De nombreux primo-injectés cessent de respecter les gestes barrières avant même de recevoir leur deuxième dose. Pourtant, seuls 20 % des Français étant totalement vaccinés, des médecins insistent sur la nécessité de ne pas baisser la garde.
Le Graal. Dans les jardins du château de Versailles, un couple d’amoureux prend la pose pour un selfie en brandissant leurs attestations de vaccination comme des trophées. Sitôt piqué, sitôt posté sur Instagram. Lunettes de soleil, masques baissés, ils viennent de recevoir leur première injection de Pfizer dans le vaccinodrome éphémère installé fin mai dans le domaine. La promesse de « pouvoir partir en vacances où on veut ». Il fait beau, il fait chaud, Diana-Eve et Shaeniront d’abord « fêter » leur première dose « en terrasse ».
Bienvenue sur votre réseau d’entraide et d’échanges pour les aidants !
Vous êtes plus de 11 millions de personnes à aider un proche fragilisé par la maladie, le handicap, les accidents de vie et/ou le grand âge.
Vous avez besoin d’un coup de main ? Vous recherchez des aides bien-être de vos proches ? Vous souhaitez connaître les solutions, les services, les associations, les personnes ressources disponibles sur un département en particulier ?
La Compagnie des Aidants vous accompagne dans votre quotidien avec des outils pratiques, un parcours de formation et un réseau d’entraide et d’échanges d’aidants et de bénévoles.
Le Réseau d’entraide
La Compagnie des Aidants a pour objectif de constituer une communauté nationale de proches aidants et de bénévoles voulant partager leur expérience d’une pathologie, et s’aider dans la gestion du quotidien de l’aidé.
Notre carte interactive vous permet d’entrer en contact avec les membres de la communauté près de vous ou de votre proche.
Les 36 heures d'angoisses qui se sont déroulées en Dordogne ne sont pas sans rappeler une autre affaire récente. Presque quatre jours de chasse à l'homme pour retrouver un homme dans les Cévennes qui venait de tuer son patron et un employé. Dans les deux cas, ce sont des hommes seuls, armés et en colère. Est-ce lié à la crise sanitaire ?
Il aura fallu 36 heures pour arrêter Terry Dupin au Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne. Un homme plongé dans une folle dérive. Mais avant lui, mi-mai, le visage juvénile de Valentin Marcone, 29 ans, père de famille fasciné par les armes, a lui aussi fait l'actualité après avoir tué son patron et son collègue. En décembre dernier, dans le Puy-de-Dôme, un mari violent et paranoïaque a tué trois gendarmes. Les affaires de forcenés se multiplient : deux fois plus d'interventions en un an.
Après avoir maté la saison 2 de Qui a tué Sara ?, une question nous brûle les lèvres. La jeune femme était-elle réellement schizophrène ?
La première saison de Qui a tué Sara ? nous a laissé sans voix. De nombreuses questions nous brûlaient les lèvres. Alex a finalement découvert que sa soeur n'était pas réellement celle qu'elle prétendait être. Heureusement, la saison 2 de Qui a tué Sara ? a été diffusée quelques semaines plus tard sur Netflix. Comme Manolo Cardono l'avait teasé, cette suite a levé le voile sur quasiment tous les mystères de la première saison... Nous avons ainsi eu un aperçu d'une autre facette de la personnalité de Sara. Agressive, folle, elle frappait carrément sa mère et manipulait toutes les personnes qui lui étaient proches. D'ailleurs, son psychiatre lui a diagnostiqué un trouble psychiatrique. D'après lui, Sara était schizophrène... Mais est-ce vraiment le cas ?
Le Cesame (Centre de santé mentale angevin) et le CDN Le Quai ont reconduit pour quatre ans la convention qui leur permet de monter des projets culturels avec soignants et patients de l’hôpital.
Thomas Jolly est le troisième directeur du Centre dramatique national à signer une convention cadre avec le Centre de santé mentale (Cesame) de Sainte-Gemmes-sur-Loire. Un partenariat qui vise à renfoncer les pratiques culturelles des patients mais aussi à sensibiliser la société civile au monde de la maladie psychiatrique.
Le Cesame propose, jeudi 10 juin de 18h à 20h, une réunion d’information pour les aidants ayant un proche atteint de troubles schizophréniques ou apparentés.
Du mardi 1er et vendredi 4 juin 2021, se déroulera à Cherbourg-en-Cotentin, la semaine de la santé mentale sur le thème du respect des droits. Cette année, l’accent sera également mis sur le contexte sanitaire.
Ce mardi 1er juin 2021 commence la semaine de la maladie mentale. Si l’événement est organisé depuis dix ans à Cherbourg-en-Cotentin, cette année, la saveur est particulière. « Le Conseil local de la santé mentale a souhaité que cette opération fasse écho au contexte pandémique que nous traversons tous», souligne Lydie Le Poittevin, adjointe à la santé, au handicap, à la lutte contre les discriminations et à l’égalité hommes femmes
Les praticiens infirmiers des services de soins intensifs et des urgences de l’hôpital Erasme à Bruxelles seront en grève ce lundi à partir de 13h00. Ce mouvement de grève est initié uniquement par les professionnels infirmiers, sans l’appui des organisations syndicales.
>Les différentes vagues successives engendrées par la pandémie de COVID-19 ont démontré l’importance des infirmiers en tant que professionnels de santé. Pourtant, le sentiment d’être mal considéré par les autorités semble persister dans la profession. C’est une des raisons qui a poussé les membres du personnel infirmier de l’Hôpital Erasme, des sections urgences et sois intensifs, à faire grève ce lundi à partir de 13h00. Ce qui a déclenché cette nouvelle colère de ces infirmiers : la sortie des applications du financement « IFIC » pour les spécialistes avec ses nouveaux barèmes. Dans une lettre ouverte, les infirmiers dénoncent : “ Nous estimons qu’en plus d’être une illustration flagrante du manque de connaissance de l’autorité sur la diversité et les spécificités du travail technique et intellectuel des praticiens, cela mènera à moyen ou long terme à la disparition des spécialistes par manque de valorisation et de facto à une diminution de la qualité de prise en charge et de la sécurité des patients”.
Diffusé sur YouTube, ce programme conçu comme un Etat fictif déconstruit sexisme et racisme tout en prônant l’intersectionnalité.
Bienvenue au Zazemistan, République utopique, féministe, inclusive et postcoloniale en construction. Elle a pour devise «Liberté, minorité, sororité !» et donne son nom à une toute nouvelle web-émission diffusée sur YouTube depuis deux semaines. Quatre épisodes de la première saison – qui en comptera neuf – sont déjà en ligne. Le concept (inspiré en partie des talk-shows américains et, plus précisément, duPatriot Act de l’humoriste Hassan Minhaj) s’avère des plus originaux dans le paysage audiovisuel français.
Des chercheurs marseillais étudient les bienfaits de la plongée contre le stress. Ils ont enregistré de bons résultats auprès de rescapés des attentats du Bataclan ou de soldats français de retour de théâtre d’opération. Cette année, ils testeront leur découverte sur des soignants.
La pratique de la plongée peut être considérée comme « un médicament ». LP/Philippe de Poulpiquet
Descendre sous l’eau permet de réduire le stress. Selon une étude menée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), la plongée sous-marine dissout l’angoisse et améliore la capacité à gérer l’imprévu. « Nous avons lancé la recherche en 2015 avec un collègue qui avait été victime d’un burn-out. Exactement comme pour un médicament, nous avons comparé les effets sur un groupe qui a pratiqué la plongée par rapport aux effets sur un groupe placebo, dont les membres faisaient de l’escalade ou du kayak dans les calanques, pour évacuer l’effet vacances », précise Mathieu Coulange, chef de service médecine hyperbare, subaquatique et maritime au CHU Sainte-Marguerite, à l’origine de ce programme.
L’expérience a fait l’objet d’une publication scientifique, puis tout s’est accéléré. En 2017, le chercheur s’est envolé vers la Guadeloupe avec une quarantaine de rescapés des attentats du Bataclan. L’année suivante à Malte, il testait l’efficacité de l’immersion sur des « blessés psychiques de l’armée de terre », des soldats de retour de théâtres d’opération et souffrant de syndrome post-traumatique. Les sons, la lumière, la pesanteur. Sous l’eau, l’expérience est radicalement différente et permet d’échapper à la tension terrestre mais ce n’est pas tout : détendeur en bouche, on inspire et expire automatiquement de manière plus lente et plus ample. « Ces techniques de contrôles respiratoires permettent de pousser l’air vers la carotide qui réactive le système neurovégétatif », décrit le chercheur. Schématiquement, il restaure la fonction du système neurologique bloqué par le stress.
Du 11 au 13 juin 2021, le Psychodon invite le grand public à se mobiliser pour la santé mentale. Des actions de sensibilisation seront ainsi mises en place partout en France. RDV le 12 à l'Olympia pour un show enflammé avec Kendji, Wejdene, Bénabar..
« Un Français sur quatre présente un trouble psychique. Tous fragiles, tous concernés ! », argue l'association Psychodon qui vise à sensibiliser à la santé mentale. Du 11 au 13 juin 2021, elle invite le plus grand nombre à s'unir face à ces troubles encore trop méconnus et stigmatisés. Des actions solidaires seront mises en place, partout en France, pour sensibiliser à la dépression, la bipolarité, les addictions ou encore la schizophrénie. L'objectif ? Sortir cet enjeu de santé publique hors des murs de l'hôpital psychiatrique pour aller vers les élus, les citoyens...
par Johanna Luyssen, correspondante à Berlin publié le 7 juin 2021
Sociologue au CNRS, spécialiste de bioéthique et des questions de famille, Dominique Mehl salue le projet de loi ouvrant la PMA à toutes les femmes. Certes tardif, il est ambitieux en matière d’accès aux origines.
Pour la sociologue au CNRS Dominique Mehl (1), le projet de loi bioéthique examiné à partir de ce lundi et prévoyant notamment l’ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, couples de lesbiennes et célibataires, aurait dû être voté dans le sillage de la loi de 2013 ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe. Mais il entérine enfin des évolutions sociétales qui viennent de loin.
Dès le 1er juillet, le métier d’infirmier spécialisé ne sera plus reconnu. Ce qui veut dire que leur salaire sera amputé et que leur métier déjà en pénurie sera encore moins attractif.
Le 12 mai dernier déjà, deux associations d’infirmiers spécialisés avaient envoyé une lettre ouverte au ministre de la Santé. Une lettre signée par une centaine d’infirmiers en chef de plusieurs hôpitaux à Bruxelles et en Wallonie. Tous ensemble, ils dénonçaient le manque de considération et de reconnaissance de la profession.
C’est une problématique qui ne date pas d’aujourd’hui, mais qui remonte à 2018, quand une nouvelle classification de fonctions pour la profession était partiellement appliquée.
Des pertes salariales
À partir du 1er juillet, la rémunération des infirmiers spécialisés pourrait être revue à la baisse. "Ce qui se passe, c’est qu’on se rend tout simplement compte que les infirmiers titrés perdent au niveau salaire, avec des impacts plus ou moins importants en fonction des situations de chacun", explique Adrien Dufour, président de la Fédération nationale des infirmiers de Belgique.
Le recueil de poèmes de la scientifique canadienne, décédée en 1999, est enfin traduit en français, vingt ans après sa parution. « Devant l’immense » fusionne les amours de cette écrivaine au mot précis : le rationnel et le poétique, l’intime et l’infini.
Le livre. Il en va de certains destins comme des supernovae, ces étoiles géantes qui explosent dans un flash intense mais qu’on n’aperçoit paradoxalement qu’après leur disparition, tant leur lumière a mis de temps à nous parvenir. Ainsi l’astrophysicienne canadienne Rebecca Elson n’apparut-elle vraiment au monde qu’en 2001, deux ans après son décès d’un cancer à l’âge de 39 ans, grâce à la publication du seul et unique recueil de poésies qu’elle composa, A Responsibility to Awe. Vingt ans plus tard, il est enfin traduit en français, par Sika Fakambi, sous le titre Devant l’immense.
C’est un secret de polichinelle : la PMA est pratiquée en France, sous le manteau, pour des couples lesbiens et des femmes célibataires. Si certains gynécologues aident ces femmes par militantisme, d’autres le font par opportunisme.
Quand Adélie (1) a entamé les démarches pour une PMA clandestine en France, en novembre 2020, elle a suivi la procédure indiquée par des groupes Facebook : contacter une banque de sperme pour obtenir une liste de gynécologues acceptant de pratiquer des inséminations avec le sperme d’un donneur (IAD) dans leur cabinet. C’est qu’Adélie, 34 ans, avocate parisienne célibataire, n’est pas éligible à la PMA légale, ce qui pourrait changer avec le retour de la loi bioéthique à l’Assemblée ce lundi. «J’ai appelé le premier, spécialiste de la procréation, il a dit que l’insémination coûterait 500 euros en liquide». Les deux autres lui demandaient 300 et 400 euros en liquide aussi. «Je me suis dit que c’était pareil pour tous», conclut-elle.
Fragilisés par la situation sanitaire, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes savent qu’ils ont perdu la bataille de l’opinion. Les pressions sont fortes en faveur du développement massif du maintien à domicile des seniors.
Il y a les chiffres, implacables. Plus de 37 500 pensionnaires d’Ehpad sont morts du Covid-19 depuis mars 2020. Il y a aussi les histoires personnelles, souvent douloureuses. Au deuil se sont ajoutées les épreuves de l’isolement en chambre des résidents, les restrictions de visites infligées à leurs familles, parfois abusivement contingentées alors que la campagne de vaccination était achevée dans l’établissement.
Pour la seconde fois en un an, le Conseil constitutionnel exige le contrôle du juge sur ces mesures prises pendant les hospitalisations sans consentement.
Cette fois, le gouvernement ne pourra pas se défausser. Il va devoir inscrire dans la loi avant la fin de l’année le contrôle systématique par le juge judiciaire des mesures de maintien à l’isolement ou sous contention d’un patient en hôpital psychiatrique au-delà d’une certaine durée. Le Conseil constitutionnel, qui a sèchement censuré, vendredi 4 juin, une disposition législative toute fraîche introduite par le gouvernement en décembre, a choisi de lui laisser un peu plus de six mois pour cette réforme d’importance.
Dans bon nombre de pays à travers le monde, les relations romantiques et sexuelles ont profondément changé au cours des dernières décennies. Mariages tardifs, dissolutions des relations, divorces, veuvages… sont autant de situations qui favorisent le retour de célibataires de tous âges sur le « marché des rencontres amoureuses et sexuelles ».
Une étude américaine s’est intéressée à l’évolution des rencontres et de la sexualité d’adultes célibataires au cours de la vie. Sur l’ensemble de la cohorte (5.864 répondants âgés de 21 à 94 ans), 29% avaient une vingtaine d’années, 19% une trentaine, 14% une quarantaine, 15% une cinquantaine, 15% une soixantaine, environ 8% au-delà.
Parmi les répondants, environ 19% ont indiqué sortir fréquemment, 18% rechercher activement une relation et 47% souhaitaient se marier un jour. La moyenne des partenaires sexuels par individus au cours de la vie était de 10,41, et 45% des participants rapportaient avoir eu des rapports sexuels au moins une fois au cours de l’année écoulée.
Stockholm, le vendredi 28 mai 2021 – Quatorze mois après le début de l’épidémie, la Suède, seul pays européen à n’avoir jamais confiné sa population, n’a pas vraiment à rougir de son bilan.
« Nous apercevons le début de la fin » a déclaré ce jeudi le premier ministre suédois Stefan Lofven. Face à la baisse du nombre de cas et d’hospitalisation et à l’accélération de la vaccination dans le pays (35,5 % des habitants ont reçu une première dose), le chef du gouvernement a annoncé une diminution progressive des restrictions à partir du 1er juin prochain.
L’occasion de se rappeler que, contrairement aux idées reçues, la Suède a bien mis en place quelques restrictions pour lutter contre la Covid-19. Ainsi, les rassemblements dans les lieux publics sont interdits et les cafés et restaurants doivent fermer à partir de 20h30. Mais jamais la Suède n’a mis en place de confinement strict, contrairement à l’ensemble des pays européens. Elle a préféré miser sur des recommandations et la bonne volonté des citoyens.
Moins de morts par habitant en Suède qu’en France
Cette stratégie originale mise en place par les autorités suédoises et par l’ « épidémiologiste en chef » Anders Tegnell a été très décriée hors et à l’intérieur de la Suède (notamment sur les plateaux de télévision en France). Pourtant, le bilan suédois est loin d’être aussi catastrophique que ce que les médias européens avaient pu prédire. Loin de là. Avec 1 419 morts par million d’habitants, la Suède est dans la moyenne des pays européens et compte moins de morts par habitants que la France (1 669 décès) ou l’Italie (2 083), des pays qui ont pourtant procédé à des confinements stricts de leur population.
Discutée à nouveau à partir de ce lundi à l’Assemblée après de nombreux débats, l’ouverture timide de l’assistance médicale à la procréation marquerait la fin d’un parcours d’obstacles pour les femmes célibataires et lesbiennes.
Y aura-t-il des bébés nés de «PMA pour toutes» avant la fin du quinquennat ? Alors que le projet de loi ouvrant les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) aux femmes célibataires et aux lesbiennes repasse dès lundi en nouvelle lecture à l’Assemblée – après quatre ans de rebondissements divers –, le gouvernement s’emploie à le faire croire. «Le premier bébé né par PMA d’un couple de femmes ou d’une femme seule naîtra avant la fin du mandat, c’est possible», assurait le ministre de la Santé, Olivier Véran, auprès des étudiants de Sciences-Po en mai. Plus prudente, la ministre chargée de l’Egalité, Elisabeth Moreno, disait à Libération fin mai espérer que la loi soit adoptée définitivement«d’ici le mois d’août» et que les femmes qui attendent «pourront, ainsi, avoir accès à la PMA».
Rencontre express avec le collectif Elles font des films, qui vient de lancer son site internet, où l’on retrouve son manifeste, et ses actions, mais aussi de nombreuses informations sur l’actualité des autrices, réalisatrices et techniciennes belges francophones, ainsi qu’une très riche section « Ressources », reprenant divers documents et outils sur les questions de genre, de parité, d’inclusion, et de diversité dans le secteur audiovisuel.
Pourquoi ce collectif, et qui représente-il ?
Le collectif a été créé il y a 4 ans, en juin 2017, en réaction à une photo publiée par le Centre du Cinéma dans le cadre de l’opération Cinquante50 qui célébrait 50 ans d’aides publiques, et sur laquelle figurait extrêmement peu de femmes. On a voulu proposer une autre photo, pour montrer que les femmes étaient bien là dans le cinéma belge. Le collectif est donc né de cette volonté d’offrir une autre représentation.
Les revendications étaient une représentation plus juste, une visibilité plus importante du travail des femmes, et un désir de se rassembler pour être solidaires, et trouver des solutions pour que les choses changent.
Le collectif réunit aujourd’hui 150 professionnelles. Il était à la base formé de réalisatrices, mais s’est ouvert par la suite aux autres professionnelles, chefs opératrices, ingénieures du son, scénaristes, monteuses, actrices, productrices, etc. On a un fonctionnement transversal, on tient des assemblées générales mensuelles, et on organise des groupes de travail par sujet, en fonction des affinités et des compétences de chacune. On a un groupe de travail sur les écoles, un autre sur un incitant financier pour les films ayant des équipes paritaires, un sur la communication, un sur le site internet…