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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 mars 2022

Les infirmiers ont changé leurs habitudes alimentaires à cause de la crise

 le 18 mars 2022 

Les infirmiers ont changé leurs habitudes alimentaires à cause de la crise

Une infirmière ajustant le masque à oxygène d’un patient atteint du Covid-19. Houssam Chbaro/Photo d’archives


Une étude publiée récemment par la Chaire de recherches en sciences infirmières de l’Université Paris 13 et l’ordre des infirmières et des infirmiers au Liban montre l’impact dramatique de la crise sanitaire et de la situation économique sur les habitudes alimentaires de ces professionnels du secteur hospitalier.

Menée en ligne, via un questionnaire distribué aux infirmiers exerçant dans les hôpitaux libanais, l’étude a évalué leurs habitudes alimentaires avant et pendant les crises sanitaire et économique. Ces derniers révèlent avoir souffert de stress pendant les derniers mois, en majorité à cause de la crise économique et de la pandémie. En effet, la plupart des infirmiers ont un revenu mensuel d’environ deux millions quatre cents mille livres libanaises (à peu près cent dollars au taux du marché parallèle). Or, la moitié d’entre eux ont subi une diminution de leurs revenus suite à la crise, ce qui a affecté leur capacité à se procurer des aliments sains. Une baisse de la consommation de viande a ainsi été enregistrée chez 42 % des personnes sondées, suivie d’une diminution de la consommation de lait et de produits laitiers (30,4 %) ainsi que d’une baisse de celle des fruits (30,8 %) et des légumes (21 %). De plus, un changement dans le statut pondéral a été rapporté chez 66 % des infirmiers interrogés.

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Tarifs des hôpitaux : les hausses prévues pour cette année

Publié le 

Certains secteurs comme la rééducation, l'hospitalisation à domicile ou la psychiatrie bénéficieront d'un coup de puce encore plus important.



Une aile de l'institut psychatrique La Ramée accueille les VIP

 BELGIQUE







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vendredi 18 mars 2022


Bonjour,


Depuis quelques jours, pour tenter de prendre un peu de recul par rapport à l’actualité, je lis un livre vieux de deux mille quatre cents ans : La Guerre du Péloponnèse, de Thucydide. Ce classique de l’Antiquité, qui est autant un texte d’histoire qu’un traité de philosophie politique, raconte près de trente ans de conflits entre Athènes et Sparte, avec leur cohorte de cités alliées, de -431 à -404. Je l’ai acheté sur les conseils d’un ami, à qui je demandais “quelque chose sur la guerre, mais qui me paraisse très loin de nous”. Des hoplites, des bateaux à voile, des oracles qu’on consulte avant de lancer l’assaut… Je pensais sincèrement être dépaysée. Et pourtant, le premier chapitre m’a stupéfaite tant les faits rapportés font écho à l’actualité.


L’histoire est celle-ci. Potidée, petite ville tiraillée entre l’influence d’Athènes et de Corinthe (alliée de Sparte), craint pour sa sécurité : Athènes exige qu’elle détruise ses murailles, alors même qu’un traité de non-agression est censé protéger Potidée. Aux yeux des Corinthiens, c’est le signe qu’Athènes souhaite entrer en guerre, non seulement avec Potidée mais avec les autres cités alliées. Athènes s’en défend, bien sûr, mais la pression qu’elle exerce sur une ville sous protection corinthienne agite les esprits. Ne faudrait-il pas entrer en guerre avant qu’Athènes agresse Potidée et devienne trop puissante ? Thucydide rapporte, sur un mode imaginaire, mais sans doute assez juste historiquement, les débats qui ont lieu dans chaque cité à ce sujet.


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jeudi 17 mars 2022

Grossesse et maternité: les femmes ont leurs maux à dire

par Katia Dansoko Touré  publié le 16 mars 2022 

Manque d’informations, regrets, douleurs… A rebours du discours qui idéalise la maternité, un nombre croissant de publications en librairie ou sur les réseaux sociaux témoignent d’affres souvent passées sous silence.

«Une véritable mine d’informations concrètes et rassurantes pour vivre pleinement la fabuleuse aventure de votre grossesse.» C’est en ces termes pleins d’autosatisfaction que le Collège national des gynécologues et obstétriciens français vante son propre ouvrage, paru en 2003 et devenu un classique : le Grand Livre de ma grossesseen est aujourd’hui à sa neuvième réédition. La littérature autour de la procréation et de la parentalité abonde depuis des décennies. Mais on assiste aussi à l’arrivée de plus en plus massive, en librairies, de parutions qui vont à contre-courant du discours selon lequel la maternité ne serait que bénédiction.

Centres dentaires : la maille de l’émail

par Eric Favereau  publié le 16 mars 2022

Profitant d’un flou législatif, ces établissements low-cost, qui devaient au départ combler les déserts médiaux, se livrent souvent à une course au profit, au détriment des patients. Alarmée par leur prolifération et leurs dérives, la profession cherche désormais à les encadrer. 

Ils poussent comme des petits pains, surtout dans les grandes villes, plantés sur les grandes avenues. Avec des devantures clinquantes, qu’on remarque de loin : «Centre dentaire». On en dénombre environ un millier aujourd’hui en France. Une bonne nouvelle ? «C’est une dérive inquiétante, tonne le responsable de l’ordre des chirurgiens-dentistes des Hauts-de-Seine, Jérôme Le Bret. Il peut y avoir des gens sérieux qui y travaillent, mais nombre de ces centres sont problématiques. Ils arrivent cachés, se servent d’un modèle de type associatif à but non lucratif, mais à côté, il y a des sociétés à qui ils versent des prestations, pour le secrétariat, les radios, l’achat de prothèses.» Pour lui, aucun doute, «ce sont des machines à faire de l’argent. Et ne parlons pas de la qualité des soins, ou du suivi des patients qui est fortement problématique. Et nous, on ne peut rien faire…»

Addictions au cannabis et au Tramadol

Par :Igor Strauss  Publié le : 

La dépendance se caractérise par l’impossibilité de contrôler un comportement en dépit des risques. Nous abordons, dans l’émission, l’addiction à deux substances : le cannabis dit récréatif et un antidouleur, un opioïde détourné de son usage, le Tramadol.

[...] 

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« La sobriété est un enjeu de justice et de solidarité, avec les “gilets jaunes” hier ou les Ukrainiens aujourd’hui »

Propos recueillis par   Publié le 17 mars 2022

Le politiste Bruno Villalba considère, dans un entretien au « Monde », que la guerre en Ukraine agit comme un « révélateur » du lien entre nos modes de vie et leurs conséquences sur les équilibres planétaires.

Le politiste Bruno Villalba.

Bruno Villalba est professeur de science politique à l’école AgroParisTech, membre du laboratoire de recherches Printemps, où il travaille sur les effets des contraintes écologiques sur l’organisation de la démocratie. Il a dirigé (avec Luc Semal) Sobriété énergétique. Contraintes matérielles, équité sociale, perspectives institutionnelles (Quæ, 2018).

Suicide d'une détenue à Fresnes : un agent pénitentiaire en garde à vue

Suicide d'une détenue à Fresnes : un agent pénitentiaire en garde à vue

Par Le Figaro avec AFP  Publié le 16 mars 2022

L'information judiciaire a été élargie en juin à «non-assistance à personne en péril».

L'information judiciaire a été élargie en juin à «non-assistance à personne en péril». RICHARD BOUHET / AFP

Un agent pénitentiaire de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) a été placé en garde à vue après le suicide d'une détenue de 22 ans en octobre 2020, a-t-on appris mercredi 16 mars auprès du parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.


Les philosophes face à la guerre

3 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

Les philosophes face à la guerre

À PROPOS DE LA SÉRIE

- Les philosophes face à la guerre
- La meilleure défense c’est Tolstoï
- L’arme nucléaire, vers un projet de guerre perpétuelle
- Comment vivre avec l’angoisse de la mort ?


"Aux frontières de l’humain" : l’ambitieuse exposition du Musée de l’Homme

DIFFUSÉ LE 12/10/2021

À retrouver dans l'émission

AFFAIRE EN COURS

par Marie Sorbier

Une grande traversée anthropologique et ontologique commence au Musée de l'Homme à Paris avec l’ouverture de l’exposition "Aux frontières de l'humain". Frédérique Chlous, anthropologue, évoque les grandes transformations que nos corps vont connaître dans un avenir proche.

Affiche de l'exposition "Aux frontières de l'humain"
Affiche de l'exposition "Aux frontières de l'humain" Crédits :  Crédits : Musée de l'Homme

"Qui sommes-nous ?"  est la question centrale de l’exposition "Aux frontières de l’humain". Les dernières découvertes scientifiques nous engagent à réfléchir à qui nous sommes. L’art permet également de poser une réflexion sur notre existence. En effet, beaucoup d'œuvres d'art sont présentes au sein de l’exposition et certaines ont été spécialement conçues pour cet évènement. L’art suscite l’émotion et par conséquent il laisse place à l’interrogation. Il y a également d'autres formes proposées comme des vidéos, des spectacles ainsi que des conférences.  

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En Chine, le gouvernement ne parvient pas à relancer la natalité

DIFFUSÉ LE 17/03/2022

À retrouver dans l'émission

LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION

par Sébastien Berriot

En Chine, malgré les mesures incitatives du gouvernement pour faire face au vieillissement de la population, les jeunes couples ne veulent pas avoir plusieurs enfants. Selon les prévisions de l’ONU, la Chine pourrait vite perdre son statut de première puissance démographique, au profit de l’Inde.

La nurserie du centre des soins maternels à Shanghai. Mars 2022.
La nurserie du centre des soins maternels à Shanghai. Mars 2022. Crédits :  Sébastien Berriot - Radio France

La Chine est confrontée au vieillissement de sa population. Ce phénomène inquiète beaucoup les autorités et pourrait à terme avoir un effet sur le développement économique du pays. Malgré les mesures incitatives mises en place par le gouvernement pour encourager les jeunes Chinois à faire davantage d’enfants, la natalité ne progresse pas.


Il y a trois sortes d’insouciance ...

 






Bonjour,

Je ne sais pas comment un Nizan contemporain l’exprimerait, mais avoir vingt ans aujourd’hui – ou quinze, ou douze –, c’est coton. Je vois autour de moi des filles ou des garçons anxieux, déprimés, inquiets. Pas tous, pas tout le temps, pas de la même manière. Et je ne prétends pas que mon regard soit statistique ni objectif : le fait est que lorsque vers 20h, je passe devant certains bars du boulevard Montparnasse, je vois des terrasses bondées, animées, joyeuses, avec un public jeune, souvent des lycéens. Il n’empêche. Les psys que je croise ressentent la même chose. Dans cinq ou dix ans, me disait l’une d’entre eux, on observera dans ces générations les stigmates encore invisibles d’une époque qui n’invite guère à l’insouciance.


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Les 17-19 ans réclament une éducation à la vie relationnelle et sexuelle


 



Serge Cannasse   11 mars 2022

En 2020, le Gouvernement a confié au HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) une mission pour évaluer la façon dont les 17-19 ans perçoivent la répartition des rôles sociaux des femmes et des hommes dans les sphères familiales, professionnelles et sociales. Pour la mener à bien, le HCE a organisé plusieurs ateliers de jeunes dans toute la France, un sondage et une enquête sur les réseaux sociaux, et a mis en place une commission transversale dédiée ainsi qu’un Conseil des jeunes.

Le premier constat est que les jeunes de cette tranche d’âge ont une plus forte conscience des inégalités de genre et de leur caractère systémique que les générations qui les ont précédés. Par exemple, 74% des filles et 54% des garçons interrogé.es pensent « qu’il y a encore beaucoup à faire pour atteindre une égalité réelle. »

En particulier, la division des tâches domestiques apparaît comme « un point d’alerte unanimement partagé » : 93% des filles et 87% des garçons interrogé.es affirment qu’elles doivent être réparties à parts égales dans un couple. Cela étant, ces déclarations d’intention sont à nuancer : 40% des filles considèrent que les garçons sont mieux traités à la maison, contre 13% des garçons qui pensent de même. Et 51% de l’ensemble des répondant.es pensent qu’il est mieux que la mère arrête de travailler lorsqu’arrive un enfant.

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mercredi 16 mars 2022

En salles, les "Funambules" d'Ilan Klipper

DIFFUSÉ LE 15/03/2022

À retrouver dans l'émission

AFFAIRE À SUIVRE

par Arnaud Laporte

Dans son nouveau documentaire, le cinéaste propose de franchir avec les gens qu'il filme le mur qui nous sépare de la folie.

"Funambules" d'Ilan Klipper
"Funambules" d'Ilan Klipper Crédits :  Ilan Klipper - Potemkine Films

Dix ans après son documentaire Saint Anne, hôpital psychiatrique et après avoir signé sa première fiction, Le Ciel étoilé au dessus de ma tête, le cinéaste Ilan Klipper propose, dans son nouveau documentaire Funambules, en salles le 16 mars, une nouvelle approche cinématographique du monde de la psychiatrie.

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Guerre en Ukraine : « Nous ne sommes jamais obligés de donner toute l’information en une seule fois à un enfant, l’essentiel est d’ouvrir le dialogue »


Faut-il ou non parler de la guerre aux enfants ? A quel moment et comment s’y prendre ? La pédopsychiatre Marie-Noëlle Clément a répondu à vos questions.

14:40

Ce tchat est terminé 

Merci à toutes et à tous pour vos nombreuses questions et contributions. Ce tchat est désormais terminé, Marie-Noëlle Clément a répondu à vos interrogations. Nous espérons que cet échange vous a plu.

Bon après-midi, et à bientôt sur Lemonde.fr !

14:35
Bonjour,
on fils autiste de huit ans se passionne depuis deux ans pour les trains soviétiques, il a appris l'alphabet cyrillique rapidement et par echolalie à acquis un certain vocabulaire en Russe. Son rêve, c'est le transsibérien et la Sibérie. C'est un réel plaisir pour lui et je ne sais pas comment lui expliquer clairement qu'il ne doit pas cesser d'aimer les trains russes malgré la guerre (il s'en détourne). Ou d'un autre côté, ne pas ignorer et faire l'impasse sur la situation entre la Russie et l'Ukraine.
MDélicate position
Crevette 

Bonjour,

Pourquoi ne pas le laisser choisir ? C’est-à-dire lui expliquer, en vous appuyant sur des supports comme des journaux destinés aux enfants, des cartes de géographie, qu’il y a en ce moment une guerre de la Russie menée contre l’Ukraine.

Lui donner votre propre position sur ce conflit, lui faire part des émotions qui vous habitent. Et voir ensuite quel lien il pourra faire, ou pas, entre ses propres centres d’intérêts, et la situation actuelle.

Il est probable que cette passion qu’il nourrit pour les trains russes soit totalement clivée par l’actualité, et qu’il ne voit pas la moindre utilité à remettre en question cet intérêt très fort. Mais vous lui aurez donné les informations qui vous tiennent à cœur et vous vous tiendrez prête à répondre à ses questions s’il en a.

« Garder la tête hors de l’eau » avec des consultations psychothérapiques gratuites en russe ou en ukrainien

16/03/2022

TCHEQUIE

Alors que les réfugiés d’Ukraine continuent à arriver en République tchèque, nombre d’entre eux présentent des symptômes post-traumatiques et ressentent le besoin d’une aide psychologique. C’est à eux, mais également aux Ukrainiens vivant déjà en République tchèque, que s’adresse une initiative associative leur offrant 12 séances de consultation avec des psychologues parlant leur langue.

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Maintien à domicile : un projet de décret centré sur les EHPAD hérisse le secteur

15.03.22

Un projet de loi visant à faire des EHPAD des centres de ressources pour la prise en charge à domicile soulève la colère des professionnels du secteur, qui réclament plus de reconnaissance pour leurs compétences et leur intégration dans le dispositif.

Au sein du secteur de l’aide à domicile, l’heure est à l’indignation. Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, les professionnels, par la voix de quatre fédérations (Adedom, AMDR, Fnaafp/CSF et UNA) ont dénoncé lundi 14 mars un projet de loi visant à confier aux EHPAD un rôle de coordinateur pour le suivi des personnes âgées à domicile.

Les EHPAD comme centres ressources

Inscrit dans le PLFSS 2022, le projet de décret prévoit de faire des EHPAD des centres de ressources en appui à la fois des personnes vivant à domicile et bénéficiant d’aides et des professionnels. Selon Hospimedia, qui a pu avoir accès au cahier des charges, les EHPAD pourraient ainsi proposer à cette population des prestations de télésanté, l’accès à des consultations avancées spécialisées, des dépistages des fragilités par les infirmiers ou encore intervenir auprès d’elles lors des campagnes de vaccination. Les professionnels, eux, pourraient bénéficier de formations et avoir accès aux locaux et aux plateaux techniques. Il s’agit ainsi d’offrir une solution aux personnes âgées en perte d’autonomie, qui ne souhaitent pas être placées en établissement mais pour lesquelles un accompagnement classique par les services d’aide à domicile n’est plus suffisant.

Les professionnels pointent un manque de considération

Ce projet de texte a immédiatement suscité une levée de boucliers au sein du secteur. Dans leur lettre ouverte, les quatre fédérations pointent une absence totale de concertation et de consultation avec les professionnelsCes projets de texte sont une humiliation infligée aux acteurs du domicile. Comment peut-on justifier que les 200 000 salariés qui interviennent quotidiennement au domicile des Françaises et Français devraient être coordonnés exclusivement par des acteurs qui, jusqu’ici n’étaient pas ou peu impliqués dans cette prise en charge ?, s’indignent-elles ainsi. 

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Première séance : “Je n’arrive pas à m’attacher”

Par Aude Mérieux   le 15 mars 2022 

A 32 ans, Sophie se rend compte qu'elle n'arrive pas à s'attacher. Elle s'interroge sur les raisons de son comportement et en parle avec le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger. Une première étape clé pour envisager une psychothérapie.


Royaume-Uni Harcèlement de rue : Londres pousse les hommes à réagir

par Katia Dansoko Touré   publié le 17 mars 2022

Initiée par le maire de la capitale, Sadiq Khan, la campagne «Have a word» invite les hommes à recadrer leurs amis dans les cas de harcèlement de rue. Une initiative saluée au Royaume-Uni, notamment par les associations.

Sadiq Khan, maire de Londres, a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes l’une de ses priorités. Le 13 mars, il a levé le voile sur une campagne de sensibilisation contre le harcèlement de rue. Intitulée «Have a word» («Dites quelque chose»), elle invite les hommes à recadrer leurs amis, plutôt que de rester spectateurs, quand ceux-ci harcèlent sexuellement une femme dans la rue ou tiennent des propos misogynes.

LE POUVOIR INSIDIEUX DU GENRE

























Hommage aux sans-abri : «Tous les gens qui sont à la rue ont vu des personnes mourir»

par Marion Durand et photos Camille McOuat  publié le 15 mars 2022

Une marche silencieuse organisée par le collectif les Morts de la rue avait lieu ce mardi à Paris en hommage aux 623 sans-abri morts dans la rue en 2021. Dans le cortège, des personnes sans domicile fixe, venues interpeller sur cette hécatombe.

«Alexandre aimait l’aïoli», «Marianne vivait dans une tente et avait un chat», «Jean-Pierre était sculpteur sur bois» : sur des pancartes, les prénoms de quelques-unes des 623 personnes sans domicile fixe mortes dans la rue en France en 2021. Ce mardi, environ 200 personnes participent à une marche silencieuse à Paris, organisée par le collectif les Morts de la rue, qui réalise chaque année un recensement de ces décès. Un décompte «loin d’être exhaustif»,selon Bérangère Grisoni, présidente du collectif, selon qui plus de trois quarts des décès échappent aux calculs. «Il est temps de s’inquiéter de cette hécatombe silencieuse qui se passe dans nos rues», alerte-t-elle lors de la marche, qui allait de la place Stalingrad jusqu’aux Buttes-Chaumont, en présence de quelques élus dont le maire du XIXe arrondissement.

Une femme a recours au suicide assisté, sa famille le découvre après

Publié le 15 Mar, 2022

Au Canada, la famille d’une femme qui a choisi d’avoir recours au suicide assisté sans le dire à personne affirme qu’« ils auraient désespérément voulu avoir la chance de dire au revoir ». « Nous avons tous l’impression que quelque chose nous a été arraché, et nous voulons cet adieu », témoigne Cynthia Hiebert, dont la sœur, Cheryl Hiebert, est décédée le 3 mars 2021 à l’âge de 62 ans. Elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. Le diagnostic avait été posé sept ans plus tôt.

Aujourd’hui, le père, la sœur et le frère de Cheryl expliquent « qu’ils souhaiteraient que les règles relatives à l’aide médicale à mourir tiennent davantage compte des membres de la famille qui souhaitent faire leurs adieux ». Des dispositions qui ne sont pas prévues par les dernières mises à jour du Code criminel du Canada qui stipule que « le droit du patient à la vie privée passe avant tout ».

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