- 08 janvier 2021
Alors que la crise de la Covid provoque un accroissement des troubles psychiques, le modèle d’organisation de la santé mentale est-il à bout de souffle. Pourquoi la psychiatrie est-elle en souffrance depuis de nombreuses années ? Quelles sont les alternatives à l’hospitalisation ? Réponses d’Angèle Malâtre-Lansac, directrice déléguée à la santé de l’Institut Montaigne, et de Bernard Granger, président du Syndicat universitaire de psychiatrie.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
vendredi 8 janvier 2021
La psychiatrie face à sa propre crise
Vaccins et autisme : l'histoire d'une fraude scientifique
franceinfo:
Publié
"Nous allons attaquer en justice quatre laboratoires", annonçait dans le Parisien lundi 24 juillet Martine Ferguson-André, militante anti-vaccins et membre de l’association Autisme-Vaccinations. Une action de groupe devrait être déposée devant la justice en septembre, par près d’une centaine de familles, contre les laboratoires Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline. Leur but : obtenir réparation des dommages causés par l’autisme de leurs enfants, dont les vaccins sont selon elles à l’origine.
Lucie Guimier : « Accepter ou refuser un vaccin est une manière de concevoir et de faire sa place dans la société »
Posted on 20 novembre 2017
En France, on croyait la vaccination profondément ancrée dans les mœurs. L’annonce récente par le gouvernement de l’extension de l’obligation vaccinale de trois à onze vaccins a pourtant donné de l’écho aux voix discordantes affirmant le droit de chacun à se faire vacciner, ou non. Lucie Guimier, docteur en géographie et spécialiste de la vaccination en France, revient pour nous sur l’histoire et la géographie d’une pratique de santé aujourd’hui questionnée. Un sujet d’autant plus d’actualité que Lucie Guimier se verra remettre le 1er décembre prochain le prix 2017 de l’innovation de thèse de la Société de Géographie.
Contrairement à une idée couramment répandue, vos recherches montrent que le taux de vaccination varie d’une région française à l’autre. Quelle est la géographie de la vaccination en France et comment expliquer le maintien de différences régionales ?
Il existe une grande hétérogénéité géographique de la couverture vaccinale en France où l’on observe, schématiquement, que l’on se vaccine moins dans le quart Sud-Est que dans le reste du pays. C’est un phénomène peu connu de l’opinion publique, en revanche les autorités de santé publique en sont informées depuis une trentaine d’années, principalement grâce à des travaux de cartographie des couvertures vaccinales, mais aussi grâce à des enquêtes d’opinion qui démontrent que les personnes interrogées dans le Sud-Est sont plus réfractaires à vacciner leur(s) enfant(s) qu’ailleurs dans le pays. Il faut évidemment être prudent quant à ces données : toutes les personnes qui résident dans le Sud-Est français ne sont pas sceptiques vis-à-vis des vaccins, mais leur proportion y est plus grande, et particulièrement dans certains départements.
Loiret : un incendie s'est déclaré au CHS Daumezon de Fleury-Les-Aubrais
«Markus Jura Suisse» viré de son abribus!
lematin.ch
Après quatre mois passés au froid, le marginal qui vivait en vitrine a été déplacé et ses affaires évacuées, suite à l’intervention d’un psychiatre.
Véran : 60 millions d'euros au secours de la psychiatrie ?
Par Cassandre Rogeret
60 millions d'euros supplémentaires pour la psychiatrie, annonce Olivier Véran. Objectif ? Renforcer la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent et faciliter le soutien psychologique de l'ensemble de la population, fragilisée en période de crise.
La psychiatrie, une « priorité », annonçait, en septembre 2018, Emmanuel Macron lors du lancement de la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » et de sa traduction dans le plan « Ma santé 2022 ». Deux ans plus tard, celle considérée comme le « parent pauvre de la médecine » fait état d'un manque de personnel, de moyens et de considération de la part des politiques publiques , renforcés par la crise sanitaire actuelle. Après plusieurs plans successifs pour sauver la santé mentale du naufrage (articles complets en lien ci-dessous), le ministre de la Santé, Olivier Véran, annonce, le 5 janvier 2021, une enveloppe supplémentaire de 60 millions d'euros, dans le cadre de la troisième circulaire relative à la campagne tarifaire et budgétaire 2020 des établissements de santé. « L'importance des enjeux justifie l'ampleur des moyens alloués qui seront complétés en 2021 », explique son cabinet dans un communiqué.
« Il est crucial d’aider les enfants à installer les écrans dans un cercle vertueux »
TRIBUNE
Collectif
Les écrans doivent être mis au service de l’éducation et permettre à chaque enfant de développer sa créativité et son sens critique, préconise, dans une tribune au « Monde », un collectif de quatre personnalités impliquées dans le secteur de la formation et de l’édition.
Publié le 06 janvier 2021
Tribune. Addictifs et fondamentalement nocifs, les écrans sont spontanément pensés par la plupart d’entre nous comme un des maux principaux de notre époque : ils s’immisceraient dans nos cerveaux pour nous hypnotiser et maltraiteraient l’esprit de nos enfants, ils désocialiseraient les individus et ruineraient notre monde commun… On a beau reconnaître la place centrale que les écrans ont pris dans nos vies, ainsi que leur utilité indéniable, nous sommes tous intarissables lorsqu’il s’agit d’égrener la liste de leurs vices.
Là est le paradoxe : nous ne cessons de dénigrer un outil dont nous ne pouvons plus nous passer et vis-à-vis duquel notre ambivalence est notoire. L’attitude de la plupart des parents en est le symptôme le plus révélateur : c’est smartphone en main qu’ils s’agacent contre l’addiction de leurs enfants et c’est tout en rédigeant un texto qu’ils menacent sans cesse leur progéniture de leur confisquer leurs écrans.
Euthanasie : les malades demandent à avoir le choix
Véronique D’Hondt, spécialiste des cancers, rappelle, dans que l’exercice de la médecine, qu’elle soit curative ou palliative, requiert, pour l’essentiel, humilité, tolérance, et disponibilité.
Tribune. Le débat autour de la mort assistée tient aux conditions parfois très pénibles de souffrance physique et/ou psychique en fin de vie, qui se prolongent, sans que le malade y trouve sens, au point qu’il demande d’y mettre fin. La question n’est pas celle de la mort, inéluctable, mais celle de décider comment on voudrait terminer sa vie, ce qui peut paraître identique à mourir mais ne l’est pas.
Il n’est pas naturel de décider du moment, ni de la façon dont on va mourir et c’est probablement la seule façon de vivre sans être obnubilé par la mort. Pour celui dont la mort, suite à une maladie incurable, est si proche qu’il n’est plus possible de l’éviter, la situation est toute autre. Le plus souvent, les conditions de fin de vie, même douloureuses, sont supportables, et la demande peut même être de prolonger la vie à tout prix. D’autres fois cependant, la fin de vie s’accompagne d’une souffrance telle que le malade demande à écourter sa vie.
« Montrer son bébé mort sur Instagram permet d’éviter le déni d’autrui »
Publié le 7 janvier 2021
Michael Stora, psychologue et psychanalyste, cofondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, interroge la nouvelle pratique qui consiste à utiliser la plate-forme comme un cimetière numérique de nouveau-nés décédés.
Fin de vie : le message personnel de Line Renaud, militante de l'ADMD
LE JEUDI 7 JANVIER 2021
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Le suicide, 2e cause de mort maternelle en France
Publié le 06/01/2021
Tatyana Dzemileva/shutterstock.com © Crédit photo : destinationsante.com
Que nous apprend cette 6e enquête ? Que le nombre de femmes décédées un an après leur accouchement est relativement stable par rapport aux deux enquêtes précédentes (2007–2009 et 2010–2012) : il s’établissait alors à 254 décès. Auparavant, les morts maternelles étaient majoritairement la conséquence d’hémorragies obstétricales ; leur nombre a été divisé par deux en 15 ans. Cette 6e édition nous apprend que les maladies cardiovasculaires et les suicides sont désormais les premières causes de mortalité maternelle.
Pour un meilleur accès aux services en santé mentale
LEDEVOIR
Annik Moreau et Christophe Tremblay
Le contexte actuel lié à la pandémie de COVID-19 est un terrain fertile au développement de troubles mentaux. Des enquêtes québécoises et internationales mettent en évidence le fait que les niveaux de détresse psychologique sont élevés depuis le début de la pandémie dans plusieurs couches de la population. La psychothérapie étant reconnue pour son efficacité dans le traitement des troubles mentaux, les enjeux liés à son inaccessibilité ont donc été décriés (avec raison) ces dernières semaines.
Avant même le début de la pandémie, la lourdeur des listes d’attente pour l’accès aux services en santé mentale dans le réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) était déjà très importante. D’ailleurs, plus de 18 000 personnes au Québec sont dans l’attente d’un service public en santé mentale. La situation actuelle est donc alarmante, puisqu’on ne sait trop comment le RSSS déjà sursaturé arrivera à répondre à l’augmentation du nombre de demandes en santé mentale. Il devient donc incontournable d’aborder le problème de l’accessibilité des services de première ligne en santé mentale dans une perspective globale.
Les symptômes de la dépression
PSYCHOLOGIES
Par Claire Sejournet 08 janvier 2021
Nombreux sont les psychiatres, qui, comme le professeur Philippe Fossati, regrettent que le terme de dépression soit rentré dans le langage courant : « c’est devenu un mot ‘tarte à la crème’, alors qu’en médecine, la dépression renvoie à un concept précis, différent de l’idée que s’en font les gens ». Alors qu’une personne sur cinq risque de souffrir de dépression au cours de sa vie, il est important de bien comprendre de quoi il retourne.
Des critères cliniques essentiels pour cerner le trouble mental
Dans le monde médical, deux classifications font référence en matière de diagnostic de la dépression : le DMS-5 et le CIM-11. Le premier est le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e édition) de l'Association Américaine de Psychiatrie, le second la Classification internationale des maladies (11e édition) publiée par l’Organisation Mondiale de la Santé. « L’intérêt de ces classifications, explique le professeur Fossati, c’est qu’elles permettent aux professionnels de santé de partager une grille de lecture commune. Cela donne de la fiabilité et de la lisibilité au diagnostic. »
Google teste un système basé sur l’IA pour aider les personnes aveugles à faire leur footing
RTFLASH
Lundi, 04/01/2021
C’est en collaboration avec l’organisation à but non-lucratif Guiding Eyes for the Blind, que Google a développé « Project Guideline », un système basé sur l’intelligence artificielle qui a pour objectif de permettre aux personnes aveugles et malvoyantes de faire leurs footings seules, sans avoir besoin de recourir à une aide extérieure.
Pour utiliser ce dispositif développé par Google, les coureurs malvoyants devront attacher un smartphone Android à un harnais spécialement conçu pour l’occasion et qui fait le tour de leur taille. Ils devront également s’équiper d’un casque audio, lui-même connecté au smartphone.
Pour le reste, c’est l’application Project Guideline qui prend le relais. Basée sur l’intelligence artificielle, celle-ci prend en compte un circuit préalablement établi sur lequel une ligne conductrice jaune aura été dessinée à même le sol, et s’appuie sur les images filmées en temps réel par le smartphone pour guider son utilisateur à travers son parcours. Lorsque l’application détecte que son usager s’éloigne de sa ligne conductrice, elle envoie alors des signaux sonores dans une oreille ou dans l’autre, pour réorienter sa position.
Chaque cerveau a ses empreintes digitales uniques
RTFLASH
Lundi, 04/01/2021
Alors que l'architecture et l'organisation générales du cerveau humain sont universelles, des recherches plus récentes montrent comment les différences dans les processus d’imagination entre individus peuvent être observées dans l'activité cérébrale et quantifiées. Ces signatures neurologiques uniques peuvent être utilisées pour comprendre, étudier et même améliorer le traitement de troubles neurologiques tels que la maladie d'Alzheimer, soutiennent ces travaux de l’Université de Rochester.
«Lorsque les gens imaginent des types d'événements similaires, chaque personne le fait à sa manière parce qu'elle a vécu des expériences différentes », explique l’auteur principal, Feng Lin, professeur agrégé de neurosciences : «Nos recherches démontrent que nous pouvons décoder ces informations complexes, identifier ces « empreintes digitales neuronales » rendues uniques par l'expérience mémorisée de chaque individu ».
Dans cette expérience, les chercheurs demandent à 26 participants de se rappeler des scénarios courants, tels que conduire, assister à un mariage ou manger au restaurant. Les scénarii étaient suffisamment courants pour que chaque participant les réinvente différemment. Les descriptions verbales des participants ont été mises en correspondance avec un modèle linguistique informatique capable de créer une représentation numérique du contexte de la description. Les participants ont ensuite subi une IRM fonctionnelle (IRMf) et invités durant l’imagerie à réinventer l'expérience pendant que les chercheurs mesuraient l’activation des différentes zones du cerveau.
Vers un diagnostic précoce de la maladie de Parkinson par smartphone ?
RTFLASH
Mercredi, 06/01/2021
Des chercheurs de l'Université de Floride à Gainesville ont mis au point un nouvel outil de détection pour la maladie de Parkinson, une maladie diagnostiquée généralement très tardivement.
La maladie de Parkinson est un trouble progressif du système nerveux central qui affecte des millions de personnes dans le monde. Le diagnostic est généralement basé sur des symptômes tels que les tremblements, une raideur musculaire et un équilibre altéré, une approche qui présente des limites importantes et induit un diagnostic généralement tardif. « Le problème avec cette méthode est que les patients ne développent généralement des symptômes qu'après une progression prolongée avec une lésion significative des neurones cérébraux dopaminergiques », résume l'auteur principal Maximillian Diaz, titulaire d'un doctorat en génie biomédical à l'Université de Floride.
La progression de la maladie est caractérisée par la désintégration des cellules nerveuses, ce qui amincit aussi les parois de la rétine, la couche de tissu située à l'arrière du globe oculaire ; la maladie affecte également les vaisseaux sanguins microscopiques de la rétine. Ces caractéristiques offrent une opportunité d'exploiter la puissance de l'IA pour examiner les images des yeux à la recherche de ces signes de la maladie de Parkinson.
Un gène humain introduit dans un fœtus de singe entraîne une augmentation de la taille du cerveauH
RTFLASH
Mercredi, 06/01/2021
Des chercheurs de l’Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et de génétique d’Allemagne et de l’Institut central des animaux d’expérimentation du Japon ont inséré ARHGAP11B, un gène humain particulier, dans le fœtus d’un singe ouistiti typique, permettant au néocortex de son cerveau de se développer.
Les singes sont souvent utilisés par les chercheurs pour réaliser des expériences scientifiques à la limite de l’éthique. Cependant, les singes ne sont pas les seuls animaux utilisés dans les laboratoires. En 2015, Wieland Hunter, le fondateur de l’Institut Max Planck, avait déjà introduit le même gène dans des souris. À l’époque, la fonction spécifique de ARHGAP11B était encore largement inconnue. De plus, l’effet qu’il aurait sur les rongeurs n’était pas clair. La seule chose que les scientifiques savaient à l’époque, c’est que le gène était en quelque sorte lié à la taille du néocortex humain.
LA TARENTELLE, DES ITALIENNES PIQUÉES AU VIF
Par Ève Beauvallet — 7 janvier 2021
Mêlant percussions et danse effrénées, ce rituel du sud de l’Italie, destiné à soigner un mal prétendument causé par le venin d’araignée, est au cœur d’une compilation d’inédits et de remix par des producteurs de musique électronique et d’un livre passionnant édités par le label Flee Project.
C’est l’histoire d’un mal mystérieux qui, jusqu’à la fin des années 70 dit-on, frappait les filles des campagnes de l’Italie méridionale, et d’un rituel magico-religieux - une danse et une musique - né pour l’exorciser. C’est l’histoire d’une araignée venimeuse galopant sur les terres cramées du Mezzogiorno et des victimes qu’elle aurait piquées, puis possédées. C’est l’histoire de tripotées d’inquisiteurs, de médecins, d’ethnologues ou de neurologues se disputant successivement, sur des siècles, l’explication de cette transe locale pratiquée jusqu’à épuisement par de malheureuses «tarentulées». Et c’est aussi l’histoire d’une métaphore à charge sexuelle, celle de la «piqûre d’araignée» (un nom masculin en italien, il ragno), l’histoire d’une éloquente catharsis, donc, inventée sur une des terres les plus pauvres du catholicisme. Aujourd’hui, on dirait presque un pitch de série Netflix, ou le résumé du prochain essai de Mona Chollet (l’autrice de Sorcières), tant les récits autour du «tarentisme» (nom de ce «mal mystérieux») et de la «tarentelle» (la pratique choréo-musicale) résonnent avec nos obsessions contemporaines, qu’elles touchent au féminisme, au post-colonialisme, à la redécouverte de spiritualités et de pratiques thérapeutiques passées sous les radars occidentaux.
«LE SUICIDE», EN CAUSE DE DÉSESPOIR
La psychanalyste Nathalie de Kernier décrypte le délitement narcissique à la base du passage à l’acte, notamment chez les personnes âgées.
«Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide», écrivait Camus dans le Mythe de Sisyphe. Certains ont des souvenirs des ouvrages de sociologie de Durkheim et de Halbwachs datant des années 30. Pour ces lecteurs-là, et pour d’autres, ce petit livre est un must, car l’abord du sujet est radicalement différent, même si l’autrice, une des meilleures spécialistes françaises du sujet, connaît les chiffres. Nathalie de Kernier, psychanalyste, voit dans certains éléments extérieurs négatifs (échecs, séparations, deuils) autant de variables qui entrent en jeu et risquent d’empêcher la transformation nécessaire du fonctionnement psychique des sujets concernés. Autant d’événements qui exposent en effet ces sujets à une disqualification du soi, au risque de déliter leurs bases narcissiques (rappelons que le narcissisme est l’énergie psychique - positive ou négative - que nous plaçons en nous-mêmes).
À la télévision danoise, un superzizi qui sème la zizanie
Une série animée dont le héros est muni d’un appendice surdimensionné doté d’une personnalité propre fait débat au Danemark. Voici ce qu’en dit la presse du royaume.
“Un homme doté d’un pénis aussi long qu’incontrôlable a-t-il réellement quelque chose à faire dans une émission de télévision destinée aux enfants âgés de 4 à 8 ans ?” La question est posée par le journal danois Berlingske, après la diffusion sur la chaîne publique DR des premiers épisodes du dessin animé John Dillermand (“diller” est un mot d’argot danois, assez innocent, signifiant “pénis” ; “mand” veut dire “homme”).