- 28 FÉVR. 2021
- PAR JEAN VINÇOT
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- GRANDE BRETAGNE
Le besoin de modifier la législation est expliqué dans un éditorial de la revue éditée par le Collège Royal de Psychiatrie.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Le besoin de modifier la législation est expliqué dans un éditorial de la revue éditée par le Collège Royal de Psychiatrie.
Par Sandrine Blanchard Publié le 28 février 2021
ENTRETIEN Dans ce nouvel épisode de notre série « Je ne serais pas arrivé là si… », le généticien et président de la Ligue nationale contre le cancer explique comment son parcours découle du besoin de se démarquer au sein d’une famille où régnait l’excellence.
Médecin, généticien, Axel Kahn a été directeur de recherche à l’Inserm, directeur de l’Institut Cochin et président de l’université Paris-Descartes. A 76 ans, il préside désormais la Ligue nationale contre le cancer et multiplie les prises de position sur la gestion de la crise sanitaire. Début février, ce scientifique a lancé une pétition réclamant une coordination mondiale pour une production de vaccin contre le Covid-19. Auteur de nombreux ouvrages, le professeur Kahn publie, le 10 mars, Et le bien dans tout ça ? (Stock, 20,50 euros).
… Si deux moments importants ne m’y avaient pas conduit. Le premier, à 15 ans, est la perte de la foi catholique alors que je suis pensionnaire dans une école de jésuites. J’avais commencé à cheminer croyant en tout et puis je me suis rendu compte que je m’étais trompé, que je ne pouvais pas y accorder le moindre mot. Mais il m’apparaît que tout n’est pas à jeter, et notamment les bases de l’humanisme chrétien. Reconstruire ces bases, sans faire l’hypothèse de la transcendance, c’est un peu l’effort d’une vie.
Par Maïa Mazaurette Publié le 28 février 2021
Enfiler, enserrer, engloutir un pénis, est-ce être pénétré(e) ? Qui est actif, qui est passif ? Dans sa chronique hebdomadaire, la chroniqueuse de la Matinale nous invite à réfléchir à la notion de pouvoir lors de nos ébats sexuels et à élargir notre vocabulaire
En sexualité, le partenaire qui pénètre est considéré comme « actif » : logique, non ? Cette association d’idées évoque le monde bien rangé de la sexualité en missionnaire. Et, pourtant, il suffit de retourner la situation pour que l’évidence vacille. Mettez le partenaire pénétrant sur le dos, enfourchez-le en position de l’amazone ou de l’Andromaque (c’est la même chose) : il devient bizarre de parler de pénétration. Par définition, la pénétration est une action. Comment qualifier ce rapport sexuel où le pénis occupe un rôle passif ?
par Elsa Maudet publié le 27 février 2021
Loana au festival de Cannes en mai 2018. (Loïc Venance/AFP)
En 2001, Loana fait son entrée dans Loft Story. Paul Sanfourche a 16 ans. L’adolescent est fasciné par cette bimbo qui a osé l’impensable : coucher avec un homme devant des caméras de télévision. Et qu’importe si Jean-Edouard est autant impliqué qu’elle : c’est Loana qui est montrée du doigt, raillée, rabaissée. Car c’est une femme, blonde peroxydée à la poitrine refaite, a fortiori.
En 2021, Paul Sanfourche a 35 ans. Le journaliste vient de publier au Seuil Sexisme Story : Loana Petrucciani, une enquête ultra-documentée sur la première star de télé-réalité française, abordée sous le prisme du sexisme. Car Loana a vécu avec un père violent envers sa mère et elle et incestueux, puis a elle-même été victime de violences conjugales. Elle a façonné son corps pour répondre aux exigences masculines, a subi des violences obstétricales, a été utilisée par l’industrie du divertissement à des fins commerciales. S’appuyant sur de nombreuses références journalistiques et sociologiques et des entretiens avec les acteurs de l’époque, ainsi qu’avec la principale intéressée, Paul Sanfourche décortique les mécanismes médiatico-patriarcaux qui ont fait de Loana l’icône controversée qu’elle est.
par Jean Baubérot, sociologue, membre du groupe Sociétés Religions Laïcités (CNRS-EPHE-PSL) publié le 27 février 2021
La polémique actuelle rappelle de vieux clivages, rappelle le sociologue Jean Baubérot. En 1905, les débats sur la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat divisaient déjà la France sur la place de la religion.
Un dessin satirique sur le séparation de l'Eglise et de l'Etat. (API/EXPLORER ARCHIVES/KEYSTONE-FRANC)
Nous sommes imprégnés par une vision linéaire de l’histoire. Les anciens la voyaient plutôt de façon cyclique. Je propose la métaphore de la spirale, car l’historien sait bien que les contextes changent et, pourtant, il ne peut s’empêcher de trouver des airs de «déjà-vu» aux polémiques du présent.
Par Dominique Desaunay Publié le :
Une société française a mis au point une cabine de téléconsultation médicale destinée aux collectivités locales pour lutter contre l’isolement sanitaire dans les déserts médicaux. Des cabines entièrement équipées et connectées dont l’implantation en période de pandémie est en forte augmentation dans les petites mairies et les communes dépourvues d’offres de soins.
Ces cabines médicalisées et automatisées offrent aux médecins et aux patients un espace de confidentialité pour interpréter à distance les données nécessaires à une consultation médicale. Modulables selon les besoins de la téléconsultation, elles s’installent facilement dans les grandes pharmacies, les écoles, les entreprises.
Depuis la pandémie du Covid-19, avec la garantie d’une décontamination sans faille des cabines entre deux visites de patients, les petites mairies les déploient aussi pour pallier la pénurie des médecins généralistes dont souffrent de nombreuses régions. « L’objectif est de repeupler médicalement une France désertée en professionnels de santé », nous précise Nathaniel Bern cofondateur de Medadom, la société qui a mis au point le dispositif.
Chorégraphe de mots qu’elle peint, découpe, malmène, coud, dessine, triture, colle, brode, Annette Messager les associe avec ses sculptures, photographies, installations, nous entrainant ainsi dans la fantasmagorie de son univers enfantin et onirique. Au-delà de l’usage de l’écriture, cette œuvre, qui manipule l‘humour et le jeu, est nourrie de réflexions féministes et d’autobiographie fictive. Célébrée dans le monde entier, elle reçoit le Lion d’Or à la Biennale de Venise en 2005 et le Praemium Imperiale au Japon en 2016.
Marian Goodman Gallery lui confiera l’intégralité de son stand, en mai, pour Frieze New York. Au printemps, on pourra découvrir au Centre Metz Pompidou sa prochaine grande installation.
Comment te présenterais-tu ?
Au début, je m’appelais Annette Messager collectionneuse, Annette Messager truqueuse, Annette Messager femme pratique, etc. Aujourd’hui, je me présente Annette Messager avec différentes identités, réunies. Je pense qu’on n’a pas une seule identité, on est composé d’identités multiples, diverses, opposées.
Comment présenter ton œuvre ?
J’aime bien jouer sur les identités et changer de matériaux, changer de formes. Au début, les gens ne comprenaient rien. Je me souviens d’un artiste qui me disait : « toi, cela ne pourra jamais marcher, il faut faire comme Warhol, il fait toujours la même chose », mais c’est exactement l’inverse que je veux faire (rires).
Ta première rencontre avec l’art contemporain ?
J’avais un père architecte qui faisait de la peinture, il en parlait tout le temps. Il m’amenait, le matin, à 7 heures, des croissants pour que je l’écoute. Les autres voulaient dormir. Moi, j’aimais bien. Donc l’art était associé aux croissants (rires). Dubuffet avait une maison pas très loin au Touquet. Je voyais Dubuffet, je voyais ses œuvres. Dubuffet, c’est aussi les cahiers d’art brut. Dans la région Nord-Pas de Calais, après la guerre, il y avait beaucoup de gens qui fabriquaient des trucs avec des obus, de la récupération… beaucoup d’art brut chez les mineurs.
Publié
Il existe des liens génétiques entre les troubles alimentaires, les maladies mentales et la régulation du poids corporel. Pour arriver à cette conclusion, une équipe internationale composée notamment de scientifiques des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) et de l’Université de Genève a analysé plus de 20’000 génomes. Leur étude conclut qu’il existe des similitudes entre les bases génétiques de l’anorexie mentale, de la boulimie et des accès hyperphagiques, qui les trois partagent un risque génétique avec certains troubles psychiatriques, «en particulier la schizophrénie et la dépression», relève Nadia Micali, professeur au département de psychiatrie de la faculté de médecine et chef de la division de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux HUG.
Par Jérôme Jamet Publié le 01/03/2021
Dans les carrières de pierre de Lugasson, en Gironde, des archéologues font des expérimentations afin de faire progresser la connaissance sur les étranges constructions de Néandertal découvertes dans la grotte de Bruniquel, en Tarn-et-Garonne.
LE 26/02/2021
À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth
La psychanalyse permet-elle de renaître ? Le langage permet-il de sublimer nos souffrances et complexes pour apprendre à mieux vivre avec, et donc à nous transformer ? Quels sont les liens entre psychanalyse et philosophie ? Cours particulier en compagnie de Julia Kristeva.
Julia Kristeva, écrivaine, psychanalyste, membre de l’Institut universitaire de France, membre titulaire formateur de la Société psychanalytique de Paris, professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris 7 où elle a dirigé l’Ecole doctorale « Langue, littérature, image » et le Centre Roland Barthes
L’analyse est là dans un croisement entre biologique et psychique, la vie et la mort...Julia Kristeva
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BIBLIOBS
Par Marie Lemonnier
Genre, race, identité... Elisabeth Roudinesco et Sandra Laugier s’expliquent
Dans Soi-même comme un roi, l’historienne Elisabeth Roudinesco s’alarme des « dérives identitaires » qu’elle considère issues des études sur le genre et la race. En exclusivité pour « l’Obs », elle débat avec la philosophe féministe Sandra Laugier. Un échange vif et rare.
Historienne de la psychanalyse dont les travaux sur Freud ont fait le tour du monde, de tous les grands combats contre le colonialisme, le racisme, l’antisémitisme, Elisabeth Roudinesco fait partie des voix qui comptent à gauche. Ce 4 mars, elle publie aux éditions du Seuil un essai surprenant qui vient heurter l’actualité. Aussi virulent qu’inattendu, « Soi-même comme un roi » prétend analyser les « dérives identitaires » des études intersectionnelles, de race et de genre. Autant dire un pavé dans un geyser.
L’intellectuelle tente de se frayer un chemin singulier dans ce champ de mines. De trois manières au moins. D’abord, en revisitant les grands auteurs des années 1970 qui vont inspirer les « études » (studies) et qu’elle estime aujourd’hui détournés de leur pensée originelle. Les plus belles pages de l’ouvrage leur sont consacrées. Ensuite, en réservant un dernier chapitre aux « identitaires » d’extrême droite, nationalistes, suprémacistes et autres fervents du « grand remplacement ». On pourra toutefois se choquer de la mise en parallèle de mouvances fascisantes avec des mouvements d’émancipation qui n’ont rigoureusement rien à voir (quand bien même ces derniers se retourneraient-ils en leur contraire, selon la thèse avancée par l’historienne). Enfin, en s’opposant à toute forme de police de la pensée dans le monde universitaire. A l’heure des chasses aux sorcières, le point est déterminant. Mais est-il suffisant pour avancer un argumentaire qui flirte avec la nouvelle idéologie réactionnaire ?
Parce que sa démarche nous interroge, nous lui avons demandé d’en débattre. Fidèle à son engagement pour la liberté d’expression, Elisabeth Roudinesco a accepté la confrontation avec la philosophe Sandra Laugier, chercheuse en études de genre et introductrice de l’éthique féministe du « care » en France. Les deux femmes se connaissent bien, toutes deux sont de gauche, mais ont des points de vue diamétralement opposés sur ces questions brûlantes. Un dialogue rare qui éclaire les lignes de fracture actuelles. M. L.
L’OBS. Depuis qu’en juin dernier, en pleine mobilisation contre les violences policières suite à l’assassinat de George Floyd aux Etats-Unis, Emmanuel Macron a accusé les universitaires d’« ethniciser » la question sociale, il ne se passe plus une semaine sans qu’un ministre ou une tribune ne tirent sur les études intersectionnelles, de race et de genre. Vous-même, Elisabeth Roudinesco, publiez un livre, « Soi-même comme un roi », extrêmement critique à l’encontre de ce que vous appelez des « dérives » issues de ces champs de recherche. Pourquoi ?
Elisabeth Roudinesco. J’ai travaillé trois ans à ce livre pour étudier les dérives des politiques identitaires dont se réclament les mouvements d’émancipation nés aux Etats-Unis après la chute du mur de Berlin, en 1989. Face à l’échec des régimes communistes, ces politiques se sont détournées de l’analyse marxiste pour se centrer sur des revendications plus individualistes. On a alors théorisé le concept de genre (gender) pour distinguer le sexe au sens anatomique (la différence biologique) de l’identité de genre au sens social et psychique (le vécu, la construction de soi et de l’altérité). Inspirées de penseurs comme Beauvoir, Sartre, Foucault, Derrida, Saïd ou Fanon, ces études entendaient montrer comment la domination d’un pouvoir masculin avait occulté le rôle des femmes, mais aussi celui des minorités. Elles se sont ensuite exportées. Mais ce dont je me rendais compte, c’est que si ces travaux étaient très riches en histoire et en philosophie (je cite Michelle Perrot sur l’histoire des femmes), le risque était de méconnaître l’existence d’un courant anticolonialiste dans les sociétés occidentales pour en venir à des questions identitaires, qui avaient à voir avec la dé-psychiatrisation, très positive en ce qui concerne les homosexuels, mais qui finissait par contester la place du biologique. A partir du moment où ces politiques deviennent un catéchisme queer qui nie l’existence du sexe au profit du genre et qu’on réclame l’instauration d’un sexe neutre, là il y a une dérive. J’analyse aussi les dérives des thèses décoloniales et intersectionnelles qui fétichisent la différence contre l’universel (l’un ne va pas sans l’autre), au risque de diluer les combats antiracistes, et qui sont enseignées à l’université. Même si elles n’y sont pas majoritaires.
17 février 2021
La crise du Covid-19 a eu un impact sur la prise en charge des personnes en situation de handicap dans le secteur hospitalier ou aux urgences.
« Le sentiment d’un refus d’intervention au seul fait que la résidente est handicapée est quelque chose qui a été prégnant durant toute cette matinée !»C’est la conclusion de ce directeur d’établissement médicosocial me signalant ce dimanche matin où il a failli perdre une résidente par faute ou par refus des services d’urgence d’intervenir. C’est ce membre de la très officielle CDAPH[1] qui, malgré les rappels pressants à la règle faits par l’ARS, m’informe que dans un centre municipal, on a déprogrammé la vaccination des personnes en situations de handicap car elles sont « moins prioritaires » (sic) que les plus de 75 ans ! il y a donc en France des plus prioritaires et ce ne sont pas les personnes handicapées !
26 février 2021
La formation de Diplôme d’Etat Infirmier en Pratique Avancée (DE IPA) que l’UPEC propose est co-accréditée avec Sorbonne Université qui coordonne la première année, l’UPEC coordonnant les 4 mentions de la deuxième année.
Cette 2ème année qui a comme finalité d’accéder au DE IPA répond aux évolutions des fonctions d’infirmier.e diplômé.e d’état exerçant en psychiatrie et santé mentale conformément au code de la santé publique (art. L.4311-12, L.4311-3, L.4311-4, L.4311-5). Les objectifs sont d’acquérir de nouvelles compétences qui permettront aux établissements de santé d’améliorer l’accessibilité aux soins et de viser une meilleure coordination du parcours du patient. Ce diplôme a aussi comme finalité d’instaurer des nouvelles modalités collaboratives entre professionnels de santé, particulièrement entre le médecin psychiatre et l’infirmier.e. Cette formation permet l’exercice en milieu hospitalier avec des missions d’expertise ou dans des structures de soins ambulatoires en relais ou en coopération avec un médecin psychiatre.
Par Jeanne Cassard Le 26 février 2021
Mieux protéger, plus efficacement, plus rapidement. Tel est le but de la convention signée entre le commissariat de Rambouillet et le centre hospitalier de la ville. Celle-ci doit permettre la prise de plainte des femmes victimes de violences conjugales au sein même de l'établissement de santé.
Concrètement, dès qu'une personne arrive aux urgences et se déclare victime de violences intrafamiliales, elle sera isolée dans une chambre et la police sera prévenue. Ensuite, le dépôt de plainte se fera sur place dans un lieu sécurisé, si la victime donne son accord. Sinon, la femme sera convoquée au commissariat pour déposer plainte dans les jours qui suivent.
Si la personne ne souhaite pas parler pas des violences qu'elle a subi, l'idée est de « ne surtout pas la brusquer ». « Il faut avant tout repérer les signaux, les femmes n'arrivent pas avec un œil au beurre noir », explique le Docteur Denis, chef des urgences. Depuis trois ans qu'il travaille à l'hôpital de Rambouillet, il voit passer des femmes battues toutes les semaines. « Ça peut être quelqu'un qui est pressé de partir, un regard insistant, des pleurs… Il y a toute une diversité de signes. »
Présentée par Melchior Gormand, Stéphanie Gallet
MERCREDI 24 FÉVRIER 2021
"A la Folie", le très beau lire de Joy Sorman est l'occasion d'une rencontre entre la femme de lettre et la présidente de l'UNAFAM sur l'état de l'hôpital psychiatrique en France.
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Il y a quatre ans, j'entrais à l'hôpital public à la fin de mes études de psychologie. Institution que j'idéalisais comme le prototype de ce que le modèle de santé Français avait de mieux. Quelques péripéties plus tard, après quelques changements de service, je pense sérieusement à un départ définitif.
Je travaille en psychiatrie. Je dirais même : je suis engagée en psychiatrie. Il y a 6 mois encore, je me battais dans mon service intra-hospitalier pour faire vivre une dynamique de soin. J'ai consacré mes études avec passion à la psychothérapie institutionnelle et je pensais avoir le cran et la volonté d'allumer l'étincelle du collectif partout où la chance me serait donnée de travailler.
Dans mon service actuel, j'ai tenté. J'ai créé un groupe de parole du mardi, un atelier photo-langage du jeudi et un groupe artistique du vendredi. Dans cette démarche j'étais vivement soutenue par le médecin, chef de service ; le psychiatre. J'y ai mis les moyens et déployé l'énergie nécéssaire.