Paul B. Preciado, philosophe, écrivain et commissaire d’art. Il a été commissaire de la documenta 14 Kassel-Athènes entre 2015 et 2017, mais aussi commissaire du pavillon Taïwan à Venise en 2019. Il a été choisi comme invité intellectuel du Centre Pompidou en 2020.
En Europe, de plus en plus d’adolescents souffriraient de dysphorie de genre. Face à ce phénomène, parents, médecins et psychiatres sont partagés sur les méthodes à suivre pour accompagner au mieux ces enfants, souvent en grande souffrance psychologique.
La dysphorie de genre, c’est le sentiment d’inadéquation entre son genre de naissance et celui auquel on s’identifie. Cela concernerait aujourd'hui de plus en plus d'enfants et d'adolescents qui souhaitent faire leur transition et changer de genre. C'est ce que constate en Suède, Mikaël Landen, chef du département de psychiatrie et de neurochimie à l'université de Göteborg : "Avant il s’agissait d’un phénomène très rare. Nous avions un, deux, peut-être trois enfants par an qui demandaient des soins pour une dysphorie de genre en Suède. Mais quelque chose s’est produit autour de 2010. J’ai calculé que l’augmentation était de 2 300 % ou quelque chose comme ça“.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, on connut de véritables épidémies de nostalgie, une émotion alors mortelle. Comment cette maladie est-elle devenue ce qu'elle n'est plus ? L'historien Thomas Dodman a mené l'enquête. Il est rejoint par l'écrivain Guy Birenbaum.
Avec
Thomas Dodman historien, maître de conférences à Columbia University (New York)
Si la nostalgie n'est plus ce qu'elle était, elle le fut. Et constitue donc à ce titre un formidable objet d'histoire. L'objet d'un livre tout simplement titré « Nostalgie, histoire d'une émotion mortelle » et signé Thomas Dodman. Il est rejoint cette semaine par Guy Birenbaum, auteur de « Toutes les histoires sont vraies », un roman en éclats autobiographiques de pure nostalgie.
« Nostalgie. Histoire d’une émotion mortelle » de Thomas Dodman (Seuil)
À : Institut national d'histoire de l'art - 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Colloque international et interdisciplinaire
Lacunes
Auditorium Jacqueline Lichtenstein, INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Les définitions usuelles de la « lacune » renvoient au manque, au vide, à l’absence voire à la défaillance, la détérioration ou l’insuffisance. C’est aussi une déficience du savoir. Cette notion est bien plus complexe que ce que cette liste laisserait entendre. S’il s’agit d’un manque, il est dynamique, signifiant voire créateur. La lacune n’est pas simplement une absence mais plutôt une trace en négatif de ce qui fut présent ou entier et qui, pour une raison ou une autre, a disparu. Elle pose la question de l’origine et de la nature de ce qui fut, autant que de son devenir et des pratiques qu’elle appelle : retrouver, restituer ou non, remémorer. La lacune est un embrayeur de pensée nouant le passé et le présent de façon sans cesse renouvelée. Ce vide met en abyme la complétude, l’authenticité, idéales, réelles, imaginaires. Toute lacune ne saurait être une perte, une négation. À l’échelle, longue, de l’histoire comme de la vie, brève, des hommes, sans lacunes, l’encombrement des esprits et des lieux rendrait l’existence impossible. Les multiples manières de faire lacune, d’en rendre raison, de la taire ou de la ressentir, engendrent une nécessaire réflexion sur le temps et les lieux dans lesquels elle s’inscrit. Réalité de notre présent, sujet de réflexion et défi pour des chercheurs d’horizons très variés, elle est aussi un moteur créatif pour les artistes. L’UMR 9022 Héritages s’empare de cette notion plurielle pour son premier colloque international et résolument pluridisciplinaire.
ENQUÊTEEux ne s’attardent pas au boulot, sèchent des déjeuners entre collègues pour retrouver leur enfant, se mettent à temps partiel. Les pères qui veulent accorder du temps à leur progéniture bousculent les habitudes des entreprises.
Riad s’estime chanceux. Chanceux que ses enfants, âgés de 12, 9 et 7 ans, soient nés dans des périodes de « moindres besoins » au travail.Grâce à cela, ce cheminot de 39 ans en région parisienne a pu poser son congé paternité – deux semaines à l’époque. Récemment, un collègue, qui fait les trois-huit comme lui, n’a pu prendre que trois jours à la naissance de son enfant. Riad (qui a, comme d’autres interlocuteurs, requis l’anonymat) est aussi chanceux de ne pas être une femme, ou un papa solo. Une collègue, qui s’était vu refuser de passer en horaires de jour, est venue travailler avec son bébé, car payer une nounou aurait ramené sa nuit de travail à − 20 euros. Certains pères célibataires laissent leurs enfants adolescents seuls la nuit, la boule au ventre.
Difficultés à attirer des médecins et des soignants généralement, manque de moyens humains, financiers et de formation… Dans nos colonnes, début décembre, la CGT du centre hospitalier spécialisé (CHS) Pierre-Lôo avait évoqué des problèmes auxquels fait face la psychiatrie du service public dans la Nièvre. La direction a voulu apporter des précisions sur quelques points. Mais reconnaît certaines difficultés.
Bénédicte Soilly-Loiseau, directrice du CHS Pierre-Lôo précise qu’« on a toujours un rendez-vous d’urgence, avec une infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) », quand on arrive dans un CMP. « Si vous êtes en pleurs, par exemple, elle ne va pas vous dire de revenir dans plusieurs mois. Elle va vous prendre en urgence. Derrière, il y a une équipe d’infirmiers psy qui fait une évaluation. Après, si besoin, ils vont appeler le médecin de garde ». La directrice incite les Nivernais à « pousser la porte des CMP ». Son autre remarque concerne les antennes en ambulatoire. La CGT déplorait que certaines aient été fermées. « Aucune n’a été fermée pendant le Covid ou depuis », précise la directrice du CHS Pierre-Lôo. Il n’y a pas de fermeture de structure, mais il y a des demi-journées d’ouverture », tient-elle à nuancer.
parHélène Devynck, Journaliste, autrice de "Impunité" (Seuil, 2022) publié le 10 décembre 2022
Vendredi, à Nice, les forces de l’ordre ont tendu une bâche noire sur la devanture d’une librairie pour cacher des collages féministes avant la visite de Gérald Darmanin dans la ville. Mais l’opération n’a fait que montrer ce qu’elle voulait cacher : l’impunité accordée aux puissants, explique la journaliste, qui accuse PPDA de l’avoir violée en 1993.
La librairie Les Parleuses de Nice était bondée quand j’y suis venue mardi dernier. On avait poussé les tables, on s’entassait debout après avoir sorti toutes les chaises et distribué les plaids contre le froid de ce début décembre. Anouk et Maud, les libraires ont le féminisme érudit, joyeux, généreux et contagieux. Il y a eu de la fierté, de la gaîté et des larmes aussi quand, comme ça arrive immanquablement depuis la sortie de ce livre, les «moi aussi» étranglés de douleur ont été chuchotés avant de fermer boutique.
Le ministre de l’Intérieur était annoncé dans le quartier ce vendredi. Les colleuses de la ville ont été invitées à décorer la devanture. Au-dessus de mon livre, elles ont peint son titre sur des feuilles A4 : «Impunité.» A côté, elles ont collé des slogans de manifestations : «Qui sème l’impunité récolte la colère» et aussi «Victimes, on vous croit. Violeur, on vous voit.» Elles ont ajouté «Sophie, on te croit».
Poursuivi notamment pour usage, importation et détention de cannabis, ainsi que pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie, Philippe Pruvot comparaissait mercredi devant le tribunal de Coutances. Atteint de fibromyalgie, il soignait sa maladie et ses proches en fabriquant des gélules.
Ils sont serrés l’un contre l’autre sur le banc. L’audience de Philippe a pris du retard. Pour quelques minutes encore, c’est un jeune homme à la barre. Incarcéré à la maison d’arrêt du coin, accusé de s’être servi de sa compagne au parloir pour glisser un bout de shit derrière les murs, vite relaxé. En ce mercredi d’automne, la petite salle du palais de justice de Coutances (Manche) est quasi vide. A l’entrée, le policier en faction liste à bas mots les affaires judiciaires du moment. «Beaucoup de stupéfiants.»
En se basant sur l’hypothèse de Stekel, l’anthropologue français démontre l’importance du prénom dans nos choix affectifs.
publié le 8 décembre 2022 à 5h43
Il est très rare qu’un anthropologue s’intéresse de si près, textes en main, à la psychanalyse. Bernard Vernier est spécialiste depuis longtemps de la question des ressemblances dans la famille et plus largement, dans la parenté. Mais, dans ce livre, il va plus loin que dans ses observations de terrain : il a décidé de faire ressortir, statistiques à l’appui, la logique à laquelle obéit l’économie affective des sociétés qui utilisent les prénoms d’origine familiale. On est littéralement fasciné parce que Vernier appelle le «fétichisme onomastique» en amour. Stekel, contemporain de Freud avait déjà parlé du déterminisme du nom (1911). Quant à Groddeck, il avait écrit en 1916 : «On épouse la plupart du temps un prénom… […] A trois ans on a aimé un certain Hans et plus tard on épousera un Hans. Entre le premier et le dernier Hans, il y a toute une série de Hans.» Dans une lettre à Thomas Mann, Freud avait lui-même analysé le mariage de Napoléon qui s’est décidé à épouser Joséphine, une jeune veuve plus âgée que lui sur laquelle il avait transféré une partie du tendre attachement qu’il portait à son frère aîné Joseph (l’absence de descendance était la cause du divorce, on le sait).
Le «goblin mode» désigne une attitude consistant à se laisser vivre et à ne surtout pas s’en excuser. Un terme à rebours des injonctions à s’améliorer constamment et à se présenter en toute situation sous son meilleur jour.
Se mettre «en mode gobelin», ça vous dit quelque chose ? Non ? Ça doit être parce que, comme nous, vous êtes trop vieux pour passer vos journées sur TikTok. C’est là, semble-t-il, que le terme a gagné en popularité, au point d’avoir été élu «mot de l’année 2022» du dictionnaire britannique Oxford, édité par Oxford University Press, rapportait le Guardian lundi. Pour la première fois, c’est le public qui choisissait, et il a plébiscité (devant «métavers») ce terme qui désigne, selon le quotidien, «un type de comportement qui ne s’excuse pas d’être complaisant envers soi-même, paresseux, négligé, ou glouton, typiquement d’une façon qui rejette les normes ou les attentes sociales».
ENTRETIEN « Je ne serais pas arrivée là si… » Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Marie Cau, élue du Nord, revient sur sa jeunesse douloureuse et la prise de conscience de sa transidentité.
Elue maire de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord en 2020, Marie Cau, 57 ans, est devenue la première femme transgenre à accéder à un tel mandat. Une double reconnaissance qu’elle savoure après un long combat pour s’assumer et s’aimer.
Je ne serais pas arrivée là si…
Si je n’avais brusquement compris, en lisant la phrase de saint Jean « la vérité t’affranchira », que je ne pouvais plus continuer à me mentir à moi-même et aux autres. Que mon mensonge était une prison, comme l’était ce corps d’homme dans lequel j’étais née alors que tout en moi était féminin. Il était urgent que je me libère en assumant enfin qui j’étais : une femme trans.
Une pause rapide, pour reprendre son souffle, c’est environ 1/5e de seconde. A partir de 2 secondes, c’est un silence – qui peut rapidement devenir gênant. A quoi servent les silences ?
Dans « Ecran total », les journalistes du « Monde » décryptent ces images omniprésentes dans nos vies. Cette semaine, Nicolas Santolaria applaudit cette émission à part de France 2, où des personnes autistes renouvellent complètement l’exercice de l’interview.
On est rarement surpris en regardant la télé. Dans le poste, les journalistes parlent comme des enceintes connectées et les invités, tout aussi robotisés, leur répondent en débitant leur argumentaire sur l’air de l’authenticité. Alors, quand on tombe, en zappant, sur « Les Rencontres du Papotin » (France 2), on sent tout de suite qu’on est là face à quelque chose de profondément différent, un espace où la parole semble s’être libérée de ses chaînes, virevoltant entre poésie pure et sincérité désarmante.
Diffusé sur le service public depuis la rentrée et lancé par les cinéastes Eric Toledano et Olivier Nakache, ce magazine d’interviews reprend le principe du journal papier Le Papotin (parution aléatoire), dont la rédaction compte une cinquantaine de journalistes non professionnels atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Cette fois devant les caméras, ces amateurs, en réalité bien plus perspicaces que les « pros », interviewent une personnalité, avec une seule règle de conduite : « On peut tout dire au “Papotin”, mais, surtout, tout peut arriver ! »
« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et questionnements pour décrypter comment l’état du monde percute nos vies intimes.
La possibilité de cacher son identité dans l’espace public, en s’y présentant sous un pseudonyme, a toujours eu deux fonctions, très différentes. Elle permet à ceux qui doivent, pour parler ou agir, braver des interdits de (tenter) d’échapper à la répression qui menace leur liberté, leur emploi ou leur vie. Les militants, les résistants comme les lanceurs d’alerte peuvent – et c’est heureux – en user. Mais elle a aussi une autre fonction, moins noble, celle de permettre d’accomplir, en restant caché, des actes qui portent préjudice aux autres : dénonciations, harcèlement, diffamation, appels à la haine.
Ces deux possibilités sont à l’œuvre aujourd’hui sur les réseaux sociaux, et la seconde, qui génère de nombreux débats, conduit beaucoup d’intervenants à demander la suppression du « pseudonymat ». Notre propos n’est pas de prendre parti sur ce point, mais d’interroger ce que la possibilité du masque (autrement dit le pseudonyme) peut provoquer dans les têtes, et notamment dans celles des plus jeunes.
Que représente, psychologiquement, le recours à un pseudonyme ?
Les tenants du recours aux pseudonymes sur les réseaux s’appuient en général sur deux arguments. Ils contestent d’abord l’impunité que ces alias donneraient aux auteurs d’infractions, en rappelant qu’il est possible aux autorités de rechercher l’identité qu’ils cachent. C’est incontestable, mais il n’en reste pas moins que, même sans leur donner, dans la réalité, l’impunité, les pseudonymes accroissent certainement les fantasmes d’impunité de ces auteurs. Ils ne sont pas en effet sans connaître les difficultés d’une telle recherche ; difficultés qui, majorant l’impuissance de leurs victimes, peuvent d’ailleurs renforcer leur propre sentiment de toute-puissance.
Des soignants, des associations de patients, ainsi que des professionnels de santé cosignent dans une tribune collective au « Monde » pour défendre les infirmiers en pratique avancée, un maillon essentiel pour renforcer l’accès aux soins.
La profession d’infirmier en pratique avancée (IPA) a été créée en 2018, en réponse aux inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux soins. Alors que nous assistons à une diminution de la densité médicale, les besoins croissants de prévention, le vieillissement de la population et ses conséquences ainsi que l’explosion des maladies chroniques ont conduit à transférer de nouvelles compétences aux infirmiers en créant la profession d’IPA.
La pratique infirmière avancée est centrée sur les besoins des personnes. Elle repose sur un savoir infirmier approfondi et un solide jugement clinique permettant un haut niveau d’autonomie et de responsabilité. La formation de ces infirmiers experts (deux années d’études supplémentaires en faculté de médecine), est sanctionnée par un diplôme d’Etat colligeant au grade master.
Le philosophe s’est penché sur les mécanismes qui régissent nos disputes du quotidien, et ceux qui nous permettent d’en sortir par le haut. Chaque conflit, avance-t-il, porte en lui la possibilité d’exprimer ce qui vaut la peine d’être partagé : ce pour quoi on souffre.
Un petit mot qui ne passe pas, une vieille embrouille qui resurgit sur la table ou une révélation fracassante. Préparez-vous, les réunions de fin d’année approchent, moments qui ne devraient être que joie et amour quand, sans prévenir, voilà qu’une querelle éclate et gâche tout. Vaine, la dispute n’en reste pas moins une expérience douloureuse, traumatisante et banale. Après avoir examiné le sujet des cons et leur capacité à nous pourrir la vie, c’est sur nos querelles du quotidien que se penche le philosophe Maxime Rovere. Hélas, son dernier essai Se vouloir du bien et se faire du mal (Flammarion)ne donne pas de recettes toutes faites pour éviter les disputes. Mais en révélant les interactions dans lesquelles nous sommes pris, la façon dont circule la souffrance entre les individus et les différentes sphères de l’existence, le philosophe ouvre la voie à une dépersonnalisation des événements, clé précieuse pour comprendre les orages qui nous tombent sur le nez et éviter de basculer dans le reproche. Plutôt que de chercher à l’éviter, la crise pourrait être l’occasion d’une révélation.
Alain Finkielkrauts'entretient avec Julia Drost, co-commissaire avec Sophie Eloy, de l'exposition, Sam Szafran,Obsessions d'un peintre, au Musée de l'Orangerie à Paris et Directrice de recherche au Centre Allemand d'Histoire de l'Art, et Jean Clair, Conservateur général du patrimoine et auteur d'un livre d'entretiens, intitulé, Sam Szafran, Un gamin des Halles, Conversation avec Jean Clair et Louis Deledicq.
" (...) Samy, le gamin des rues, était le familier des Halles avant leur destruction, quand elles étaient encore le repaire de la faune brutale des vendeurs, voleurs et prostituées. Petit à petit, lentement, il a élaboré une peinture à la sensibilité raffinée, d’une grande érudition. Le barbouilleur, ignorant tout de l’enseignement de sa pratique, deviendra l’un des plus grands peintres de son temps." Jean Clair,Sam Szafran, Un gamin des Halles (éd. Flammarion).
En matière éducative, méfions-nous des solutions miracles : le chercheur en psychologie du développement Édouard Gentaz met en garde contre la fascination qu’exercent les neurosciences sur les politiques scolaires. Il publie un ouvrage à ce sujet. Rencontre.
La neuro-éducation est à la mode. Consacrée par le précédent ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, qui avait créé un Conseil scientifique de l’Éducation nationale présidé par le chercheur Stanislas Dehaene, elle est souvent présentée comme un remède à tous les maux de l’école. Édouard Gentaz, professeur de psychologie du développement, publie un ouvrage intitulé Neurosciences à l’école. Leur véritable apport (éd. Odile Jacob) qui met en garde contre les « neuro-illusions » de l’époque. De quoi doucher l’enthousiasme suscité par cette spécialité qui repose sur l’imagerie médicale.