Ce modèle, Cognitive Behavioral Analysis System of Psychotherapy (CBASP), développé par James McCullough, est une de seules thérapies spécifiquement adaptée aux patients présentant une dépression chronique. Il s’agit d’un traitement recommandé par les Guidelines européens de psychiatrie. La CBASP propose deux volets d’interventions spécifiquement adaptées aux patients avec dépression chronique : l’analyse situationnelle et les techniques interpersonnelles basées sur la notion de transfert et de contre-transfert. Le modèle CBASP a été démontré par plusieurs études scientifiques comme étant très efficace auprès de la population de patients dépressifs chroniques.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 14 septembre 2020
Schizophrénie : un programme de soutien des familles à l’hôpital de Navarre d’Evreux
Publié le 11 Sep 2020
Formation à la psychothérapie - Modèle CBASP de McCullough
SUISSE
Publié par Aubert Melanie le 14.01.2021
L’Institut Universitaire de psychothérapie du DP-CHUV organise, en collaboration avec l’Université de Fribourg-en-Brisgau et le CBASP Network, une formation permettant l’obtention d’une partie des crédits nécessaires au titre de thérapeute CBASP.
Sacrifices d’enfants, dépistage de la schizophrénie et paradoxe de Wigner
À retrouver dans l'émission
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
par Nicolas Martin
LE 11/09/2020
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
par Nicolas Martin
LE 11/09/2020
L'actualité des sciences vue par Cécile Lestienne de Pour la Science, Matthieu Lefrançois de Science et Vie Junior et Marion Sabourdy de La Casemate.
140 personnes, dont 137 enfants, et 206 lamas mis à mort au court d’un sacrifice unique, incroyablement brutal, selon la technique de la ch’illa qui consiste à arracher le cœur de la cage thoracique. C’est l’histoire bucolique et archéologique du peuple Chimus que nous allons vous raconter. Enfin une méthode fiable pour faciliter le diagnostic de la schizophrénie, via l’analyse du langage ? Une étude psychiatrique et linguistique est en cours. Et enfin, le paradoxe de Wigner est-il en passe d’être résolu, grâce à un nouveau dispositif expérimental quantique. Sortez votre carnet de note, y’aura interro à la fin de l’émission.
France Culture partenaire du dossier de l'Obs "Génération COVID"
Écoutez la Grande Table idées d'Olivia Gesbert, lundi 14 septembre à 12h55, sur le thème de l'infantilisation avec le philosophe Michaël Fœssel.
20 ans... ce n’est plus un si bel âge en temps de pandémie. A l’angoisse sanitaire et aux préoccupations environnementales s’ajoutent les effets de la récession, qui plombe l’insertion professionnelle des jeunes. Que faire ? Le psychiatre Serge Hefez explique comment surmonter la “colère” et éviter le “repli sur soi”. Et Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, fait le point sur la politique gouvernementale
Un médecin peut-il communiquer des informations médicales sur un patient en garde à vue sans violer le secret médical ?
PUBLIÉ LE 11/09/2020
Besoin d’une aide juridique dans le cadre de votre activité médicale ? Les lecteurs du « Quotidien » ont soumis leurs questions aux avocats du cabinet Auché, partenaire du journal.
docteur victor
Lors d’une garde à vue, l’un de mes patients n’a pas pu prendre ses médicaments, ceux-ci n’étant par ailleurs pas disponibles lors d’un transfert à l’hôpital sous escorte pour les chercher. Peut-il réclamer la totalité de son dossier médical au cours de la garde à vue ? Sur l’un des documents remis aux inspecteurs, l’un des médecins sollicités pour savoir si son état de santé est compatible avec la garde à vue, le médecin écrit le nom des médicaments devant être pris. S’agit-il d’une violation du secret professionnel ? L'arrêt brutal de ce traitement antiépileptique peut induire nervosité, troubles de la mémoire, anxiété, confusion. Il a cependant été auditionné. Quelles sont ses voies de recours ? Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Cher Docteur,
Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, être examinée par un médecin.
Si votre patient a été amené à l’hôpital sous escorte, c’est que son état a été jugé par ce médecin, incompatible avec la garde à vue sans traitement.
S’agissant des documents établis pendant la garde à vue, ils sont de deux ordres.
1- Le Certificat médical établi après examen de la personne placée en garde à vue, remis à l’autorité requérante, vise à indiquer si l’état de santé de la personne est compatible avec son maintien en garde à vue. En cas de troubles mentaux patents, dire si la personne relève d’une hospitalisation d’office, et indiquer les autres actes ou examens médicaux nécessaires au maintien en garde à vue.
Il n’est pas confidentiel, car il vise à éclairer sur la comptabilité ou incompatibilité de la personne avec la mesure de jade à vue, et à quelles conditions le cas échéant.
« Charlie Hebdo » : « Nous ne vous laisserons pas seuls »
Élisabeth de Fontenay, Elisabeth Badinter, Catherine Kintzler, Marcel Gauchet, Carlo Ginzburg et d’autres intellectuels saluent la décision du journal d’avoir republié les caricatures qui avaient fait de lui une cible des islamistes.
Publié le 13 septembre 2020
Tribune. « Car nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais. » Ces mots, d’une clarté sans fioritures, Riss, directeur de la publication de Charlie Hebdo, les écrit dans son édito du 2 septembre 2020, jour de l’ouverture du procès des tueries de janvier 2015.
Au cours de ces journées tragiques, furent assassinés : à Charlie Hebdo, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Wolinski. A Montrouge : Clarissa Jean-Philippe. A l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes : Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada. D’autres furent gravement blessés, dans leur chair, et dans leur âme à jamais.
« Le Covid-19 peut entraîner un broyage social, avec des glissements entre causalité et responsabilité »
L’infectiologue Gilles Pialoux raconte, dans son livre, l’impréparation à la crise sanitaire et le sentiment de culpabilité qui peut habiter les personnes à l’origine des transmissions.
Propos recueillis par Sandrine Cabut Publié le 12 septembre 2020
Infectiologue, engagé de longue date dans la lutte contre le sida, le professeur Gilles Pialoux, 64 ans, dirige le service de maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon (Assistance publique-hôpitaux de Paris, AP-HP) depuis 2004.
Dans Nous n’étions pas prêts (éditions JC Lattès, 250 pages, 18 euros), un carnet de bord tenu du 30 décembre 2019 au 31 mai 2020, le clinicien chercheur et ancien journaliste médical raconte au jour le jour la course des soignants face à l’épidémie de Covid-19, les dysfonctionnements du système, mais aussi la solidarité inédite entre les professionnels.
Quand avez-vous ressenti la nécessité de témoigner ?
Dès le début, j’ai pris des notes, mais c’est avec notre premier cas à Tenon et nos premiers soignants contaminés, fin février, que j’ai réalisé que le système ne fonctionnait pas. Cela a été l’un des éléments déterminants de l’écriture de ce livre.
Covid-19 : enfin quelques informations sur le vaccin Spoutnik-V
Publié le 07/09/2020
En plein polar mêlant des accusations d’espionnage au détriment des sujets de sa Gracieuse Majesté travaillant sur un vaccin très Oxfordien contre la Covid-19, la toxicité supposée d’une certaine variété de thé servi dans les aéroports de Sibérie et la mise sur l’orbite médiatique par le président de la Fédération de Russie en personne, d’un vaccin avec comme seul résultat clinique connu sur l’Homme la vaccination de sa propre fille, la planète scientifique bleue retenait son souffle en attendant le retour sur Terre de Spoutnik V. Voici qui est chose presque faite avec un publication parue ces jours-ci dans le Lancet.
Non pas un ou une mais deux vaccins et deux études
Les scientifiques russes y évaluent la sécurité et l'immunogénicité de deux formulations (congelée et lyophilisée) d’un vaccin anti-Covid-19 hétérologue formé de deux composants : un vecteur adénovirus recombinant de type 26 (rAd26) et un vecteur adénovirus recombinant de type 5 (rAd5), tous deux porteurs du gène de la glycoprotéine de pointe du SARS-CoV-2.
À cette fin ont été réalisées deux études ouvertes, non randomisées, de phase 1-2 dans deux hôpitaux russes chez des volontaires adultes en bonne santé (hommes et femmes) âgés de 18 à 60 ans.
Leurrer le virus de la Covid-19, une brillante idée ?
Publié le 04/09/2020
En l’état actuel de nos connaissances sur le mode d'invasion des cellules humaines par le SRAS-CoV-2, la liaison de la glycoprotéine virale du spike au récepteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (hACE2) humaine et la protéase trans-membranaire cellulaire Serine 2 (TMPRSS2) jouent un rôle central dans la pénétration du virus dans nos cellules. Le principe du blocage de l'interaction entre le hACE2 et la protéine de pointe du virus a été validé. En effet, l'inhibition des infections par le SRAS-CoV-2 dans les tissus humains artificiels à l'aide d'ACE2 soluble de qualité clinique a récemment été démontrée. De même, une mini-protéine stable artificielle imitant trois hélices de hACE2 pour bloquer les pics du SARS-CoV-2 a été décrite, mais sa capacité à bloquer l'infection virale n'a pas été démontrée.
Des vertus thérapeutiques
Abed Boumediène 13 septembre 2020
ALGERIE
Rédaction LNR
Qui dit art, dit esprit de créativité et vocation pour un domaine artistique comme la musique, la céramique, la peinture, le langage etc. un vrai artiste est celui dont les productions sont objet d’admiration.
Il nous a été déjà donné par le passé de parler de cette forme de thérapie par les arts comme la chorégraphie, la chanson. Depuis sa création au 5e siècle avant l’ère chrétienne, on a apporté la preuve que le théâtre exerce une influence bénéfique sur l’état mental des gens. On dit que cet art est une thérapie et une catharsis. On a découvert aussi depuis des générations les bienfaits de la musique sur le psychisme des malades mentaux. C’est ce qu’on appelle la musicothérapie appelée ainsi par les psychiatres qui y ont recours pour traiter des psychopathes dont certains arrivent à recouvrer leur équilibre mental.
AU NIGERIA, UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE GRATUIT FACE AU COVID-19
iD4D 11 septembre 2020
Face à l’explosion des troubles psychiques au Nigeria, une organisation de psychologues a décidé d’offrir un soutien psychologique via des consultations en ligne gratuites. Un moyen efficace de contourner l’omerta sociétale et juridique qui a cours dans le pays.
Dans une rue de Lagos, capitale économique du Nigeria. Seuls 10% des personnes atteintes de troubles psychiques bénéficient d’un soutien psychologique. (CC BY - Stefan Magdalinski)
Augmentation des niveaux de stress, anxiété, isolement, deuils liés à la perte de proches… Face à la pandémie du Covid-19, les troubles liés à la santé mentale ont explosé au Nigeria, comme a pu le constater Jolade Phillips. Membre bénévole de l’association MANI (Mentally Aware Nigeria Initiative), ce psychologue explique que durant le confinement, le nombre d’appels reçus a augmenté de 70 % sur la ligne d’écoute mise à disposition du public. Selon une estimation effectuée par l’OMS en 2017, entre 40 et 60 millions de personnes souffriraient de troubles mentaux au Nigeria, sur une population totale de près de 200 millions. Si les besoins en soins sont réels, moins de 10 % des malades auraient actuellement accès à un psychiatre ou à du personnel de santé.
Les scientifiques trouvent que Dieu vous a créé à son image, si vous êtes doué pour les énigmes
Lorsque les religieux sont confrontés à des choses qu'ils ne comprennent pas, ils ont tendance à dire quelque chose comme: Dieu travaille de manière mystérieuse.
Mais une expérience interculturelle intrigante , menée par l'Université de Georgetown aux États-Unis, a révélé que les personnes capables de prédire inconsciemment des modèles complexes, une capacité appelée apprentissage implicite de modèles, «sont susceptibles de croire plus fermement qu'il existe un dieu qui crée des modèles d'événements dans l'univers".
L'apprentissage implicite est le processus par lequel des connaissances de nature complexe sont acquises en grande partie sans implication d'un contrôle conscient de haut en bas.
Ce mec a tenté de contacter des aliens avec de la musique pendant 30 ans
Marc-Aurèle Baly 15 septembre 2020
Depuis le cottage de ses grands-parents dans le fin fond du Michigan, pourquoi le dénommé John Shepherd s'est-il entêté pendant tant d'années dans sa quête effrénée ?
Pendant près de trente ans, l'Américain John Shepherd a confectionné dans la maison de ses grands-parents du fin fond du Michigan tout un système de radiodiffusion, de communication satellite et d'oscillateurs afin de rentrer en contact avec une possible vie extraterrestre, loin des turpitudes terre à terre de la vie ici. C'est le sujet d'un récent documentaire de Netflix, paru sur le service de streaming à la fin du mois d'août et intitulé L'homme qui voulait contacter les extraterrestres. Long d'une petite vingtaine de minutes, le film s'attelle à essayer de percer le mystère de cet homme dont la démarche ressemble à la fois à une recherche scientifique pure et à une quête obsessionnelle maladive teintée d'un certain aspect performatif.
Il y a plusieurs biais pour aborder la vie d’un esprit aussi obstiné et fantasque que John Shepherd. Le premier, le plus évident, serait de le considérer comme un énième hurluberlu dont la quête monomaniaque pourrait être considérée sous un angle purement psychiatrique - jusqu’au point où il a dû devoir construire une maison adjacente à celle de ses grands-parents, et ainsi vider les fonds de tiroir financiers de sa grand-mère, pour mener à bien son projet si fou. Mais ce serait bien évidemment un peu sommaire de le réduire ainsi.
Et si le côté chair à Strip-tease de son existence n'est pas à éluder, on ne saurait le réduire au statut peu enviable de bête de foire un peu maboule. Évidemment, s’il est aisé de considérer que quelqu’un qui s’emploie à mener une quête aussi illusoire que John Shepherd pendant plusieurs décennies a quelque chose qui ne tourne pas rond, il suffit de le voir deux minutes à l’écran pour se rendre compte que l'homme est parfaitement sensé dans ses propos, même s'il semble constamment sur la réserve. L'un des moments les plus touchants est justement lorsqu'il reconnaît à demi-mot que son entreprise était de toute façon vouée à l'échec, ce qui rajoute une once de lucidité à sa naïveté confondante. Alors quoi ?
samedi 12 septembre 2020
Personne ne sort les fusibles ? Disjonctons ce monde !
- 11 SEPT. 2020
- PAR MATHIEU BELLAHSEN
- BLOG : LE BLOG DE MATHIEU BELLAHSEN
En cette rentrée, plusieurs ouvrages paraissent pour aider à penser la radicalisation du néolibéralisme, les mutations de la psychiatrie et les formes de luttes à venir: « Personne ne sort les fusils » de Sandra Lucbert, « Dominer » de Dardot et Laval, « Manifeste pour une psychiatrie artisanale » d’Emmanuel Venet et « Du cap aux grèves » de Barbara Stiegler.
« LA BOURGEOISIE EST EN TRAIN DE PERDRE SON HÉGÉMONIE SUR LE TRAVAIL » – ENTRETIEN AVEC BERNARD FRIOT
Le sociologue et économiste, Bernard Friot.
La crise du Covid-19 a révélé pour beaucoup les impasses du capitalisme. Alors qu’il met en péril le rapport au vivant, les services publics et les productions locales de base, il s’est aussi révélé incapable de faire face à une pandémie autrement que par des injonctions venues d’en-haut sous surveillance policière. Dans Désir de communisme (Textuel, septembre 2020), Judith Bernard et Bernard Friot explorent les voies ouvertes par de nouveaux droits s’appuyant sur le « déjà-là » communiste conquis par les luttes sociales. Le salaire des fonctionnaires, attaché à la personne et non au poste de travail, peut être généralisé à tous les plus de 18 ans. La Sécurité sociale peut être étendue par exemple à l’alimentation, au logement, aux transports, à la culture ou à l’énergie. Pour toutes les entreprises, les dettes d’investissement peuvent être remplacées par une cotisation économique permettant la subvention de l’outil et sa propriété d’usage par les salariés. Autrement dit, notre avenir commun passe par une démocratisation radicale, et d’abord en matière de responsabilité des travailleurs sur la production.
Sociologue du travail et
Sociologue du travail et économiste, professeur émérite à l’université Paris-Nanterre, Bernard Friot anime l’Institut européen du salariat. Il est aussi à l’origine de la création de Réseau salariat, une association d’éducation populaire qui promeut l’idée d’un « salaire à la qualification personnelle » pour toutes et tous. Nous lui avons posé des questions sur son analyse de la situation actuelle, marquée par la crise liée au Covid-19, sur sa vision du monde d’après et plus largement sur ses travaux, fondés sur une étude approfondie de la création du régime général de sécurité sociale, véritable « déjà-là communiste » selon lui. Entretien réalisé par Léo Rosell et Simon Woillet.
LVSL – D’une simple crise sanitaire, la situation provoquée par la pandémie de coronavirus a évolué en crise économique et promet une crise politique de grande ampleur. Comment analysez-vous le moment que nous sommes en train de vivre ? Comment a-t-on pu en arriver là ?
Bernard Friot – Certes, à court terme la crise sanitaire réduit la production et les ressources et porte donc des risques politiques pour le pouvoir, mais je ne mettrais pas les crises dans l’ordre que vous proposez car la crise sanitaire est une résultante des deux autres.
Cela fait plusieurs années que nous sommes dans une crise politique de grande ampleur. En témoigne le fait que le débat politique, si l’on ose l’appeler ainsi, est dominé depuis 2017 par la confrontation entre LREM et RN, deux frères jumeaux nés de la crise d’hégémonie de la bourgeoisie capitaliste. Frères jumeaux avec le même culte du chef, la même détermination à en finir avec les droits conquis par les travailleurs organisés, le même usage fasciste de la police comme point dur d’une attaque en règle contre les libertés individuelles et publiques au nom de la protection contre un ennemi aussi insaisissable qu’imprévisible : terrorisme, virus ou n’importe quelle entité instrumentalisée pour imposer un État autoritaire.
En effet, l’État républicain construit sous la Troisième République, et réaffirmé après l’échec de Vichy, comme écran protecteur, outil politique de la bourgeoisie capitaliste et instrument d’intégration des organisations populaires, est en échec. Les milieux d’affaires sont contraints de sortir du bois, d’acheter tous les grands médias et de bricoler directement un exécutif et une majorité parlementaire sans autonomie ni épaisseur, en mettant leurs commis au pouvoir.
Rappelons qu’en un peu plus de trois ans, dans une banque à faire de la fusac (fusion-acquisition), une de ces activités notoirement parasitaires des premiers de cordée dont le confinement a montré l’inutilité pour le bien commun, Emmanuel Macron a gagné plus de trois millions d’euros, entre autres au service de l’agrobusiness international en accompagnant Nestlé dans l’acquisition des laits maternisés Pfizer (contre Danone). La prétendue « société civile » qu’il a regroupée autour de lui au gouvernement et au Parlement est du même tonneau.
« En une phrase : la bourgeoisie est en train de perdre son hégémonie sur le cœur de son pouvoir, le travail, et c’est pourquoi elle s’appuie de plus en plus sur des États très autoritaires. »
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