Publié le
La Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France (F2RSM) propose un guide pratique pour mener à bien un premier travail de recherche.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le
La Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France (F2RSM) propose un guide pratique pour mener à bien un premier travail de recherche.
18 septembre 2022
Par Pierre Sans Le Dr Pierre Sans est psychiatre retraité et l'auteur de "Chroniques d’un psychiatre libertaire 1966-2016" (Broché, 2016).
Par Nicolas Berrod Le 18 septembre 2022
Publié le
L’application montréalaise du nom d’Avvy est un nouveau concept permettant de «commander» des services de soins de santé à son domicile, à la façon d’Uber.
«On a des centaines d'appels depuis jusque quelques mois qui ont déjà été faits et à peu près 2000 personnes qui ont déjà l'application sur leur téléphone», explique Sebag Oren, fondateur de l’application Avvy et infirmier.
22.09.2022
LUXEMBOURG
La Fapsylux, la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes, remet en question la légalité d'une médiation entre la CNS et elle-même, dans le dossier du remboursement des séances.
En ce moment, la Fapsylux fait vérifier juridiquement la procédure. Elle se donne par conséquent un peu de temps jusqu'à la semaine prochaine. Les psychothérapeutes ne se rendront donc pas au premier rendez-vous de la médiation, qui aura lieu vendredi soir. La nouvelle a été annoncée jeudi après-midi par Catherine Richard, la présidente de la Fapsylux, qui était interrogée par RTL.
En juillet dernier, 13 associations et syndicats signaient un communiqué de presse pour demander un moratoire sur l’ouverture des USIP, et la mise en place d’une « mission associant notamment les représentants des patients et des familles ». Bien que la démarche semble légitime et l’intention louable, le titre « Les USIP : les symptômes de la dérive d’une psychiatrie sans boussole » ainsi que les arguments utilisés, participent d’une stigmatisation de la psychiatrie dans son ensemble et de la désignation d’un bouc-émissaire en particulier (les USIP). Un éclairage objectif et une explication s’imposent. réaction de Mathieu LACAMBRE, Psychiatre Hospitalier, filière de psychiatrie légale du CHU de Montpellier.
Pour mémoire, les USIP sont apparues dans les années 90 dans le prolongement de l’encadrement de la politique de secteur (décret n°86-602 du 14 mars 1986) et du fonctionnement des UMD (arrêté du 14 octobre 1986). C’est justement parce qu’il manquait un maillon essentiel dans le parcours de soin de certains patients que des dispositifs intersectoriels sont nés à l’initiative de soignants, « pour recevoir, pour des séjours limités, des patients ‘agités et perturbateurs’ dont la prise en charge est provisoirement contre-indiquée dans les unités d’hospitalisation des secteurs, mais qui ne relèvent pas pour autant d’un service pour malades difficiles » (guide de planification en santé mentale de décembre 1987) et plus tard pour compléter l’offre de soins des UMD qui apparaissait en inadéquation avec certains besoins (rapport Massé, 1992).
Patrick CROGUENNEC Publié le
Le poste d’Infirmiers en pratique avancée (IPA) vise à améliorer l’accès aux soins, ainsi que la qualité des parcours des patients. Au Centre hospitalier Bretagne Atlantique, à Vannes (Morbihan), six postes ont été créés.
Ce sont des nouveaux métiers et même en interne, certains services ne connaissent pas ce que c’est une IPA »,
assure Isabelle Betrom, cadre supérieur de santé en appui projets à la direction des soins du Centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA), à Vannes (Morbihan).
Deux années d’études intense
Les patients des services oncohématologie, unité de dialyse ou diabétologie, eux, se sont habitués désormais à cette spécialité. Créés en 2018, ces postes d’Infirmiers en pratique avancée (IPA) sont une réponse qualitative aux enjeux de santé publique et à l’amélioration continue des parcours de soins. Elle s’adresse à des infirmiers diplômés d’État, ou ceux déjà en exercice, qui, après au moins trois ans dans le métier, souhaiteraient poursuivre ou reprendre leurs études en master (bac + 5) et devenir Infirmier de pratique avancée.
15/09/2022$
Face à la crise actuelle concernant l’accès aux soins, le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) propose, dans son dernier rapport rendu public le 7 septembre, une série de mesures à mettre en place à court et long termes.
Prendre à bras le corps la problématique de l’accès aux soins : tel est l’objectif affiché du HCAAM (Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie) qui consacre son dernier rapport « Organisation des soins de proximité : garantir l’accès de tous à des soins de qualité » à cette problématique. Car lorsque plus de 30 % de la population vit dans un désert médical, des mesures sont à prendre, certaines urgentes et d’autres à moyen et long terme, afin de « fournir à la population, sur tout le territoire, les services qu'elle est en droit d'attendre ». Comme le rappel le rapport, les mesures prises ces dernières années pour améliorer l’accès aux soins sont nombreuses : développement des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et des centres de santé (CDS), mise en place des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), du service d’accès aux soins (SAS), des dispositifs d’appui à la coordination (DAC), concrétisation de la pratique avancée, déploiement de postes d’assistants médicaux, élargissements des compétences des professionnels, protocoles de coopération, élaboration de nouveaux modèles et expérimentation de multiples innovations organisationnelles. Pour autant, l’inégalité d’accès aux soins demeure, pire, elle ne cesse de se creuser. « Ces évolutions, pour certaines très récentes, sont d’une ampleur insuffisante pour que leur effet de transformation se fasse sentir à l’échelle du système (...). Même si le travail en équipe structurée progresse, il ne concerne encore aujourd’hui qu’une minorité de professionnels. On peut estimer qu’un peu plus de 20 % des médecins généralistes et à peine 10 % des infirmières en soins ambulatoires exercent dans des maisons de santé ou des centres de santé pluriprofessionnels »,détaille le HCAAM.
Vendredi 16 septembre 2022
À l'heure de la Grande Démission et du "quiet quitting" où l'utile semble avoir pris le dessus, rencontre avec ceux qui repensent le travail pour lui redonner du sens.
Pascal Brice (Président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité), Thomas Coutrot (économiste et statisticien du travail, co-fondateur des Économistes atterrés.).
L'utile peut se trouver ailleurs qu'au travail. C'est ce dont Guillaume Erner parle avec Brandy Boloko , président de l’association Cité des chances, lauréat du prix Olivier Ferrand pour l’innovation démocratique et sociale. Et Pascal Brice , président de la Fédération des acteurs de la solidarité, diplomate de formation.
Lire la suite et écouter le podcast ...
Publié le :
Maizbhandar (Bangladesh) (AFP) –
Une femme (g) décrit les symptômes qu'elle ressent au mystique Syed Emdadul Hoque (d), le 14 mai 2022 Maizbhandar, au Bangladesh Munir uz ZAMAN AFP
Quand des familles tourmentées par des esprits malfaisants le sollicitent pour obtenir une protection, le mystique bangladais Syed Emdadul Hoque sait pourtant que ses prières seules ne pourront suffire à les apaiser.
M. Hoque conduit des exorcismes. Mais il contribue en même temps à briser les tabous sur la santé mentale dans ce pays d'Asie du Sud, où possession et surnaturel sont souvent invoqués pour expliquer les troubles mentaux.
Des centaines de personnes consultent chaque semaine le religieux respecté pour terrasser leurs démons.
par Kim Hullot-Guiot et photo Corinne Mariaud publié le 9 septembre 2022
Quiconque a feuilleté la presse dite féminine cet été a probablement remarqué, de Biba à Cosmopolitan, cette publicité étalée sur deux pages : sur la première, différents mannequins sveltes et souriants portant des maillots de bain Tex (la marque maison de Carrefour). Sur la seconde, l’une des femmes vêtue du même maillot de bain une pièce fleuri, la main gauche y glissant une prothèse mammaire au niveau de son sein droit, coiffée de la mention : «Vous n’avez rien remarqué sur la page précédente, et c’est tant mieux.» Car ce maillot de bain, d’apparence lambda, est destiné aux femmes ayant subi une mastectomie à la suite d’un cancer du sein et n’ayant pas forcément bénéficié d’une reconstruction. Chaque bonnet est agrémenté d’une petite poche intérieure, dans laquelle les baigneuses peuvent, si elles le souhaitent, placer ni vu ni connu une prothèse – sur le même modèle que certains soutiens-gorge rembourrés.
21/09/2022
Zurich (awp) - Migros, via sa société de capital-investissement Sparrow Ventures, a réalisé un financement "en million à un chiffre" dans les centres de soins psychologiques Wepractice. Ces derniers veulent poursuivre leur expansion en Suisse.
Wepractice, qui regroupe des psychothérapeutes et psychologues, a ouvert en mars 2021 son premier cabinet à Zurich. Actuellement, sept emplacements ont été ouverts en Suisse alémanique et d'ici la fin de l'année ce nombre doit grimper à dix, ont détaillé mercredi Sparrow Ventures et Wepractice dans un communiqué commun.
Publié le 15 septembre 2022
« Le Trésorier-payeur », de Yannick Haenel, Gallimard, « L’Infini », 432 p.
On peut entrer d’abord dans Le Trésorier-payeur, le nouveau roman de Yannick Haenel, comme dans une fresque de Chagall, dans un univers plein de ciels, de couleurs, de femmes aériennes, un univers un peu délirant, tendre et mystique. Religieux même, disons-le. Dieu a beau être mort, il est partout, rendu présent par le lexique d’usage : la charité et sa variante latine, caritas, le sacrifice, sont des mots tonitruants dans le livre, comme le sont certaines citations évangéliques. Mais cette religion est à la manière de Dostoïevski, les actions humaines sont hantées par la métaphysique, le personnage principal, le trésorier-payeur Bataille, est à mi-chemin entre le starets Zosima des Frères Karamazov (1880) et le prince Mychkine de L’Idiot (1869), différent de tous les autres, animé par une foi, vouant sa vie au bien.
Le paradoxe est qu’il est un banquier. Lors d’un stage étudiant à la Banque de France, il ressent tous les symptômes de la vocation – l’appel, le feu, l’extase – et, comprenant que l’argent s’est mis à la place de Dieu, il se décide à abandonner des études de philosophie pour les sciences économiques. L’économie est-elle soluble dans la métaphysique ? C’est bien ce que le trésorier-payeur, avec son air à la fois fou et sage, va chercher à montrer, non pas en adhérant aux prestiges de l’argent et des opérations boursières, mais en démontant l’énergie qui est au cœur du système et qui appelle à la dilapidation. La critique du capitalisme emprunte aux textes fondateurs de Marx, de Proudhon, d’Adam Smith ou de William Morris, mais transfigurés par la poésie. Le livre est nourri de références à l’économie sociale, à l’économie politique, à l’histoire de l’économie mondiale, mais il est dans le même temps tellement imprégné de littérature qu’il absorbe tous ces discours, qu’il les déplace en un geste fortement transgressif. En ne laissant pas l’économie à sa place, alors qu’elle est pourtant partout, en fondant l’or dans la parole littéraire, il signe son arrêt de mort, sa faille, sa lacune. Il ouvre à ce que l’autre Bataille appelait le réel, la blessure.
Publié le
Etablissement emblématique de la psychothérapie institutionnelle, la Clinique de La Chesnaie à Chailles, dans le Loir-et-Cher, était en attente d’un « repreneur ». Elle s’apprête à vivre aujourd’hui un tournant avec, en vue de sa cession, une entrée en négociations exclusives avec la fondation L’Elan retrouvé,acteur francilien du secteur privé à but non lucratif. Le collectif Les amis de la Chesnaie qui proposait de son côté une « reprise » sous forme de coopérative n’aura pas eu gain de cause.
Pour rappel, la Clinique de la Chesnaie est une clinique psychiatrique, en milieu ouvert, accueillant une centaine d’hommes et femmes de tous âges, venant du Loir-et-Cher et de la Région Centre, aussi bien que des centres urbains de l’ensemble du territoire ou d’autres pays francophones. L’institution prend en charge des patients souffrant de troubles mentaux aigus ou chroniques nécessitant des soins intensifs, parfois de longue durée, le cas échéant. Les traitements biologiques et physiques classiques sont associés à un travail psychothérapique, individuel, ou en groupe dans un environnement stimulant, (vie associative, contrats d’activité, ateliers de production et d’expression). Les soins sont assurés par une équipe de moniteurs ayant à la fois une pratique de soignants et des expériences professionnelles variées et complémentaires.
Publié le 08/09/22
Le directeur de la clinique de Chailles passera la main à la fondation l'Élan retrouvé, au détriment de la société coopérative formée par les soignants. La fondation promet cependant de préserver le mouvement de la psychothérapie institutionnelle.
Jeudi 15 septembre 2022
L’idée d’atome, souvenez-vous, a été pensée et débattue pendant plus de deux millénaires sans qu’on puisse déterminer si elle avait ou non une contrepartie dans la réalité. Et puis, un jour, au débit du XXe siècle, son existence a pu être démontrée, mais on a vite réalisé que l’atome découvert n’a pas les propriétés de l’atome qui avait été préalablement imaginé. D’où une double leçon : d’une part, l’atome des physiciens est un objet dont les propriétés n’avaient été préalablement imaginées par personne ; d’autre part, aucun objet physique ne ressemble, même de loin, à l’atome imaginé par les Anciens.
On pourrait se demander naïvement – pardonnez le saut quantique - si cette double leçon ne vaudrait pas aussi pour Dieu Lui-Même : si, par je ne sais quels moyens, on parvenait à démontrer un jour son existence, sommes-nous bien certains que celle-ci serait conforme à l’idée préalable que nous nous sommes faite de Lui ? Et, si ce n’était pas le cas, par quels indices pourrions-nous parvenir à la reconnaître en conclusion de telle ou telle recherche ?
Aucun pays au monde n'a éliminé la prison de son dispositif répressif. Les conditions de détention en France, indignes du pays des droits de l'homme, ont donné lieu à plusieurs reprises à des condamnations par les instances européennes. Et c’est à la sortie que s’exprime l’impact réel des effets de la détention.
C'est le portrait croisé de trois anciens détenus, cumulant à eux trois 84 ans de prison : Paulo, 67 ans, 26 ans de détention, Jean-Michel, 62 ans, 20 ans de détention et Claude, 82 ans, condamné à perpétuité et qui a effectué une peine totale de 36 ans.
"Un jour vous sortez de prison et vous vous retrouvez dans la rue avec le champ de tous les possibles devant vous mais avec un grand vide dans le cœur et dans l’âme, une déshumanisation réelle."
Propos recueillis par Anne Chemin Publié le 16 septembre 2022
Dans Moi aussi. La nouvelle civilité sexuelle (Seuil, 400 pages, 22 euros), la sociologue du droit Irène Théry, directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, réinscrit le mouvement #metoo dans la – longue – histoire de la norme de consentement.
par Guillaume Prévost, Délégué général de VersLeHaut, le think tank dédié aux jeunes et à l’éducation
publié le 16 septembre 2022
Dans cette rentrée mouvementée, la grève des assistantes territoriales des écoles maternelles (Atsem), le premier lundi de septembre, est passée trop inaperçue. Car leur mouvement souligne l’épuisement de l’école, les raisons de cet épuisement et les leviers pour en sortir.
Le féminin est de rigueur dans ce métier qui compte plus de 99% de femmes. Si tous les professionnels s’accordent sur leur rôle indispensable, elles ont parcouru un long chemin vers la reconnaissance. Initialement cantonnées à la logistique, des cantines notamment, les «femmes de service» n’ont cessé d’assumer davantage de responsabilités pour répondre aux besoins des enfants et des enseignants. La réforme des rythmes scolaires de 2013 les a propulsées sur le devant de la scène alors que de nombreuses communes étaient bien en mal de mettre en place les activités périscolaires. Et depuis qu’un décret de 2018 a reconnu leur rôle éducatif, l’extension de la scolarité obligatoire à 3 ans continue d’accroître les besoins de recrutement.