Pendant une brève période, l’économie et le monde du travail semblaient revenir à la normale : les entreprises ont rouvert leurs portes, les mesures se sont assouplies et le nombre de cas de Covid-19 a régulièrement diminué. Cependant, la propagation du variant Delta a changé la donne une nouvelle fois, et les directives concernant les masques et la nécessité d’une injection de rappel inquiètent de nombreuses personnes pour leur santé ainsi que l’impact que ces directives en constante évolution peuvent avoir sur leur sécurité au travail.
Pour les personnes handicapées, cette période d’incertitude peut être particulièrement difficile à vivre et effrayante, car les problèmes de santé dont elles souffrent rendent leur système immunitaire particulièrement vulnérable au coronavirus. Avec autant d’incertitudes, il est important de se rappeler que vos sentiments et vos préoccupations sont justifiés et que vous avez tout à fait le droit de faire de votre sécurité au travail une priorité.
À l’occasion de la campagne de la 44e élection fédérale, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) organise une discussion virtuelle gratuite sur la santé mentale, qui sera animée par André Picard, journaliste canadien primé, et qui aura pour invité.e.s les candidat.e.s de chaque parti siégeant à la Chambre des communes.
La COVID-19 a entraîné des répercussions dévastatrices sur la santé mentale et le bien-être de tous les Canadiennes et Canadiens. Déjà avant la pandémie, chaque année, une personne sur cinq était aux prises avec une maladie mentale ou des problèmes de santé mentale.
Cette élection fédérale représente une occasion qui ne survient qu’une fois par génération de procéder à d’importantes réformes durables du système de santé mentale du Canada.
La santé mentale occupe une bonne partie du débat public par les temps qui courent, notamment le manque de ressources humaines et les délais interminables avant d’obtenir un rendez-vous avec un spécialiste.
Dans la foulée de ce débat, j’ai senti le besoin de vous faire part de mon expérience personnelle à laquelle j’ai été durement confronté au cours de l’année 2013 lorsqu’une dépression nerveuse sévère liée à des épisodes d’anxiété est venue changer ma vie et celle de ma conjointe.
TikTok, qui dit se soucier de sa communauté, met en place un dispositif d’information qui apparaît sur la plateforme quand l’utilisateur tape des mots-clés contenant le mot « suicide ». Il est renvoyé vers un numéro vert et reçoit également des conseils pour dissiper son mal-être.
TikTokse met à l’écoute de ses utilisateurs qui ont des pensées suicidaires. Dorénavant, lorsqu’un utilisateur tape le mot « suicide » dans la barre de recherche, il ne tombe pas sur des vidéos mais sur le numéro de Suicide Écoute. Il s’agit d’un numéro vert qui permet d’entrer en contact avec des personnes prêtes à vous aider quand vous êtes en détresse, rapportePhonandroid.
Servane Heudiard, autrice et traductrice, souffre dans sa vie personnelle d’un trouble méconnu : la bigorexie. Cette dépendance au sport n’est pas sans conséquences. Elle nous raconte comment elle a retrouvé le plaisir de l’exercice (presque) sans les excès.
« Je fais au moins 110 kilomètres à vélo par jour, cinq jours par semaine, par presque tous les temps. Le week-end, c’est aviron et marche. Le sport m’occupe environ cinq heures par jour à raison de deux ou trois séances intercalées entre des périodes de travail. Mes journées commencent à 3 heures du matin. Je travaille jusqu’à 6 heures, puis je fais une première sortie à VTT de deux ou trois heures. Le sport m’apporte à la fois la sensation de régénérer mes neurones dans le cadre d’une activité intellectuelle (je suis traductrice), et une aide psychologique. Je doute de moi en permanence, sauf quand je fais du sport… C’est aussi une manière de gommer ma féminité. Je ne me sens pas femme et je ne pratique qu’avec des hommes car j’aime les conversations techniques qu’on partage. J’apprécie aussi d’avoir un corps très musclé et qu’on me le dise. Et sous le casque de vélo, on me prend pour un homme.
L’affaire du bébé nageur de l’album « Nevermind » de Nirvana rappelle la question du consentement des enfants au dévoilement photographique de leur corps.
Chronique. Devenue une des images les plus célèbres de l’histoire de la musique, la pochette de l’album Nervermind, de Nirvana, met en scène un bébé poupin plongé dans l’eau bleue d’une piscine, comme aimanté par le billet d’un dollar qui pend face à lui, au bout d’un hameçon. Avant de choisir cette option pécuniaire, les membres du groupe ont songé à accrocher au fil un CD, un steak, et même un burrito. Va finalement pour le billet. Depuis la sortie du disque, en 1991, la pochette a fait le tour du monde et s’est durablement ancrée dans les mémoires, en même temps qu’installée au panthéon de la pop culture, pas loin du quatuor de Beatles traversant Abbey Road.
La consommation des cigarettes traditionnelles n’a jamais été aussi bas. Alors les multinationales redoublent d’efforts pour se rendre désirables auprès des nouveaux publics, avec des nouveaux produits.
La logique est à la fois implacable et désarmante : puisqu’elle tue ses propres consommateurs, l’industrie du tabac doit sans cesse renouveler son vivier de fumeurs. Sans quoi, elle dépérira à son tour. « Le gars de 50 ans est déjà essoré, il va bientôt mourir : ce n’est pas là qu’il faut investir, raille Loïc Josseran, président de l’Alliance contre le tabac et professeur des universités-praticien hospitalier en santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce sont bien les jeunes qu’il faut draguer : derrière, ils pourront encore consommer pendant une bonne quarantaine d’années. »
Mon copain a subi, il y a plus d’un an, un très gros choc psychologique à son travail, et il a dû renoncer à son CDI. Il a été suivi par un psychiatre, mais il est angoissé, agressif et se replie sur lui-même : j’ai l’impression d’être un punching-ball. J’ai besoin de conseils. Morgane, Cahors
Annie Tuheiava préside l’association SOS Suicide depuis deux ans, à la suite du Dr Stéphane Amadeo. À l’occasion, vendredi dernier, de la Journée mondiale de la prévention du suicide, La Dépêchel’a interrogée sur le risque suicidaire en Polynésie française, qui est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes. SOS Suicide, qui déplore de n’avoir plus accès aux données sur le sujet, lance un message aux personnes souffrant d’idées suicidaires et aux familles. De l’aide existe, y compris pour les familles endeuillées.
Cet article a été publié dans sa version originale le 07/07/2021.
THE ECONOMIST (LONDRES)
Certains acacias et fourmis vivent dans un échange de bons procédés. Mais l’arbre récompense davantage les fourmis les moins travailleuses parmi celles qui le colonisent.
Les fables d’Ésope [un écrivain de l’Antiquité] sont censées illustrer une morale. Mais s’il avait vécu en Amérique centrale plutôt qu’en Grèce, Ésope aurait peut-être renoncé à en écrire une intitulée La fourmi et l’acacia.
En effet, comme l’ont découvert Sabrina Amador-Vargas et Finote Gijsman, chercheurs [en biologie évolutionniste] au Smithsonian Tropical Research Institute, au Panama, la morale de cette histoire-ci est que la paresse paie.
L’établissement pénitentiaire chaux-de-fonnier a récemment mis à l’enquête publique le projet d’agrandissement de l’un de ses bâtiments. Une étape de plus dans la mise en place du Service de médecine et de psychiatrie pénitentiaires
Les gabarits pour l'agrandissement sont visibles sur le toit du bâtiment.
Travaux en vue à la prison de La Promenade à La Chaux-de-Fonds. L’institution entend se doter d’une nouvelle infirmerie aménagée en toiture de l’un des bâtiments de l’établissement carcéral. La mise à l’enquête publique de ce projet s’est récemment terminée.
Si le volet architectural n’en est qu’à ses débuts, le projet découle de la création d’un Service de médecine et de psychiatrie pénitentiaires validé par le Grand Conseil neuchâtelois en 2015, dans le but de mieux prendre en charge le suivi des détenus des prisons de La Chaux-de-Fonds et de Gorgier. Aurélien Schaller chef de service adjoint au Service pénitentiaire neuchâtelois et directeur ad interim de la prison de La Promenade:
Longtemps écartées du champ médical, les substances psychédéliques sont réévaluées pour leur potentiel thérapeutique dans plusieurs pays, mais pas en Belgique. Des études suggèrent qu’elles pourraient être utilisés pour soulager certaines formes de dépression ou d’anxiété.
Délaissées par la recherche pendant 40 ans, les substances psychédéliques font l'objet de plus en plus d'études scientifiques concernant leurs possibles effets psychothérapeutiques. Depuis le début des années 2000, ces substances ont amorcé un retour dans le champ de la psychiatrie en Suisse, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. En Belgique, la Psychedelic Society Belgium, créée fin 2020, plaide pour la création d'un cadre juridique qui permettrait l'usage sécurisé et thérapeutique de ces substances. Mathieu (prénom d'emprunt car il souhaite garder l'anonymat), lui, n'a pas attendu. Ce jeune trentenaire de Tubize a tenté l'expérience du "trip médical" par ses propres moyens."Depuis je n'ai plus aucune sensation de mal-être ni d'état dépressif", assure-t-il via le bouton orange Alertez-nous.
Psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychopraticien… Difficile de savoir qui fait quoi et lequel sera le plus à même de nous aider à retrouver la sérénité. Lexique.
Le psychiatre
C’est un médecin qui, après son cursus général de 6 ans, s’est spécialisé dans la psychiatrie, pour un total de 10 ans d’études (voire 12 ans s’il s’agit d’un pédopsychiatre). Il est compétent pour traiter les troubles mentaux les plus graves, telles que les schizophrénies, la paranoïa ou la psychose maniaco-depressive. Son travail consiste aussi à établir des diagnostiques qui permettent ensuite au patient de se tourner vers la thérapie la mieux adaptée. C’est le seul, dans la grande famille des psy, à pouvoir prescrire des médicaments, notamment des psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, etc.), ou des séances d’orthophonie ou de psychomotricité. La majorité des psychiatres, en cabinet libéral, proposent également des séances de psychothérapie. Il faut compter environ 40 € pour une consultation avec un professionnel conventionné de secteur 1, remboursée en partie par la Sécurité sociale sur prescription médicale.
Le psychologue
Il aide ses patients à cerner les racines de leurs problèmes, au cours de séances régulières. C’est un professionnel de santé qui a fait au moins 5 ans d’études et qui est enregistré sur un registre Adeli, consultable auprès des Agence régionales de santé. Il est souvent spécialisé dans un domaine : neuropsychologie, troubles alimentaires, de l’addiction, de la petite enfance, des relations familiales, etc. Et peut proposer des psychothérapies ou des thérapies comportementales et cognitives, individuelles ou en groupe. Hôpital, associations, centres de santé, entreprises ou cabinet libéral : son champ d’action est très large. Soumis au secret professionnel, le psychologue n’est pas habilité à prescrire de traitements médicamenteux et il n’est pas indispensable d’avoir une prescription médicale pour le consulter. En cabinet, ses consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. Elles le sont en revanche en milieu scolaire ou hospitalier.
par Kevin Fischer (traduction/adaptation: ICTjournal) 14.09.2021
SUISSE
Considéré comme un pionnier des traitements psychothérapeutiques dispensés en ligne, le professeur Thomas Berger est récompensé par le FNS du Prix Marcel Benoist, qualifié de «Nobel suisse».
Thomas Berger est professeur à l'Université de Berne. (Source: Daniel Rihs / 13 Photo)
Le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) a décerné le Prix scientifique Marcel Benoist au professeur Thomas Berger. Expert reconnu internationalement, il a prouvé de manière empirique l'effet des psychothérapies dispensées en ligne, explique le FNS. Doté de 250’000 francs suisses, le Prix Marcel Benoist est considéré comme le Nobel suisse.
Les délais importants ont fait en sorte que les patients sont allés voir ailleurs
PHOTO CHANTAL POIRIER
Geneviève Beaulieu-Pelletier, professeure à l’UQAM, rappelle qu’un coach de vie ne remplace pas un psychologue.
Les délais importants pour obtenir de l’aide psychologique pendant la pandémie ont contribué à faire bondir les demandes de consultation de coachs de vie qui ne sont pas formés pour traiter les troubles de santé mentale.
« J’ai eu beaucoup d’appels de personnes complètement désorientées parce qu’elles se sont spontanément dirigées vers des psychologues qui les refusaient par manque de places », assure Valérie Darmon, coach de vie et hypnologue à Montréal.
Penser à ses propres pensées : que savons-nous de cette étonnante capacité du cerveau à s’observer ? Trois experts détaillent dans The Conversation ce que nous savons, et ce que nous ignorons encore, sur la métacognition.
En 1884, alors qu’ils tentaient de définir les limites de la perception humaine, Charles Pierce et Joseph Jastrow ont découvert autre chose : les limites de notre introspection. Les participants à leurs expériences sous-évaluaient systématiquement leur capacité à juger correctement leurs propres sensations, ce que Pierce et Jastrow ont proposé comme explication de « l’intuition des femmes ainsi que de certains phénomènes télépathiques ». Ces implications pratiques particulières ont heureusement été laissées de côté (ainsi que la relation conceptuelle entre la télépathie et l’intuition féminine).
Installés à Draveil (Essonne), François et Aurore Vialatte ont créé l’institut Pi-Psy qui intègre les nouvelles technologies dans ses psychothérapies dispensées aux patients.
«Les Petites Filles modèles», «Les Malheurs de Sophie», «Pauvre Blaise» ont imprégné notre imaginaire avec la même intensité que les contes de fées. La psychanalyste et pédopsychiatre Caroline Eliacheff nous livre un portrait intime de leur autrice, une pionnière de la cause des enfants.
Autour de la question trans et de sa définition, Alain Finkielkraut s'entretient avec Claude Habib, professeure émérite de littérature française, auteure de La question trans, Le débat, paru aux éditions Gallimard, et Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste, thérapeute familial, à propos de son ouvrage, Transitions : réinventer le genre, publié aux éditions Calmann-Levy.
La dysphorie de genre désigne les manifestations d'inconfort éprouvées à l'égard de son sexe de naissance. Longtemps marginale ou marginalisée, cette réalité est devenue - comme l'écrit Claude Habib - un phénomène de société. Les média lui font une place de plus en plus grande : il y a aujourd'hui, selon Claude Habib, une question trans. C'est de cette question brûlante avec une immense portée anthropologique dont il s'agit de discuter aujourd'hui. Pour commencer, qu'est-ce qu'une personne trans ?
Le film d'Audrey Diwan, qui raconte un avortement clandestin en 1963, a secoué la Mostra de Venise.
Le film est tourné en format 4/3: une fenêtre étroite qui enferme la protagoniste et communique rapidement au spectateur une sensation d'étouffement. | Capture d'écran Redazione Venezianews via YouTube
Nous sommes en 1963, l'avortement est encore loin d'être légalisé en France. Mettre fin à sa grossesse, c'est prendre le risque d'aller en prison –ou de mourir sur une table d'hôpital. Voilà le contexte dans lequel Anne, une jeune étudiante pleine de promesses, apprend qu'elle est enceinte au début de L'Événement. Le film adapte le roman autobiographique éponyme d'Annie Ernaux, qui y raconte ses souvenirs d'une IVG clandestine.
Projet Phenix est un court métrage réalisé par Vincent Lorca et Prune Nourry dans le cadre de l’exposition éponyme présentée à la Galerie Templon du 4 septembre au 23 octobre 2021. Il retrace la rencontre entre l’artiste et ses modèles non-voyants qu’elle sculpte les yeux bandés sans jamais voir le résultat.