30 juin 2021
Une vingtaine de patients de l'hôpital Chezal-Benoît, dans le Cher, ont donné de la voix, encadrés de musiciens professionnels. Un moment suspendu, organisé par l'association Concerts de Poche.
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30 juin 2021
Une vingtaine de patients de l'hôpital Chezal-Benoît, dans le Cher, ont donné de la voix, encadrés de musiciens professionnels. Un moment suspendu, organisé par l'association Concerts de Poche.
La musique a-t-elle des vertus thérapeutiques ? Ce ne sont pas les patients en unité psychiatrique de l'hôpital Chezal-Benoît, dans le Cher, qui diront le contraire. Une vingtaine d'entre eux ont donné de la voix lors d'un concert organisé par l'association "Concerts de Poche", dont l'objectif est d'emmener la musique classique là où on n'a pas l'habitude de l'entendre. Les patients, qui présentent des troubles mentaux parfois sévères, étaient encadrés de musiciens professionnels. Nous avons passé la journée avec eux, des répétitions jusqu'à la représentation.
C'est la dernière répétition avant le grand soir. Sur scène, ils sont une vingtaine à faire des vocalises dont Anne, très concentrée. "Quand j'étais en CM2, on avait fait une chorale, mais je chantais tellement faux qu'ils m'avaient supprimé de la chorale", raconte-t-elle : "C'est la revanche !" Mais chanter à plusieurs, cela fait avant tout beaucoup de bien aux patients, comme nous le dit Nordine, chanteur dans l'âme : "c'est une bonne séance thérapeutique pour la psychologie de l'être humain, ça détend beaucoup le physique, et l'être". "Ça m'apporte de la paix intérieure", complète Anne.
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Par Karine Brives Publié le
Une violente agression de personnel le 31 janvier au service psychiatrie a conduit certains à exercer leur droit de retrait. Avec pour conséquence une exclusion temporaire.
Par Sandra Favier et Marie Slavicek Publié le 29 juin 2021
TÉMOIGNAGES Alors que l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement, mardi, la procréation médicalement assistée pour toutes, « Le Monde » publie les témoignages d’enfants élevés par deux mamans.
Dans la famille d’Eden « il y a moi, ma petite sœur Chaïli-Rose, nos deux mamans, deux chats, Peanut et Kiza, et une tortue », baptisée Camille. En France, combien d’enfants, comme Eden, 12 ans, et Chaïli-Rose, 8 ans, ont été conçus par procréation médicalement assistée (PMA) à l’étranger et sont élevés par un couple de lesbiennes ? Impossible de le savoir précisément.
Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en 2018, environ 31 000 enfants vivaient avec un couple de même sexe. Un chiffre qui inclut les couples d’hommes. D’après une enquête de La Croix, au moins 2 400 femmes célibataires ou en couple lesbien vont chaque année en Belgique ou en Espagne pour recourir à une PMA.
par Virginie Ballet publié le 29 juin 2021 à 19h09
Deux ans de labeur, d’atermoiement, de reculs. De frilosité et d’interminables débats parlementaires (pas moins de 468 heures), mais c’est enfin fait : les députés ont définitivement adopté ce mardi le projet de loi de bioéthique, qui ouvre l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, lesbiennes et célibataires comprises, 326 votes pour et 115 contre. Qu’importe si pour les partisans de longue date de cette mesure, ce vote était un «accouchement dans la douleur», de ceux qui teintent la victoire d’un sentiment amer. Le gouvernement et la majorité, eux, veulent retenir «un moment d’histoire». C’est en tout cas ce qu’a salué Adrien Taquet, en guise de propos liminaire à l’examen du texte ce mardi dans l’Hémicycle.
LE 29/06/2021
À retrouver dans l'émission
LE COURS DE L'HISTOIRE
par Xavier Mauduit
Néandertaliens, Denisoviens, Homo erectus… Il y a 60 000 ans, Sapiens coexiste avec d'autres espèces humaines, certaines ne nous sont peut-être pas encore connues. La découverte de ces autres humanités nous interroge sur l’héritage légué par nos ancêtres et sur les raisons de notre survie.
L’homme moderne représente le dernier maillon d’une incroyable mosaïque humaine. Il a longtemps partagé la planète avec d’autres Hominidés parmi lesquels nous retrouvons l’homme de Néandertal, l’homme de Florès (Indonésie), l’homme de Denisova (Sibérie, Tibet), Homo naledi (Afrique du Sud) ou encore Homo luzonensis (Philippines). Cette liste ne cesse de s’allonger au fil des différentes découvertes archéologiques et paléontologiques. Cette incroyable diversité est aujourd’hui considérablement appauvrie : la situation que nous vivons est exceptionnelle à l’échelle des temps géologiques.
Retrouver ce passé lointain interroge notre propre devenir, car cet héritage survit en nous : les recherches en paléogénétique ont montré qu’une petite partie du génome des hommes actuels non africains est héritée des Néandertaliens et des Denisoviens. Comment la connaissance de cette longue histoire peut-elle nous aider à comprendre notre présent ? Comment peut-elle expliquer le destin hors du commun des Homos dont nous sommes aujourd’hui les derniers représentants ?
Le fait d'avoir une seule espèce humaine qui peuple toute la planète est une situation qui nous parait normale mais c'est en réalité une situation tout à fait exceptionnelle à l'échelle des temps géologiques (...) Si l'on remonte au-delà de 40 000 ans avant le présent, il y a toujours eu plusieurs espèces humaines sur terre, généralement vivant dans différentes régions du globe mais qui se sont parfois côtoyées. Jean-Jacques Hublin
Pour sa deuxième édition, le Prix du livre d'art, porté par la Ville d'Ajaccio, a été remis samedi 26 juin à l'ouvrage « Hypnose » de Pascal Rousseau (Beaux-Arts de Paris éditions). Le prix complémentaire du catalogue d’exposition 2021 a été quant à lui décerné au « Corps et l'âme » de Marc Bormand, Beatrice Paolozzi Strozzi et Francesca Tasso (éditions du musée du Louvre).
Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio a célébré ce weekend les beaux livres. Samedi 26 juin, le Prix du livre d’art 2021, porté par la ville corse et doté de 3000 €, a été remis à Hypnose, art et hypnotisme de Mesmer à nos jours, de Pascal Rousseau, professeur d’enseignement théorique et d’histoire de l’art aux Beaux-Arts de Paris et professeur d’histoire de l’art à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Coédité par les Beaux-Arts de Paris et le Musée d’arts de Nantes, l’ouvrage est paru en octobre dernier à l’occasion de l’exposition « Hypnose », dont l’auteur est co-commissaire. Le prix complémentaire du catalogue d’exposition a récompensé « Le Corps et l’âme, de Donatello à Michel-Ange, sculptures italiennes de la Renaissance » de Marc Bormand, Beatrice Paolozzi Strozzi et Francesca Tasso (Éditions du musée du Louvre).
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Selon le nouveau rapport du Giec, le pire est à venir. Ce sont les enfants nés en 2021, qui devraient subir de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique. Donner la vie en 2021 serait donc un cadeau empoisonné si l’on suit Emil Cioran. Mais, à en croire Hannah Arendt, ne s’agirait-il plutôt de la promesse d’un changement ?
Octave Larmagnac-Matheron publié le
« Écoféminisme » : le terme est de plus en plus présent, dans le discours militant comme dans la pensée écologique. C’est ainsi sous ces auspices que – dernier exemple en date – l’économiste, écrivaine et femme politique Sandrine Rousseau a choisi de placer sa campagne pour la primaire d’Europe-Écologie-les-Verts en vue de la présidentielle. Comme elle l’expliquait il y a peu : « Longtemps, j’ai été féministe et écologiste, mais je menais ces deux combats de manière séparée, sans faire la jonction. Or ce qui les réunit est pourtant fondamental : c’est le refus de la prédation. »
par Jules Crétois publié le 28 juin 2021
«Nous sommes un peuple de casseurs-cueilleurs !» Lors de manifestations survenues pendant le mouvement social contre la loi travail en 2016, un tagueur gratifie un mur d’un clin d’œil à l’ouvrage Age de pierre de Marshall Sahlins (1). Dans ce livre, l’anthropologue américain, mort le 5 avril à 90 ans, étudie l’économie de différentes sociétés dites primitives. Là où la pensée classique affirme qu’elles sont des économies de la subsistance, archaïques et subies, Sahlins assure au contraire qu’elles résultent de la volonté de cantonner et de réduire le temps consacré aux activités économiques. Il rejette ainsi l’idée selon laquelle production et accumulation de biens seraient la finalité de toute société et que l’homme serait avant tout un homo œconomicus.
FRÉDÉRIC GRANIER Publié le
Le célèbre historien Georges Vigarello signe une enquête lumineuse sur un état physique et psychique devenu mal du siècle.
La crise sanitaire et le confinement ont accéléré le phénomène : pas une semaine sans qu’un hebdomadaire ne consacre sa une au burn-out, à l’épuisement, à la charge mentale… La fatigue s’insinue partout, au sein des foyers comme dans la sphère professionnelle, à l’heure où près de huit actifs sur dix placent le mot « stress » en premier pour qualifier leur travail. Dans cette somme érudite, Georges Vigarello, spécialiste du corps et de sa perception sociale, directeur d’études à l’EHESS (Ecoles des hautes études en sciences sociales), tente aujourd’hui de dresser les contours d’un concept qui a évolué à travers les siècles.
L’ouvrage débute au Moyen Age, où seule est valorisée la fatigue du combattant : on honore l’accablement du chevalier à l’issue des combats au même titre que son courage face à l’adversité. Cette forme « privilégiée » de fatigue s’estompe à l’âge classique, où l’on s’intéresse aux lassitudes liées aux activités d’administration et de cabinet.
Publié le
Après avoir manifesté dans toute la France le jeudi 10 juin, les psychologues s’inquiètent du manque de personnel. Face à l’afflux de patients, des psychologues s’inquiètent de devoir « trier ».
Le Collectif des psychologues vendéens s’inquiète de l’augmentation drastique des consultations ces deux derniers mois. Les membres ont estimé qu’ils étaient en hausse de 30 % à 50 % selon les services, selon un recensement effectué dans le courant de l’année 2021 sur tous les services psychologiques et psychiatriques en Vendée. « Aucune catégorie d’âge n’est épargnée » , constate Aline Hunault, psychologue au Centre hospitalier spécialisé Mazurelle à La Roche-sur-Yon, qui s’exprime au nom du collectif. « On s’inquiète de devoir trier des patients » , ajoute-t-elle.
Pavillon Populaire
Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.
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L’exposition Eaux troublées explore la relation controversée entre l’homme et l’eau, ce liquide si précieux, ressource essentielle à la vie, élément fondamental de notre corps, de notre planète et de notre vie.
Entre 2009 et 2014, Edward Burtynsky parcourt les cinq continents, du golfe du Mexique aux rives du Gange, pour capturer le cycle de vie de l’eau. Il suit le cours des rivières et étudie les mers, il décrit les différentes utilisations de l’eau, du culte à l’agriculture, et comme à son habitude, regarde à nouveau au-delà de la surface des choses.
L’oeuvre photographique d’Edward Burtynsky est en effet le fruit de la subtilité qu’il déploie dans ses recherches et leur synthèse. L’analyse débute par une étude minutieuse de l’impact du progrès humain sur la Terre et se poursuit par une recherche en profondeur de sites représentatifs. La synthèse est présentée par le biais des images qui parviennent à réunir cette diversité et la transforment en symboles à travers une esthétique qui comble les sens et invite à la contemplation. Pour produire son oeuvre sur l’eau, Burtynsky a eu recours à des technologies modernes, une nécessité pour traiter d’un sujet si vaste. Les prises de vue aériennes (depuis des hélicoptères ou des drones) caractérisent en effet ce projet et ne cessent de nous étonner en raison de la difficulté à appréhender visuellement l’échelle et l’abstraction des sujets.
Le résultat est toujours surprenant et excitant et nous sommes d’abord fascinés par ces impressionnantes représentations de lieux, après quoi nous pouvons dépasser l’illusoire infinité de ces paysages, pour enfin saisir le sujet réel.
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Depuis le premier confinement, un Français sur dix a consulté un psy. 20% d'entre eux n'en ont parlé à personne. L'enquête réalisée par YouGov et Qare –une plateforme de téléconsultation– en décembre dernier lève le tabou dont est encore empreinte la psychothérapie dans notre pays. Franchir la porte du cabinet d'un psy, quel qu'il soit, reste compliqué; dire qu'on a sauté le pas aussi. Pourquoi de tels freins ?
«Je n'ai pas envie de me faire juger en plus d'aborder des sujets délicats.»Margot, 29 ans, avance la même raison que la majorité des personnes qui ne veulent pas parler de leurs consultations: la peur d'être jugées négativement. «J'ai des patients qui inscrivent “rendez-vous chez le coiffeur” dans leur agenda», assure Fanny Jacq, psychiatre et directrice de la branche santé mentale chez Qare Psy.
D'autres ne veulent croiser personne dans la salle d'attente, de crainte de ce que penseront ces gens, raconte de son côté le psychothérapeute Émile Reyes. «Ils se disent, “si je demande de l'aide, je suis faible”. Or, dans notre culture, il faut “faire face”.» En ce sens, Sylvie, qui consulte un hypnothérapeute, reconnaît ne pas encore totalement assumer cette étiquette de «personne sensible», qu'elle rejetait il y a peu.
Ecoliers qui ont peur de contaminer leurs parents, étudiants qui n’en peuvent plus de leurs cours à distance, jeunes salariés souffrant d’isolement social, retraités craignant de tomber malades : toutes les tranches d’âge pâtissent du climat anxiogène que fait régner le Covid. Nous nous raccrochons aux moindres occasions de distraction, nous nous plongeons dans des romans, dans nos séries préférées, avec leurs personnages qui nous accompagnent et nous apportent un sentiment de sécurité, de continuité, en ces temps chaotiques. Nous y voyons des gens qui vont au café, qui s’embrassent, se touchent. Ah, si nous avions su que ce quotidien allait un jour nous manquer ! Mais cette plongée nostalgique dans le temps d’avant ne suffit pas toujours à nous redonner le moral. Selon une enquête réalisée par la plateforme Doctolib, le nombre de recherches de psychiatres et de psychologues a doublé entre octobre 2020 et janvier 2021 et, d’après une enquête Opinionway du 23 mars 2021, le taux de dépression a explosé chez les écoliers.
Carla BUTTING le
Marie Drucker sera présente ce mercredi 30 juin 2021 au cinéma Le Paradis à Quiberon (Morbihan). La réalisatrice et productrice de documentaires viendra présenter en avant-première son dernier film, Pour grandir encore.
Pour grandir encore est un film intimiste et simple, qui raconte ce qui relève habituellement du secret médical. La réalisatrice, Marie Drucker, viendra le présenter ce mercredi 30 juin 2021 à Quiberon (Morbihan) au cinéma Le Paradis. Pendant un an, elle a posé son regard et sa caméra sur une famille, dont le fils cadet âgé de 3 ans et demi, entame une psychothérapie. J’ai voulu m’intéresser à ces enfants tout petits, qui sont en pleine santé, sans pathologie, mais qui ont des difficultés à être au monde
, explique la réalisatrice.
Raphaël est de prime abord un garçon comme les autres. Il aime jouer avec des figurines, inventer des histoires. Mais la nuit, il a du mal à trouver le sommeil et enchaîne les colères et les cauchemars. Ses parents, épuisés, poussent alors la porte du cabinet de psychologie de Séverine, qui va les accompagner pendant une année. Marie Drucker, a voulu mettre en lumière les enfants qui arrivent à trouver leur chemin, pour peu qu’on les écoute
. C’est à cela que ce film nous renvoie, à notre fréquente maladresse, lorsqu’il s’agit d’écouter les émotions et les souffrances des enfants.
Laure Martin 29 juin 2021
La revalorisation salariale des agents de la fonction publique hospitalière (FPH) annoncée par le ministère de la Santé le 12 avril concerne à la fois les soignants qui vont intégrer la fonction publique hospitalière à partir d’octobre, mais aussi ceux qui en font déjà partie, avec un reclassement. Le point.
A partir d’octobre 2021, de nouvelles grilles salariales vont s’appliquer aux soignants de la fonction publique hospitalière, impactant le déroulement de carrière. Avant d’analyser les grilles, explications pour mieux savoir les lire.
La carrière d’un personnel de la Fonction publique hospitalière se fait sur la base de son corps. Dans la majorité des cas, le corps d’un personnel correspond à son métier.
Les corps sont divisés en grades. C’est le grade qui détermine le déroulement de carrière du personnel. Pour le corps des infirmiers en soins généraux par exemple, il existe deux grades. Le passage au grade 2 se fait sous conditions (lire plus bas).