Publié le 28 septembre 2022
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Un comité de chercheur·euses américain·es propose de faire dépister systématiquement tous les adultes de moins de 65 pour les signes d’anxiété, un fléau grandissant depuis le début de la pandémie.
Aux Etats-Unis, un groupe de chercheur·euses rattaché au ministère de la Santé recommandait mardi 20 septembre, que tous les adultes Américains de moins de 65 ans bénéficient d’un « dépistage des troubles de l’anxiété », rapporte le « New York Times ». Pourquoi une telle considération pour la santé mentale, qui n’a pas toujours été une priorité pour les gouvernements ? Outre-Atlantique, comme ailleurs dans le monde, la pandémie de Covid a eu un impact majeur sur la santé mentale. D’après le journal américain, les signes dépressifs et anxieux ont augmenté de 25% la première année de la crise sanitaire. Combinés à un difficile accès aux soins, les troubles psychologiques et mentaux sont souvent mis de côté. Pour prouver cette « urgence », qu’évoque le Dr. Pbert, psychologue à l’université du Massachussetts, des chiffres parlants : le pourcentage de symptômes d'anxiété ou de troubles dépressifs chez l’adulte est passé de 36,4 % à 41,5 %. Au deuxième trimestre de l’année 2020, le taux d’anxiété dans le pays est passé de 8,1 % à 25,5 %.