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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 février 2022

Excision, castration… : les mutilations sexuelles au prisme des religions

Par Aurélie Godefroy  Publié le 6 février 2022

Excision, infibulation ou castration ont généralement pour objectif de s’imposer, ou d’imposer aux autres, un contrôle de soi et de ses désirs pulsionnels. Le 6 février est la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines.

Chepchai Limaa, ex-exciseuse de la tribu Pokot (Ouganda) dans la grotte où les petites filles se reposaient après leur excision, jusqu’à l’interdiction de cette pratique en 2010.  Village de Katabok, Ouganda, janvier 2018.

« Bientôt Ouranos descend avec la Nuit ; il vient s’unir à Géa, et s’étend de toutes parts pour l’embrasser. Alors, s’élançant de sa retraite, Cronos le saisit de la main gauche, et, de la droite, agitant sa faux immense, longue, acérée, déchirante, il le mutile, et jette au loin derrière lui sa honteuse dépouille. Ce ne fut pas vainement qu’elle s’échappa des mains de Cronos. Les gouttes de sang qui en coulaient furent toutes reçues par Géa, et, quand les temps furent arrivés, son sang fécond engendra les redoutables Erinyes. »

On découvre, dans ce récit d’Hésiode (VIIIe siècle avant notre ère), le thème du couple primordial et le conflit qui le caractérise, culminant avec la castration opérée par Cronos afin de mettre à distance Ouranos et Gaia : le masculin et le féminin, ce qui achève ainsi de définir la sexualité.

Guinée : pourtant interdite par la loi, l'excision reste fortement ancrée dans les mœurs

Texte par :Sarah SakhoMalick DIAKITÉ  Publié le : 







En Guinée, la pratique de l'excision est interdite par la loi depuis plus de 20 ans et passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison. Mais elle reste très ancrée dans les traditions, si bien qu'aujourd'hui encore, près de 97 % des femmes ont subi cette mutilation génitale. À l'occasion de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines, célébrée dimanche, France 24 donne la parole à des ONG et des exciseuses repenties qui se mobilisent pour faire changer les mentalités.

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La HAS retoque la demande de prise en charge transitoire de la psychothérapie numérique Deprexis

 

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) (TICpharma) - La commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS) a jugé que la psychothérapie numérique Deprexis du laboratoire pharmaceutique Ethypharm était "inéligible" à une prise en charge transitoire (PECT), dans un avis daté du 14 décembre 2021 et mis en ligne le 3 février

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Isolement des personnes âgées : le risque de démence n'est pas une fatalité

Publié le 

Le Dr Pierre Rumeau est gérontologue au CHU de Toulouse. Si 80% des retraités profitent de leur pension à domicile, il dit attention, ce n'est pas la garantie d'une retraite heureuse. "Une personne âgée toute seule, sans lien social ou dont la famille n'a pas les moyens de mettre en place un accompagnement, ça peut très mal se passer." Heureusement, des solutions existent.

Pour retarder les effets du vieillissement, garder un lien avec l'extérieur, chez soi, dans un habitat partagé ou une résidence autonomie est primordial selon le Dr Pierre Rumeau, gérontologue au CHU de Toulouse. "Aider à poser les serviettes sur la table, c'est déjà énorme dans certains cas. Cela veut dire qu'on n’est pas zéro, que l'on peut encore être utile. Il y a une vieille règle en médecine qui dit que la fonction crée l'organe."


« Ce qui devrait surprendre, ce n’est pas le tumulte provoqué par les révélations sur Orpea, mais le silence assourdissant qui les a précédées »

Publié le 7 février 2022

CHRONIQUE

« Les Fossoyeurs », l’enquête du journaliste Victor Castanet, suscite une vague d’indignations sur une situation pourtant connue mais que la société française a, jusqu’à présent, préféré faire semblant d’ignorer, souligne Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Chronique. Deux semaines après l’éclatement du scandale Orpea, un sentiment de malaise s’est installé dans l’opinion publique. Au-delà du tourbillon d’indignations provoqué par Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), l’enquête du journaliste Victor Castanet, qui décrit par le menu les méthodes peu recommandables du groupe d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) afin de maximiser ses profits, il y a la matérialisation d’une situation largement connue, mais que la société française a, jusqu’à présent, préféré faire semblant d’ignorer.

Comment sont contrôlés les Ehpad en France

par Luc Peillon

Les inspections dans les établissements pour personnes âgées sont principalement effectuées par un corps de fonctionnaires, dont les effectifs ont chuté de 28% en six ans. 
publié le 5 février 2022 à 17h02
Question posée par Yves, le 2 février

L’onde de choc provoquée par le livre de Victor Castanet, les Fossoyeurs, consacré aux (mauvaises) conditions de prise en charge des résidents dans certains Ehpad, n’est toujours pas retombée. Suite à ces révélations, la ministre en charge de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a lancé un vaste plan de contrôle de ces établissements par les agences régionales de santé (ARS), à réaliser d’ici début mars. Selon nos informations, certaines régions se sont vues assigner comme objectif l’inspection de deux à trois structures par département. «Autant de contrôles en à peine un mois, c’est de l’abattage pour faire du chiffre, mais ça n’a aucun sens», réagit la fédération Unsa-Santé auprès de CheckNews.

Entrée à l’Ehpad : «On choisit le meilleur pour nos parents parce qu’on les aime»

par Mathilde Frénois, correspondante à Nice publié le 6 février 2022

L’installation en maison de retraite est un bouleversement pour les personnes âgées et leurs proches. A rebours des affaires de maltraitance, certains établissements accompagnent leurs résidents avec bienveillance.
publié le 6 février 2022 à 21h31

La vie de Michelle Sachet est réglée comme du papier à musique. Dans son agenda posé sur la commode, elle note toutes ses activités, jour par jour, heure par heure : atelier couture le jeudi, gym douce «avec Thomas» l’après-midi, entrée en vigueur du pass vaccinal le lundi. Même la rencontre avec Libé est scrupuleusement référencée. Le temps que les infirmières se familiarisent avec ses petites manies, Michelle a posé ses instructions sur Post-it : «Ne pas faire mon lit SVP. Merci. Michelle», peut-on lire sur papier rose. Elle demande aussi de «ne pas remonter le lit» et de «fermer complètement (à 2 cm) le store». Michelle, coquette arrière-grand-mère de 83 ans, vient d’emménager à l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) les Gabres de Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Et elle entend bien ne pas bousculer davantage ses habitudes.

« Allez visiter nos prisons, leurs cellules ! » : l’appel de Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, aux parlementaires et magistrats

Publié le 7 février 2022

TRIBUNE

Alertant à nouveau sur les conditions d’incarcération en France, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté invite législateurs et juges à se confronter à la réalité des établissements pénitentiaires et à adopter les solutions qui s’imposent.

Tribune. Entrez dans les prisons ! Venez découvrir les colonnes de cafards qui cavalent en rangs serrés et les rats qui grignotent dans la cour ! Voyez ces trois hommes dans 4,30 mètres carrés d’espace vital qui montent la télé à fond quand l’un d’eux va aux toilettes. Ecoutez ce que me dit celui-ci « Je suis dans un trou qui s’appelle une prison, à trois dans une cage pour un. Ils nous ont mis un gamin de 22 ans qui fait crise d’épilepsie sur crise d’épilepsie. On le relève quatre fois par nuit et, à chaque crise, il s’arrête de respirer, on croit qu’il va mourir à côté de nous. » Et celui-là : « J’ai 79 ans et jamais je n’aurais pensé terminer ma vie dans de telles conditions. C’est une ambiance létale. La cellule en dessous de moi, il y a un aveugle, l’autre nuit, il a voulu aller aux toilettes, il est tombé du lit. Il n’a été relevé qu’à 7 heures du matin. » Entendez cet autre qui a fini par percer lui-même l’abcès dentaire dont il souffrait depuis des jours. Impossible de voir un dentiste. Trop longue liste d’attente, trop peu de véhicules d’extraction médicale.

Un nouveau regard sur les soins en santé mentale

L'Hebdo Journal 

Marie-Eve B. Alarie  Le 2 février 2022

QUEBEC

Un nouveau regard sur les soins en santé mentale

Catherine Briand, professeure d'ergothérapie 

à l'UQTR et fondatrice du Centre apprentissage Santé et Rétablissement.  

(Photo : (Photo courtoisie))

TROIS-RIVIÈRES. Dans le domaine de la santé mentale, le système de santé est centré sur les soins spécialisés. Lancé en 2020, le Centre d’apprentissage Santé et Rétablissement (CASR) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) propose un regard différent sur le rétablissement en matière de santé mentale.

Inspiré du modèle Recovery College qui est implanté dans 22 pays dont l’Angleterre et l’Australie, le CASR est le tout premier centre francophone du genre au Canada. Il donne accès gratuitement à des formations sur le mieux-être individuel et collectif.

À la différence d’un cours traditionnel, c’est le savoir expérientiel et le vécu qui est mis au cœur de la formation. Cela est rendu possible grâce à la mixité des apprenants dans une même formation. Par exemple, dans un même groupe, on pourrait retrouver une personne vivant avec une maladie mentale, une personne issue du réseau de la santé, un propriétaire d’entreprise, un étudiant universitaire, une intervenante professionnelle, un expert, etc. Ainsi, l’expérience et le vécu d’une situation sont reconnus au même titre que les savoirs cliniques et théoriques.

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En santé mentale aussi il est possible de se former aux gestes qui sauvent


 


02/02/2022

Seulement 0,02% des personnes connaissent les bons gestes face à une personne souffrant d’un trouble mental. Pourtant, des formations existent. 

Massage cardiaque, position latérale de sécurité, environ 30% de la population connaît les gestes de premiers secours (chiffres de l’Académie de Médecine). Ce ne sont pas les seuls qui permettent de sauver des vies. Le site Handicap.fr rappelle également l’importance de savoir comment réagir face à des problèmes de santé mentale. 

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En Chine, le débat sur la maltraitance des malades mentaux ravivé par des images glaçantes

Publié le 

L’Internet chinois s’est indigné après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une femme atteinte de maladie mentale enfermée et attachée par son mari. Selon le New York Times, ce scandale met en lumière des problèmes liés à la santé mentale longtemps niés ou sous-estimés en Chine.

“La vidéo était partout sur l’Internet chinois”, écrit le New York Times : on y voit “une femme d’âge moyen, dans une masure de briques sans porte, l’air hébété, sans manteau alors que nous sommes en plein hiver. Autour de son cou, une chaîne de métal qui la retient au mur. Publiées fin janvier sur le réseau social Douyin – la version chinoise de TikTok –, les images ont choqué les internautes et soulevé de nombreuses questions : qui est cette femme ? pourquoi est-elle enchaînée ? Et “dans quelles conditions a-t-elle donné naissance aux huit enfants qui, installés dans la maison voisine, assurent qu’elle est leur mère ?”

Ce n’est pas que d’la télé ! Ce que le système Hanouna dit de la France - Stéphane Encel - critique du livre

 

« Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle » (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, 2005). Stéphane Encel propose de décrypter le « système Hanouna », l’infotainment dont Cyril Hanouna est aujourd’hui devenu le maître. Une position tranchée, qui a parfois la saveur du pamphlet.

Résumé : Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Cyril Hanouna est un phénomène médiatique à lui tout seul, un incontournable adulé tous les soirs par près d’un million de téléspectateurs. Alors que l’animateur vedette de Touche pas à mon poste ! (TPMP) sort un livre d’entretien avec l’éditorialiste politique Christophe Barbier, l’historien et essayiste Stéphane Encel s’invite là où on ne l’attend pas, pour poser un regard critique sur un homme puissant et influent qui pourrait bien jouer un rôle au cours de la prochaine campagne présidentielle.

Critique : On peut se demander ce qui a pu conduire un docteur en histoire des religions, spécialiste du judaïsme de l’Antiquité, à écrire sur Cyril Hanouna. La lecture des premières lignes nous apporte une réponse claire : l’incompréhension. « J’ai eu l’idée de ce livre après avoir regardé longtemps les rediffusions du matin de TPMP, et alors que je donnais des cours de sémiologie dans plusieurs institutions. Je citais naturellement et régulièrement Hanouna, pour évoquer la télévision, les réseaux sociaux, l’horizontalité de la société, et tout décryptage semblait me ramener, à un moment ou à un autre, à Hanouna. » 
Stéphane Encel a choisi de nous questionner, fortement intrigué par ce personnage qui le fascine et s’entoure chaque soir d’une équipe de chroniqueurs serviles, à la fois admiratifs et craintifs. Comment celui qui, surnommé « baba » par son entourage, est-il parvenu à signer le contrat du siècle – on parle de 250 millions d’euros sur cinq ans – avec Vincent Bolloré, son protecteur ? Comment cet homme issu d’un milieu éduqué et favorisé a-t-il pu devenir, en quelques années seulement, un chantre du populisme levant une armée de "fanzouzes" contre les élites, contre la gauche bobo qu’il exècre (Yann Barthès est à ce titre son plus fidèle ennemi sur TMC), contre Charlie Hebdo qu’il dénonce souvent, tour à tour porte-parole des gilets jaunes, défenseur de Didier Raoult et des antivax, en déclarant au passage ne pas s’être fait vacciné par peur, non « pas du vaccin, mais des piqûres en général » ?
Si l’anti-intellectualisme, la « voix du peuple » que paraît défendre le « système Hanouna » n’est pas nouveau – Julien Benda en parlait déjà en 1927 dans La Trahison des clercs, puis Paul Nizan cinq ans plus tard dans Les Chiens de garde –, l’étendue et la rapidité de sa propagation est assurément un fait social sans précédent, une menace que pressentait François-Henri de Virieu en 1990 : « Dans la médiacratie, le peuple resterait souverain, mais il pèserait moins par son vote que par son opinion. Et cela pourrait tout bouleverser. »
Stéphane Encel va plus loin, expliquant que dans le cas Hanouna, l’anti-intellectualisme s’est transformé en une « inculture » érigée en modèle : « Comme en classe, "l’intello", le "premier de la classe" se fait chambrer, couper, bousculer, sous les vannes de Hanouna : l’intelligence se plie sous la dérision, toujours. », ce que l’auteur appelle sèchement du « poujadisme télévisuel ».

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Vaccin anti-Covid : beaucoup d’effets secondaires sont des effets nocebo

Publié le 09/02/2022

La pandémie de Covid-19 a été la cause de plus de 5 millions de morts à travers le monde et a eu un retentissement majeur en termes de santé physique, mentale et économique. Malgré l’efficacité avérée de plusieurs vaccins, rapidement mis au point, une proportion non négligeable de la population mondiale, de l’ordre de 20 % environ, refuse la vaccination. Les raisons en sont diverses mais l’élément majeur semble être la crainte d’effets secondaires (AE ou adverses events en anglais). Selon une étude publiée en Janvier 2021, 47 % des personnes interrogées sont préoccupées par la possibilité de voir survenir des AE après vaccination contre la Covid-19. Or, plusieurs publications ont montré que la fréquence des AE était également loin d’être négligeable dans le bras placebo des essais cliniques. Ces AE sont alors appelés réponses nocebo. Elles sont liées en grande partie à l’anxiété et à la crainte de voir survenir un effet délétère post vaccinal. Avec la vaccination anti grippale, une récente méta-analyse a fait apparaître que la réponse nocebo pouvait être variée, essentiellement à type de céphalées et/ou de fatigue et qu’elle était observée dans un grand nombre de cas. Elle pourrait intervenir, de manière analogue, dans les essais vaccinaux dirigés contre la Covid-19.

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Les cadeaux font-ils vraiment le bonheur des enfants ?

7 février 2022

Auteurs

L'expérience du cadeau inscrit les enfants dans le grand jeu de la consommation. Shutterstock

Les enfants grandissent dans un environnement où la consommation est omniprésente. Dès leur plus jeune âge, ils accompagnent leurs parents dans des magasins où ils se trouvent exposés à des tentations de toutes sortes, entre jouets, friandises ou manèges.

Quand approche leur anniversaire, ou la période des fêtes de fin d’année, ils ne manquent donc jamais d’idées pour dresser la liste des cadeaux qu’ils aimeraient recevoir, trépignant d’impatience en attendant le moment de déballer leurs présents.

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Reconnaître la douleur chronique comme un phénomène de santé publique

par Un collectif de vingt députés du groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés  publié le 7 février 2022

Pas moins de 12 millions de Français souffrent de douleur chronique et ils seraient 70% à ne pas recevoir de traitement approprié. Un collectif de vingt députés du Modem se mobilisent afin de lancer un nouveau plan.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’organisation de notre système de santé est au cœur de toutes les préoccupations. La pandémie a mis en lumière des questions aussi variées que le fonctionnement de notre système hospitalier, les conséquences psychologiques du confinement, ou encore la relocalisation de la production de certains médicaments. Autant de sujets qui ont su trouver un écho dans le débat public, et se traduire par des actions concrètes de la part du gouvernement.

Cependant, en marge de ces avancées, d’autres enjeux de santé publique tout aussi fondamentaux sont demeurés invisibles aux yeux de nos concitoyens. Tel est notamment le cas de la prise en charge des personnes victimes de douleur chronique.

Hôpitaux psychiatriques ou prisons psychiatriques ?

8 FÉVRIER 2022

CANADA

Article rédigé par Camille Cottais – Cheffe du pupitre Actualités

Historiquement, les hôpitaux psychiatriques ont été le lieu de nombreux abus : tortures, stérilisations forcées, lobotomisations, tentatives de changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre… Si ces pratiques appartiennent maintenant au passé, de nombreux témoignages éclatent pour mettre au jour la persistance d’abus et de maltraitances au sein des institutions psychiatriques.

Virgile Mougin-Filstroff, 23 ans, a été hospitalisé à l’hôpital psychiatrique (HP) pour la première fois à 14 ans. Sur Twitter, il dénonce les violences médicales qu’il a vécu, et a notamment lancé le hashtag #LaPsychophobieEnHPCest afin d’encourager d’autres personnes à témoigner.

Virgile décrit plusieurs cas de négligences de la part du personnel lors de cette hospitalisation, tels qu’une infirmière lui criant dessus alors qu’il fait une crise d’angoisse ou un patient l’ayant harcelé sexuellement sans qu’aucun.e soignant.e ne réagisse. Celui-ci l’a même plaqué contre le mur en lui disant qu’il devait accepter d’avoir des relations sexuelles avec lui. « J’ai essayé de le repousser de toutes mes forces, j’ai crié, mais je n’ai pas reçu d’aide. Il m’a harcelé tout le long de ma première hospitalisation là-bas, soit environ un mois et demi », déplore-t-il.

Virgile se réfugie alors dans la lecture. Il passe son temps à lire dans sa chambre, endroit où il se sent le plus en sécurité, avant que les soignant.e.s ne le privent de ses livres pour le forcer à sociabiliser, fermant à clé sa chambre durant la journée.

Selon Virgile, ces abus sont la norme dans les HP. « On ne prend pas soin de nous là-bas, on nous enferme, on nous violente, on nous humilie et on nous punit de ne pas rentrer dans le moule neurotypique. Nos conditions de vie étaient pitoyables, il n’y a rien de thérapeutique à ça », dénonce-t-il.

Abus du passé et abus du présent

Daves Holmes est professeur titulaire à l’Université d’Ottawa en sciences infirmières et travaille dans le milieu psychiatrique depuis 36 ans. Bien qu’on ne puisse plus parler aujourd’hui de tortures, explique-t-il, il reste toujours des vestiges de mauvais traitements dans les HP. Ces derniers peuvent se présenter sous diverses formes : négligences, utilisation de mesures restrictives et punitives, ou encore atteinte aux droits et libertés individuelles des patient.e.s.

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dimanche 6 février 2022

Suicides : le numéro national 3114 a reçu 34.000 appels en quatre mois

Par Le Figaro avec AFP   le 5 février 2022

Entre 10 et 15% de ces appels ont débouché sur une prise en charge du Samu, indique le ministère de la Santé, à l'occasion de la journée nationale de prévention du suicide ce samedi.

Le numéro national de prévention du suicide 3114 a reçu 34.000 appels depuis son lancement il y a quatre mois, sur fond de crise sanitaire, selon des chiffres communiqués vendredi 4 février à la veille de la journée nationale de prévention du suicide.


samedi 5 février 2022

CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE

 






CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE, Table Ronde 1


CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE, Table Ronde 2


CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE Table Ronde 3


CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE Table Ronde 4


CONVERGENCE DES PSYCHOLOGUES EN LUTTE, Table ronde 5 et Conclusion




Roland Gori, Séminaire d’Epistémologie de la psychiatrie de l’ASM 13


 






Dans le cadre du séminaire « Epistémologie de la psychiatrie » coordonné par Xavier Bonnemaison, Clément Fromentin, Benjamin Weil et Paul-Loup Weil-Dubuc, l’Association de Santé Mentale 13, en partenariat avec L’Évolution Psychiatrique, l’Espace éthique de la région Ile-de-France et l’équipe « Recherches en éthique et épistémologie » reçoivent :

Roland Gori,

La Fabrique de nos servitude

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