Nouveautés d'avril
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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par Marlène Thomas publié le 9 mai 2021
Le rituel familial s’est soldé par une course-poursuite dans la rue. «Le bijoutier a réussi à ne me percer qu’une oreille. Quand ils ont enlevé le pistolet, je suis partie du magasin en courant», témoigne Lucie, 26 ans. Elle avait alors 4 ans. Dans la famille de cette Bretonne, il était de coutume «d’offrir le perçage en cadeau d’anniversaire aux fillettes». Gardant sur une oreille le vestige de cette première expérience avortée, elle réclame vers 7 ans de repasser sous l’aiguille, marchant dans les pas de ses cousines. Mylène avait, elle, 3 ans quand sa tante l’a emmenée se faire percer. Le souvenir est encore vif : «J’avais peur car je ne me rendais pas compte de ce qui allait se passer. J’ai eu super mal, j’ai crié très fort.»Influencée par l’exemple de sa mère et de ses copines, cette Avignonnaise de 39 ans avait pour sa part réclamé des boucles.
Par Cécile Bouanchaud Publié le 8 mai 2021
Depuis un an, les structures d’accueil de jeunes enfants vivent au gré des protocoles sanitaires. Les personnels évoquent « un manque de sens » et s’inquiètent pour l’apprentissage des enfants.
Lorsque Amir (le prénom a été modifié) a quitté le monde du management pour devenir éducateur de jeunes enfants en crèche, il entretenait l’optimisme des débutants. Celui de tout faire pour« permettre aux enfants de se développer de façon harmonieuse ». La crise sanitaire est passée par là. Quelques mois après l’obtention de son diplôme, le trentenaire a dû remiser ses ambitions pour s’adapter aux contraintes sanitaires instaurées dans la crèche du Var dont il est salarié.
« Mon rôle est de faire vivre des choses aux enfants, de leur offrir une diversité d’expériences… L’année écoulée a contraint tout cela », résume-t-il. Masques portés en permanence, distanciation sociale avec les familles et protocole sanitaire très strict sont venus bouleverser un quotidien déjà très encadré. A l’instar d’Amir, les personnels de crèches s’accordent sur un point : « Notre métier a perdu de son essence avec la crise sanitaire. »
La 23ème semaine du cerveau organisée en France par la Société des Neurosciences a été l’occasion de faire le point sur les dernières connaissances en neurologie et en particulier sur la maladie d’Alzheimer. En France, cette dernière concernerait environ 900 000 personnes.
Cependant, malgré les avancées dans les domaines de la clinique, de la neuro-imagerie, de la biologie cellulaire ou de l’immunologie, cette pathologie reste sous diagnostiquée.
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6 avril 2021
Hélène Périvier, Grégory Verdugo*
OFCE, Sciences Po
La loi sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes votée en 2014 a instauré la PreParE (Prestation partagée d'éducation de l'enfant). Son objectif était d'encourager le recours des pères au congé parental afin qu'ils consacrent davantage de temps aux tâches parentales et, d'autre part, d'inciter les mères à retourner sur le marché du travail plus rapidement afin de contribuer à la réduction des inégalités professionnelles liées à l'arrivée d'un enfant. La loi modifie la durée et la répartition du droit à l'allocation entre les parents : pour un premier enfant, la durée maximale de versement a été étendue, passant de 6 mois à partager entre les deux parents avant la réforme à 6 mois pour chaque parent après la réforme ; à partir du deuxième enfant, la réforme réduit à deux ans maximum la période d'indemnisation pour un même parent au lieu de trois initialement, ce qui oblige l'autre parent à prendre une partie du congé pour couvrir la période jusqu'au trois ans de l'enfant. À partir des données du fichier des allocataires mis à disposition par la Cnaf, nous évaluons les effets du passage à la PreParE sur le recours à l'allocation et les revenus des familles. La méthode et des résultats supplémentaires sont détaillés dans un document de travail (Périvier et Verdugo, 2021)1.
Principaux résultats sur le recours au dispositif :
1) Le recours des pères à l'allocation de congé parental n'a presque pas augmenté :
Pour le congé à taux plein, le recours des pères est passé de 0,5 % à 0,8 % quel
que soit le rang de l'enfant ;
Pour le congé à taux partiel, le recours des pères d'un premier enfant est passé
de 0,7 % à 0,9 % et celui des pères ayant deux enfants ou plus de 1 % à 1,8 % ;
Ces taux restent bien en deçà des objectifs affichés de 25 % des pères prenant
■ Nous estimons que 70 % des pères (contre seulement 25 % des mères) qui travaillent à temps partiel renoncent à percevoir l'allocation de congé parental à laquelle ils ont droit sans modifier leur comportement d'activité et, depuis la réforme, sans réduire le droit au congé de leur conjointe.
par Fabien Leboucq publié le 7 mai 2021
CheckNews
Si la schizophrénie ou la démence font partie, depuis le mois d’avril, des comorbidités permettant d’être vacciné, ce n’est pas le cas de toutes les catégories de troubles psychiatriques.
La Haute Autorité de santé a annoncé, dès le 2 mars, que les personnes atteintes de dépression «majeure» sont prioritaires sur la vaccination. (kitzcorner/Getty
Vous nous demandez : «Est-il vrai qu’on peut se faire vacciner quand on a eu des troubles anxieux ou un antécédent de dépression ?» Votre question fait référence à un tweet de l’éditorialiste Renaud Pila, qui écrit le 4 mai : «Pour rappel, toute personne de plus de 18 ans qui a souffert de troubles d’anxiété ou d’état dépressif caractérisé peut aller se faire vacciner sans ordonnance ou certificat. L’information est trop peu passée.»
Le 06/05/2021
Publié le 07/05/2021
Toujours sur le qui-vive, un infirmier en réanimation surveille ses malades à la loupe, manipule des produits très dangereux et du matériel de pointe. Il ne touche pas de prime. Alors il la demande. Témoignage à l'hôpital de la Timone à Marseille.
"Nous sommes capables de faire certains diagnostics. Nous sommes auprès du patient 24 heures sur 24. On prévient le médecin, qui nous écoute, on doit vérifier ses prescriptions, notre avis a du poids," décrit Aurélie Brésulier, infirmière au service de réanimation polyvalente de l’hôpital de la Timone, à Marseille.
En réanimation, elle est exposée à des risques importants. Pourtant, elle est considérée et payée comme une "infirmière générale". "Dans certains établissements privés, les infirmiers comme moi touchent jusqu'à 350 euros brut en plus (...) Il faut bien fidéliser le personnel," précise l'infirmière.
Le 11 mai sera la journée de mobilisation du personnel de réanimation : infirmiers et aides-soignants. Un mouvement national auquel ne pourra pas vraiment participer Aurélie Brésulier, réquisitionnée par l’hôpital.
Elle exerce son métier depuis 8 ans et travaille de 6h40 à 19h15. "Nos patients sont souvent polytraumatisés, parfois toxicomanes ou atteints de troubles psychiatriques. Nous sommes régulièrement couverts de sang et donc exposés aux virus, nous subissons l’agressivité des familles," raconte Aurélie Brésulier.
Marylin Maeso, propos recueillis par Martin Legros publié le
Le clivage gauche-droite est-il encore pertinent pour s’orienter dans la politique contemporaine ? Alors que les sondages font état d’un basculement électoral de l’opinion vers la droite et d’une fragmentation de la gauche, dans le champ idéologique, l’état des lieux est opaque : les uns considèrent que l’extrême droite a gagné la bataille des idées en ayant réussi à mettre les questions autour de l’islam, de la laïcité et de la sécurité au centre du débat, les autres considèrent que la gauche radicale polarise le débat autour des questions du racisme, de la cancel culture, du genre et de l’identité. Chaque camp accusant l'autre de « faire le jeu » de l'extrême droite. Pour y voir plus clair, nous avons demandé à une dizaine de jeunes philosophes issus de tout le spectre du champ politique, de répondre à trois questions : êtes-vous de gauche ou de droite ? Comment définissez-vous ce clivage ? Va-il disparaître ou être réinventé ?
Aujourd’hui, la réponse de la philosophe et essayiste Marylin Maeso, professeure de philosophie en lycée et spécialiste d’Albert Camus à qui elle a consacré un Abécédaire (Éditions de L’Observatoire, 2020), et autrice des Conspirateurs du silence (Éditions de L’Observatoire, 2018), dans lequel elle dénonce le climat délétère du débat public contemporain.
08/05/2021
Je pense qu’en tant que parents, il est irresponsable de faire l’impasse sur les livres pour enfants contenant une idéologie raciste.
RACISME - C’est immédiatement après l’annonce concernant Dr. Seuss que j’ai demandé à mes enfants de me rejoindre sur le canapé du salon pour un moment de lecture à voix haute de l’un de ses livres: And to Think That I Saw It on Mulberry Street. J’avais l’impression de manipuler un objet de contrebande hautement explosif.
J’ai fait asseoir mes enfants à mes côtés. Mon fils de neuf ans, le plus jeune et le plus sensible, s’est blotti contre ma poitrine. Ma fille de quinze ans a haussé les sourcils en regardant le livre choisi. Elle était au courant de la décision de la Fondation Dr. Seuss d’”éliminer” six des livres de l’auteur en raison de leur imagerie raciste.
Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous lestémoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!
Habituée à nos soirées en famille où nous jouons à un jeu de société, regardons un film ou lisons un livre, elle était néanmoins réticente à l’idée de lire celui-ci.
“Assieds-toi”, lui ai-je dit en tapotant le coussin près de moi. “Je vais t’expliquer”
Capital
Écrit par Delphine Bernard-Bruls Publié le
Cela fait partie des vérités qui peuvent être difficiles à encaisser, mais elles sont désormais disponibles en ligne. Grâce à deux ans de travail de recherche, une base de données a été publiée vendredi 7 mai répertoriant tous les propriétaires d’esclaves ayant touché des indemnités au moment de l’abolition de l’esclavage. Comme le révèlent nos confrères de 20Minutes, il est désormais possible de savoir si nos ancêtres ont possédé des esclaves.
La base de données se présente comme suit : il s’agit d’un moteur de recherche où les internautes peuvent trier par nom, colonie ou même montant des indemnités accordées aux propriétaires au moment de la libération des esclaves. Une fois la recherche lancée, les noms de propriétaires apparaissent, ainsi que des informations biographiques sur ces derniers. L’historique des indemnités perçues – en 1825 et 1849, les deux dates où les propriétaires d’esclaves ont été indemnisés – est également disponible dans la base de données.
par LIBERATION et AFP
Depuis treize mois, Mme B., incarcérée à la prison de Fleury-Merogis dans l’Essonne, n’a pas pu voir son fils. A cause de l’épidémie de Covid-19, le parloir du relais parent-enfant (REP), dédié aux visites qui nécessitent l’assistance d’un médiateur, est resté fermé après le mois de mai et la fin du confinement strict. Les rencontres entre les détenus et leurs proches ne peuvent plus se faire que dans les parloirs avocats par appels en visio. Mais voilà : son fils a 5 ans et il est atteint d’un syndrome autistique. Ces deux modes de visite ne sont pas du tout adaptés à son handicap. Ce vendredi, elle a saisi le tribunal administratif de Versailles, dénonçant «une atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant», a indiqué son avocate.
07/05/2021
Par Emmanuel Laurentin et Rémi Baille
Coronavirus : une conversation mondiale | Le temps passe. Mieux, il dure. La persistance de la pandémie, de nos lassitudes et nos ennuis renouvelle notre perception du temps. Et maintenant, il suffit que l'avenir se présente un peu plus clair pour que le futur soit nouveau l'allié du présent.
Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. La liste de ces contributions à cette Conversation mondiale, entamée le 30 mars 2020, continue de s'étoffer et dépasse à présent les 100 contributions. En outre, chaque vendredi, Le Temps du débat propose une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements actuels.
Caterina Zanfi est philosophe, chercheuse au CNRS. Spécialiste de Bergson, elle a récemment co-écrit, avec Frédéric Worms, La pensée et le mouvant : Introduction (Desclée de Brouwer, 2020). Pour la Conversation Mondiale, elle réfléchit au temps et plus précisément à la durée, une durée qui dure, et redéfinit nos repères.
LE 07/05/2021
À retrouver dans l'émission
LA CRITIQUE
par Lucile Commeaux
Pour cette première partie d’émission consacrée à la littérature jeunesse, nos critiques ont lu « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat. Découvrez leurs avis…
La Critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la dispute.
Au sommaire de cette Critique consacrée à la littérature jeunesse, trois livres : deux illustrés , « Lilly sous la mer » et « Tor et le Cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat, lauréat du prestigieux prix ALMA 2021 (Astrid Lindgren Memorial Award) pour l’ensemble de son oeuvre.
Paris, le samedi 8 mai 2021 – « Je ne suis pas là pour donner des leçons de morale » a lancé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal interrogé mercredi sur ces Français qui ne souffrant pourtant pas de comorbidités cherchent à se faire vacciner contre la Covid. S’il ne s’agissait pas d’une formule toute faite, on serait tenté d’y voir un infléchissement quant à la façon d’appréhender la crise sanitaire. En effet, de nombreux discours autour de l’épidémie ont laissé affleurer l’influence d’un carcan moral, voire religieux, ce qui sans être évidemment surprenant, n’en est pas moins notable.
Chaque épidémie est l’occasion pour quelques esprits qui pourraient être qualifiés «d’illuminés » de crier à la vengeance divine. Cette pandémie n’a pas fait exception. Cependant, même dans les discours se voulant rationnels, la trace d’une forme de morale religieuse n’a pas toujours été totalement absente. Pourtant, depuis l’épidémie de Sida, nous aurions dû apprendre à nous méfier de l’incursion de la morale pour appréhender les maladies infectieuses. Les associations de lutte contre le Sida se sont en effet toujours battues et continuent à se battre pour que les personne séropositives ne soient pas considérées comme « coupables » de transmettre le VIH, rappelant toujours que c’est à chacun de prendre la responsabilité de sa propre protection. Alors que certaines juridictions ont parfois été tentées de criminaliser la transmission (inconsciente ou consciente), leur combat n’a jamais failli.
par Margaret Oheneba publié le 8 mai 2021
Alors que la trêve hivernale doit prendre fin le 31 mai, la Fondation Abbé-Pierre et la Confédération national du logement réclament une nouvelle prolongation du dispositif. En attendant, les associations apportent une aide juridique aux locataires menacés d’expulsions.
L’acte éducatif suppose une transmission visant à un développement d’aptitudes par un sujet dans un domaine particulier. Cette définition nous montre que nous ne pouvons pas faire l’impasse sur les finalités de l’acte éducatif. Tout acte éducatif suppose donc des intentions plus ou moins explicites ou avouées. Que voulons-nous impulser par l’acte éducatif et comment nous y prenons-nous ?
Pour tenter de répondre à ces questions, je souhaite partir de ma propre pratique et je me questionnerai donc sur les finalités de mon action éducative, action qui relève du domaine de la santé puisque j'ai longtemps erré dans les couloirs et les jardins d'un grand hôpital psychiatrique.
Les actions éducatives mises en place par les infirmiers relevaient essentiellement du domaine de la vie quotidienne, il s’agissait de l’éducation à l’hygiène corporelle, à l’équilibre alimentaire, à une prise de traitements comme des neuroleptiques ou à des pathologies associées comme le diabète (injection d’insuline par exemple)… Je ne ferai pas cas de la symptomatologie clinique des personnes hospitalisées mais seulement des relations et des objectifs poursuivis lors d’actions éducatives que j'ai eu la chance de pouvoir observer.
Rentrons dès à présent dans le vif du sujet. Dans le cadre d’une hospitalisation en psychiatrie, une action éducative s’intègre à un programme de soins alors que les actions éducatives au sein des institutions scolaires et de la formation continue semblent tendre à viser à la formation d’un type d’homme. Cependant, si les objectifs à courts et moyens termes peuvent s’inscrire dans des démarches différentes, soins pour les uns, formation pour les autres, reste que les finalités quand on parle d’éducation doivent se rejoindre.
Pourquoi parle-t-on d’action éducative lorsqu’on travaille en milieu hospitalier avec des personnes souffrant de maladies psychiatriques ? Comment mène-t-on ces actions ? Sur quelles valeurs s’appuie-t-on et en vue de quelles finalités ?
Mercredi, 05/05/2021
Les "troubles de la conduite alimentaire" (TCA), qui regroupent l’anorexie mentale, la boulimie et les accès hyperphagiques, concernent environ 600 000 adolescents et jeunes adultes entre 12 et 35 ans en France, dont près de 90 % de jeunes filles ou jeunes femmes.
Ces dernières années, plusieurs études ont montré qu’il existait des prédispositions génétiques à ces maladies. De nouveaux travaux, basés sur l’étude du génome de dizaines de milliers d’individus, et menés par une équipe de l'Université de Genève (UNIGE), des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), du King's College de Londres, du University College de Londres, de l'Université de Caroline du Nord (UNC) et de l'Icahn School of Medicine du Mont Sinaï, montrent que ces prédispositions génétiques partagent un profil commun avec d’autres troubles psychiatriques.
« Des études antérieures, qui ont mis en évidence une association génétique entre un risque élevé d'anorexie mentale et un faible risque d'obésité, ont commencé à lever le voile sur certains aspects de l'apparition des troubles alimentaires largement négligés jusqu'ici », explique Nadia Micali, professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l'UNIGE et cheffe du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent aux HUG, qui a dirigé ces travaux. « Cependant, le même travail n'avait pas été fait pour les deux autres grands troubles alimentaires : la boulimie et les accès hyperphagiques. Le but de notre étude était donc de comprendre le rôle des gènes régissant le poids corporel pour ces différents troubles, leurs similitudes et leurs différences ».