Lors des fêtes de fin d'année, on s'adresse des vœux, on se souhaite "Bonne année, bonne santé..." Mais faut-il vraiment le faire ? Et si oui, pourquoi ?
Dans nos sociétés, lorsque une boucle qui se boucle dans le temps, en particulier lors des fêtes de fin d'année, on s'adresse des vœux, on se souhaite bonne année, bonne santé : pourquoi le fait-on ? Et d'ailleurs : pourquoi faut-il le faire ? N'est-ce pas d'abord une sorte de rituel social, d'obligation formelle et extérieure qui peut passer de mode, ou changer de méthode ?
A soixante ou quatre-vingt-dix ans, ils luttent avec force et entrain pour défendre une cause commune. Brigitte, soixante-cinq ans, et Germaine, quatre-vingt-douze ans, révoltées du troisième âge, racontent.
Aujourd'hui, les Pieds sur Terre vont à la rencontre de deux femmes, âgées respectivement de soixante-cinq et de quatre-vingt-douze ans, qui ont décidé de ne pas prendre leur retraite politique !
Brigitte habite près des camps de migrants à Calais. Rapidement, elle décide d'aider les familles réfugiées en leur fournissant de quoi charger leur téléphone portable, en leur offrant une tasse de thé ou encore en leur procurant des vêtements chauds pour l'hiver. Pourtant, pour cette aide, elle risque cent-trente-cinq euros d'amende. La loi interdit également de recevoir des migrants sans-papiers dans sa maison : alors Brigitte les accueille dans son garage.
"Je suis en retraite depuis 3 ans. Donc j’ai plus de temps pour m’occuper d’eux. Quand il fait froid je fais le thé le matin, puis quand il fait encore plus froid, je le fais matin midi et soir, maintenant j’essaie de leur donner une soupe, du pain, du chocolat, parce que je vois bien qu'ils ont faim."Brigitte
Paris, le jeudi 30 décembre 2021 – La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 comprend plusieurs dispositions visant à expérimenter et faciliter, sous certaines conditions, l’accès direct à différentes professions : infirmière de pratique avancée, kinésithérapeute, orthophoniste et orthoptiste, tandis que les substituts nicotiniques délivrés sans ordonnance par les pharmaciens pourront être remboursés par la Sécurité sociale. On le sait, ces dispositions ont suscité une levée de bouclier de la part de la plupart des syndicats représentant les médecins libéraux. Dénonçant l’absence de concertation préalable, ils se sont plus encore inquiétés des risques pour les patients, redoutant des erreurs ou retards de diagnostic. Certains ont par ailleurs fait remarquer que l’affirmation selon laquelle une telle mesure était une réponse à la problématique des déserts médicaux constituait un leurre, puisque les paramédicaux manquent souvent également dans les territoires les moins pourvus en médecins.
Tous d’accord… même les médecins !
Ces critiques ne semblent cependant pas refléter l’état d’esprit de la majorité des professionnels de santé. Un sondage réalisé sur notre site révèle en effet que l’idée d’un accès direct aux professions paramédicales suscite un a priori favorable de la majorité des professionnels de santé : 53 % y sont favorables dans des situations définies en concertation avec tous les professionnels, tandis que 22 % souhaitent une telle évolution « dans tous les cas ». Ils ne sont que 13 % à la refuser totalement et 11 % à ne l’envisager qu’en cas d’urgence. Bien sûr, les positions diffèrent en fonction des professions.
La jeune femme, sourde de naissance, a remporté « Strictly come dancing », un programme phare de la BBC opposant des couples formés d’un danseur professionnel et d’un amateur. Elle espère que son succès va faire progresser la représentation de la diversité à la télévision.
LETTRE DE LONDRES
Rien de tel qu’une belle histoire pour distraire les Britanniques de la vague Omicron. Des millions d’entre eux ont vibré (et probablement un peu pleuré) grâce à la dix-neuvième saison du concours de danse « Strictly Come Dancing » et à son final en apothéose, le 18 décembre, qui a couronné Rose Ayling-Ellis. Cette jeune femme de 27 ans, sourde de naissance, leur a servi une leçon de ténacité et d’espoir. Son succès populaire montre aussi à quel point le handicap est désormais accepté et même valorisé outre-Manche, du moins dans les médias.
Chrétiens, Juifs et Musulmans n'auraient apparemment aucun mal à se faire à l'arrivée d'extraterrestres sur notre planète. | Miriam Espacio via Pexels
Comment les différentes religions du monde réagiraient-elles le jour hypothétique de la découverte d'extraterrestres? Comment cela chamboulerait-il leur foi? Voilà le genre de question que la NASA, l'agence spatiale américaine, a posée à plusieurs religieux lors d'un programme de recherches qu'elle a financé en 2016, vient de révéler le Times.
Intitulé The Societals Implication of Astrobiology, ce programme visait à anticiper la réaction des différentes communautés religieuses du monde le jour où des êtres venus d'ailleurs –et qui ne seraient pas des anges, évidemment– entreraient en contact avec les êtres humains.
Ce programme semble d'autant plus essentiel pour la NASA qu'à l'échelle de le planète, il concerne des milliards de personnes croyantes. Une frange importante de la population que l'agence ne veut certainement pas se mettre à dos. Rien de mieux que de prendre les devants, donc.
Au total, vingt-quatre théologiens et religieux, dont un prêtre anglican, un imam et un rabbin, se sont retrouvés pendant un an au Center for Theological Inquiry de Princeton afin d'en discuter. Et visiblement, une telle découverte ne poserait pas de problème.
Pour la troisième année consécutive, l’opération d’un mois sans alcool débute en France ce samedi. Si 11% de la population a fait part de son intention d’y participer, la relation des Français à la boisson reste complexe, entre traditions fortes et pression des pairs.
Arrêter la clope. Reprendre les développés couchés. Se mettre au compost : la fin de l’année est arrivée et avec elle son lot de bonnes résolutions. A côté des grands classiques – faire un régime en tête – certains vont tenter de relever un défi particulièrement osé en France, deuxième producteur de vin mondial : ne pas lever le coude pendant un mois. L’opération, baptisée «Dry January» et lancée en 2013 en Angleterre, repose sur une idée simple : faire du bien à son corps d’une part mais surtout observer les mécanismes qui nous poussent à opter pour un demi de blonde plutôt qu’une menthe à l’eau à la sortie du boulot.
Une unité psychiatrie de l'hôpital Chenevier de Créteil (Val-de-Marne) a fermé ses portes, faute de professionnels suffisants. De quoi inquiéter élus et syndicats pour l'avenir.
La fermeture d’une unité de psychiatrie au sein de l’hôpital Albert-Chenevier de Créteil (Val-de-Marne) suscite l’émoi, d’autant plus dans un contexte de crise sanitaire.
« 48 lits auront disparu en deux ans à Créteil »
Selon le syndicat Sud Santé, l’unité de psychiatrie Les Magnolias a fermé ses portes « faute d’internes et de professionnels paramédicaux en nombre suffisant pour prendre en charge correctement les patients hospitalisés ». Il déplore :
"Si l’on ajoute à ces fermetures la disparition prochaine de 8 lits de psychiatrie à l’hôpital Mondor, à l’occasion d’un déménagement en mars prochain, ce n’est donc pas moins de 48 lits qui auront disparu en un peu plus de deux ans sur les hôpitaux de Créteil, Chenevier-Mondor, dans le secteur de la psychiatrie"
Finis les locaux vétustes, le nouveau centre de santé mentale de Saint-Malo est appelé à améliorer la qualité de vie au travail et l'accueil des patients.
L’heure est à la détente, ce vendredi 17 décembre 2021. Depuis le jeudi 9 précédent, le nouveau centre de santé mentale de Saint-Malo qui réunit les quatre unités de psychiatrie jusque-là réparties pour moitié à l’hôpital Broussais et à l’hôpital du Rosais fonctionne normalement dans la ZAC des Fougerais, près de Château-Malo.
« Enfin tous sur un même site »
« J’y croyais ! », lance vigoureusement le Dr Anne-Marie Hemery. Chef du pôle de psychiatrie adulte à l’hôpital de Saint-Malo depuis 2012, elle a rapidement eu dans l’idée de porter ce projet avec ses équipes. La concrétisation annoncée en conseil municipal de Saint-Malo en 2015 était néanmoins mal partie, en raison d’un premier choix de terrain qui au final n’avait pas convenu.
« Enfin tous sur un même site »
« J’y croyais ! », lance vigoureusement le Dr Anne-Marie Hemery. Chef du pôle de psychiatrie adulte à l’hôpital de Saint-Malo depuis 2012, elle a rapidement eu dans l’idée de porter ce projet avec ses équipes. La concrétisation annoncée en conseil municipal de Saint-Malo en 2015 était néanmoins mal partie, en raison d’un premier choix de terrain qui au final n’avait pas convenu.
Le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, examiné à l'Assemblée à partir de mercredi, comporte également un article encadrant l'isolement et la contention des malades psychiatriques, objet de trois censures du Conseil constitutionnel en 18 mois.
Le Covid n'est pas la seule urgence. Pris en défaut sur une mesure portant atteinte à la liberté individuelle, le gouvernement n'a plus le droit à l'erreur, face à un risque imminent de vide juridique.
A l'origine était un amendement déposé en mars 2015 par une quarantaine de députés de l'ex-majorité socialiste - dont l'actuel ministre de la Santé Olivier Véran - dans la loi "de modernisation de notre système de santé" portée par Marisol Touraine et promulguée en janvier 2016.
Puisant ses motivations dans "les principes des Nations unies" et les recommandations du Conseil de l'Europe ainsi que du Défenseur des droits, le texte affirmait que "le placement en chambre d'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours" ne pouvant relever que de la "décision d'un psychiatre, prise pour une durée limitée".
Du 22 septembre 2021 au 22 février 2022, la Fondation présente La Collection Morozov, l'une des plus importantes collections au monde d'art impressionniste et moderne. L'exposition événement réunit plus de 200 chefs-d’œuvre d’art moderne français et russe des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921). C'est la première fois depuis sa création, au début du XX ème siècle, que la Collection Morozov voyage hors de Russie.
Pour le psychiatre, l’installation à domicile de « machines parlantes », de plus en plus perfectionnées et dotées d’une subjectivité artificielle, va accroître considérablement les pouvoirs de suggestion de ces appareils.
Propos recueillis par Christophe AyadPublié le 29 décembre 2021
Xavier Crettiez, coauteur d’une étude inédite sur les hommes incarcérés pour terrorisme islamiste, distingue sept profils de djihadistes français, avec certains points communs : un milieu urbain, une famille plutôt stable, la précarité économique, un niveau d’études faible et une radicalisation sur Internet.
Pour la première fois, une étude portant sur l’ensemble des hommes incarcérés pour terrorisme islamiste (TIS) en France permet de dessiner un portrait-robot du djihadisme en France. Cette étude, à laquelle Le Monde a eu accès, a été menée par le politologue Xavier Crettiez, professeur à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et coauteur avec Nathalie Duclos de Violences politiques. Théories, formes, dynamiques (Armand Colin, 288 pages, 27 euros), et par le sociologue Romain Sèze, avec l’aide de Jennifer Boirot, substitut du procureur au tribunal de Nancy. Cette étude a été commandée par la mission de lutte contre la radicalisation violente, qui dépend de l’administration pénitentiaire.
Face à la hausse de la demande depuis l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, début août, l’hôpital de Lille a décidé de proposer des créneaux supplémentaires. L’équipe soignante accueille des femmes seules ou en couple aux parcours parfois compliqués.
« Vous avez déjà eu des rapports sexuels ? » Jennifer et Anissa échangent un regard. « Heu oui… enfin, c’est-à-dire ? », répond la première, un peu interloquée. « Je veux dire, avec une pénétration vaginale, parce que si vous faites des inséminations, après la pose d’un spéculum, on fait passer le sperme dans l’utérus, avec l’aide d’un petit cathéter. Ce n’est pas douloureux, mais voilà, ça passe par là… Vous êtes à l’aise avec ça ? », poursuit, tant bien que mal, la docteure Christine Decanter, chef du service d’assistance médicale à la procréation à l’hôpital Jeanne-de-Flandre du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille.
Comment trouver le chemin de l’emploi lorsqu’on est autiste, atteint d’un trouble de l’attention ou dyslexique ? Quatre jeunes en situation de handicap «invisible» racontent les difficultés qu’ils rencontrent dans le monde professionnel.
En publiant ces témoignages, Libération poursuit son aventure éditoriale avec la Zone d’expression prioritaire, média participatif qui donne à entendre la parole des jeunes dans toute leur diversité et sur tous les sujets qui les concernent. Ces récits, à découvrir aussi sur La-zep.fr, dressent un panorama inédit et bien vivant des jeunesses de France.
«On vous recontactera…»
Louis, 28 ans, en recherche d’emploi, Paris
«J’ai 28 ans, je vis à Paris depuis quelques années et je recherche un emploi. Je suis atteint d’un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ce qui me ralentit sérieusement dans ma vie professionnelle. Ce trouble neurologique, qui se manifeste chez les enfants, persiste à l’âge adulte et se traduit par des problèmes d’attention, d’hyperactivité et d’impulsivité. Dans mon cas, j’ai toujours eu du mal à porter une attention soutenue à quelque chose. Sauf quand elle me passionne.
ÉTATS-UNIS - Les admissions pédiatriques ont quadruplées dans la métropole de l'Est des États-Unis. Dans la moitié des cas, cela concerne des enfants de moins de cinq ans.
Les hospitalisations pédiatriques explosent à New York. Au lendemain de Noël, les États-Unis font face à une vague épidémique extrêmement puissante avec près de 190.000 nouveaux cas quotidiens sur les sept derniers jours. Conséquence, les admissions à l'hôpital augmentent également.
Seul 1 patient sur 4 âgé de 12 à 17 ans est complètement vacciné
Dans l'État de New York, la situation sanitaire se complique alors que les admissions pédiatriques inquiètent. Rien que pour la ville de New York, "les admissions ont quadruplé" entre la semaine du 5 décembre et celle du 19 décembre. Le département de la santé de l'État de New York a déclaré que services "surveillaient de près" cette tendance.
L'État explique en outre, que sur cette même période, seul un patient sur quatre âgé de 12 à 17 ans était complètement vacciné.
Ébranlé par la crise sanitaire et déjà fragilisé par le manque de moyens, le secteur de la santé mentale est en pleine mutation. Déstigmatisation de la maladie, inclusion sociale des personnes concernées, nouveaux types d’accompagnement… autant d’avancées positives que soutiennent les acteurs de la philanthropie.
Crédit/Copyright : Thomas Salva
Dépression, schizophrénie, bipolarité, état anxieux ou problème d’addiction… En France, une personne sur quatre a été, est ou sera concernée au cours de sa vie par des troubles psychiques. Face à cette situation alarmante que la crise sanitaire et les confinements ont aggravée, la santé mentale est devenue plus que jamais un enjeu majeur de santé publique. Après avoir été longtemps considérée comme le parent pauvre de la médecine, elle est aujourd’hui au centre des préoccupations des pouvoirs publiques qui inauguraient en septembre dernier les premières Assises de la santé mentale et de la psychiatrie.
Depuis 15 ans, la Fondation de France a fait de la santé mentale un axe prioritaire de son action. Elle agit notamment pour favoriser l’accès aux soins et l’inclusion des personnes vivant avec une maladie psychique, développer le dépistage chez les jeunes et soutenir la recherche. Cette mobilisation est aussi partagée par de nombreuses fondations abritées, parmi lesquelles les fondations Sisley d’Ornano, Chantelix, Vincent-Verry, Geneviève Allier ou plus récemment la Fondation Béa.
Les neuroleptiques, qui sont maintenant plutôt désignés par le terme antipsychotiques, sont une famille de médicaments utilisés principalement pour combattre certains troubles mentaux, notamment la schizophrénie. Quelle est la liste ? Le mode d'action ? Les effets secondaires ? Quelle surveillance ?
Définition : qu'est-ce qu'un neuroleptique ?
L'usage du terme neuroleptiques a été progressivement remplacé par celui d'antipsychotiques. "Les antipsychotiques constituent l'une des catégories des médicaments psychotropes – c'est-à-dire des médicaments qui agissent sur le système nerveux, définit d'emblée le Pr Nicolas Franck, psychiatre et chef de pôle au centre hospitalier Le Vinatier près de Lyon. Ces médicaments ont révolutionné la prise en charge des troubles psychiatriques sévères, qui se manifestent notamment par des délires et des hallucinations".
Trois personnes au moins, dont un médecin spécialiste en psychiatrie, ont été présentés devant la justice pour trafic de psychotrope, a annoncé, hier, la cellule de communication de la sûreté de la wilaya dans un communiqué. Les mis en cause sont accusés de détention et commercialisation de cette substance et pour port d'arme blanche. Dans son communiqué, la sûreté de la wilaya précise que c'est lors d'un barrage inopiné dressé par la brigade de répression du banditisme, relevant de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya, au niveau d'une intersection, que deux des accusés ont été arrêtés en leur possession une partie de la marchandise, une arme blanche et une importante somme d'argent. La marchandise était dissimulée dans les sièges arrière du véhicule que les deux mis en cause utilisaient pour transporter les psychotropes.
Les jeunes qui souffrent d'anxiété, de dépression ou d'idées suicidaires sont parfois réticents à se confier à leurs parents, pourtant aimants. La thérapie familiale basée sur l'attachement s'efforcera alors de rétablir le lien de confiance entre adultes et ados.
Les conflits, les reproches qui fusent de part et d'autre, l'amertume et l'incompréhension peuvent mettre à mal la relation entre les parents et leurs grands enfants... C'est cette rupture de confiance que la thérapie familiale basée sur l'attachement (Attachment Based Family Therapy ou ABFT) cherche à réparer, afin que les parents puissent reprendre leur rôle de pourvoyeurs de soins et de soutien et que les enfants se sentent à nouveau en sécurité. Cette forme de thérapie a été développée à Philadelphie par des experts qui ont analysé des méthodes qui fonctionnent vraiment dans différents modes de psychothérapie. "L'ABFT réunit les meilleurs éléments d'approches très diverses", confirme Guy Bosmans, professeur de psychologie clinique à la KU Leuven.