«Alexandre aimait l’aïoli», «Marianne vivait dans une tente et avait un chat», «Jean-Pierre était sculpteur sur bois» : sur des pancartes, les prénoms de quelques-unes des 623 personnes sans domicile fixe mortes dans la rue en France en 2021. Ce mardi, environ 200 personnes participent à une marche silencieuse à Paris, organisée par le collectif les Morts de la rue, qui réalise chaque année un recensement de ces décès. Un décompte «loin d’être exhaustif»,selon Bérangère Grisoni, présidente du collectif, selon qui plus de trois quarts des décès échappent aux calculs. «Il est temps de s’inquiéter de cette hécatombe silencieuse qui se passe dans nos rues», alerte-t-elle lors de la marche, qui allait de la place Stalingrad jusqu’aux Buttes-Chaumont, en présence de quelques élus dont le maire du XIXe arrondissement.
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