blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 28 avril 2022

Madagascar : l'art-thérapie pour soigner les traumatismes du Covid-19

Avec notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud Publié le : 

L'Ordre national des psychologues de Madagascar a organisé, mercredi 27 avril, son troisième congrès international autour de la pratique de la psychologie sur l’île. Une pratique ces temps-ci essentiellement tournée vers la gestion et le dépassement des traumatismes engendrés par l’épidémie de Covid-19. À cette occasion, la méthode de l'art-thérapie a été particulièrement mise en avant. Explications.

Sur la Grande Île, le Covid-19 est en passe de devenir une « chose du passé » chez la majorité des citoyens. Cependant, les troubles mentaux causés par la pandémiesont, eux, loin d’avoir disparus des salles de consultation, explique Koloina Andrianilaina, psychologue clinicienne et présidente de l’Ordre national des psychologues de Madagascar :

« Le plus dur du Covid est passé. Mais on est quand même dans la période post-Covid où l’on rencontre beaucoup de patients avec beaucoup d’angoisses par rapport à la maladie, par rapport aux proches qui ont été atteints par la maladie, ou aux pertes successives des membres de leur famille. Ça, c’est vraiment des cas qu’on rencontre beaucoup en séance. »


mercredi 27 avril 2022

En Jordanie, les tentatives de suicide sont désormais pénalisées

Publié 29 avril 2022

Un manifestant brandissant une pancarte avec la mention “L’emploi est mon droit” lors d’une marche contre le chômage, à Amman, le 21 février 2019.

Le Parlement jordanien a adopté un amendement disposant que les tentatives de suicide dans un lieu public seraient désormais passibles d’une peine de prison ou d’une amende. Une décision critiquée par des spécialistes.

“Quiconque tentant de se suicider dans un lieu public en commettant un acte entraînant habituellement la mort sera puni d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à six mois et d’une amende jusqu’à 100 dinars [130 euros], ou de l’une de ces deux sanctions.”

Cet amendement du Code pénal voté le 25 avril par le Parlement criminalise pour la première fois le suicide dans le royaume hachémite, souligne le journal Al-Ghad.

Mais cette décision “fait l’objet de critiques”, notamment d’experts locaux, affirme le principal quotidien local anglophone Jordan Times.

Lire la suite ...


De Freud à Benasayag Partie IV

EchoSciences

Publié par Jean Claude Serres, le 25 avril 2022

Je poursuis ici mon cheminement à propos de la triple évolution des pratiques psychothérapiques, de la nature des troubles mentaux et de l’environnement techno-culturel. Michael Benasayag Philosophe et Psychanalyste né en Argentine était l’invité de Jean-Michel Besnier et de Anne Dutourmantelle, en 2015, pour la présentation de son livre « Clinique du mal-être ». Il y décrit cette nouvelle cartographie du début du XXI siècle.

Avant de décrire les grandes lignes de cette cartographie, deux pas de coté sont très utiles pour une meilleure compréhension. L’article « Pensées, langues et langages » caractérise l’évolution de notre compréhension du pouvoir des mots grâce aux apports des neurosciences suivant Stanislas Dehaene. Dans un autre article j’ai restitué les apports du Psychiatre Raphaël Gaillard dans son livre «  Une hache dans la tête » ( cf. Quels liens entre créativité et troubles mentaux ), à nouveau les apports des neurosciences apportent une nouvelle vision plus objective et scientifique. Enfin un troisième article « les pouvoirs du cerveau » relate une nouvelle façon de penser les modes d’élaboration de nos représentations mentales (en particulier « le cinéma intérieur » de L Naccache).

Lire la suite ...


Des institutions enfermantes

DIFFUSÉ LE 26/04/2022

À retrouver dans l'émission

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE

par Perrine Kervran et Clémence Allezard

SÉRIE  HANDICAP : LA HIÉRARCHIE DES VIES (4 ÉPISODES)

La France est condamnée en 2021 par l’ONU pour sa politique de placement en institution des personnes handicapées, qualifiée de “lieux de privation de liberté”. Rencontres hors les murs et dans une clinique psychiatrique qui se propose de les faire tomber. 

Une classe d’enfants handicapés.
Une classe d’enfants handicapés. Crédits :  Dan Porges - Getty

En 2016 et 2017, la rapporteuse de l’ONU, Catalina Devandas-Aguilar, visite la France en vue de vérifier que sa politique respecte ses engagements internationaux en matière de droits des personnes handicapées. Dans son rapport final publié en 2017, elle dénonce la loi de 2005 comme non-conforme à la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées et demande à ce qu’elle soit revue dans son intégralité. Parmi les éléments pointés du doigt, le fait que la France préfère préconiser une amélioration de ces institutions plutôt que leur fermeture définitive. Elle rappelle que ces institutions, en vue des conventions internationales, sont des lieux de privation de liberté, qu’elles isolent et ségrèguent les personnes, les privent de la possibilité de décider par elles-mêmes dans la vie de tous les jours ; les empêchent de choisir les personnes avec qui elles vivent, ou encore, imposent un emploi du temps et des habitudes.

Lire la suite et écouter le podcast ...


“Je pleure de savoir que les pleurs ne m’apprennent rien”

DIFFUSÉ LE 26/04/2022

À retrouver dans l'émission

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE

par Adèle Van Reeth

En 1842, Emerson perd son petit garçon, malade de la scarlatine. "La nature s'en voit déshonorée", l'esprit en deuil est sceptique, le réel s'éloigne, et il le raconte dans son essai "Expérience". Mais quel est le pire dans le deuil ? Est-ce finalement la certitude que malgré tout, la vie continue ?

Larmes...

Larmes... Crédits :  George Peters - Getty

Comment le scepticisme traverse-t-il la vie et la pensée de Ralph Waldo Emerson ?

L'invité du jour :

Joseph Urbas, enseigne la littérature et la philosophie américaines à l'Université Bordeaux Montaigne

Le scepticisme, ou comment dire que nous ne pouvons pas tout connaître du monde

"Dans un de ses sermons, Emerson dit que l'esprit endeuillé est souvent sceptique.C'est-à-dire que nous avons l'impression d'avoir perdu pied, que le monde familier s'éloigne, que nous ne reconnaissons plus cette réalité qui nous entoure, tout semble nous échapper, toute prise que nous avions sur le réel n'a plus cours. Le deuil est un des événements qui peut produire l'état d'esprit qu'on qualifie de sceptique. Le scepticisme c'est donc finalement le surgissement de l'inattendu, parfois susceptible de mettre en cause notre rapport épistémique au réel. Est-ce que nous sommes capables de saisir le monde qui nous entoure ?" Joseph Urbas

Lire la suite et écouter le podcast ...


Sommes-nous égaux face à la santé mentale quelle que soit notre classe sociale ?

Alban Elkaïm — Édité par Yann Guillou — 22 avril 2022

En Espagne, les populations défavorisées seraient plus affectées par les problèmes psychologiques que les autres. Les pouvoirs publics commencent tout juste à se pencher sur la question.

À l'époque, on corrigeait les élèves à coups de règle. «Le prof a voulu me punir. J'ai ouvert mon compas… “Si t'approches, j'te plante!”» Javi a 9 ans. Mais il a déjà le coup de poing facile. Nous sommes au début des années 1970, dans le quartier populaire de Triana, à Séville, dans le sud de l'Espagne. «Dans un quartier comme le mien, cela ne semblait pas anormal. On me voyait juste comme un enfant un peu plus en colère et bagarreur que les autres.» A-t-on seulement songé qu'il avait peut-être des problèmes de santé mentale ?

Aujourd'hui, une vague de suicides sans précédent chez nos voisins espagnols a braqué les projecteurs sur la question, après deux ans de pandémie et de distanciation sociale. Et le gouvernement a décidé de s'attaquer à cet angle mort d'un débat public encore balbutiant sur la santé mentale: «63% des personnes dont le salaire ne couvre pas les besoins de base déclarent que leur santé a empiré par rapport au début de la pandémie. 14% de plus que pour celles dont les revenus étaient suffisants», rappelait Yolanda Díaz, ministre du Travail et de l'Économie sociale, durant l'acte de présentation d'une commission ministérielle chargée d'évaluer l'impact de la précarité de l'emploi sur la santé mentale.

Car tout le monde n'est pas égal face à la souffrance psychologique. «Les personnes aux revenus les plus bas ont entre 1,5 et 3 fois plus de risque de souffrir de dépression, d'anxiété ou de problèmes de santé mentale communs que les personnes les plus riches», assure une étude publiée en décembre 2020 dans la revue scientifique Science. «Les inégalités économiques sont un déterminant fondamental. Comme les inégalités de genre, territoriales, raciales ou liées à l'âge», tranche Nel González Zapico, vice-président de la Confédération santé mentale Espagne.

Lire la suite ...


Wim Sakura, une psychologue et entrepreneuse japonaise au service de la santé mentale des infirmiers

 












Le poids psychologique de la crise sanitaire se fait lourdement ressentir chez les infirmiers, et prendre soin des patients en oubliant de s’occuper de son état mental peut provoquer des conséquences dramatiques. Wim Sakura, qui est passé par cette douloureuse expérience, a réussi à créer sa propre société de soutien psychologique aux infirmiers au Japon.

Au cours de l’année suivant l’obtention de son diplôme d’infirmière et son entrée dans une unité de soins actifs, Sakura Wimalasuriya (connue au Japon plus simplement sous le nom de « Wim Sakura ») a perdu son sourire. Elle se souvient à quel point certaines rumeurs sur son lieu de travail lui avaient fait réaliser sa détresse émotionnelle

« Je ne pouvais ni manger ni dormir, et je ne cessais de pleurer après mon réveil. Et je pensais toujours que si j’essayais plus durement, je pourrais surpasser cette angoisse et que tout irait mieux. » Un docteur du département de psychiatrie a appris la situation de Sakura, et l’a diagnostiquée comme dépressive. Si elle s’était dévouée à aider les autres en tant qu’infirmière, elle ne pouvait se débarrasser d’un sentiment d’échec.

Un désir profond de sauver des vies

Sakura est née à Nagoya de parents d’origine sri-lankaise, et a passé sa petite enfance au Sri Lanka et en Grande-Bretagne. Elle habite au Japon depuis l’école élémentaire.

« À l’école, j’avais bien conscience que le fait d’être Sri-Lankaise me rendait différente. J’ai commencé à me sentir connectée avec le Sri Lanka et avec les autres pays en voie de développement. Mes parents m’ont toujours dit que le Japon avait bien de la chance d’être un pays si paisible, avec de hauts standards en matière d’éducation. Depuis très jeune, j’avais la forte impression que, puisque j’avais eu la chance de grandir ici, je devais m’en servir pour aider les autres. »

Mais elle déclare également avoir été très introvertie à cette époque. « Je détestais le nom de Sakura, puisque je ne ressemblais pas à une Japonaise, même si je faisais de mon mieux pour m’intégrer. »

Lire la suite ...


mardi 26 avril 2022

Dans la Drôme, la médecine générale s’ouvre à un géant de la santé privé

Par   Publié le 26 avril 2022

Le groupe Ramsay Santé a ouvert, à Pierrelatte, son premier centre de santé en France et expérimente un nouveau mode de rémunération des médecins.

Accueil du centre médico-social Ramsay à Pierrelatte (Drôme), le 20 avril 2022.

A Pierrelatte, c’est peu de dire que le nouveau centre de santé était attendu. Trois jours après son ouverture, le 31 janvier, le carnet de rendez-vous d’Anne Dubois, médecin généraliste, était déjà plein jusqu’au mois de juin. Dans cette petite ville de la Drôme, l’offre de soins était « catastrophique », selon le maire (divers droite) Alain Gallu : « On avait cinq médecins pour 14 000 habitants, et aucun de garde depuis des années. On a tout fait pour l’accueillir. »

Et peu importe que ce centre d’un nouveau genre soit géré par le groupe Ramsay Santé, filiale européenne du géant australien Ramsay Health Care et leader de l’hôpital privé en France. Peu importe, aussi, qu’il inaugure l’entrée du privé à but lucratif dans le champ de la médecine de ville. « Quand on a une rage de dent un vendredi soir, ce n’est pas le sujet pour le patient », balaie l’édile.

Comportements suicidaires : une jeunesse toujours plus en souffrance


 



Par  Publié le 25 février 2022

Les dernières données montrent que l’augmentation des gestes suicidaires se poursuit en 2022 chez les mineurs, principalement chez les filles. Une situation d’autant plus préoccupante que l’offre de soins est saturée. Dans toute la France, les professionnels de santé de l’enfance appellent à une mobilisation collective.

C’est un cri d’alarme que lancent les professionnels de l’enfance, face aux tentatives de suicide des jeunes, qui augmentent depuis fin 2020, la hausse se poursuivant encore aujourd’hui. Dans toute la France, tous appellent à un sursaut collectif.

Suicide : la ligne d’écoute 3114, un trait d’union rassurant

Par   Publié le 25 avril 2022

La plate-forme d’écoute téléphonique nationale, lancée en octobre 2021, reçoit de plus en plus d’appels, notamment de mineurs ou de leurs proches. Elle vise à apaiser la détresse et à leur apporter une réponse.

« Des voix me disent de me faire du mal », souffle par téléphone Maeva (les prénoms ont été changés) à Lisa, infirmière, ce matin d’avril. Casque vissé sur les oreilles, d’une voix douce, posée, Lisa lui demande comment se déroule l’école. La jeune fille de 12 ans se sent rejetée. C’est la mère de Maeva, inquiète pour sa fille, « très angoissée », qui a appelé.

ADMD Législatives 2022


 



L’ADMD lance une rubrique d’information interactive, afin de permettre aux militants du droit de mourir dans la dignité de connaître les positions des candidats aux élections législatives.

Sur la carte de France présentée ci-dessous, vous pouvez sélectionner un département puis, à droite de votre écran, une circonscription. Vous verrez alors apparaître les informations sur le député sortant puis sur les différents candidats.

Lire la suite ...


Décathlon offre 50 000 euros pour le Psyty Stade

 

31/01/2022

Le Centre Hospitalier de Calais recherche toujours des financements pour le projet de Psyty Stade.

    Le projet de Pysty Stade connait une belle avancée grâce au don de l’entreprise Décathlon. La marque d’équipements sportifs a offert 50 000 euros pour le développement du projet.

    Pour rappel, le projet vise à la construction d’un city stade au sein de notre unité de santé mentale. Depuis quelques années, le sport fait partie intégrante des activités à visée thérapeutique pour les patients. Les patients de tout âge ont accès à ces activités mais l’organisation de ces séances de sport est soumise à de nombreuses contraintes. La construction d’un city stade au sein de l’unité de santé mentale permettrait aux professeurs d’activité physique adaptée (APA) de proposer des séances en tout sécurité.

    Plus d’informations sur le projet de Psyty Stade : https://www.ch-calais.fr/le-fonds-clement/

    Lire la suite ...


    Les drogues psychédéliques concernent-elles les seniors ?

    Les drogues psychédéliques concernent-elles les seniors ?


    Turn on, tune in, drop out… Voici l’un des mantras de la contreculture américaine des années 1960, popularisé par le chantre de l’usage des psychédéliques — et du LSD en particulier — Timothy Leary : un appel à se détacher des conventions et des hiérarchies et à épouser le changement culturel à venir. À l’image des soixante-huitards spécialistes du retournement de chemise, fort est de constater que ces idéaux se sont écrasés comme des oiseaux contre les vitres clinquantes des gratte-ciels du néolibéralisme des années 1980, où le punch à l’acide a été remplacé par la cocaïne, et les idéaux hippies par les ravages de la guerre contre la drogue amorcée par Reagan. Pourtant, l’intérêt pour les psychédéliques connaît de nos jours un fort regain d’intérêt.

    Et si l’expérimentation avec les drogues a toujours été plutôt associée à la jeunesse, fort est de constater que nos seniors d’aujourd’hui sont, pour une bonne partie, ces baby-boomers dont une partie expérimentait justement avec les psychédéliques, l’amour-libre, et tous les idéaux qui les accompagnaient. Alors, à une période où les intérêts de ces drogues, tant thérapeutiques que pour le développement personnel, sont de nouveaux investigués par les scientifiques — et pour la première fois depuis leur interdiction dans les années 1960 avec des subventions publiques et donc la bénédiction des gouvernements qui les avaient si vivement combattus — les seniors renouent-ils avec l’esprit contre-culturel des années 1960 ? Et quels sont les potentiels bénéfices de la consommation de psychédélique pour eux ?

    Qui consomme des drogues psychédéliques ?

    S’il existe un regain d’intérêt certain à leur égard, il faut tout de même garder à l’esprit que seule une infime partie de la population expérimente les psychédéliques. En 2014, seuls 4,8 % des 18-64 ans avaient déjà consommé des champignons hallucinogènes (la substance psychédélique la plus commune) et 2,6 % du LSD.

    Surtout, l’un des aspects les plus flagrants de la consommation de psychédélique de nos jours est que celle-ci n’a finalement plus rien de contre-culturel. Au contraire, elle a été en substance adoptée par la culture dominante, qui ne cesse de vanter ses mérites en des termes productivistes. Tandis qu’on cherchait à refondre le système à l’aide de ces drogues il y a un demi-siècle, on les voit désormais comme un moyen de le rendre plus efficace ! Les start-ups de la tech de la Silicon Valley sont ainsi les plus grands apologues du microdosage, cette pratique qui consiste à consommer quotidiennement des doses infimes de psychédéliques, d’une manière trop faible pour en ressentir les effets psychotropes, mais supposée booster la créativité et la motivation — une consommation en sous-cutané, pour ainsi dire. Il ne s’agit donc guère de renouer avec les grandes heures de la contre-culture et de ses idéaux collectivistes. Au contraire, la logique ici est plutôt individualiste — ce qui n’a rien de nécessairement négatif, notamment dans un cadre thérapeutique, nous allons y venir.

    Lire la suite ...


    Le tueur du Vieux-Québec était schizophrène et délirant, selon la défense


     




    ISABELLE MATHIEU   29 avril 2022

    Le procès de Girouard, 26 ans, amorcé le 11 avril, a atteint sa phase cruciale vendredi avec le début du témoignage des experts psychiatres. Carl Girouard admet avoir tué François Duchesne, 56 ans, et Suzanne Clermont, 61 ans et avoir gravement blessé à coups de sabre cinq autres piétons le soir du 31 octobre 2020.

    Le tueur du Vieux-Québec Carl Girouard souffre de schizophrénie et a tué et blessé des piétons alors qu’il délirait, estime le psychiatre Dr Gilles Chamberland, témoignant pour la défense.

    Le procès de Girouard, 26 ans, a atteint sa phase cruciale vendredi avec le début du témoignage des experts psychiatres. Carl Girouard admet avoir tué François Duchesne, 56 ans, et Suzanne Clermont, 61 ans et avoir gravement blessé à coups de sabre cinq autres piétons le soir du 31 octobre 2020. Il plaide la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.

    Le Dr Gilles Chamberland, spécialisé en psychiatrie légale, réalise des expertises pour la poursuite et pour la défense depuis 25 ans. À la demande de l’avocat de la défense, le psychiatre a rencontré l’accusé durant six heures au printemps et à l’automne 2021.

    À chaque expertise, le Dr Chamberland commence par se documenter sur l’individu à évaluer. Dans le cas de Carl Girouard, les informations sont abondantes.

    Lire la suite ...


    Abandonnés dans une gare il y a 38 ans : l’incroyable quête de vérité de trois orphelins

    PARENTS 

    27/04/2022

    Abandonnés dans une gare il y a 38 ans : l’incroyable quête de vérité de trois orphelins

    Presque 40 ans que le mystère dure. Nous sommes un soir de printemps 1984, le 22 avril précisément. Elvira, Ricard, et Ramon, âgés respectivement de 2, 4 et 6 ans, sont déposés à la « Estacion De Francia » (gare de France) de Barcelone en voiture, par un homme prénommé Denis. Selon Elvira, qui s’est longuement confiée à BFMTV, « L’homme les accompagne jusque dans la gare et leur demande d’attendre un peu ici car il va acheter des bonbons ». Seulement, Denis ne reviendra jamais…

    Des enfants sans aucune identité

    Le rapport de police de l’époque décrit alors les enfants comme « propres, correctement habillés, bien nourris et sans aucune marque de sévices ». Le rapport relève également que les enfants parlent français, ne connaissent pas leur nom de famille, ni les prénoms de leurs parents. Et malgré la diffusion de plusieurs avis de recherche, ils ne retrouveront jamais leur papa ni leur maman. La fratrie est alors placée dans une famille d’accueil aimante en Espagne, qui leur permet de grandir et de construire sereinement leur vie.

    Lire la suite ...


    lundi 25 avril 2022

    AVEC LES AUTRES



    SYNOPSIS

    Le service de psychiatrie B de l’hôpital d’Abbeville est l’un des rares lieux en France où l’on pratique la Psychothérapie Institutionnelle, une forme de psychiatrie humaine qui accorde une importance capitale à la parole et aux échanges entre individus. Dans ce service, les patients et les soignants organisent ensemble la vie quotidienne, des activités, des sorties. Ils gèrent également une cafétéria, cœur battant de cette institution.


    Lire la suite ...


    Mal-être, anxiété, maladies… Comment en finir avec les tabous autour de la santé mentale

    Axelle Truquet  Publié le 23/04/2022

    Depuis quelques années, il est plus facile de parler de mal-être et de maladie mentale. Pourtant, il y a encore un travail d’information à mener pour que le fait de consulter un psy devienne aussi banal que d’aller chez le dentiste.

    "Ah bah non, je ne vais pas aller consulter un psy, je ne suis pas fou!" Cette phrase, nombre de ceux qui ont conseillé à un proche qui semblait être en difficulté de consulter l’ont entendue en réponse. Comme un argument ultime.

    Pourtant tous les psys le diront: ils ne sont pas "dédiés" qu’à ceux qui souffrent d’une pathologie psychiatrique grave; ils ont quelque chose à apporter à quiconque ressent de l’angoisse, un mal-être, de l’anxiété…

    Lire la suite ...


    Sifflera-t-on un jour la fin des acouphènes ?

    DIFFUSÉ LE 25/04/2022

    À retrouver dans l'émission

    LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

    par Antoine Beauchamp et Nicolas Martin

    Que sont les acouphènes ? Quels types de bruits sont concernés ? Comment se forment ces sons qui ne proviennent pas de l'extérieur ? Y a-t-il une prise en charge ? Quelles sont les pistes thérapeutiques ?

    Les acouphènes sont la perception consciente de sons qui ne proviennent pas du monde extérieur.
    Les acouphènes sont la perception consciente de sons qui ne proviennent pas du monde extérieur. Crédits :  VICTOR HABBICK VISIONS/SCIENCE PHOTO LIBRARY - Getty

    C’est un symptôme auditif dont on souffre en silence alors qu’il annule l’idée même de silence. Les acouphènes, ces sifflements, bourdonnements, grésillements, polluent la vie des personnes qui en souffrent et qui se résignent souvent à vivre avec, faute de mieux. Pourtant, si les acouphènes mettent au défi la recherche fondamentale ou la recherche de traitements, il est important de rappeler que différentes stratégies de prise en charge existent pour améliorer la vie des personnes qui en souffrent, des stratégies qui toutes tendent à retrouver le son du silence. 

    Lire la suite et écouter le podcast ...


    En Ukraine, des psys s'inspirent d'un programme post-11-Septembre pour lutter contre les traumatismes

    Repéré par Nina Bailly — 25 avril 2022

     Repéré sur BBC

    Deux expertes ont organisé des sessions spéciales pour former des thérapeutes ukrainiens à appréhender les effets psychologiques de la guerre.

    Les docteures galloises Lisa de Rijk et Rhian Price sont conseillères en psychothérapie et spécialistes d'un traitement américain développé à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Depuis que l'invasion russe en Ukraine a commencé, le binôme a décidé d'apporter son aide à des thérapeutes ukrainiens pour soigner les syndromes de stress post-traumatiqueLa BBC s'est intéressée au projet.


    Tel-Aviv University. Avancée dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.

     

    Par |avril 25th, 2022

    Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv viennent de réaliser une avancée majeure dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique en proposant une nouvelle approche basée sur l’oxygénothérapie hyperbare.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 4 % de la population mondiale, et 30 % des soldats combattants, souffrent de troubles de stress post-traumatique (TSPT), survenant à la suite d’une expérience traumatisante et se manifestant notamment par des flash-backs récurrents ou des symptômes d’angoisse et d’anxiété. Aussi, des chercheurs de l’Université de Tel Aviv et du Shamir Medical Center se sont intéressés à l’intérêt de l’oxygénothérapie hyperbare (OHB) – méthode d’ores et déjà utilisée dans diverses conditions médicales – pour soulager les symptômes du TSPT chez les anciens combattants militaires.

    Lire la suite ...