Mais cette apparente stabilité masque cependant "une progression des syndromes majeurs masquée par un recul des syndromes mineurs”, précise la Drees.
SANTE - Pas de nouvelle vague du côté de la santé mentale? Après une dégradation au gré des vagues et des confinements, une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle que la santé mentale des Français avait retrouvé à l’été 2021 son niveau d’avant la crise sanitaire du Covid-19, exception faite des jeunes et des personnes souffrant de syndromes dépressifs les plus sévères.
En juillet 2021, les syndromes dépressifs mineurs et majeurs concernaient 11% de la population âgée de 16 ans ou plus (12% des femmes et 9% des hommes), un taux “revenu au niveau de 2019”, avant la crise sanitaire qui a démarré début 2020, indique l’enquête publiée le 22 juin 2022.
Dans son nouveau rapport publié vendredi 17 juin, l’Organisation mondiale de la santé s’inquiète du manque de moyens déployés pour lutter contre les troubles mentaux, des affections qui touchent aujourd’hui une personne sur huit dans le monde.
Au gré des vagues épidémiques et des restrictions sanitaires, la santé mentale des Français s’est dégradée. La mise en place des mesures gouvernementales anxiogènes liées à l’épidémie de COVID-19 a notamment augmenté les cas de troubles dépressifs, a indiqué Santé Publique France. De la nécessité de confiner les populations, à la peur de la maladie, en passant par les conditions de vie bouleversées, la crise sanitaire a laissé sa trace. Ainsi, les enquêtes des autorités menées auprès de la population confirment le contrecoup des confinements sur l’accroissement de la prévalence de troubles du sommeil, d’anxiété, de dépression ainsi que de symptômes persistants associés à un stress post-traumatique.
Selon une étude menée en France métropolitaine sur les données de Santé Publique France, les tentatives de suicide et les suicides tendent à être moins fréquents depuis 2009. Cette tendance peut être le fruit des politiques nationales de prévention. Un tassement semble cependant se faire sur les toutes dernières années de suivi, comme le suggèrent certaines alertes récentes.
Les tentatives sont plus souvent faites par des femmes, et les décès par suicide concernent principalement des hommes. L’âge moyen et les moyens utilisés étaient différents.
Enfin, il existe à la fois une disparité territoriale et une saisonnalité des évènements, qui ont principalement lieu au printemps, potentiellement liés à certains facteurs biologiques (sérotoninergiques notamment)
Pourquoi est-ce important ?
On estime qu’environ 10.000 personnes meurent par suicide chaque année en France, un des chiffres les plus élevés d’Europe, sachant qu’il existerait dix à vingt fois plus de tentatives de suicide que de suicides. Comprendre les paramètres associés à ces évènements est important pour les professionnels de santé, quand on sait que la moitié des personnes mortes par suicide en ont consulté un dans le mois précédant leur décès. Santé Publique France a mis en place une surveillance épidémiologique qui permet d'examiner les données et les dynamiques relatives à ces évènements au cours des 10 dernières années.
Selon une étude américaine conduite auprès d’un large échantillon d’adultes représentatifs de la population générale américaine, les femmes ont 1,78 fois plus de risque que les hommes de déclarer avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie, ce qui se vérifie également en France.
Les facteurs de risque associés à un antécédent de tentative de suicide sont quasiment tous les mêmes entre les deux genres, mais l'ampleur de l'association est parfois différente entre eux pour un même facteur de risque. Le fait de présenter certains troubles psychiatriques (dépression, psychose,…) a par exemple un impact moindre sur le risque de tentative de suicide chez les femmes par rapport aux hommes, alors que les femmes ayant déjà été incarcérées ou ayant vécu un évènement traumatique sont plus exposées au risque.
Pris globalement, ces facteurs n'expliquent que partiellement la différence de risque de tentative au cours de la vie, suggérant l’existence d’autres paramètres que ceux étudiés dans ce travail (soit les paramètres sociodémographiques et 42 comorbidités psychiatriques, médicales et paramètres comportementaux).
Depuis la prise de pouvoir des talibans à Kaboul, le problème des toxicomanes ne s’est pas résorbé dans la capitale afghane. Le “Telegraph” s’est rendu sous le pont de Pul-e-Sukhta, il publie un reportage et des photos édifiantes sur la situation dramatique sur place.
En arrivant sous le pont, face à cette masse noire de formes recroquevillées, il est presque impossible de distinguer quoi que ce soit. Ces hommes sales et usés ressemblent à des prisonniers jetés dans des geôles médiévales crasseuses. Sur le bord du fleuve, à proximité, des corps allongés immobiles donnent à l’ensemble des airs de champ de bataille dévasté ou de scène d’accident d’avion.
Près de 1 000 toxicomanes s’abritent sous ce pont dans ce quartier de l’ouest de la capitale afghane. On finit par distinguer des visages, éclairés brièvement par la flamme d’un briquet. Plusieurs hommes avec des yeux vides et vitreux sont squelettiques et il leur reste sans doute peu de temps à vivre. Certains restent debout, les épaules voûtées et l’air absent, comme des zombies.
Devenir mère, c’est aussi faire de la sienne une grand-mère ! Et ce changement de place dans l’échiquier familial ne se déroule pas sans heurt. Autant pour la jeune femme qui doit apprendre à ne plus être seulement « la fille de » que pour la jeune senior qui doit apprendre à ne plus être seulement « la mère de ». Bref, un beau bazar où chacune d’entre nous, mère et fille, devons devenir adultes pour de bon (si ce n’était pas déjà fait…), l’une face à l’autre, et s’affronter parfois sur des façons d’être et de faire avec les enfants… Un défi qui ne manque pas de sel surtout dans les duo mères-filles qui abritaient déjà en leur sein des déséquilibres plus ou moins conscients…
Sur YouTube ou Twitter, les Thierry Casasnovas, Louis Fouché ou Fabrize Di Vizio, très actifs durant la pandémie de Covid, viennent répandre leur propagande anti-IVG. Appuyant ainsi le travail de sape mené depuis des années par des associations conservatrices, moins en pointe sur les réseaux sociaux.
«L’avortement est un symptôme de la débauche sexuelle actuelle» et revient à «supprimer un enfant». Cette attaque en règle contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) – que le gouvernement français a dit vouloir inscrire dans la Constitution, après le renversement de l’arrêt Roe v. Wade aux Etats-Unis – n’émane pas d’un cadre d’extrême droite ou d’un prêche intégriste, mais de la bouche de Thierry Casasnovas. Un quadra au look baba cool connu pour promouvoir le «crudivorisme» comme remède à toutes les maladies, cancer inclus. Un gourou new age accusé de dérives sectaires, proche de l’association Egalité et Réconciliation de l’antisémite Alain Soral et suivi par près de 600 000 personnes sur YouTube, racontait Libé l’année dernière. Un de ces «nouveaux» influenceurs à la tête de larges et fidèles communautés, qui répandent sur le web des discours réactionnaires sur l’avortement et bien d’autres sujets, sous couvert de médecine alternative ou de «résistance» à la «coronafolie». Des relais sur lesquelles les associations anti-IVG historiques, au poids marginal en ligne, peuvent compter.
Neuf personnes sur dix connaissent une personne concernée par des difficultés psychiques. Le programme «ensa» propose une formation de premiers secours en santé mentale pour pouvoir leur venir en aide.
Au cours de sa vie, un individu sur deux souffrira, au moins une fois, de difficultés psychiques. Selon une étude européenne* – dont les chiffres peuvent être appliqués à la Suisse – les personnes interrogées ont été touchées par un trouble psychique au cours des douze derniers mois: troubles anxieux (14%), troubles de l’humeur (7,8%), dépendance à une substance (3%), troubles psychotiques (1 à 2%) et troubles de la personnalité (moins de 1%). Or, au même titre que celle physique, la santé mentale est une composante essentielle de la santé globale, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS): «Elle est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.»
Que faire dès lors lorsqu’un proche, un ami, un parent, une voisine, une collègue exprime un mal-être? La Fondation suisse de promotion de la santé mentale Pro Mente Sana propose, depuis 2019, des cours de premiers secours en santé mentale à tous ceux qui souhaitent acquérir des outils pour aider les personnes de leur environnement, privé ou professionnel, qui rencontrent des difficultés psychiques ou qui sont en crise. L’idée du programme «ensa»** est d’encourager la détection précoce des troubles psychiques pour permettre ensuite une prise en charge par un professionnel. «Si on n’intervient pas, la situation risque de s’aggraver. Le traitement sera alors plus lourd et le rétablissement plus long, avec potentiellement des absences de longue durée et une qualité de vie diminuée», déclare Steven Derendinger, coordinateur ensa pour la Suisse romande.
Elle a travaillé au sein des Ehpad de Pontivy (Morbihan) et de Loudéac (Côtes-d'Armor) : Caroline Gros vient de publier Brèves d'Ehpad, des perles humoristiques de résidents...
« Je ne comprends pas pourquoi les vieux meubles prennent de la valeur, mais pas nous », a lancé un jour, Éliane, 92 ans. Une des perles notées consciencieusement par Caroline Gros, alors animatrice dans un Ehpad, dans son carnet. Elle en a fait un livre : Brèves d’Ehpad, qui vient d’être publié.
"Une personne entre dans une relation avec son écran, une relation qui ne l'oblige pas à comprendre, à faire des compromis ou à se sacrifier, donc elle perd la capacité d'être dans une vraie relation, elle a son écran et son plaisir momentané libre."
C'est ainsi que le Dr Sahar Talaat, professeur de psychiatrie à la Faculté de médecine de l'Université du Caire, décrit l'impact psychologique de la dépendance à la pornographie.
Recherche du mot "sexe"
Selon les données du moteur de recherche "Google Trends", les pays arabes sont classés haut pour les recherches avec le mot "sex" en anglais et en arabe ou en anglais avec les lettres arabes "sex".
Une douzaine de jeunes font partie du programme, pour apprendre à diminuer leur agressivité envers les autres ou envers eux-mêmes.
La boxe, comme remède aux maux psychologiques des adolescents. Depuis le mois de mars, le CHPG teste un dispositif expérimental, avec le soutien du CFM Indosuez, dans le cadre de son programme philanthropique. Le principe ? Aider les jeunes en mal-être grâce à la boxe. Ou plutôt, à la « psychoboxe ».
Aux commandes de l'émission "Le village préféré des Français", ce mercredi 29 juin 2022, Stéphane Bern est l'un des visages cultes du petit écran français. Toujours tiré à quatre épingles devant la caméra, il cache un trouble qui fait que son intérieur est devenu un véritable capharnaüm : la syllogomanie.
"Je suis atteint de syllogomanie : je conserve tout et ne jette rien." Voilà ce que confiait Stéphane Bern à Paris Match en 2020, évoquant pour la première fois un trouble dont il souffre depuis son adolescence et qui le pousse à accumuler toutes sortes d'objets de façon compulsive, sans le moindre contrôle. Il ne s'agit pas d'une lubie, mais d'une véritable pathologie qui peut représenter un véritable handicap en termes de vie quotidienne, mais aussi de vie sociale. Et qui a évidemment un impact sur la vie du passionné de patrimoine.
Les recommandations sanitaires 2022 pour les voyageurs viennent d’être publiées. Concernant la vaccination, on peut noter :
COVID-19 : la situation sanitaire évoluant sans cesse, il est conseillé de consulter les informations actualisées sur lesite du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, selon le pays de destination. La liste des vaccins contre le COVID-19 autorisés à l’étranger est disponible par pays sur lesite de l’ANSM.
Concernant la traçabilité de la vaccination COVID-19, un certificat COVID numérique a été mis en place au sein de l’Union européenne afin de faciliter la libre circulation des personnes. Pour les voyages hors Union européenne, la vaccination peut être notée sur le Certificat international de vaccination (format OMS) dans la rubrique « autres vaccinations », sans que la valeur juridique de cette inscription soit évaluée.
En 2018, 11 vaccinations sont devenues obligatoires en France chez les nourrissons âgés de 0 à 2 ans. Si cette extension de l’obligation vaccinale a porté ses fruits sur les tranches d’âges concernées, elle a également influencé la vaccination des enfants et adolescents nés avant l’entrée en vigueur de la loi. Autre fait remarquable, l’épidémie de COVID-19 n’a pas entrainé de diminution des couvertures vaccinales (CV) sur la période 2020-2021 par rapport aux années 2018-2019. Santé publique France (SPF) publie les nouvelles données de CV pour l’année 2021. Cela comprend les indicateurs mesurant l’impact de l’obligation vaccinale et les indicateurs de CV pour les méningocoques C, HPV et grippe. (1)
Le château et les structures communales accueilleront, les 18 et 19 juin, les 36es Rencontres de Saint-Alban, concoctées par le comité d’organisation de l’Association culturelle du personnel, Collectif rencontres, Association nationale des Cemea et Cemea Occitanie, et avec le concours du Centre hospitalier François-Tosquelles (CHFT), de la Scapi et de la SLASM. Malgré la crise sanitaire, qui les a privés de l’édition 2020, l’engouement pour ces journées attire un public fidèle et nombreux, car lié au site Saint-Alban lieu de résistance n’est pas un vain mot et au Collectif rencontres qui effectue un travail remarquable avec un programme de haute tenue qui attire la réflexion du monde psy.
Écrit par Yannick Kusy (@yannkusy) Propos recueillis par Alain Fauritte Publié le
La folie fait partie de notre société. Pour Pierre Lamothe, spécialiste du sujet, les fous sont d'abord des personnes en souffrance, qu'il faut accompagner. Avec beaucoup d'humour et de culture, et en s'appuyant sur sa longue expérience, il décrit sa spécialité et son regard sur la société, sur le plateau de "Vous êtes formidables"
Ne vous arrêtez pas à son air de bonhommie. Pierre Lamothe a un cv impressionnant. Il est psychiatre, médecin-légiste, expert honoraire agréé par la Cour de cassation. Il a aussi été le chef du « Pôle de santé mentale des détenus et psychiatrie légale » de Lyon pendant plus de trente ans. Il a également travaillé sur plusieurs procès, dont celui de Klaus Barbie, dont il a été l’un des médecins.
Je pense qu’on devrait obliger les internes des hôpitaux à faire au moins un remplacement en campagne et un en ville…
Lorsqu’il effectue son internat, plus jeune, à Bourg-en-Bresse, c’était déjà en psychiatrie. « Après mai 68, on avait fait une assemblée constituante, et un tas d’autres choses. Il fallait donner l’exemple de l’externat pour tous, et se déplacer en périphérie. Donc, j’avais choisi d’aller à Bourg. Et cela a été formidable. »
C’est l’occasion d’approcher ses premiers patients, et on s’en souvient. « Ce sont les patients qui vous apprennent tout. On a un bagage universitaire, indiscutablement, mais… ce qui nous éduque et nous fait progresser, c’est la rencontre », témoigne-t-il. « J’ai eu l’énorme chance de pouvoir aller dans des milieux extrêmement divers. De faire des remplacements de médecine générale dans les HLM à Oyonnax, ou d’aller au fin fond d’une ferme de l’Ain, après 40 kilomètres de voiture, pour trouver quelqu’un qui vit avec ses poules dans sa cuisine, comme en 1900. » Il conclut avec ironie « Rien ne remplace cette expérience. Et je pense qu’on devrait obliger les internes des hôpitaux à faire au moins un remplacement en campagne et un en ville… ». C’est dit.
L’Inserm a rendu public, la semaine dernière, un travail d’expertise sur la prise en charge des «troubles du spectre de l’autisme». Un tour d’horizon un rien désespérant, avec une recherche thérapeutique encore très lente et une prise en charge complexe.
L’autisme reste un continent toujours aussi mystérieux, lourd de douleurs et de souffrances. Sur ce dossier longtemps polémique – avec une guerre éternelle entre ceux qui y voyaient une forte composante psy et les autres qui ne décelaient qu’un dérèglement neurologique –, les avancées scientifiques et cliniques sont en effet limitées, comme le montre une expertise de l’Inserm, rendue publique la semaine dernière.
Le Dr Pascal Marie est psychiatre, président de la Commission médicale d'établissement de l’hôpital Marchant.
Le Dr Pascal Marie est président de la Commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier Gérard Marchant. Le psychiatre dresse un constat inquiet sur sa filière, comme il l'avait déjà fait en octobre 2021. Un mouvement de grève national des médecins psychiatres est annoncé pour mardi 28 juin.
Comme plus de 130 confrères et consœurs de Haute-Garonne, vous alertez sur la situation de votre spécialité. La psychiatrie va-t-elle vraiment mal ?
Lorsque les médecins prennent la parole (notre édition du 15 juin), c’est toujours le signe d’une préoccupation. Mais il n’y a tristement rien de neuf depuis notre précédente alerte en 2019... la situation est désastreuse. L’hôpital sort épuisé de la crise sanitaire liée au Covid, période au cours de laquelle il a jeté ses derniers efforts. La filière psychiatrique souffre d’une crise d’attractivité. En dix ans, nous avons perdu près de 50 % de médecins psychiatres, ça continue et il n’y a pas de perspectives de stabilisation avant dix ans. Les soignants aussi s’en vont, ils sont globalement déçus par ce qu’a apporté le Ségur de la santé ; sur le volet de la rémunération, il y a des années à rattraper, mais c’est sur le sens du travail que les revendications sont les plus fortes.
L’usage des smartphones, des tablettes et des ordinateurs dès le plus jeune âge prend des proportions inquiétantes, selon une enquête Ipsos. Il accélère l’élongation de l’œil, menaçant la moitié de l’humanité de maladies graves.
Une raison de plus, s’il en fallait, pour éloigner les enfants des écrans. En lançant une campagne de sensibilisation du grand public au fléau planétaire de la myopie, vendredi 24 juin, l’Institut d’éducation médicale et de prévention (IEMP), sis à Lyon, a tiré la sonnette d’alarme. Selon une enquête Ipsos menée du 12 au 22 avril pour le compte de cet établissement privé financé par l’industrie de l’optique et des mutuelles, auprès d’un échantillon représentatif de 3 601 Français, les enfants âgés de 3 à 6 ans consacrent aujourd’hui 3 h 29 par jour à des activités sollicitant la vision de près : livre, smartphone, tablette, ordinateur, jeu vidéo. Cette durée passe à 4 h 03 chez les 7 à 10 ans, à 6 h 54 chez les 11 à 13 ans et à 7 h 28 chez les 14 à 18 ans.