Par Pascal Goffaux 18 sept. 2022
BELGIQUE
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par Pascal Goffaux 18 sept. 2022
BELGIQUE
mercredi, 14 septembre 2022
Chaque année c’est la même chose : pour s’assurer une météo clémente le festival de BD A Tours de Bulles exige la présence d’un parapluie pour le dessin de son affiche. En général ça marche : on prévoit un grand soleil pour l’édition programmée en ce week-end du 17-18 septembre. En plus des dizaines d’auteurs/autrices en dédicace Place Châteauneuf, l’événement se déploie dans des lieux annexes comme Arcades Institute Place de la Monnaie pour une exposition avec table ronde en partenariat avec 37 degrés.
Par Pascale Santi et Solène Cordier Publié le 20 septembre 2022
L’agence nationale de santé publique rassemble pour la première fois bon nombre de données relatives à ce sujet, et relève une évolution préoccupante sur la décennie 2010-2019.
Une « situation préoccupante de la santé périnatale en France ». Un ton assez alarmiste accompagne la publication par Santé publique France (SPF), mardi 20 septembre, d’un ensemble d’indicateurs concernant la santé périnatale – soit ce qui touche à la santé de la femme enceinte, du fœtus et du nouveau-né, de la grossesse au post-partum. En s’appuyant notamment sur les données de l’Insee, celles issues du codage des actes à l’hôpital et de résultats d’études diverses, l’agence nationale de santé publique offre une photographie inédite de l’évolution de la santé périnatale depuis dix ans, de 2010 à 2019.
Par Adrien Sénécat Publié le 06 septembre 2022
Des rapports internes au ministère de la santé dénoncent, en vain, depuis au moins 2018, les lacunes dans le suivi des maltraitances et des violences.
Des retraités mal soignés, malnutris, isolés… Les révélations sur les mauvais traitements infligés à des résidents d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) se sont multipliées depuis la publication en janvier du livre d’enquête du journaliste Victor Castanet, Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), sur les dérives du groupe Orpea. Mais à quel point les maltraitances sont-elles répandues ? Combien des quelque 700 000 pensionnaires en Ehpad en ont été victimes ? A ce jour, les autorités sanitaires françaises ne sont pas en mesure de le dire.
Par Laure Belot Publié le 20 septembre 2022
Le visionnage de courtes vidéos décrivant les procédés rhétoriques des infox pourrait limiter la diffusion de celles-ci sur les réseaux sociaux, suggère une expérience menée en laboratoire et en vie réelle.
Le 31 août, l’astronaute Thomas Pesquet a dû longuement expliquer sur Twitter que « bien sûr que oui, l’humain est allé sur la Lune pendant les missions Apollo », après que ses propos ont été déformés par des négateurs de la conquête par l’homme de notre satellite.
Enième illustration du fait que la désinformation en ligne continue d’être un problème sociétal majeur. Et ce, malgré la multiplication dans les médias de services de debunkers [de l’anglais debunk, « discréditer »], des journalistes qui, à l’image des Décodeurs du Monde, cherchent à vérifier des affirmations suspectées d’être fallacieuses. Comment trouver d’autres parades à ces « fake news » qui massivement se répandent sur les réseaux sociaux et, par ricochet, dans la société et les foyers ?
Vendredi 16 septembre 2022
Résumé
Delphine Horvilleur, rabbin, auteure de "Il n’y a pas de Ajar. Monologue contre l’identité" (Grasset), est l'invitée du Grand entretien de France Inter.
Dans son livre "Il n'y a pas de Ajar. Monologue contre l'identité", Delphine Horvilleur imagine un fils à Émile Ajar, nom sous lequel Romain Gary a écrit. Ce fils s'appelle Abraham et elle lui fait raconter son histoire. "C'est une façon de se demander de qui on est les enfants. Dans nos obsessions identitaires, il y a beaucoup de gens qui pensent qu'on est ce que nos naissances, nos ethnies, nos parents, nos filiations ont fait de nous mais dans ce texte, je suggère qu'on n'est pas juste les enfants de nos familles. On est bien souvent les enfants des livres qu'on a lus, des histoires qu'on nous a racontées, des fictions qui ont été les nôtres, celles qu'on nous a confiées et celles qu'on a inventées pour nous-mêmes", explique l'auteure. "En inventant un personnage qui s'appelle Abraham Ajar, je suggère qu'on est les enfants cachés de tous ces récits."
Publié le 17 septembre 2022
Ils ont tout fait pour aménager au mieux le premier studio de leur enfant parti faire ses études loin de chez eux. Et ils sont désormais envahis par la nostalgie devant son ancienne chambre laissée vide.
La rentrée étudiante de l’automne a une face cachée. Chaque étudiant qui part s’installer, c’est une chambre d’enfant qui se vide. Chaque chambre d’enfant qui se vide, ce sont des parents qui ne savent pas quoi faire de leur mélancolie. « Le départ de ma fille aînée m’a brisé le cœur. C’est supposé être naturel, cette horreur ? écrit Frédéric Beigbeder dans son dernier livre, Un barrage contre l’Atlantique (Grasset). Je ne laisserai personne dire que le départ d’un enfant adulte du foyer familial est autre chose qu’une catastrophe. »
Publié le
Céline Leutellier et son fils Killian ont édité, à compte d'auteur, un livre sur les troubles autistiques et schizophréniques intitulé Maman a dit Bande de nuls.
Céline Leutellier sera accompagnée, le temps de la dédicace, par sa sœur Véronique qui l'a toujours soutenue ©Le Journal de Vitré
« Mon fils a été détecté autiste à sa rentrée en maternelle », se souvient avec consternation Céline Leutellier. En classe, il était renfermé, malheureux et en grande souffrance. « Killian était à part, il ne comprenait pas les consignes », reconnaît-elle. Son interrogation ? « Il était gai à la maison. »
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La Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France (F2RSM) propose un guide pratique pour mener à bien un premier travail de recherche.
18 septembre 2022
Par Pierre Sans Le Dr Pierre Sans est psychiatre retraité et l'auteur de "Chroniques d’un psychiatre libertaire 1966-2016" (Broché, 2016).
Par Nicolas Berrod Le 18 septembre 2022
Publié le
L’application montréalaise du nom d’Avvy est un nouveau concept permettant de «commander» des services de soins de santé à son domicile, à la façon d’Uber.
«On a des centaines d'appels depuis jusque quelques mois qui ont déjà été faits et à peu près 2000 personnes qui ont déjà l'application sur leur téléphone», explique Sebag Oren, fondateur de l’application Avvy et infirmier.
22.09.2022
LUXEMBOURG
La Fapsylux, la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes, remet en question la légalité d'une médiation entre la CNS et elle-même, dans le dossier du remboursement des séances.
En ce moment, la Fapsylux fait vérifier juridiquement la procédure. Elle se donne par conséquent un peu de temps jusqu'à la semaine prochaine. Les psychothérapeutes ne se rendront donc pas au premier rendez-vous de la médiation, qui aura lieu vendredi soir. La nouvelle a été annoncée jeudi après-midi par Catherine Richard, la présidente de la Fapsylux, qui était interrogée par RTL.
En juillet dernier, 13 associations et syndicats signaient un communiqué de presse pour demander un moratoire sur l’ouverture des USIP, et la mise en place d’une « mission associant notamment les représentants des patients et des familles ». Bien que la démarche semble légitime et l’intention louable, le titre « Les USIP : les symptômes de la dérive d’une psychiatrie sans boussole » ainsi que les arguments utilisés, participent d’une stigmatisation de la psychiatrie dans son ensemble et de la désignation d’un bouc-émissaire en particulier (les USIP). Un éclairage objectif et une explication s’imposent. réaction de Mathieu LACAMBRE, Psychiatre Hospitalier, filière de psychiatrie légale du CHU de Montpellier.
Pour mémoire, les USIP sont apparues dans les années 90 dans le prolongement de l’encadrement de la politique de secteur (décret n°86-602 du 14 mars 1986) et du fonctionnement des UMD (arrêté du 14 octobre 1986). C’est justement parce qu’il manquait un maillon essentiel dans le parcours de soin de certains patients que des dispositifs intersectoriels sont nés à l’initiative de soignants, « pour recevoir, pour des séjours limités, des patients ‘agités et perturbateurs’ dont la prise en charge est provisoirement contre-indiquée dans les unités d’hospitalisation des secteurs, mais qui ne relèvent pas pour autant d’un service pour malades difficiles » (guide de planification en santé mentale de décembre 1987) et plus tard pour compléter l’offre de soins des UMD qui apparaissait en inadéquation avec certains besoins (rapport Massé, 1992).
Patrick CROGUENNEC Publié le
Le poste d’Infirmiers en pratique avancée (IPA) vise à améliorer l’accès aux soins, ainsi que la qualité des parcours des patients. Au Centre hospitalier Bretagne Atlantique, à Vannes (Morbihan), six postes ont été créés.
Ce sont des nouveaux métiers et même en interne, certains services ne connaissent pas ce que c’est une IPA »,
assure Isabelle Betrom, cadre supérieur de santé en appui projets à la direction des soins du Centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA), à Vannes (Morbihan).
Deux années d’études intense
Les patients des services oncohématologie, unité de dialyse ou diabétologie, eux, se sont habitués désormais à cette spécialité. Créés en 2018, ces postes d’Infirmiers en pratique avancée (IPA) sont une réponse qualitative aux enjeux de santé publique et à l’amélioration continue des parcours de soins. Elle s’adresse à des infirmiers diplômés d’État, ou ceux déjà en exercice, qui, après au moins trois ans dans le métier, souhaiteraient poursuivre ou reprendre leurs études en master (bac + 5) et devenir Infirmier de pratique avancée.
15/09/2022$
Face à la crise actuelle concernant l’accès aux soins, le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) propose, dans son dernier rapport rendu public le 7 septembre, une série de mesures à mettre en place à court et long termes.
Prendre à bras le corps la problématique de l’accès aux soins : tel est l’objectif affiché du HCAAM (Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie) qui consacre son dernier rapport « Organisation des soins de proximité : garantir l’accès de tous à des soins de qualité » à cette problématique. Car lorsque plus de 30 % de la population vit dans un désert médical, des mesures sont à prendre, certaines urgentes et d’autres à moyen et long terme, afin de « fournir à la population, sur tout le territoire, les services qu'elle est en droit d'attendre ». Comme le rappel le rapport, les mesures prises ces dernières années pour améliorer l’accès aux soins sont nombreuses : développement des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et des centres de santé (CDS), mise en place des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), du service d’accès aux soins (SAS), des dispositifs d’appui à la coordination (DAC), concrétisation de la pratique avancée, déploiement de postes d’assistants médicaux, élargissements des compétences des professionnels, protocoles de coopération, élaboration de nouveaux modèles et expérimentation de multiples innovations organisationnelles. Pour autant, l’inégalité d’accès aux soins demeure, pire, elle ne cesse de se creuser. « Ces évolutions, pour certaines très récentes, sont d’une ampleur insuffisante pour que leur effet de transformation se fasse sentir à l’échelle du système (...). Même si le travail en équipe structurée progresse, il ne concerne encore aujourd’hui qu’une minorité de professionnels. On peut estimer qu’un peu plus de 20 % des médecins généralistes et à peine 10 % des infirmières en soins ambulatoires exercent dans des maisons de santé ou des centres de santé pluriprofessionnels »,détaille le HCAAM.
Vendredi 16 septembre 2022
À l'heure de la Grande Démission et du "quiet quitting" où l'utile semble avoir pris le dessus, rencontre avec ceux qui repensent le travail pour lui redonner du sens.
Pascal Brice (Président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité), Thomas Coutrot (économiste et statisticien du travail, co-fondateur des Économistes atterrés.).
L'utile peut se trouver ailleurs qu'au travail. C'est ce dont Guillaume Erner parle avec Brandy Boloko , président de l’association Cité des chances, lauréat du prix Olivier Ferrand pour l’innovation démocratique et sociale. Et Pascal Brice , président de la Fédération des acteurs de la solidarité, diplomate de formation.
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Publié le :
Maizbhandar (Bangladesh) (AFP) –
Une femme (g) décrit les symptômes qu'elle ressent au mystique Syed Emdadul Hoque (d), le 14 mai 2022 Maizbhandar, au Bangladesh Munir uz ZAMAN AFP
Quand des familles tourmentées par des esprits malfaisants le sollicitent pour obtenir une protection, le mystique bangladais Syed Emdadul Hoque sait pourtant que ses prières seules ne pourront suffire à les apaiser.
M. Hoque conduit des exorcismes. Mais il contribue en même temps à briser les tabous sur la santé mentale dans ce pays d'Asie du Sud, où possession et surnaturel sont souvent invoqués pour expliquer les troubles mentaux.
Des centaines de personnes consultent chaque semaine le religieux respecté pour terrasser leurs démons.
par Kim Hullot-Guiot et photo Corinne Mariaud publié le 9 septembre 2022
Quiconque a feuilleté la presse dite féminine cet été a probablement remarqué, de Biba à Cosmopolitan, cette publicité étalée sur deux pages : sur la première, différents mannequins sveltes et souriants portant des maillots de bain Tex (la marque maison de Carrefour). Sur la seconde, l’une des femmes vêtue du même maillot de bain une pièce fleuri, la main gauche y glissant une prothèse mammaire au niveau de son sein droit, coiffée de la mention : «Vous n’avez rien remarqué sur la page précédente, et c’est tant mieux.» Car ce maillot de bain, d’apparence lambda, est destiné aux femmes ayant subi une mastectomie à la suite d’un cancer du sein et n’ayant pas forcément bénéficié d’une reconstruction. Chaque bonnet est agrémenté d’une petite poche intérieure, dans laquelle les baigneuses peuvent, si elles le souhaitent, placer ni vu ni connu une prothèse – sur le même modèle que certains soutiens-gorge rembourrés.
21/09/2022
Zurich (awp) - Migros, via sa société de capital-investissement Sparrow Ventures, a réalisé un financement "en million à un chiffre" dans les centres de soins psychologiques Wepractice. Ces derniers veulent poursuivre leur expansion en Suisse.
Wepractice, qui regroupe des psychothérapeutes et psychologues, a ouvert en mars 2021 son premier cabinet à Zurich. Actuellement, sept emplacements ont été ouverts en Suisse alémanique et d'ici la fin de l'année ce nombre doit grimper à dix, ont détaillé mercredi Sparrow Ventures et Wepractice dans un communiqué commun.