4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Propos recueillis par Catherine Vincent Publié le 17 juillet 2020
Entretien. Bruno Falissard est pédopsychiatre, directeur de recherche Inserm à la Maison des adolescents de Cochin (AP-HP). Il vient de publier Soigner la souffrance psychique des enfants (O.Jacob, 224 p., 19,90 euros).
Des hyperactifs coincés dans 40 m² avec leurs parents, des autistes dont le rituel consiste à se rendre en hôpital de jour et qui, du jour au lendemain, doivent rester chez eux : pour ces enfants-là, les pédopsychiatres ont immédiatement pensé que le confinement allait être une catastrophe. Or, globalement, c’est le contraire que l’on a observé : ils allaient bien, voire parfois mieux que d’habitude. Pourquoi ? Parce que pour un enfant hyperactif, ou pour un enfant autiste lorsqu’il est scolarisé, ce qui est dur, c’est l’école ! C’est de passer sa journée dans un lieu où il est considéré comme différent, et décalé en permanence. Le confinement a été l’occasion de le vérifier : le problème de nos patients provient en partie des normes imposées par la société.
Publié le
On respire profondément, puis on kiffe ! Jusqu’alors, la culture du kif, la plante made in Maroc, était illégale. Mais le 4 mars, le gouvernement réuni en conseil a ouvert la voie à la légalisation de la culture du cannabis. Un vent nouveau est sur le point de souffler sur le pays, clame la une du magazine marocain Tel Quel.
Le projet de loi, encore en cours d’ajustement, porte sur le cannabis à des fins médicales, une pratique déjà légalisée dans plus de cinquante pays dans le monde. Le texte prévoit l’encadrement et la réglementation de l’activité pour les agriculteurs. Alors que ses vertus thérapeutiques sont saluées, la manne économique certaine que représente l’activité est un argument de taille. La culture du cannabis prospère déjà dans des zones dites “historiques”, comme dans la région du Rif, dont le sol est particulièrement adapté à la culture du cannabis. Le Maroc est considéré comme le premier producteur mondial.
“À la fois substance vénérée et objet de diabolisation, le kif épouse une nouvelle fois l’histoire nationale”, relève Tel Quel. Car le dossier est bien connu des autorités marocaines. Depuis des années, le pays tâtonne, entre scepticisme et volontarisme politique. Certains voient dans son interdiction une hypocrisie, la plante étant de facto consommée, quand d’autres invoquent l’opportunité de s’insérer dans un marché prometteur.
Désormais, le gouvernement a ouvert la brèche de la légalisation. Ce changement de cap s’explique en grande partie par un tournant sur la scène internationale. Le 2 décembre 2020, les Nations unies ont reconnu au cannabis ses vertus thérapeutiques.
Le cannabis, dont la production illicite a longtemps porté préjudice à l’image et la réputation du Maroc, “serait pour tout le pays une plante bénite”, estime le quotidien marocain L’Économiste.
Hannah Attar publié le
© Rachel Rouzaud/Lam Produxion 2021
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, la philosophe féministe Camille Froidevaux-Metterie et son mari, le réalisateur Laurent Metterie, font un pas de côté pour nous parler… des hommes. Ces dernières années, c’est de manière historique qu’ils ont été mis en face de leur propre rôle dans l’émancipation réelle de la femme. Comment les combats féministes ont-ils transformé leur quotidien ? Comment vivent-ils leurs relations avec les femmes, après #MeToo ? Quel regard portent-ils sur ces privilèges dont on les accuse ? Le documentaire Les Mâles du Siècle, qui sort aujourd’hui et peut être visionné en VOD à partir de 3€, entend donner quelques esquisses de réponses. Une trentaine d’hommes, âgés de 15 à 92 ans, se confient face caméra sur des sujets qui vont du partage des tâches et de l’éducation des enfants, à la sexualité et la question du genre. Ces témoignages intimes entrent en dialogue avec dix-neuf grands textes de la pensée féministe de 1906 à aujourd’hui, sélectionnés par les réalisateurs et lus lors de cours interludes – mettant en miroir discours féministes et évolution concrète des moeurs. Construit en trois temps – hier, aujourd’hui, demain –, le documentaire offre un portrait panoramique des combats féministes du siècle dernier et jette un coup de projecteur sur une évolution qui s’opère en parallèle : la réinvention du masculin lui-même par le féminisme.
Bande-annonce du film Les Mâles du siècle
La question des droits des femmes lance le coup d’envoi des combats féministes : droit à l’avortement, insertion professionnelle, répartition des tâches au sein du foyer, l’égalité des sexes passe par un décloisonnement des rôles et la revendication d’un accès égal aux opportunités. Ce sont ainsi les mots de Gisèle Halimi, dans La Liberté des libertés (1979), qui ouvrent le documentaire : « Je suis plus qu’un corps, je suis aussi une raison. […] Je suis responsable de la plus grande chose : donner ou non la vie. » Le droit à l’avortement, poursuit la militante, est un « droit iceberg » : de manière visible, il touche à la question concrète de la procréation. De façon profonde et immergée, il entend réinventer la place de la femme au sein du couple et dans la société en général, amorçant alors une remise en question d’un « patriarcat » qui assigne des rôles en fonction du sexe. En 2021, quel bilan ?La prise de conscience a fait son bout de chemin, mais une certaine inertie reste peut-être à l’oeuvre – « Je sais qu’elle le fera mieux que moi », confie l’un des interrogés à propos des tâches domestiques, et un autre de reconnaître que « c’est vrai qu’elles n’ont pas le temps de lire. » Pour autant, ces combats ont aussi fait émerger une nouvelle paternité, plus affective et impliquée. L’homme qui « change les couches de son enfant » devant l’air ahuri de son propre père montre ainsi que commence à se dessiner les nouveaux contours du « mâle ».
Publié le 09/03/21
La présidente de la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes du Luxembourg (Fapsylux), Delphine Prüm, fait le point sur les négociations avec la CNS. Elles ne sont pas forcément près d’aboutir selon elle. Décryptage.
52 min
Disponible du 05/03/2021 au 05/04/2021
À travers le combat de quatre militantes oubliées, la difficile conquête du droit de vote pour les femmes en France, en Allemagne et en Angleterre, de la fin du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Un documentaire-fiction passionnant.
Bavière, 1919. Militante féministe, l'avocate Anita Augspurg reçoit un journaliste du Münchner Zeitung. Elle lui fait le récit des combats entamés à la fin du XIXe siècle par une poignée de femmes (dont elle-même), déterminées à défendre leurs droits et à conquérir leur pleine et entière citoyenneté. En France, après avoir délaissé sa carrière d'actrice à la Comédie-Française, Marguerite Durand (1864-1936) fréquente les salons de la bourgeoisie.
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Catharina "Nina" Hagen (born 11 March 1955) is a German singer, songwriter, and actress. She is known for her theatrical vocals and rose to prominence during the punk and new wave movements in the late 1970s and early 1980s.
Born in the former East Berlin, German Democratic Republic, Hagen began her career as an actress when she appeared in several German films alongside her mother Eva-Maria Hagen. Around that same time, she joined the band Automobil and released the single "Du hast den Farbfilm vergessen". After her stepfather Wolf Biermann's East German citizenship was withdrawn in 1976, Hagen followed him to Hamburg.
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Engagée il y a trois ans par les États Généraux organisés par le CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique), la révision des lois de bioéthique devrait aboutir avant l’été 2021, selon le souhait du gouvernement. Le dernier épisode de ce long parcours est l’échec de la Commission mixte paritaire à trouver une formule de compromis entre les propositions de l’Assemblée nationale et celles du Sénat. Le différend porte sur plusieurs mesures du texte adopté par l’Assemblée le 2 août 2020, dont la plus emblématique est l’extension de la PMA (procréation médicalement assistée) aux femmes seules et à celles en couple. Il est très probable que la loi définitive soit quasiment calquée sur la proposition parlementaire d’août 2020, puisque l’Assemblée a le dernier mot.
Publié le 05/03/2021
Rendre publique l’impossibilité de choisir de se faire assister pour se donner la mort en France, c’est souligner l’absence d’évolution de la législation française depuis le vote de la loi sur la fin de vie en 2016. Un cruel paradoxe pour l’ancienne sécrétaire d'Etat aux personnes âgées sous le gouvernement Jospin, et auteure de la loi sur l'APA, allocation personnalisée autonomie (2001).
Au lendemain de l’annonce de son choix, des parlementaires veulent que la loi évolue rapidement. Bien avant le décès de Paulette Guinchard à 71 ans, quatre propositions de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale. L’une d’elle doit être présentée au vote le 8 avril. Une autre a été déposée au Sénat, elle sera discutée le jeudi 10 mars.
Philippe Deruelle
Gynécologue-obstétricien, chef du pôle de gynécologie-obstétrique des hôpitaux universitaires de Strasbourg
Publié le 7 mars 2021
Gynécologue et obstétricien, Philippe Deruelle entend réagir, dans une tribune au « Monde », à certaines réactions qu’il a lues, après la condamnation d’un homme sage-femme, jugé coupable d’avoir violé onze femmes.
Tribune. Le 26 février, la juriste et féministe Marie-Hélène Lahaye réagissait sur Twitter au procès en cours d’un sage-femme homme qui est accusé d’avoir violé onze femmes dont il avait la charge : « Une victoire sur la question du consentement avant chaque acte médical. La question qu’il faudra un jour oser se poser : qu’est-ce qui peut pousser des hommes à devenir obstétricien ou sage-femme ? »
Marie-Hélène Lahaye a fait et fait beaucoup dans la lutte contre les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) mais utilise cette affaire de façon erronée. Dans ce procès, le problème n’était pas celui du consentement à la réalisation de gestes médicaux. Ce praticien a été (depuis) condamné car il a détourné des gestes médicaux en pratiques sexuelles. Il est exact que l’absence de consentement joue un rôle important dans la survenue des VOG.
Publié le
La Sécurité sociale rembourse les séances chez un psychologue, en Haute-Garonne, depuis 2018. Plus de 15 000 personnes en ont déjà bénéficié. Voici comment procéder.
Vous êtes âgé de 18 à 60 ans, vous vous sentez déprimé ou faites des crises d’angoisse, des ? Vous hésitez à consulter un psychologue ? Depuis 2018, vous pouvez consulter« gratuitement », en passant par votre médecin traitant. Une expérimentation est menée dans quatre départements français, dont la Haute-Garonne : le remboursement des séances chez un psychologue de ville.
Le 03/03/2021
Michel Fourniret, Guy Georges, Patrice Alèrge… Depuis plus de trente ans, Daniel Zagury déchiffre la complexité de la psychologie des auteurs des plus sombres faits divers français. Les juges d’instruction font aussi régulièrement appel à lui dans des affaires de terrorisme ou de génocide. L’objectif est toujours le même: sonder l’âme des accusés, analyser leurs pathologies et leurs conséquences sur le discernement au moment des faits.
Ce mercredi, la Cour de cassation examine un pourvoi sur l'irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, affaire dans laquelle Daniel Zagury a conclu à l’altération, et non à l’abolition du discernement de Kobili Traoré. A cette occasion, le psychiatre revient pour BFMTV.com sur les réalités de ce métier méconnu du grand public, bien qu’indispensable à la justice. Il déconstruit aussi certains fantasmes qui existent autour de l’irresponsabilité pénale des criminels.
Par Camille Stromboni Publié le 8 mars 2021
REPORTAGE Dans deux cabinets de généralistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les patients se montrent souvent suspicieux et inquiets face au vaccin qu’on leur propose.
« Je n’ai pas du tout envie, docteur, j’ai peur, ce n’est peut-être pas encore tellement au point, j’étais restée dans l’idée qu’il fallait plusieurs années pour faire un vaccin, j’ai des doutes… »Installée dans la salle de consultation de la maison de santé plantée au milieu des barres d’immeubles du quartier des Etats-Unis, à Lyon, Paulette, 90 ans, réagit avec inquiétude à la proposition de son médecin.
Anne-Charlotte Peltier —
UN TEXTE DE PASCAL ROBIDAS PUBLIÉ LE 1 MARS 2021
Il est 9 h du matin; la police de Laval demande l’aide d’une équipe de la division Urgence sociale pour traiter un cas de détresse psychologique. L’intervention implique une femme en état de psychose qui refuse de sortir de sa voiture. Elle craint d’être tuée si elle sort.
L’équipe d’intervenantes sociales, formée de Karynne Patry et Valérie Landry, se met en route. Pendant le trajet, Valérie lit les renseignements disponibles à sa collègue, Karynne, pour évaluer la situation : On a un historique de consommation de crystal meth [méthamphétamine en cristaux], de méthamphétamines, de GHB, de médicaments d'ordonnance... Elle tient des propos inquiétants. Elle est paranoïaque. Elle veut tuer ses poursuivants. Elle pense que des gens sont cachés dans son divan… Elle entend la voix de sa fille. Et elle suspecte un complot du personnel médical.
Trop de “surcharge non verbale” : d’après des chercheurs de l’université Stanford, les vidéoconférences à répétition augmentent le stress du télétravailleur, qui supporte mal de voir autant de visages en gros plan… À commencer par le sien.
Des chercheurs de l’université Stanford, dans la Silicon Valley, ont confirmé ce que des millions de télétravailleurs savaient déjà : la “fatigue Zoom” provoque un stress plus important que les réunions dans la vie réelle en raison de la “surcharge non verbale” des appels vidéo sans fin.
par Laure Equy publié le 7 mars 2021
Quatre propositions de loi traitant de la question de la fin de vie sont sur la table. Celle pour «le droit à mourir dans la dignité», portée par une sénatrice socialiste, sera débattue jeudi.
Hors des frontières, le sujet avance. Le Parlement portugais a voté fin janvier une loi autorisant «la mort médicalement assistée». (Nicholas Orchard/Hans Lucas.AFP)
Est-ce la fin de mandat qui pousse les parlementaires à tenter de faire aboutir de longs combats mis en sommeil ? Quatre propositions de loi sont dans les tuyaux pour relancer le débat sur la fin de vie. Celle pour «le droit à mourir dans la dignité», portée par la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie, doit être débattue jeudi en séance publique au Sénat. En quelques semaines, deux textes ont été déposés à l’Assemblée nationale : l’un, du marcheur Jean-Louis Touraine (Rhône), mobilisé depuis longtemps dans cette bataille, est signé par 164 membres de la majorité – dont 151 LREM, soit plus de la moitié du groupe. Il propose d’autoriser «une assistance médicalisée active à mourir» à «toute personne majeure et capable, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, provoquant une douleur physique ou une souffrance psychique insupportable». L’autre associe 25 députés de divers bords derrière l’élue Les Républicains Marine Brenier (Alpes-Maritimes). Enfin, un quatrième texte, une proposition de loi d’Olivier Falorni (Charente-Maritime), qui milite aussi depuis des années pour «le droit à une fin de vie libre et choisie», doit être discutée le 8 avril à l’initiative du groupe Libertés et Territoir
16 février 2021
En septembre 2020, le port du masque est devenu obligatoirepour le personnel des crèches. Les professionnels de la petite enfance se sont interrogés sur ses éventuelles répercussions sur de jeunes enfants, accueillis parfois sur des temps longs (50 heures par semaine pour certains). Nous avons recueilli les témoignages de près de 600 d’entre eux lors d’une enquêtemenée en décembre 2020 diffusée sur le site des « Pros de la petite enfance ».
Après avoir indiqué à quelles occasions ils portaient et ôtaient (le cas échéant) leur masque durant la journée, les professionnels consignaient les réactions qu’ils observaient chez les enfants lors du port du masque et de son retrait.
Le port d’un masque opaque et d’un masque inclusif (masque transparent laissant voir la bouche) était distingué. Les professionnels avaient également la possibilité de laisser tout commentaire qu’ils jugeaient utile (leurs pratiques, leurs ressentis, etc.). Les faits du quotidien, qu’ils relatent avec fiabilité et précision, sont très informatifs.
Publié le 03/03/2021
Des chercheurs grenoblois étudient les effets du port du masque dans les échanges entre les tous petits et les professionnels dans les crèches. "Moins de sourires, donc moins d'interactions" selon Anna Tcherkassof, Maîtresse de conférence en psychologie à l'Université Grenoble Alpes.
Dès l'annonce du port du masque obligatoire, une équipe de chercheurs spécialisés de l'Université Grenoble Alpes a lancé une étude pour observer les effets que peut engendrer le port du masque dans les échanges avec les tous petits, particulièrement avec les professionnels qui les accueillent dans les crèches.
Depuis septembre 2020 en effet, le port du masque est obligatoire pour le personnel de ces structures qui accueillent, jusqu'à 50 heures par semaine, les enfants âgés de moins de 3 ans
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