Un enregistrement, publié par Karl Zéro sur les réseaux sociaux, illustre une mauvaise prise en charge par la brigade des mineurs. La préfecture de police de Paris indique qu’une saisine administrative de l’IGPN a été demandée.
Question posée sur Twitter, le 13 octobre.
Le document est édifiant. Le 11 octobre, sur Twitter, l’animateur télé Karl Zéro diffuse un enregistrement, présenté comme une conversation entre un agent de «la brigade des mineurs» et une mère en détresse. Cette dernière «a besoin d’aide et de conseils au sujet de sa fille» qui lui a «parlé de choses à caractère sexuel qui se passent quand elle est chez son père». Les faits tels qu’ils sont énoncés sont graves et permettent de soupçonner des violences sexuelles sur l’enfant.
Dans cet immense hôpital parisien, des chambres restent vides faute de personnel. Les départs se multiplient, sur fond d’épuisement généralisé, et la prise en charge des patients est dégradée.
En cette fin d’après-midi de septembre, un arc-en-ciel s’étire dans le ciel orageux, au-dessus des toits gris de Paris. Depuis la terrasse du bâtiment Eole, inauguré il y a deux ans, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière a des airs de carte postale. Des jardins arborés d’où émergent le dôme d’une magnifique chapelle, des édifices classés du XVIIe siècle et, à l’horizon, le Sacré-Cœur et le Panthéon. Depuis ce vaisseau amiral de la médecine française, on aperçoit aussi les livres ouverts de la bibliothèque François-Mitterrand et les nouvelles tours Duo, de l’architecte Jean Nouvel, qui dominent le 13e arrondissement.
« Plus grand hôpital d’Europe », « ville dans la ville », comme on le dit souvent, avec ses allées et ses rues, la Pitié-Salpêtrière est une mosaïque architecturale où les vieilles pierres côtoient les façades grisâtres des années 1970-1980 et le verre étincelant des constructions contemporaines. Debout face au panorama, dans son pyjama bleu, Alexandre Demoule, chef du service de réanimation médicale, désigne son ancien bureau, dans l’aile Montyon. « La peinture s’écaillait, les faux plafonds me tombaient dessus », se souvient-il. Il l’a quitté juste à temps pour accueillir les premiers malades du Covid-19.
Dans une tribune au « Monde », des élus français appellent au rapatriement « immédiat », au nom de « l’impératif humanitaire », des quelque 200 enfants français détenus dans les camps du nord-est de la Syrie, et à celui de leurs mères, pour des raisons sécuritaires.
Dans les camps de Roj et d’Al-Hol du nord-est de la Syrie survivent, depuis plus de deux ans, deux cents enfants français et leurs mères détenus arbitrairement. Les conditions sanitaires indignes dans lesquelles ces enfants sont maintenus sont renseignées depuis longtemps par de nombreux observateurs et ONG.
À l’occasion du lancement de l’Année de la biologie, le neurobiologiste Daniel Choquet nous explique comment les progrès en imagerie contribuent à l'explosion actuelle des connaissances en sciences du vivant.
Peut-on dire que, grâce aux progrès des technologies d’imagerie, les sciences du vivant sont entrées dans une nouvelle ère ?
Daniel Choquet1.Tout à fait. L'imagerie fait partie du panel de méthodes révolutionnaires qui sont en train de faire exploser les connaissances en biologie. Il y a une phrase du biologiste Sydney Brenner que j’aime citer : « Les progrès de la science dépendent des nouvelles techniques, des nouvelles découvertes et des nouvelles idées, probablement dans cet ordre-là ». Ceci est particulièrement vrai en biologie : voir de nouvelles choses nous permet de nous poser de nouvelles questions. Grâce aux nouvelles technologies d’imagerie, nos capacités d'investigation se sont démultipliées.
Quels sont les jalons de cette révolution de l’imagerie ?
D. C.L’imagerie a une longue histoire puisque les premiers microscopes datent de la fin du XVIe siècle. Mais on peut dater cette nouvelle révolution aux années 1980, avec l’utilisation en biologie des protéines fluorescentes. Celles-ci permettent de marquer des protéines et d’étudier ainsi les mécanismes et les processus à l’œuvre dans les cellules. Un autre jalon est le développement de la microscopie confocale et multiphoton qui permettent d’obtenir des images en trois dimensions d’échantillons de tissus. Un autre grand moment est l’apparition des microscopes à super-résolution à partir de 2006, grâce auxquels on peut obtenir des images d’objets d’une taille au-dessous de 250 nanomètres dans des tissus vivants et en train de fonctionner.
Caroline MEDIONI / IBV / MICA / CNRS Photothèqu
Cerveau vivant de drosophile observé au microscope à deux photons. En rouge, les axones d’une sous-population de neurones des corps pédonculés (marqueur membranaire fluorescent myr-Tomato), situés dans la partie centrale du cerveau, qui font partie du circuit olfactif et sont impliqués dans les processus de mémorisation.
À quels objets et processus ces nouvelles techniques nous donnent-elles accès ?
D. C.Je prends comme exemple mes cellules favorites, les neurones. Le corps cellulaire d’un neurone fait autour de 20 microns. Il est donc à la portée des microscopes conventionnels limités par la diffraction à une résolution d’environ un quart de micron. C’est d’ailleurs à la fin du XIXe siècle que Ramón y Cajal a découvert que le cerveau n’était pas une masse gélatineuse, mais qu’il était composé de cellules individuelles.
"La microscopie super-résolution, permet d’observer non seulement les synapses en action, mais aussi les protéines individuelles à l’origine du signal nerveux."
Quant aux synapses, la connexion entre deux neurones, celles-ci font typiquement un micron. Là, on se rapproche des limites de la microscopie classique. Impossible d’obtenir ainsi une grande précision de mesure ou de décoder leur complexité d’organisation. La microscopie super-résolution, qui atteint une résolution d’un centième de micron, permet d’observer non seulement les synapses en action, mais aussi les protéines individuelles à l’origine du signal nerveux.
Avec ces techniques, on peut étudier leur dynamique lorsque les neurones sont en train de communiquer. Par exemple, mon équipe a montré que les récepteurs synaptiques ne sont pas fixes sur la membrane, mais se déplacent constamment.
Ce contenu a été publié le 19 octobre 2021 - 16:05
(Keystone-ATS)
Le Musée Tinguely à Bâle consacre une exposition à l'art brut. "Ecrits d'Art Brut - Langages et pensées sauvages" présente de jeudi jusqu'au 23 janvier des "tableaux écrits" de treize artistes internationaux.
Jean Tinguely était fasciné par l'art brut, a indiqué mardi le musée. Les lettres d'amour ou de rage, poèmes, prières, messages érotiques, plaidoyers, journaux intimes et récits utopiques exposés ont été réalisés par des artistes marginaux, isolés ou exclus qui ignorent qu'ils évoluent dans les sphères de l'art.
Les oeuvres ont été créées à huis clos pour la plupart dans le secret et le silence. Ces "écrits d'art brut" sont des signes, des calligraphies étranges, parfois gravés dans la pierre, brodés sur des tissus ou peints sur des murs. Ils sont souvent accompagnés de peintures et de dessins, explique le musée.
Le Théâtre de la Ville et l'AP-HP ont mis en place les «consultations poétiques», destinées à offrir une parenthèse aux patients et aux soignants.
«D’une manière générale, l’art ouvre une porte de l’inconscient.» | Marco Verch via Flickr CC License by
Tout commence en juin 2020, alors que les visites hospitalières sont encore fortement restreintes par l'épidémie de Covid-19. À l'initiative d'Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville, à Paris, des consultations poétiques réalisées par téléphone sont alors proposées (en français et dans cinq autres langues) aux patients et aux soignants des services de neurochirurgie, neurologie, soins de suite et réadaptation de l'Hôpital de la Pitié Salpêtrière. Les acteurs et actrices de cette Troupe de l'imaginaire ont été préalablement formés à intervenir en milieu hospitalier et des médecins sont mobilisés: la docteure Carine Karachi, neurochirurgienne, le docteur David Grabli, neurologue et la docteure Sophie Dupont, cheffe de service soins de suite et réadaptation.
Sur la base des résultats positifs obtenus, et dans le cadre d'un partenariat finalisé par une convention signée en juillet 2020 entre l'AP-HP et le théâtre du Châtelet, il a été convenu d'étendre les actions à sept hôpitaux de l'AP-HP.
C'est ainsi que depuis décembre 2020, le Théâtre de la Ville a développé une expérience pilote de consultations poétiques, musicales et dansées en présentiel à l'Hôpital Charles-Foix (AP-HP) à Ivry-sur-Seine en collaboration avec la docteure Amina Lahlou, cheffe du département de soins de longue durée et ses équipes. Plusieurs fois par semaine, les artistes de la Troupe de l'Imaginaire interviennent auprès des patients et des soignants de plusieurs services: neurologie, soins de suite et de réadaptation, soins de longue durée et psychiatrie.
Les artistes proposent des consultations «au chevet» dans les chambres, en groupe dans des lieux de vie, ou à distance en visioconférence, mais aussi des petites formes théâtrales et musicales. Toutes ces actions artistiques ont été établies en dialogue avec les soignants, et adaptées aux pathologies de chaque patient.
Pendant tout le mois d’octobre, retrouvez les comédiens à l’issue du spectacle pour un bord plateau les jeudis et samedis.
D’où vient la pensée de Françoise Dolto ? Une pensée qui nous parait si commune aujourd’hui, si évidente – bien que toujours décriée par certains – mais qui a représenté un tel bouleversement dans les mœurs, une véritable révolution quant au regard que les adultes portaient sur les enfants.
Elle qui y a consacré toute sa vie, il est donc difficile de croire que sa propre enfance soit si peu connue.
Du 6 au 13 septembre 2021, l’Unafam organise la 7e édition de Psycyclette. Psycyclette, c’est une randonnée cyclotouriste de plus de 1000 km contre les idées reçues et un défi audacieux : traverser la France à vélo en faisant participer des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants, des bénévoles de l’Unafam et des cyclotouristes avertis. Plus de 100 « psycyclistes » iront à la rencontre des habitants de chaque ville traversée, afin de parler de leur initiative et de briser les tabous sur les maladies psychiques à travers des manifestations festives.
« Qu’on soit un citoyen vivant avec des troubles psychiques ou non, qu’on soit un soignant ou non, un sportif ou non, ce qui a de l’importance, c’est qu’on vit cette aventure humaine ensemble. Avec Psycyclette, on déstigmatise les troubles psychiques aux quatre coins de la France. Ce qui est marquant, ce sont les sourires tellement fiers de tous à l’arrivée et l’énorme solidarité entre les participants. On voit bien que le lien est réel, qu’il est là, qu’il est possible. » - Marie-Jeanne Richard, Présidente de l’Unafam
Le pays dans le miroir des salons de coiffure, le premier des 100 reportages du « Monde » à six mois de l’élection présidentielle.
« Je ne vous ai pas vue vendredi dernier », répète Mélina Le Roy en frottant doucement une petite serviette contre les cheveux mouillés de sa cliente. « Un enterrement », répond Josiane en s’abandonnant entre les mains de la coiffeuse qui applique maintenant un baume « protecteur » sur sa chevelure. Mélina poursuit : « C’était qui ? » La cliente hausse les épaules, l’histoire n’est vraiment pas palpitante : une très vieille dame de 92 ans, du côté de sa belle-famille. Pas de quoi concurrencer le sujet de conversation précédent : le mystère de l’annulation de la Foire aux haricots ce week-end, alors qu’une fête foraine s’installe dans les rues d’Arpajon, dans l’Essonne.
Josiane Grenou vient se faire coiffer par Mélina tous les vendredis, à 11 heures. Un shampoing et un brushing : vingt-huit minutes, 10 euros. Toutes les six semaines, elle fait « reprendre » son blond vénitien et sa coupe. Tous les trois mois, sa permanente.« Je n’aime pas changer de crémerie »,explique-t-elle. Ni d’emploi du temps. Pas besoin d’agenda pour se souvenir que les troisièmes lundis du mois, c’est pédicure manucure à l’institut de beauté de Juvisy-sur-Orge, le mardi, boucherie, le mercredi, boulangerie, et ainsi de suite jusqu’au vendredi, où elle roule jusqu’à Arpajon pour son brushing chez Rital-Coiff. Des habitudes qui la« maintiennent ».
Pour la sociologue de l’éducation Barbara Fouquet-Chauprade, l’école a besoin de « politiques d’envergure qui dépassent le temps du quinquennat » pour réduire les inégalités scolaires.
Barbara Fouquet-Chauprade est sociologue de l’éducation et maître d’enseignement et de recherche à l’université de Genève. Elle coprésidera à la mi-novembre, à Paris, avec d’autres chercheurs, une conférence de comparaison internationale sur la gouvernance des politiques éducatives organisée par le Centre national d’étude des systèmes scolaires (Cnesco). Elle interroge la « complexité » à faire campagne pour une école plus juste, moins inégalitaire.
Leur place dans le financement est désormais clarifiée grâce à une note du ministère des Solidarités et de la Santé parue le 12 octobre dernier. Un ticket modérateur de 40% sera appliqué sur le tarif des séances. Et ce dernier sera pris en charge par les OCAM dans le cadre du contrat responsable.
La note indique, en outre, la durée des consultations : 55 minutes pour la première, afin de réaliser un bilan initial, et 40 minutes pour les suivantes. Le tarif de la première séance s’élèvera à 40 euros pour la première et 30 euros pour les suivantes. Le remboursement des séances n’aura lieu que si elles sont prescrites par un médecin traitant.
Les décrets d’application de la loi, votée fin juin, ont enfin été pris. Fin de l’histoire ? Non : des femmes célibataires et en couple lesbien racontent à quel point elles se heurtent à des refus de la part des services de PMA, qui, débordés, prétextent des limites d’âge inexistantes, invoquent de futurs décrets fantaisistes ou leur refusent l’accès à des listes d’attente.
Après bien des lenteurs, les décrets d’application de la loi ouvrant la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes ont été pris fin septembre. Mais des femmes célibataires et en couple lesbien se voient toujours refuser l’accès à ce droit. Elles ont pourtant fait les choses dans les règles, et appelé un service PMA ou un Centre d’étude et de conservation des ovocytes et du sperme (Cecos) : il faut en effet obtenir l’accord du service hospitalier et s’inscrire sur la liste d’attente du Cecos afin de recevoir un don. Cette attente peut être très longue du fait de la pénurie de donneurs en France. Seulement, aujourd’hui, des dizaines de femmes racontent n’avoir même pas été autorisées à s’inscrire sur cette liste.
De Colette à Georges Sand en passant par Marlène Dietrich, la garçonne incarne un mode de vie qui s'accompagne d'un style qui émancipe la femme des codes traditionnels de la séduction. La "femme en pantalon" symbolise alors la contestation du rôle social assigné aux femmes.
Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec Christine Bard, enseignante d'histoire contemporaine à l'Université d'Angers et spécialiste de l'histoire des femmes, du genre et du féminisme, et notamment auteure de Les garçonnes: modes et fantasmes des années folles, publié en 1998 et réédité en 2021 aux éditions Autrement.
Utiliser les codes du masculin pour émanciper la femme
La garçonne nous apparaît comme un symbole d’émancipation et de liberté. Cette attitude à laquelle correspond une mode bien précise façonne l'image d'une femme "rebelle" qui brave les représentations traditionnelles. Cela ne va pas sans quelques contradictions. À la fois hyper-féminine le soir et androgyne le jour, la garçonne remet en question le genre bien avant les gender studies. La silhouette féminine change : les jambes se découvrent jusqu’aux genoux, les gaines remplacent les corsets et l'on valorise davantage la petite poitrine.
Le management mise sur l'humanisation des méthodes de travail, pourtant, il en vient à déshumaniser les individus, les déprofessionnaliser. Comment est-ce possible ? Comment le management est-il donc devenu, pour chacun d'entre nous, le contraire de lui-même, ingérable ?
REPORTAGE Pionnier de la « réhabilitation psychosociale », le professeur Nicolas Franck, de l’hôpital du Vinatier dans la banlieue lyonnaise, veut bousculer le traitement des maladies mentales et l’image de la psychiatrie.
C’est à Bron, en banlieue lyonnaise, au sein de l’hôpital du Vinatier, que se dresse le Centre rive gauche. En cet après-midi de septembre, les patients flânent librement dans le parc, le chant des oiseaux en fond sonore. La spécialité du lieu : la réhabilitation psychosociale, une approche innovante de la psychiatrie.
Ce centre, dirigé par le professeur Nicolas Franck, est une « unité pilote » qui doit présenter son projet aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, lundi 27 septembre. Ici, tout tourne autour de l’idée de « rétablissement ». Il ne s’agit pas de faire disparaître la maladie ou les symptômes, mais plutôt d’essayer de retrouver une forme d’équilibre et de bien-être.
ENQUÊTE La société DeepMind, filiale de Google, a mis au point un programme qui établit avec une justesse inégalée la structure tridimensionnelle des protéines. Une révolution conceptuelle qui va accélérer la recherche biomédicale.
Cette fois, c’est du sérieux. L’intelligence artificielle rivalise désormais avec les plus grands cerveaux scientifiques. Plus fort que les victoires dans les jeux de go, d’échecs, de poker, ou dans le jeu vidéo StarCraft. Moins anecdotique que les systèmes de reconnaissance de museaux de chats ou de chiens. Plus précis que les traductions automatiques fluides mais qui dérapent parfois. Moins risqué que les générateurs de fausses images, de fausses vidéos, ou d’œuvres d’art « à la manière de… ». La nouvelle vague de l’intelligence artificielle, celle des réseaux de neurones et de l’apprentissage statistique, vient de résoudre pour la première fois un important problème scientifique, digne d’un Nobel.
Alors que le port du masque est appelé à se prolonger et représente une source importante de déchets, une étude française confirme le maintien des performances de filtration des masques en polypropylène après plusieurs passages en machine.
Faut-il continuer à mettre à la poubelle les masques chirurgicaux après une unique utilisation ? Au terme d’un an et demi de tests en laboratoire, une équipe de chercheurs français démontre, dans une étude parue lundi 11 octobre dans la revue scientifiqueChemosphere, qu’ils conservent leur pouvoir filtrant et leur respirabilité après dix passages en machine à laver. Leur performance reste même supérieure à celle des masques en tissu de catégorie 1, avec une capacité de filtration bactérienne supérieure à 98 % contre 90 %. Une intuition que de nombreux consommateurs avaient mais qui n’avait pas encore fait l’objet d’une évaluation systématique.