parLaurent Berger, Secrétaire général de la CFDT, Eve Rescanières, Secrétaire générale CFDT santé sociaux et L’ensemble des secrétaires généraux des syndicats CFDT santé sociaux
publié le 7 juin 2022
Face à une pénurie majeure et inédite de professionnels et à de probables fermetures de services cet été, les responsables de la CFDT appellent les directeurs d’hôpitaux à revoir entièrement le management et la gestion des ressources humaines dans le respect des personnels.
Le temps des enquêtes est dépassé. Le diagnostic est posé depuis des années sur le malaise vécu par les personnels de nos hôpitaux publics. Tous les acteurs le partagent et reconnaissent qu’il est antérieur à la crise sanitaire. Elle a au moins eu le mérite de pointer l’extrême fragilité de notre système hospitalier. Au point qu’au plus fort de la pandémie, certaines mesures extrêmes, telles les confinements, ont été prises aussi pour le protéger. Et malgré nos craintes, il a tenu bon, mais à quel prix ?
Mardi 7 juin, les personnels hospitaliers se sont rassemblés dans une cinquantaine de villes en France, en réponse à l’appel de neuf syndicats et collectifs de soignants.
Au service des urgences de l’hôpital de la Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, AP-HM), à Marseille, aucun brassard de gréviste ni banderole sur la façade ne laissent entrevoir la journée de mobilisation nationale. Les effectifs sont présents mardi 7 juin. « On a tous reçu notre ordre de réquisition la semaine dernière », explique Elodie Lemariey, 37 ans, une des cadres de santé du service. Pourtant, infirmiers, aides-soignants et médecins se disent tous « très concernés » et témoignent d’une lassitude générale. Ici, sur trente postes de médecins, quatorze sont vacants.
Watch four dancers choreograph a response to artworks at Tate Britain
Lots of people tell us that Tate Britain's big, grand spaces make them feel like they should be still and quiet. In reality, we have no rules about how you can move through our galleries, or about the sounds you can make in them.
Corali, a leader in dance created by artists with a learning disability, have worked with Tate since 1998 and are experts in creatively taking up space in our galleries. We invited four Corali dancers to design performances in response to four artworks at Tate Britain.
THE DANCERS
Read on to find out more about the Corali dancers, the artworks they chose to perform to and why...
Paul Davidson
Paul chose 2016 because he is passionate about the climate crisis. He feels that the painting communicates an urgent message of what is happening to our planet. The painting 2016 was made when the European migrant crisis was being heavily documented by the media. Paul has a great awareness of this. His dance strongly references the movement of waves, both in calm and stormy conditions. It also explores the emotional impact of dangerous travel.
Paul joined Corali in 2015 and is also a member of Kick Up, Corali’s youth company. Paul has recently graduated from the National Youth Dance Company (NYDC) and is now training with the CAT programme (Centre for Advanced Training) at The Place Theatre. He makes his own dance videos at Paul Davidson Dance.
Sherifat King
Sherri loves the energy and movement of the abstract painting Distillation. She picked out the circles within it as a key motif for her choreography. Sherri wanted to show that abstract art can be a great source of inspiration.
Sherri has been with Corali’s youth company, Kick Up, since 2015. She has performed at the Southbank, Tate, Rose Theatre Kingston, Trinity Laban and Lyric Hammersmith.
Comment parler de "A la recherche du temps perdu" aux lycéens, aux collégiens et mêmes aux enfants ? Et comment leur donner envie de connaitre, de lire ce monument littéraire, aujourd’hui ou plus tard ?
avec :
Arthur Morisseau (professeur de français ), Alice Jacquelin (enseignante-chercheuse à l'Université Paris Nanterre), Cécile Petitet (conférencière au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Paris)), Laurent Angard (Doctorant en littérature française).
Malgré la «mission flash» demandée par Emmanuel Macron, des rassemblements sont prévus dans une cinquantaine de villes pour réclamer des hausses de salaires et d’effectifs, alors que les urgences craquent à l’approche de l’été.
La «mission flash» sur les urgences, commandée la semaine dernière par Emmanuel Macron, ne suffit pas à les rassurer. En pleine crise des urgences, neuf syndicats et collectifs hospitaliers organisent une journée de mobilisation, ce mardi, pour réclamer des hausses de salaires et d’effectifs. Pour cette première journée d’action du second quinquennat Macron, la CGT et ses alliés ont prévu des rassemblements dans au moins cinquante villes. A Paris, les manifestants sont attendus devant le ministère de la Santé à partir de 13 h 30. D’autres actions sont annoncées, souvent devant les hôpitaux, à Grenoble, Marseille, Nantes et Toulouse, mais aussi dans de plus petites localités comme Aurillac, Epernay ou Cherbourg.
La CGT appelle à un rassemblement, ce mardi 7 juin 2022, devant les locaux de l’établissement public de santé mentale de la Sarthe (EPSM).
En septembre 2021, des militants syndicaux avaient planté la « médaille du mépris » sur le rond-point de l’EPSM. | ARCHIVES
[...] Ce mouvement s’inscrit dans l’appel national à la grève dans la santé, le social et l’action sociale. Devant la situation catastrophique de nos établissements, notamment avec l’approche de l’été, nous souhaitons mobiliser les agents, les usagers et l’opinion publique sur la situation de la santé en France. La psychiatrie et la Sarthe ne sont pas épargnées, bien au contraire et l’inquiétude est grandissante, indique le syndicat dans un communiqué.
Lors du congrès d’Epi-Phare qui s’est tenu le 3 juin, Bernard Bégaud, président du conseil scientifique de cette structure de surveillance des médicaments, a appelé à la mise en œuvre d’un programme pour étudier les effets, très peu connus, des médicaments sur les personnes âgées.
Vieux et médicaments ? Un couple qui s’adore et se fréquente même beaucoup. Mais voilà, les relations sont incertaines, mal définies, confuses, parfois dangereuses. On ne sait jamais si cela peut mal se terminer. En tout cas, c’est une urgence de santé publique que de s’en intéresser. En fin de semaine dernière, le congrès d’Epi-phare (structure originale qui regroupe l’Assurance maladie et l’Agence du médicament, avec pour mission d’étudier dans la vraie vie les prises de médicaments) a eu la bonne idée de consacrer une session pleine et entière sur ce sujet. Au cours de laquelle on a par exemple découvert que les nouveaux antipsychotiques, souvent prescrits aux personnes âgées pour réguler leurs humeurs, ont pour effet de multiplier par deux le risque de devenir dément. Et cela en toute indifférence.
Dans le cadre de l'extension de son service d'urgence, l'hôpital de Cahors va accueillir un service spécialement dédié aux patients atteints de troubles psychiatriques. Ce dernier sera géré par l'Institut Camille Miret.
Les travaux débuteront début 2024 : à Cahors, un service d'urgence pour accueillir les patients atteints de troubles psychiatriques va être mis en place. Il s'inscrit dans une phase de travaux plus large, celle de l'extension des urgences de l'hôpital. "Nous allons agrandir ce service d'environ 195 m2. Et au-dessus, nous allons construire un nouveau local, dont l'Institut Camille Miret (ICM) va être locataire", déroule Pierre Nogrette, directeur du centre hospitalier de Cahors. Car c'est cet institut, spécialisé dans la santé mentale, qui sera en charge de cette unité dédiée aux troubles psychiatriques, baptisée "centre d'accueil et de crise" (CAC).
Alors que les troubles du comportement alimentaire touchent de plus en plus de jeunes, un collectif de parents d’adolescents suivis à Paris interpelle, dans une tribune au « Monde », les pouvoirs publics sur le dramatique manque de places dans les structures spécialisées
Sept. C’est le nombre de lits d’hospitalisation réservés aux adolescents atteints d’anorexie mentale à la Maison de Solenn, maison des adolescents, qui fait partie de l’hôpital public Cochin, à Paris. Sept lits sur vingt au total, treize étant réservés à d’autres troubles psychiatriques dont souffrent les adolescents.
Les analyses de Montaigne continuent-elles de valoir pour nous ? La lecture de ses Essais demeure-t-elle une sorte d’antidépresseur ? Et que dit la science contemporaine des conseils qu’il nous donne ?
avec :
Michel Lejoyeux (Professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'Université Paris Cité).
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Aux États-Unis, une école de psychologie met au point des exercices de thérapie dite « dialectique », dont on espère qu’ils aident à guérir les dépressions les plus sévères ainsi que l’anxiété. La thérapie dialectique consiste à pratiquer la lecture de philosophes ou de penseurs reconnus, avec l’idée que, s’ils sont bien choisis, ces lectures pourraient permettre d’interpréter autrement ce qui nous arrive.
Le juriste Jean-Emmanuel Ray imagine, dans sa chronique au « Monde », les conséquences, en droit du travail, du métavers sur les métiers qu’il pourrait affecter.
Droit social. Le métavers en met plein la vue. Avec cet autre monde en 3D, permanent et surtout interactif, on est vraiment dans son bureau, discutant avec ses collègues pixélisés grâce au masque (d’un demi-kilo). Et quand Mark Zuckerberg, avec ses 2,8 milliards de clients Meta, évoque une révolution aussi importante qu’Internet, on l’écoute.
Une idée qui voit grandir depuis quelques années l’intérêt qui lui est porté : la sécurité sociale de l’alimentation.
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Et avant de parler de l’idée même, comprenons à quoi elle tente de répondre : la précarité alimentaire. En France, près de 12% de la population, c’est-à-dire 8 millions de Français, dépendent de l’aide alimentaire pour se nourrir. Derrière ces statistiques froides : des étudiants, des travailleurs précaires, qui mangent trop peu et trop mal. En 2019, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, fustigeait la complexité de l’aide alimentaire et la qualité même des produits auxquels elle permet d’accéder.
Alors que le pays scandinave avait renoncé à une bonne partie de sa défense à la fin de la guerre froide, il se remilitarise. Un effort qui inclut aussi la lutte contre la désinformation.
Depuis le 23 mai, d’étranges dessins, rappelant des images de propagande des années 1940, ornent les arrêts de bus en Suède. Les mêmes ont été publiés dans les journaux ou sur les réseaux sociaux. On y voit le couvercle d’une boîte, tenue par un bâtonnet, sur le point de se refermer sur sa proie. En dessous, un « like », comme on en retrouve sur Instagram. Un autre montre la tête d’un chat sur l’écran d’un téléphone portable, dont l’ombre forme une silhouette monstrueuse. Le message : « Bli inte lurad » – « Ne te fais pas avoir ».
Ce médicament est désormais prescrit en France pour de plus en plus de cancers différents, du mélanome au cancer du sein triple négatif.
Vous n’en avez sans doute jamais entendu parler, et pourtant, c’est l’un des médicaments qui a changé la façon dont on soigne le cancer depuis presque une dizaines d'années : le Keytruda. Ce traitement, qui est une immunothérapie, est désormais prescrit en France dans quatorze cancers différents, du mélanome au cancer du sein triple négatif, l’un de ceux que l’on soigne le moins bien.
Et cette liste devrait s’allonger, puisque cette année encore, le Keytruda est au cœur des discussions du congrès mondial du cancer, qui se déroule ce premier week-end de juin, à Chicago, aux États-Unis.
Cette veille vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur la Covid-19.
19 h - La menace d’un nouveau variant plus dangereux est réelle selon l'OMS
La menace d'une nouvelle souche de coronavirus plus dangereuse, contre laquelle les vaccins existants seraient impuissants, est bien réelle, selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Il a ainsi souligné que l'épidémie n'était pas terminée et que certains indicateurs restaient préoccupants dans certaines régions. « Il est trop tôt pour dire que la pandémie est terminée », a ajouté Tedros Ghebreyesus tout en soulignant qu'il est très difficile de prédire comment le virus évoluera.