blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 novembre 2022

Cette vidéo TikTok avec des hommes qui en savent très peu sur les règles des femmes devient virale

08/11/2022

Avec sa vidéo à plus de 4 millions de vues, cette tiktokeuse veut inciter les femmes américaines à aller voter aux midterms.

Photo

ÉTATS-UNIS - Une utilisatrice de TikTok a récemment exhorté les femmes américaines à aller voter aux élections de mi-mandat, de ce mardi 8 novembre, en montrant via une vidéo à quel point les hommes connaissent peu le corps des femmes.

Celle-ci a créé un compte TikTok appelé « Roe v. Bros » - faisant référence à l’arrêt historique « Roe v. Wade » rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973, qui accordait aux femmes le droit à l’avortement dans chaque État, jusqu’à ce qu’il soit annulé - pour souligner à quel point la connaissance des problèmes entourant les soins de santé sexuelle peut influencer les élections de ce mardi.


Quand Giuseppe Rensi défendait le droit au non-travail

Par    Publié le 

Rensi veut décrire "l'ennui profond, l'intolérance, le sentiment du caractère insupportable, la haine du travail"... ("Shoe Factory" de Franklin McMahon).

Peut-on être contre le travail ? Oui, répond Giuseppe Rensi, ce serait même la vraie nature de l'humain. En 1923, ce philosophe italien maudit rédige un essai à charge contre cette activité "insupportable", mais invincible.

"On ne veut plus travailler". Cette citation n'est pas tirée d'un énième article sur le "quiet quitting" ou sur le plus sournois "brown out", cette perte de concentration au travail qui nous guette. Elle nous vient d'un philosophe de Vérone : Giuseppe Rensi. Il y a presque un siècle, en 1923, ce penseur italien rédige Contre le travail, sous-titré "Essai sur l'activité la plus honnie de l'homme" pour ceux qui ne trouveraient pas le titre assez explicite. Comment penser cette activité à la fois désirée et détestée, indispensable et aliénante ? Comment, pour reprendre le fil notre actualité, sortir du débat qui voudrait opposer un "droit à la paresse" (que certains défendent paradoxalement en évoquant la productivité des salariés passés à la semaine de quatre jours), aux fruits d'une "valeur travail" (au déclin supposée de laquelle l'exécutif voudrait par exemple pallier en proposant de conditionner le versement du RSA à des heures d'activités) ?

On ne trouvera chez ce "poète maudit de la philosophie" redécouvert à la fin des années 1980 ni la solution miracle aux inégalités salariales, ni l'annonce de l'avènement d'une société sans travail. Son écrit n'est pas non plus à proprement parler une tribune pour la réduction du temps de travail, combat mené par Paul Lafargue quelques années avant lui. Giuseppe Rensi s'emploie plutôt à déplier les raisons, toutes légitimes selon lui, pour lesquelles l'humain haïrait le travail de façon tout à fait naturelle. Et pourquoi ce problème, arc-bouté à une "morale du travail" absurde, est inextricable.

Lire la suite et écouter le podcast ...


« Un bon début » : à Grenoble, au plus près d’une classe extraordinaire, qui tire les adolescents vers le haut

Par   Publié le 12 octobre 2022

Un documentaire remarquable, en immersion dans un dispositif unique en France, et dans le quotidien de l’enseignant qui le porte, à destination de jeunes en décrochage scolaire.

« Un bon début », documentaire d’Agnès et Xabi Molia.

L’AVIS DU « MONDE » – A VOIR

A Grenoble, au lycée professionnel Guynemer, existe depuis 2012 une classe de 3e unique en France, qui propose chaque année à une quinzaine d’adolescents en décrochage scolaire sévère de les arrimer à un projet de qualification professionnelle, par l’obtention d’un CAP, voire d’un bac pro. Baptisé « Starter », ce dispositif a été créé et coordonné par Antoine Gentil qui, c’est le moins qu’on puisse dire, entouré d’une poignée d’enseignants associés, paie de sa personne pour tirer vers le haut ces jeunes en difficulté. Agnès et Xabi Molia, elle documentariste, lui réalisateur et romancier, se sont installés en classe et ont suivi, un an durant, le processus mis en œuvre pour ce faire. Encore faut-il préciser que le tandem de réalisateurs, frère et sœur à la ville, avait au préalable fait des repérages durant les deux années scolaires précédant leur tournage.

Autisme : des modifications cérébrales bien plus étendues que prévu

Par    Publié le 7 novembre 2022

L’étude du cerveau de personnes autistes décédées montre une baisse de l’activité de certains gènes dans le cortex visuel et le cortex pariétal, qui traitent des informations sensorielles.

La classe ULIS du collège Jean-Monnet à Lyon accueille dix jeunes enfants autistes, en juin 2020.

Les auteurs, de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), ont analysé 725 échantillons de tissus cérébraux prélevés après la mort de 112 personnes des deux sexes, âgées de 2 à 68 ans. Parmi ces individus, 49 avaient un diagnostic d’autisme et 54 sujets étaient indemnes de ces troubles (neurotypiques). Ils ont ensuite quantifié l’activité des gènes dans onze régions du cortex. Pour cela, ils ont séquencé les molécules d’ARN produites dans les cellules de ces diverses régions. Puis, ils ont comparé les deux groupes (autistes et neurotypiques), appariés selon l’âge et le sexe.

ENTRETIEN « Le regard, la pensée et la parole s’articulent de façon organique »

par  Brigitte Perucca   07.11.2022

Spécialiste de philosophie grecque classique et tardive, Anca Vasiliu vient de recevoir le Grand Prix de philosophie de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, dans laquelle elle explore les rapports entre image, langage et pensée à travers la relecture des textes anciens. 

Historienne de l’art en Roumanie, vous êtes devenue philosophe en France. Quel a été le cheminement qui vous a mené de l’art propre au christianisme byzantin, à la pensée de l’Antiquité classique et tardive ?


Anca Vasiliu1. En travaillant sur l’art médiéval byzantin, j’ai été amenée à travailler sur les sources, sur les éléments d’inspiration qui ont été ceux des artistes byzantins. Je me suis rendu compte qu’il me fallait acquérir une bonne connaissance des langues anciennes pour aborder les textes et pour saisir la pensée qui les sous-tend. Cela peut sembler inhabituel, mais c’est un chemin tout naturel. J’ai donc fait le choix de reprendre des études et de me plonger dans le grec.
 
Ma formation en histoire de l’art a néanmoins été déterminante et même fondamentale pour comprendre les textes. J’y ai acquis une manière rigoureuse de scruter les objets et les œuvres qui m’a été précieuse. En Roumanie, les études d’histoire de l’art incluaient une formation artistique. Dessin, peinture, modelage, nous devions mettre la main à la pâte, reproduire le geste antique. Non pas pour faire de nous des plasticiens ou des artisans. Mais pour acquérir une connaissance intime des œuvres. Car le regard sur une œuvre passe aussi par la main. La pratique artistique aide à comprendre comment un objet singulier devient une œuvre universelle. Cela m’a beaucoup aidée dans l’étude des textes et des œuvres. Savoir scruter la langue donne quelque chose de plus, transforme la lecture en attisant le regard et en nourrissant l’imagination ; elle permet aussi d’accorder une attention particulière à chaque détail.

Lire la suite ....


lundi 7 novembre 2022

Rétabli, le Rennais veut aider les autres : « La schizophrénie reste taboue »

 Agnès LE MORVAN.   Publié le 

Florent Babillote, 42 ans, a été diagnostiqué schizophrène à l’âge de 24 ans. Il partage son expérience, pour aider et donner espoir. Il sera à Rennes le 4 novembre 2022.

Florent Babillote.

Florent Babillote. | OUEST-FRANCE

Né dans la région parisienne, Florent Babillote se souvient d’une enfance heureuse, de jardinage, de cueillette avec ses parents. « C’est à l’adolescence que ça s’est compliqué. » Des problèmes de concentration l’empêchent de passer son bac. Il décroche une capacité en droit avec mention, poursuit en Deug. Mais à 24 ans, Florent Babillote est diagnostiqué schizophrène : « J’entendais des voix, souffrais d’hallucinations. J’ai eu un passage très difficile, avec une hospitalisation. »

Lire la suite ...


Prix de la contre-allée 2023. Première sélection.

 

prix de la contre-allée 2023

Première sélection (7 novembre 2022) Thomas Dodman Nostalgie. Histoire d’une émotion mortelle Seuil, 2022 François Hartog A la rencontre de Chronos CNRS Editions, 2022 Anne Colin Lebedev Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique Seuil, 2022 Hervé Le Bras Il n’y a pas de grand remplacement Grasset, 2022 Florian Louis Qu’est-ce que la géopolitique ? PUF, 2022 Philippe Sands La Dernière colonie Albin Michel, 2022 Amia Srinivasan Le Droit au sexe. Le féminisme au XXIè siècle PUF, 2022 Patrick Weil Le Président est-il devenu fou ? Le diplomate, le psychanalyste et le chef de l’Etat Grasset, 2022 Annette Wieviorka Tombeaux. Autobiographie de ma famille Seuil, 2022 La liste des trois finalistes sera publiée le 20 février 2023. Le lauréat sera proclamé le 13 mars 2023. Le Jury est composé de neuf membres : Elisabeth Roudinesco (présidente), Olivier Bétourné, Bernard Cerquiglini, Gilles Gressani, Vaiju Naravane, Anne-Christine Pécout, Gisèle Sapiro, Benjamin Stora, Georges Vigarello. Le Prix est doté de 5.000 euros.

Photo du jury du rix de la Contrte-Allée 1.jpg

Lire la suite ...


« Deux ados armés de sauce tomate nous inquiètent plus que les bombes à retardement climatiques enclenchées par les multinationales »

Publié le 6 novembre 2022

Stéphane Foucart

Les défenseurs de l’environnement se divisent sur l’efficacité des actions les plus radicales. Certains alertent sur les risques de polarisation de la société, d’autres s’étonnent que le mouvement reste pacifique, rappelle Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Le 14 octobre, deux membres du collectif Just Stop Oil parvenaient à susciter une colère mondiale après avoir projeté le contenu d’un pot de soupe à la tomate sur Les Tournesols, de Van Gogh. Le tableau était exposé à la National Gallery, à Londres. Ces derniers mois, et singulièrement ces dernières semaines, des actions semblables ont été menées en Australie, en Ecosse, en Italie, en Allemagne. Il fait peu de doute qu’elles se multiplieront, en dépit des fractures qu’elles ouvrent au sein même du mouvement environnementaliste et de ses sympathisants.

Violences conjugales : comment mieux prendre en compte les suicides forcés ?

Morgane Heuclin-Reffait   Publié 

Si les féminicides sont davantage évoqués, appréhendés et suivis au quotidien, l'impact psychologique des violences conjugales reste insuffisamment pris en compte, selon les associations féministes. La question des suicides qui en découlent reste difficile à évaluer.

Une manifestante du collectif Nous Toutes à Paris, le 9 octobre 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Combien de femmes meurent-elles à la suite de violences de leur conjoint ou ex conjoint chaque année en France ? 109, depuis début 2022, selon le collectif Nous Toutes, qui manifestait samedi 5 novembre devant le Centre Pompidou, à Paris. Mais il y a aussi celles qui n'en peuvent plus et s'ôtent la vie.

Ce phénomène doit pousser à redéfinir ce qu'est un féminicide, selon Diane Richard, une des coordinatrices de Nous Toutes : "La question du suicide forcé, c'est une question qu'on se pose beaucoup", explique-t-elle. Comment est-ce qu'on compte ce type de féminicide ? C'est extrêmement compliqué et à l'avenir, on espère aller vers une meilleure définition, une meilleure prise en compte de ça."

Manifestation du collectif Nous Toutes devant le Centre Pompidou, à Paris, le 5 novembre 2022. (MORGANE HEUCLIN-REFFAIT / RADIO FRANCE)

Cela passe par de l'information sur ce sujet "pas assez connu", selon Delphine Colin, autre militante."Je pense qu'on a vraiment un travail de sensibilisation à faire, ce n'est pas possible de continuer comme ça, d'invisibiliser cette souffrance."

Lire la suite et écouter le podcast ...


Nicolas Henckes et Benoit Majerus, Maladies mentales et sociétés. XIXe-XXIe siècle

 OpenEdition

Journals

Alex Maignan

Maladies mentales et sociétés

Comment les sociétés occidentales contemporaines ont-elles appréhendé le phénomène des maladies mentales depuis le XIXe siècle ? Et comment les sciences humaines et sociales ont-elles, depuis les années 1970, analysé et interprété ce rapport de nos sociétés aux maladies mentales ? Cest à partir de ces deux questionnements que le sociologue Nicolas Henckes et lhistorien Benoit Majerus ont construit leur synthèse historiographique de « lhistoire des maladies mentales et de leur traitement social à l’époque contemporaine » (p. 3), la première du genre. Pour ce faire, les auteurs ont choisi de structurer louvrage en quatre chapitres correspondant aux quatre principales dimensions du rapport que nos sociétés entretiennent avec les maladies mentales : « espaces », « savoirs », « pratiques » et « expériences ».

2Le premier chapitre, consacré aux espaces de la psychiatrie, rappelle à quel point la prise en charge et lexpérience de la maladie mentale sont étroitement liés aux agencements spatiaux et institutionnels dans lesquelles elles sinscrivent. Au XIXe siècle, le lieu emblématique du traitement de la folie est lasile. Sappuyant sur la théorie de lisolement, selon laquelle linstitution asilaire fonctionne comme un moyen de traitement et de guérison, et sur une vision optimiste de lamélioration des individus par l’éducation inspirée de la philosophie des Lumières, lenfermement devient progressivement une pratique dominante dans la prise en charge des maladies mentales au XIXe siècle. Les historiens ont largement investigué le fonctionnement interne de ces institutions, entre discipline, thérapie et vie quotidienne, pour mettre en évidence sa fonction panoptique, le rôle de larchitecture dans le classement des individus, limportance de la matérialité et des objets dans lexpérience de la folie, etc. On voit néanmoins saffirmer un premier moment « antipsychiatrique » dans le dernier tiers du XIXe siècle qui témoigne dune nouvelle géographie psychiatrique incarnée par trois espaces : le jardin, la ville et les colonies. De nouveaux acteurs, de nouvelles catégories médicales et psychologiques et de nouvelles institutions se développent et brouillent le mandat asilaire en sappuyant notamment sur le thème des pathologies de la civilisation (liées à la vie urbaine, à la vie quotidienne, etc.). À partir des années 1950, la géographie psychiatrique se complexifie : le traitement institutionnel est remis en cause et de nombreuses expérimentations (telle la psychothérapie institutionnelle) voient le jour. Simpose ainsi progressivement lidée dune « désinstitutionalisation » qui témoigne en réalité dune transformation des espaces et des modalités de prises en charge des individus : lhospitalisation devient un moment dans la vie des personnes et les lieux de la psychiatrie se diluent, conduisant les auteurs à parler davantage de « déshospitalisation » ou de « transinstitutionalisation ».

Lire la suite ...


Côte-d’Or : Jugé coupable, un homme schizophrène reconnu irresponsable pénalement

Publié le 31/10/22 

SANTE MENTALE  Le mis en cause avait affirmé avoir agi après avoir entendu des voix

Le tribunal de Dijon (Côte-d’Or) a déclaré un jeune homme coupable de l’agression au couteau d’une employée d’un foyer de jeunes travailleurs de la ville en septembre 2020. Le mis en cause, schizophrène, a cependant été reconnu irresponsable pénalement par la justice ; rapporte Le Bien Public.


Comment les « charlatans de la santé » et les masculinistes poussent les « multinationales sectaires » à s'adapter

Octave Odola  Publié le 03/11/22

SECTE  « Les agissements à caractère sectaires » ont fortement augmenté en 2021, selon la Miviludes

L'enseigne de l'Eglise de scientologie, le 8 décembre 2015 à Bruxelles

L'enseigne de l'Eglise de scientologie, le 8 décembre 2015 à Bruxelles — JOHN THYS AFP

  • La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dénonce un « accroissement inédit des agissements sectaires » en 2021, avec une hausse des signalements.
  • Mouvements masculinistes, charlatans de la santé, achat et vente d'actifs sur les marchés financiers… Les « gourous 2.0 » inventent de nouvelles formes de sectarisme. Les « grandes multinationales » sectaires se réinventent pour conserver leurs fidèles et étendre leur influence.
  • Retour sur le rapport annuel publié mercredi par la Miviludes, avec Marie Drilhon, vice-présidente de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi).

A ce niveau-là, relever que les chiffres sont préoccupants tient de l’euphémisme. Dans son rapport annuel publié mercredi, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) note un « accroissement inéditdes agissements à caractère sectaire » en 2021. Près de 34 % de hausse des signalements par rapport à 2020. Sur le moyen terme, la tendance interpelle : avec 4.020 saisines en 2021, l’augmentation constatée monte à près de 50 %.

« L’état de notre société, la pandémie et les réseaux sociaux ont accéléré le processus », avance Marie Drilhon, vice-présidente de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi), partenaire de la Miviludes.

Lire la suite ...


LA FAMILLE: CE QUE LE RAPPORT DE LA MIVILUDES NOUS APPREND SUR LA COMMUNAUTÉ SECRÈTE PARISIENNE

Le 06/11/2022

Dans son dernier rapport portant sur l'année 2021, la Miviludes révèle avoir reçu 23 saisines concernant La Famille, cette communauté secrète vieille de deux siècles et vivant à Paris.

Depuis 2015, La Famille, cette communauté secrète vieille de deux siècles qui vit en plein coeur de Paris, a fait l'objet de 23 saisines auprès de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), écrit-elle dans son dernier rapport de 2021 publié mercredi. Parmi ces saisines, deux sont des témoignages de membres ayant quitté le groupe, six de particuliers interpellés par le sujet et quatre constituent des échanges institutionnels.

"Un cadre dogmatique fort"

Dans son rapport, la Miviludes revient sur l'organisation de cette communauté "sans existence légale et pourtant licite", expliquant que La Famille "n'a jamais cherché à obtenir le statut d’association cultuelle, puisqu’elle cherchait à tout prix à rester cachée de la 'gentilité'". Elle fonctionne "grâce à un cadre dogmatique fort", notamment l'obligation qui consisterait pour les membres à se marier uniquement au sein de la communauté.

Lire la suite ...


CHU de Montpellier / Bipolarité : le psychiatre Raoul Belzeaux, prix Marcel Dassault

Par Gil Martin  Publié le 

La recherche montpelliéraine est à l’honneur avec les prix attribués à Bertin Nahum et Raoul Belzeaux. Zoom sur le prix Marcel Dassault du médecin psychiatre du CHU.

Raoul Belzeaux, psychiatre au CHU et spécialiste en biologie moléculaire, a reçu le prix Marcel Dassault

Raoul Belzeaux, psychiatre au CHU et spécialiste en biologie moléculaire, a reçu le prix Marcel Dassault (©UM)

À cheval entre la psychiatrie et la biologie moléculaireRaoul Belzeaux du CHU de Montpellier s’intéresse aux biomarqueurs des troubles psychiques. Le chercheur, qui a choisi au cours de son internat en psychiatrie d’effectuer également un master en biologie moléculaire, vient de recevoir le prix Marcel Dassault pour son projet de test rapide des troubles bipolaires à partir… d’une prise de sang !

Lire la suite ...


Dans le Michigan, des gynécologues montent au front pour protéger le droit à l’avortement

Par   Publié le 7 novembre 2022

Depuis la décision de la Cour suprême américaine d’abolir le droit fédéral à l’avortement, le Michigan accueille de plus en plus de femmes venues de loin pour avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Les gynécologues et obstétriciens se mobilisent afin de sanctuariser cet acquis fragile.

Shari Maxwell, gynécologue depuis trente-quatre ans, engagée dans la défense du droit à l’avortement. Ici dans son cabinet, à Dearborn (Michigan), le 21 octobre 2022.

Shari Maxwell a trente-quatre ans de gynécologie et d’obstétrique ­derrière elle. L’écouter dérouler ses souvenirs, c’est voir défiler des femmes et leurs souffrances dans son cabinet de l’hôpital Beaumont, à Dearborn, dans le Michigan.

« Je pense à une jeune fille violée par un gang. Je pense à ces femmes pauvres à la santé fragile, dont la grossesse va considérablement aggraver le diabète ou les problèmes cardiaques. Je pense à une femme atteinte d’un cancer très agressif, on sait que la chimio et les radiations sont néfastes pour le fœtus, doit-elle attendre neuf mois ces soins urgents en prenant le risque de mettre au monde son enfant et de mourir ? Je dois leur donner l’option de l’avor­tement. Ce sont des décisions ­difficiles. Les femmes pleurent, ici. J’en ai vu qui m’ont dit qu’elles préféraient prier plutôt qu’avorter. C’est leur choix et rien d’autre, mais au moins nous en avons discuté. Ce qui se passe ici, c’est entre elles et moi, et je ne veux personne d’autre qu’elles et moi, je ne veux aucun politicien dans mon cabinet. »

Déprimés ou énervés par l’actualité, ces Français qui ont arrêté de s’informer

Par    Publié le 05 novembre 2022

L’afflux toujours plus touffu de nouvelles anxiogènes les déprime. Qu’ils trouvent les informations trop compliquées, trop négatives ou pas assez fiables, ils font le même constat : ça va mieux depuis qu’ils ont arrêté.

Photo mise en scène de Ben Zank.

Sanae Zerghani, 25 ans, a « compris que quelque chose partait en cacahuète » après avoir passé plusieurs soirées les yeux écarquillés, dans le lit de son appartement bruxellois, à se demander comment elle réagirait si la guerre arrivait jusque chez elle. Et que pourrait-elle faire face à une catastrophe climatique, des inondations comme au Pakistan, ou des incendies comme cet été dans le sud de la France ? « Le matin, je me réveillais et me rendais sur Google Actualités avant même d’avoir bu mon café. Même mon petit frère de 15 ans a entendu parler de la guerre en Ukraine sur TikTok. On n’est pas censés vivre dans le stress constant provoqué par Poutine et le réchauffement climatique. J’ai compris que les actualités me bouffaient et qu’il fallait que je me protège », rembobine l’étudiante en relations internationales.

L'inconscient Par Juan-David Nasio

© Christophe Abramowitz, Radio France

Le Docteur Nasio analyse des cas psychanalytiques et répond aux questions des auditeurs laissées sur le répondeur 01 56 40 64 04 ou par note vocale via l’application ou le site de France Inter.


Dans le cabinet du psychanalyste et docteur Nasio, la parole se libère et l’inconscient se met à parler. Dans chaque épisode, Juan David Nasio raconte des expériences et des histoires de vie et de souffrances que ses anciens patients ont vécues. Quelle est la voix de l’inconscient ? Comment l’écouter, la déchiffrer, la comprendre et l'apaiser ?


Lire la suite et écouter le podcast ...