Se manifestant par des troubles de l’humeur (euphorie, peine, déprime), les troubles bipolaires sont souvent confondus avec la dépression, ce qui peut entraîner un retard de diagnostic et donc de prise en charge. Or, en 2019, 40 millions de personnes présentaient un trouble bipolaire, dans le monde, d’après l’OMS.
Co-organisé par les Hôpitaux Paris Est Val de Marne, le Centre de Prévention du Suicide et le Centre hospitalier universitaire La Réunion, ce cycle de conférences sur la thématique « Clinique du suicide de la personne âgée » se déroulera, tout au long de l’année 2023. Le sujet vous intéresse ? Il ne vous reste plus qu’à vous inscrire. Séance à venir le 10 février prochain !
Le projet européen PATH – Perinatal mental health – dont le CCOMS est partenaire – vise à prévenir, diagnostiquer et traiter efficacement les problèmes de santé mentale périnatale légers à modérés. Un numéro spécial du magazine VROEG, édité par le partenaire néerlandais du projet, vient d’être réalisé en plusieurs langues (dont le français) pour présenter les réalisations des 13 partenaires, créées dans le cadre de ce projet.
Dans sa newsletter de janvier 2023, le GCS pour la recherche et la formation en santé mentale précise que dans le cadre de ce projet européen, pour la France, de nombreuses réalisations seront communiquées et présentées dans les semaines à venir. Elle cite une brochure d’information destinée aux familles, un support BD pour sensibiliser les pères/coparents, un podcast et un MOOC de plus de 40 vidéos sur la santé mentale périnatale.
Grâce à un don de 300 000 dollars remis en 2020, la Fondation de ma vie a pu aménager des salles d’entraînement, des lits thérapeutiques et des salons pour les familles.
La conférence de presse avait lieu à l'hôpital de Chicoutimi.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNIE-CLAUDE BRISSON
Trois ans après avoir obtenu un don de 300 000 $ de la part de l’initiative Bell cause pour la cause, les unités de psychiatrie des hôpitaux de Chicoutimi, Alma et Roberval ont été bonifiées notamment grâce à l’ajout d’un salon des familles et d’équipements.
C’est ce qui ressort de la conférence de presse qui s’est tenue mardi matin à l’hôpital de Chicoutimi et qui servait à faire un bilan de l’utilisation de ce don.
Les bénéficiaires du don ont été la Fondation de ma vie, la Fondation de l’Hôtel-Dieu d’Alma, la Fondation du Domaine-du-Roy et la Fondation Équilibre.
Depuis, des travailleurs de la santé et des patients ont participé au projet en ciblant les réels besoins de ces milieux de vie.
Le débat sur le projet de loi de réforme du système de retraites a été l’occasion de nombreuses intox ou approximations. «CheckNews» s’est penché sur huit affirmations des partisans, et des opposants, de la réforme.
publié le 19 janvier 2023
Les plus modestes seront-ils vraiment les moins touchés par l’allongement de la durée de travail ?
«Les 20% des Français les plus modestes sont ceux auxquels on demande le moins de travailler plus longtemps», assurait Elisabeth Borne le 14 janvier en défense de sa réforme, un argument clé de l’exécutif. Si l’étude d’impact qui précise ce point n’est pas encore disponible, l’argument de la Première ministre pourrait être assez vrai… mais pour une raison socialement assez injuste : ils sont déjà les plus nombreux à devoir attendre l’âge du taux plein à 67 ans ou à bénéficier de l’invalidité ou de l’inaptitude à 62 ans.
Comment comprendre autrui et se faire comprendre autrement que par la violence ? Comment faire que la compréhension soit une connaissance mutuelle ?
Dans le langage, dans l'expérience ordinaire, nous affrontons des conflits, des disputes, et parfois, dans ces conflits, avec des rapports pas toujours égaux entre les êtres, il y en a un qui recourt à la violence, et ce qui peut-être nous choque le plus, c'est cette expression ordinaire qu'il y a parfois quand il y a recours à la violence, c'est-à-dire, pas à une explication ou à un sens, c'est ce : "me suis-je bien fait comprendre" ?
ADRpsy vient de voir le jour. Portée par une équipe d'infirmiers, chercheurs et formateurs, cette association se donne pour but de favoriser le développement de la recherche en soins en psychiatrie et de mieux la faire connaître, aussi bien auprès des pouvoirs publics que des professionnels.
Cette nouvelle association prend le relai du GRSIpsy, Groupe de recherche en soins infirmiers, animé par Jean-Paul Lanquetin. Infirmier de secteur psychiatrique au CH Saint-Cyr, au mont d'Or et président d'honneur de la nouvelle association, ce chercheur est un des initiateurs des Rencontres pour la recherche en soins en psychiatrie. L'ADRpsy pilotera la huitième cession de ces rencontres, qui aura lieu les 25 et 26 janvier 2024. Cette nouvelle structuration a pour but d’élargir la concertation entre acteurs de la recherche en soin en psychiatrie et de mieux faire connaître cette dernière auprès des décideurs de santé publique. « Aujourd'hui, les enjeux autour de la psychiatrie sont nombreux, précise Yvonne Quenum, infirmière en équipe mobile de psychiatrie au CHU de Saint Étienne, chercheuse et vice-présidente de l'association. La recherche en soin permet de comprendre ce qui se passe sur le terrain, comment mettre en œuvre ce qui peut permettre d'améliorer les soins. Cette recherche apporte énormément de données probantes, dont nous disposons, mais nous avons en ce moment beaucoup de difficultés pour une mise en œuvre sur le terrain ». L'association se donne pour but de faire entendre aux décideurs de santé publique la nécessité de faire évoluer les pratiques professionnelles en prenant en compte les données probantes.
Oubliées, les petites guéguerres qui ont traditionnellement cours au pays des syndicats de médecins libéraux ! La proposition de loi de Stéphanie Rist semble avoir rétabli contre elle une certaine harmonie entre les différentes organisations. « Madame la députée, avez-vous pensé aux patients, interrogeait dans un communiqué diffusé en décembre le Dr Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). La CSMF vous demande de ne pas inventer une santé à deux vitesses, celle de ceux de nos concitoyens qui auront un médecin, celle de ceux qui auront un officier de santé. »
Afin d’améliorer l’accès aux soins et de lutter contre les déserts médicaux, ce texte permet de consulter des personnels paramédicaux sans passer par des médecins. Ces derniers dénoncent une médecine à deux vitesses.
La mesure irrite déjà les médecins. L’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 janvier, l’ouverture d’un « accès direct » des patients aux infirmiers en pratique avancée (IPA). Il s’agit de l’une des dispositions d’une proposition de loi sur l’accès aux soins.
Motivation, confiance en soi, gestion du stress… Les conseils et offres d’accompagnement psychologique pour les étudiants en PASS et L.AS sont proposés par certaines universités mais surtout par des acteurs du privé.
Quand Anaëlle Cotte-Carluer, 17 ans, étudiante en première année de PASS (parcours accès santé spécifique) à l’université Lyon-Sud a ouvert son compte Instagram un soir du mois d’octobre, elle est tombée sur une publication du tutorat de sa fac, qui lui a fait du bien. Intitulé « Mardi tips sur le stress », ce post détaillait la mécanique du stress et les différents moyens de lutter contre ses effets néfastes. Du bain à la méditation en passant par la cohérence cardiaque, quelques idées concrètes pour lutter contre la vague de panique qui peut parfois s’emparer des jeunes gens en pleine période de révisions étaient proposées. Le tout entrecoupé de phrases encourageantes : « Croyez en vous », « Vous n’êtes pas seuls » ou « Vous êtes capables du meilleur ». « Dans le tutorat où je suis inscrite, il y a un pôlebien-être, raconte Anaëlle. Ils nous ont donné quelques conseils en amphi et publient régulièrement ce genre de contenus sur les réseaux sociaux. Ce sont des recommandations simples, des astuces réalistes.Moi ça m’a paru suffisant, mais peut-être parce que je ne suis pas hyper stressée. »
La recherche RPSY, actuellement en cours1, vise à explorer les liens entre pratiques de soins, notamment l’usage de la contrainte (isolement, contention), risques psychosociaux (RPS) et santé mentale au travail des soignants de psychiatrie adulte dans huit établissements publics de santé mentale (EPSM)2. De premiers résultats, publiés dans la Revue française des Affaires sociale(en accès gratuit jusqu’au 5 février) mettent en lumière les difficultés, les limites et les enjeux d’une politique de prévention des RPS, particulièrement sensible au sein des établissements, source de tensions et divisions entre les partenaires sociaux et les directions, témoignant d’une difficile coopération susceptible d’en affaiblir la portée.
L’objectif de la recherche RPSY est de faire un état des lieux de la santé mentale au travail et identifier les principaux facteurs de risques des professionnels de la psychiatrie publique de secteur, puis proposer des recommandations de bonnes pratiques. Les auteurs de cet article rappellent que « les critiques, dont la démarche participative et le protocole de recherche proposés ont été l’objet, sont révélatrices des débats et controverses entourant la production de connaissances sur la santé mentale au travail, entre approches compréhensives versus objectivistes« . Une manière d’en tenir compte a été d’engager une étude préliminaire afin de questionner le sens de l’engagement des établissements dans cette recherche, leurs motivations et les attentes.