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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 13 février 2021

Avec le Covid, les psys ont des visios

par Rico Rizzitelli   publié le 12 février 2021

En France, les praticiens ont longtemps rechigné à utiliser la consultation à distance. Mais la crise actuelle les oblige à changer leurs pratiques.

Pour le coup, les Argentins l’ont anticipé depuis des années. Dans un pays éruptif à l’histoire politique et identitaire tumultueuse, les consultations sont monnaie courante. Ainsi, selon un sondage paru en 2017 dans le quotidien La Nación, pas moins de 32 % de la population locale avait vu déjà vu un psy. «En Argentine, il n’y a aucun tabou à dire qu’on voit un professionnel. L’offre s’est adaptée à la demande. Il y a des thérapies comportementales cognitives, des méthodes à court terme ou de l’analyse via Skype, apparue bien avant le Covid, notamment pour les exilés qui veulent conserver leur analyste et un lien avec le pays», résume Monica (1), comédienne de 37 ans qui vit à Buenos Aires et est en cure depuis douze ans. Depuis le printemps dernier, beaucoup d’Argentins ont replongé dans leurs angoisses et le rythme des séances hebdomadaires s’est démultiplié, ce qui n’est pas nécessairement le cas en France.

“L’indignité” du pôle de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Marguerite fustigée dans un rapport

Marsactu - Journal d'investigation Marseille et sa région

le 12 Fév 2021

Photo de l'unité Cassiopée, du pôle psychiatrie fermée de l'hôpital Sainte-Marguerite, issue du rapport du contrôleur général des lieux de privations de liberté de février 2021.

Le rapport est sans ambiguïté : “Il doit être mis un terme sans délai à l’indignité et au non-respect des droits fondamentaux des patients en soins sans consentement pris en charge au sein de l’unité Cassiopée de l’AP-HM“. La recommandation vient du contrôleur général des lieux de privations de liberté (CGLPL) au sujet du pôle psychiatrie fermée de l’hôpital Sainte-Marguerite (9e arrondissement). Dans un document de 93 pages, réalisé après une visite en janvier, il est plusieurs fois souligné que “la dignité des personnes n’était pas respectée ” au sein de cette unité médicale, comme le rapporte La Marseillaise.

Les onze chambres d’isolement de cette unité sont décrites comme “quasi toutes insalubres avec des sols décollés, des fenêtres qui ne s’ouvrent plus, des fils électriques apparents et interrupteurs cassés”.


Photo de l’unité Cassiopée, du pôle psychiatrie fermée de l’hôpital Sainte-Marguerite, issue du rapport du contrôleur général des lieux de privations de liberté de février 2021.
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Covid et santé mentale : un psy lyonnais constate une forte hausse des consultations


btw BFM Lyon santé mentale covid
Pascal Blanchard, psychanalyste et vice-président à la métropole de Lyon en charge de la santé, des personnes âgées et en situation d'handicap, sur le plateau de BFM Lyon. ©DR

Stress, déprime, anxiété, troubles du sommeil, dépression… La crise sanitaire a un fort impact sur la santé mentale des Français. Les incertitudes face à l’avenir et le manque de perspectives affectent leur moral. Dans ce contexte, de plus en plus de personnes consultent des psys. Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qui consulter pour aller mieux ? Les explications de Pascal Blanchard, psychanalyste, invité de l’émission « Votre Santé ».

La crise sanitaire semble avoir lourdement affecté le moral d’une grande partie de la population. L’impact psychologique de l’épidémie de coronavirus est plus que jamais significatif. Dépressions, insomnies, angoisses… sont des symptômes en hausse depuis le début de la crise sanitaire.

Quand faut-il consulter pour se faire aider ? Y a t-il eu une hausse des consultations ? Éléments de réponse avec Pascal Blanchard, psychanalyste et vice-président à la métropole de Lyon en charge de la santé, des personnes âgées et des personnes en situation d’handicap, invité d’Elodie Poyade et de Pascal Auclair dans l’émission Votre Santé (BFM Lyon) de ce jeudi 11 février.

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DEUX-SÈVRES: OLIVIER VÉRAN RENCONTRE LA FAMILLE DE L'INFIRMIÈRE EN PSYCHIATRIE TUÉE IL Y A UN AN


 



Le 

Olivier Veran, lors d'une conférence de presse le 19 novembre 2020 à Paris. (Photo d'illustration)


Le 13 février 2020, Elodie, infirmière de 30 ans, avait été poignardée sur le parking devant l'unité psychiatrique du Centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres à Thouars.

Le ministre de la Santé Olivier Véran s'est rendu brièvement ce vendredi matin dans les Deux-Sèvres, avant sa visite en Moselle, afin de rencontrer la famille de l'infirmière en psychiatrie tuée il y a un an par un patient, et lui remettre la Légion d'honneur à titre posthume, a appris l'AFP de sources concordantes.

Le ministre, dans le cadre d'une visite privée, a rencontré la famille de l'infirmière à Saint-Martin-de-Sanzay, près de Thouars, ainsi qu'une délégation de collègues de la jeune femme présents le jour du drame, et a remis la Légion d'honneur pour services rendus à la nation, a indiqué l'AFP de source au sein du personnel hospitalier. Le ministère de la Santé a confirmé la rencontre du ministre avec la famille ainsi que la décoration, sans plus de précisions.

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Ensemble au Jardin d’Epicure

LE 08/02/2021

À retrouver dans l'émission

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE

par Perrine Kervran

Comment se pratiquait la philosophie au Jardin d’Epicure ? 

Double buste d'Epicure et Métrodore (capture d'écran)
Double buste d'Epicure et Métrodore (capture d'écran)

Dans ce premier épisode, nous évoquerons comment la notion d’amitié est centrale dans la doctrine épicurienne comme condition d’émergence de la philosophie et mode de vie du philosophe

Que sait-on du jardin d'Epicure, lieu de philosophie collective ? Quels effets ont-elles dans la société et quelle transmission cette pratique de la philosophie a-t-elle opéré ?

Le double buste Epicure/Metrodore

Son buste double est très intéressant parce qu'il montre bien qu’Epicure n'était pas le maître absolu du jardin, mais que pour lui, le jardin, c'était un groupe d'amis, Métrodore symbolisant d'une certaine façon l'ensemble des compagnons d'Épicure dans cette statue. Daniel Delattre

Assimiler la parole d'Epicure

Les épicuriens ont une pratique philosophique qui consiste principalement à assimiler la parole d'Épicure, à la comprendre, à l'interpréter dans une ligne strictement orthodoxe. Et la communauté des amis, c'est le lieu idéal pour cela. Julie Giovacchini

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Sophie Wahnich: «Exercer son aptitude à l’utopie est une nécessité absolue quand l’avenir paraît avoir disparu»


 


par Anne Diatkine   publié le 13 février 2021

Sophie Wahnich «Exercer son aptitude à l’utopie est une nécessité absolue quand l’avenir paraît avoir disparu» Comment nous projeter dans l’avenir et imaginer un monde meilleur alors que la crise sanitaire nous donne l’impression de faire du sur-place ? Pour l’historienne, spécialiste de la Révolution française, la pensée utopique constitue une source d’émancipation plus que jamais nécessaire. Même si elle se heurte au réel.

Quand elle était en sixième, sa professeure de français demandait à ses élèves d’imaginer des mondes utopiques. L’historienne de la Révolution française Sophie Wahnich n’a finalement jamais interrompu cet exercice, que ce soit dans sa vie de citoyenne engagée, ou en scrutant les archives et les imaginaires sociaux de son époque de prédilection. Que deviennent les utopies aujourd’hui quand chacun éprouve la désolante impossibilité de se projeter, qui d’ordinaire est le propre de la dépression ? L’impression généralisée de vivre une journée sans fin anéantit-elle notre capacité à concevoir des organisations sociales aussi inédites qu’impérieuses ? Contre toute attente, Sophie Wahnich, directrice de recherche au CNRS, autrice notamment de la Révolution n’est pas un mythe, et longtemps chroniqueuse dans ces pages, dissocie l’aptitude à inventer des utopies, qui lui semble le propre de l’humain, de la possibilité du futur. Selon elle, s’il y a des périodes plus propices que d’autres à leur floraison, les utopies, leur dur désir de durer, et la faculté d’en imaginer de nouvelles, persistent même et surtout dans les moments qui paraissent le plus sans issue.

En quoi l’impossibilité actuelle de se projeter met à mal la construction d’utopies ?

L’utopie n’est pas forcément une projection dans le temps. Elle est une construction imaginaire qui se développe avec le plus de nécessité dans les périodes les plus entravées. Elle naît d’ailleurs avec Thomas More, qui écrit Utopia en 1516 en pleine Renaissance, période où l’essor du capitalisme met à mal certaines vies communautaires et lors de laquelle l’affirmation d’un nouvel art de gouverner est perçue comme tyrannique. Il ne me paraît donc pas contradictoire de soigner la dimension utopique de l’humain, dans les époques particulièrement sombres, despotiques, où, effectivement, on a le sentiment qu’on ne peut que se retirer dans ce «hors lieu» qu’est étymologiquement l’utopie. Produire ce lieu imaginaire permet de continuer à penser. Exercer son aptitude à l’utopie est une nécessité absolue quand l’avenir paraît avoir disparu. Sinon, effectivement, la mort est au rendez-vous : la mort sociale et la mort individuelle et psychique.

Quand les détenus doivent-ils être vaccinés contre la Covid-19 ?

Paris, le samedi 13 février 2021 - C’est une population condamnée (au sens propre comme au figuré) à vivre confinée dans un espace clos et dans la promiscuité. Depuis le début de la crise sanitaire, la situation dans les prisons a été scrutée à la loupe par les autorités. La semaine dernière, à Strasbourg, un foyer de contamination a été détecté à la prison d’Eslau. Face à la difficulté à aménager les gestes barrières (port du masque obligatoire, aménagement des parloirs…) la question de la vaccination dans les centres de détention se pose naturellement.

Le 5 février 2021, le Conseil d’État s’est prononcé sur la requête déposée par les Robins des Lois, association assurant la défense des droits des détenus.

Les détenus, des patients comme les autres

Les requérants reprochent notamment à l’instruction ministérielle du Ministère de la Santé du 15 décembre 2020, qui définit les modalités de la première étape de la campagne de vaccination, de ne pas avoir placé comme prioritaire l’ensemble des personnes actuellement détenus dans les établissements pénitenciers en France (une population de 63 000 détenus au 1er décembre 2020).

En vertu de cette instruction, devaient être considérés comme prioritaires les personnes susceptibles de développer les formes graves ou mortelles de la maladie : c’est-à-dire les personnes âgées résidant dans les établissements et services de longue durée ainsi que dans d’autres lieux d’hébergement, et les professionnels y exerçant et présentant eux-mêmes un risque accru (plus de 65 ans et/ou présence de comorbidités). Cette priorité a été au cours du mois de janvier étendue notamment à toutes les personnes de plus de 75 ans et à celles présentant certaines pathologies.

Pour les requérants, cette « exclusion » porterait une atteinte grave et manifestement illégale au droit à la santé ainsi qu’au principe d’égalité, alors même que la population carcérale ferait face à un « fort risque de propagation du virus » compte tenu « des conditions de détention ».


Une épidémie pas si grave… même pour les plus fragiles ?


 


Paris, le samedi 13 février 2021 – Quand, au tout début du mois de mars de l’année dernière, les visites dans les Établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) ont été totalement suspendues, certains aides-soignants et infirmiers y exerçant savaient. Ils savaient que pour beaucoup de résidents, cette interdiction ne changerait rien ou presque. Pour ces aïeuls qui ne sont pas si rares, les contacts se limitent à quelques coups de téléphone épars et une visite rapide une à deux fois dans l’année. Pas un calendrier qui puisse être profondément bouleversé par une mesure sanitaire.

Le sens de la famille

Caricature nous dira-t-on ? Probablement. Cependant, la structuration des liens familiaux pourrait ne pas être totalement sans impact sur les variations de mortalité observées en fonction des pays. C’est ce que suggère le démographe Hervé LeBras dans une analyse publiée cette semaine dans Le Monde. Il constate tout d’abord que « Selon Santé publique France (…) 59 % des personnes décédées pour cause de Covid-19 étaient âgées de plus de 80 ans (…). Ces chiffres ne prennent cependant de la valeur que lorsqu’on les compare à d’autres données. Prenons par exemple ce pourcentage de 59 % et comparons-le à celui de la mortalité habituelle. (…) En 2018, dernière année disponible, 61 % d’entre eux provenaient de personnes de plus de 80 ans, soit, à 2 % près, la proportion des personnes âgées parmi les décédés du Covid-19 qui vient d’être citée. Le Covid-19 ne discrimine donc pas plus les personnes âgées que ne le font les causes habituelles de mortalité en son absence ». Or, cette situation est loin d’avoir été partout semblable ». Ainsi, le démographe poursuit : « En Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas, la proportion de personnes âgées de plus de 80 ans décédées du Covid-19 excède de plus de dix points celle des décès de cette même classe d’âge en période hors épidémie. Inversement, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, les deux proportions sont voisines, à l’instar de la France ». Comment expliquer ces différences ? La diversité des mesures mises en place ne paraît guère permettre une explication logique simple. Hervé LeBras invite donc plutôt, comme souvent, à s’intéresser aux structurations familiales. « Les pays où les personnes âgées ont été plus atteintes que d’habitude ont en commun des rapports familiaux plus fréquents entre générations. L’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, la Suède, le Danemark et les Pays-Bas sont caractérisés par la « famille souche » où trois générations cohabitaient autrefois. Dans les pays où la mortalité des personnes âgées est demeurée à sa proportion habituelle, les rapports familiaux se concentrent traditionnellement au sein des familles « nucléaires » limitées à une ou deux générations. Or, la propagation de l’épidémie est fonction de la fréquence des contacts interpersonnels, en particulier entre générations » éclaire-t-il.

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Cirque à l’hôpital : le projet « Faille » et délicat de la compagnie Jérôme Thomas

Toute

La Culture

  PAR ANNE VERDAGUER   12 FÉVRIER 2021

Cirque à l’hôpital : le projet « Faille » et délicat de la compagnie Jérôme Thomas

La ARMO/Compagnie Jérôme Thomas investit le coeur d’un hôpital psychiatrique à Dijon avec son cirque itinérant et le chapiteau Lili, créé il y a bientôt 20 ans. Toute la culture a assisté aux répétitions du Trio Faille, en résidence pour ce projet inclusif, sensible, et sur le fil, qui interroge notre rapport à la fragilité.

Elle marche en traînant des pieds, et en claudiquant. Talons hauts et robe noire fourreau pailletée, elle pousse une desserte, servante perdue dans un monde insensé. Au milieu de la piste, un trapèze qui se balance et qu’elle joue à éviter. Danse avec l’absurde comme un toréador avec sa proie. Elle se hisse, tombe, se rattrape. Fait semblant. Puis redescends pour saisir un violoncelle. La musique envahit le chapiteau. De l’autre côté, en voilà deux qui font corps à corps, le géant dans un costume de majordome trop petit, et le petit dans un bleu de travail trop grand. Ils s’agrippent, s’empoignent, s’enlacent dans une danse avec la cruauté et la tendresse. 

Comme l’effraction de la poésie dans le réel peut parfois nous saisir et faire jaillir l’émotion, la présence du Trio Faille (Léa Leprêtre, Johannes Holm Veje et Martin Richard) en pleine répétition, dans un chapiteau implantée au beau milieu de l’immense parc de l’hôpital psychiatrique de la Chartreuse de Dijon, semble tout à la fois inattendu et tomber juste. Surtout en ce moment. Le projet Cirque à l’Hôpital porté par Jérôme Thomas, directeur artistique et fondateur d’ARMO (Atelier de Recherche en Manipulation d’Objets) en Bourgogne il y a 20 ans, est d’abord venu « d’une envie de faire venir au spectacle ceux qui n’y venaient pas » confie-t-il et c’est une façon de « re-questionner notre art aujourd’hui, ce qui passera forcément par l’amour ». 

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L’entraînement intense et fractionné redonne du souffle aux seniors

CHRONIQUE

Des études menées chez des personnes âgées montrent qu’un entraînement fractionné de haute intensité permet d’augmenter les performances physiques et notamment la VO2 pic, un facteur de la qualité de vie, explique Sandrine Cabut dans sa chronique.

10 000 pas et plus. Et si des salves d’efforts intenses très brefs, de l’ordre de quelques secondes, permettaient d’entretenir sa forme et de lutter contre le vieillissement ? Bien connu des sportifs, qui l’utilisent pour améliorer leurs performances, et de plus en plus pratiqué – sous une forme adaptée – dans les programmes de réadaptation à l’effort, l’entraînement fractionné à haute intensité montre désormais aussi des bénéfices chez les seniors.

Dénommé HIIT dans les pays anglo-saxons – pour high intensity interval training –, il consiste en la répétition de cycles composés de phases intenses et courtes d’efforts – de 5 secondes à 8 minutes à 80 %-95 % de la fréquence cardiaque maximale (FCM) précise le collège américain de médecine du sport –, alternées avec des moments de récupération active, à 40 %-50 % de la FCM, ou passive (sans bouger).

« Le goût influence les jugements moraux et vice versa »

Publié le 10 février 2021


L’ingestion d’un breuvage amer induit de manière plus marquée un sentiment de dégoût moral, d’après une étude menée en 2011 par Kendall Eskine.

Carte blanche. La morale est souvent associée dans notre esprit à la pureté, alors que ce qui nous semble immoral évoque souvent en nous le dégoût. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’on est « dégoûté » par le comportement des uns ou les attitudes inacceptables des autres ? Ou que certains ont « les mains sales » pour évoquer les délits qu’ils ont commis ?

Prune Nourry : « Manger, c’est l’acte le plus intime qui soit »

Par   Publié le 22 janvier 2021

La plasticienne explore, à travers ses œuvres, l’anthropologie et les questions de bioéthique. Dans son installation, « L’amazone érogène », elle évoque le cancer du sein dont elle a été atteinte et qui l’a amenée à repenser son alimentation.

L’artiste Prune Nourry, le 6 janvier 2021, à Paris.

Dès mes premiers travaux, je me suis penchée sur les frontières entre l’homme et l’animal, les origines de la vie, les manipulations de l’homme sur le vivant. C’est ainsi que sont nés les « dîners procréatifs », en 2009. L’idée était un menu en quatre temps, 100 % végétarien, conçu sous la supervision d’un scientifique et réalisé par un chef étoilé, autour du thème de la procréation assistée et de la sélection de l’humain. Pourquoi un repas ? Parce que manger, c’est l’acte le plus intime qui soit : on met des aliments à l’intérieur de soi, il faut une grande confiance pour ça.

Parkinson : des chercheurs ont identifié la cause principale de la pathologie

Parkinson : des chercheurs ont identifié la cause principale de la pathologie

Des chercheurs britanniques ont réussi à déceler les mystères de la protéine précédemment identifiée comme étant impliquée dans l’apparition de la maladie de Parkinson.

[...] 

La protéine « alpha-synucléine », le point de départ de la maladie 

L’alpha-synucléine est une protéine naturellement présente chez l’homme, elle joue un rôle important dans le développement normal des fonctions cognitives. Cette protéine est aussi présente dans le cœur et d’autres tissus. Néanmoins cette protéine naturelle peut être amenée à se dégrader fortement et en devient l’ennemi numéro 1 de la maladie de Parkinson. En se détériorant, elle s’agrège en amas dans les neurones et c’est à ce moment que les symptômes et les troubles moteurs apparaissent. A titre de comparaison, une personne souffrant d’aucune pathologie dispose d’une membrane plasmique qui protège les cellules et se défait de toutes les substances toxiques. Chez les personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative, la protéine alpha-synucléine va s’avérer destructrice et détruire peu à peu les cellules saines de la membrane plasmique.

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vendredi 12 février 2021

Covid-19 : le gouvernement lance un appel pour recruter 7500 infirmiers et aides-soignants

Par Le Parisien avec AFP  Le 11 février 2021

La ministre de la Transformation et de la Fonction publique Amélie de Montchalin a lancé cet appel ce jeudi matin, alors que la France tente toujours d’éviter un nouveau reconfinement.

“Nous avons dans notre pays des infirmiers et des aide-soignants qui n’exercent plus”, a expliqué Amélie de Montchalin (Photo d'illustration).

“Nous avons dans notre pays des infirmiers et des aide-soignants qui n’exercent plus”, a expliqué Amélie de Montchalin (Photo d'illustration). LP/Arnaud Journois

Plus que jamais un secteur où l’on a besoin de bras. Alors que l’exécutif a choisi de ne pas reconfiner le pays et de laisser partir les Français en vacances, tous les yeux sont rivés sur les chiffres d’hospitalisations pour cause Covid-19. Des données, qui si elles venaient à trop augmenter, pourraient mener à une saturation des établissements et à un nouveau confinement. Chose que, Amélie de Montchalin, tout comme le gouvernement, veut désormais à tout prix éviter.

Et pour ce faire, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique a notamment annoncé sur BFMTV ce jeudi matin le souhait de l’Etat de « recruter 7500 infirmiers et aides-soignants ». Et la ministre de préciser : « Nous avons dans notre pays des infirmiers et des aides-soignants qui n’exercent plus ». Elle a rappelé que les salaires ont été récemment augmentés de 200 euros par mois avec le « Ségur de la santé ».


Avoir 20 ans en 21 : trouver du sens

LE 11/02/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund et Victor Kandelaft

Elles ont 20 ans et quelques, de bons diplômes, vivent dans la Sarthe et en Corrèze, et ont tout plaqué après des premières expériences professionnelles qu'elles ont trouvées dépourvues de sens pour se tourner vers une vie à la campagne. 

Avoir 20 ans en 2021.
Avoir 20 ans en 2021. Crédits :  VasjaKoman - Getty

« La vie est une grande désillusion », disait Oscar Wilde dans Le Portrait de Dorian Gray. Une désillusion qui peut s’avérer toutefois révélatrice pour de jeunes adultes en quête de sens, et qui plus est dans une période trouble.

C’est le cas de Hélène, aujourd'hui âgée de 25 ans. Très bonne élève sans idée claire sur son avenir, elle a fait le choix d’un « cocon sécurisant » : une école de commerce.

C’était le choix de la sécurité. On m’avait dit que les études étaient très sympa, qu’on faisait la fête, que j’allais rencontrer plein de monde, et surtout que j'avais de très bonnes chances de trouver du boulot après une école de commerce.

Ses études lui permettent de canaliser son inquiétude, en sus de contenter les espoirs de réussite sociale nourris par ses parents. Travailleuse et investie, Hélène admire les femmes ambitieuses, les femmes puissantes et les bâtisseuses d’empire.

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Avoir 20 ans et philosopher !

LE 11/02/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Huit étudiants, sous la direction de Ronan de Calan, abordent la notion de crise avec philosophie. Qu'est-ce que leur regard apporte aux questions d'actualité ? Le professeur et Roxane Pret Théodore, une des jeunes philosophes, sont avec nous pour en parler. 

Une étudiante assise en lisant un livre avec ses pieds sur la chaise, dans une bibliothèque bondée du campus de Smith College, Northampton, Massachusetts, 1948.
Une étudiante assise en lisant un livre avec ses pieds sur la chaise, dans une bibliothèque bondée du campus de Smith College, Northampton, Massachusetts, 1948.  Crédits :  Peter Stackpole/The LIFE Picture Collection - Getty

Suite de la journée spéciale "Avoir 20 ans en 2021" sur France Culture avec la "jeunesse philosophe" autour du livre Philosopher à vingt ans (2020), paru sous la direction de Ronan de Calan aux éditions Flammarion. 

La force de la jeunesse philosophe, comme l'appelle Ronan de Calan, tient peut-être à cette capacité à interroger des notions comme la fin du monde ou la crise de la souveraineté. Des positions qui mènent la pensée dans une impasse et qui méritent d'être dépassées pour faire émerger de nouvelles possibilités d'être au monde social

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20 ans, le plus bel âge ? Pour Brassens, Duras, Lennon, Sagan...

Par Camille Renard   11/02/2021

Archives | "J’avais 20 ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie." La fameuse phrase de Paul Nizan résonne alors qu'une "génération pandémie" semble sacrifiée. Qu'en ont pensé les artistes et intellectuels du siècle ? Pour Brassens, Ferré, Duras, Sagan... 20 ans, le bel âge ?

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Edgar Morin, cinq fois 20 ans

LE 11/02/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Entretien avec un homme qui n’a plus vingt ans, mais dont la pensée n’a pas vieilli. 

Edgar Morin en 2019.
Edgar Morin en 2019.  Crédits :  PASCAL GUYOT AFP

Ce matin, nous recevons un témoin privilégié de notre époque mais aussi un grand acteur du 20 siècle. Il est le père de la pensée complexe, auteur d’une œuvre transdisciplinaire. Il a connu toutes les crises de ces cent dernières années, des conséquences de la grippe espagnole à la pandémie du coronavirus, à travers lesquelles il continue inlassablement son travail de résistance intellectuelle. Il signe “Changeons de voie. Les leçons du coronavirus” (éd. Denoël), (avec la collaboration de Sabah Abouessalam) dans lequel il invite à réfléchir au « monde d’après ».

Le jour où il découvre la modernité

Ça se passe en 1963 et c'est ce qu'on appelle la nuit de la Nation. C'était quoi ? C'était une radio qui avait une émission très populaire chez les adolescents et qui avait organisé une nuit, une soirée de fête, place de la Nation.

Et là, stupéfaction générale. Cette fête joyeuse se transforme en une fête un peu de casseurs, on arrache les grilles des arbres, on renverse des gens. C'est alors que le rédacteur en chef du Monde, qui s'appelait Jacques Fauvet, me demande si je peux interpréter ce phénomène.

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Pour que nos enfants ne disparaissent pas

 change.org

Aujourd'hui en France, lorsque notre enfant décède, à la peine, à la douleur, à l'insoutenable s'ajoutent les démarches administratives, les dossiers à modifier ; et surtout la disparition de notre enfant sur nos dossiers. 

Je suis Betty ; en décembre 2019, nous avons perdu notre fils aîné Nathan. Dès janvier 2020, il n'apparaissait plus dans notre composition familiale lorsque nous consultions notre dossier Caf, la sécurité sociale ou même les impôts. Et pourtant il était bien noté pour les conseillers comme décédé de leur côté. Je suis la maman de 3 enfants et j'ai besoin de le lire inscrit sur les documents concernant notre famille.

"Je suis Sabrina, maman de Noé qui a pris son envol en novembre 2019. J’attends actuellement son petit frère et dans mon cœur j’ai bien deux enfants ce qui n’est pas le cas aux yeux de la CAF pour qui je ne suis même plus maman actuellement ... c’est très douloureux de voir apparaître « aucun enfant » lorsque je me connecte sur mon compte. Se relever d’une telle épreuve est déjà très difficile, ce n’est à mon sens qu’enfoncer le couteau dans une plaie qui ne se refermera jamais. "

" Je suis Sophie, maman de 4 filles, mon aînée Sarah est décédée à 7 ans en novembre 2015. Ajouter à la douleur de son décès, perdre notre statut de famille nombreuse qui fait partie de notre identité c'est dur "

"Je suis maman de deux enfants, une petite puce qui aura 12 jours pour toujours et un petit garçon de bientôt 3mois. Hors sur mon dossier il est inscrit que mon fils est mon premier et seul enfant. Ma fille est et restera mon premier enfant"

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