Paris, le jeudi 30 décembre 2021 – La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 comprend plusieurs dispositions visant à expérimenter et faciliter, sous certaines conditions, l’accès direct à différentes professions : infirmière de pratique avancée, kinésithérapeute, orthophoniste et orthoptiste, tandis que les substituts nicotiniques délivrés sans ordonnance par les pharmaciens pourront être remboursés par la Sécurité sociale. On le sait, ces dispositions ont suscité une levée de bouclier de la part de la plupart des syndicats représentant les médecins libéraux. Dénonçant l’absence de concertation préalable, ils se sont plus encore inquiétés des risques pour les patients, redoutant des erreurs ou retards de diagnostic. Certains ont par ailleurs fait remarquer que l’affirmation selon laquelle une telle mesure était une réponse à la problématique des déserts médicaux constituait un leurre, puisque les paramédicaux manquent souvent également dans les territoires les moins pourvus en médecins.
Arrêter la clope. Reprendre les développés couchés. Se mettre au compost : la fin de l’année est arrivée et avec elle son lot de bonnes résolutions. A côté des grands classiques – faire un régime en tête – certains vont tenter de relever un défi particulièrement osé en France, deuxième producteur de vin mondial : ne pas lever le coude pendant un mois. L’opération, baptisée «Dry January» et lancée en 2013 en Angleterre, repose sur une idée simple : faire du bien à son corps d’une part mais surtout observer les mécanismes qui nous poussent à opter pour un demi de blonde plutôt qu’une menthe à l’eau à la sortie du boulot.