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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 2 septembre 2020

Appel à projets - Fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie 2020 (FIOP 2020)

Logo et charte graphique de l'ARS Ile-de-France | Agence régionale de santé  Ile-de-France
31 août 2020
Image appels à projets
Accroche
Le fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie a vocation à permettre de financer ou d’amorcer de nouveaux projets innovants de prise en charge ou de transformation de l’offre de soins en psychiatrie.

Corps de texte
Dans une optique de financement de projets innovants de prise en charge ou de transformation de l’offre de soins en psychiatrie, les projets peuvent relever d’accompagnements ponctuels pour faciliter la transition vers de nouvelles pratiques organisationnelles, ou d’une démarche d’initiation du changement dans la durée, en lien avec les dynamiques territoriales des projets territoriaux de santé mentale (PTSM).

Elle aide les gens à accepter leurs cicatrices à travers des portraits puissants (11 photos)

POSITIVR : initiatives positives, causes, innovations et inspiration





La photographe, citée par NEON :
 « J’ai toujours été intéressée par la perception des défauts et par l’idée de photographier ce qui rend les gens uniques. je voulais plus en montrer la vraie beauté et ce qu’elle représente plutôt que de choquer. Chaque cicatrice raconte une histoire. »
Photo : « Behind The Scars »

OLIVIER BÉTOURNÉ, D’UN SEUIL À L’AUTRE

Par Frédérique Roussel Photo Roberto Frankenberg pour Libération — 

A la fois idéaliste et pragmatique, l’ancien PDG de la maison d’édition, passé par Fayard et Albin Michel, détaille dans ses mémoires quarante ans de métier, entre collections de sciences humaines, amitiés littéraires et cohabitations houleuses.

Olivier Bétourné chez lui à Paris, le 1er septembre.
Olivier Bétourné chez lui à Paris, le 1er septembre. 
Photo Roberto Frankenberg pour Libération

L’édition est un tout petit monde. Comme pour Eric Losfeld, c’est l’éditeur Pierre Belfond qui a déclenché la rédaction des mémoires d’Olivier Bétourné. On peut y voir chez ce commanditaire de l’ombre la gourmandise d’un passionné du métier et peut-être aussi son souci du legs patrimonial. Les mémoires de Losfeld sont sortis chez Belfond l’année de sa mort, en 1979 (1), ceux de Bétourné paraissent aujourd’hui, deux ans après son départ de la présidence du Seuil. Etre éditeur n’est pas être un écrivain. Et dans cet exercice périlleux qui consiste à relater son parcours, ses faits de gloire littéraires et gestionnaires, le résultat diffère selon la personnalité. Chez Losfeld, on rigolait bien. Chez Bétourné, on se retrouve en milieu plus austère et scrupuleux.

Alain Cocq demande à Emmanuel Macron le « droit à une mort digne »

Atteint d’une maladie orpheline incurable, un homme de 57 ans a annoncé qu’il cessera de s’hydrater et de s’alimenter dès vendredi.
Par  Publié le 1er septembre 2020
Alain Cocq,  à son domicile, à Dijon,  le 28 août. Il réclame le droit de mourir dignement.
Sur le mur d’entrée de son petit appartement situé au rez-de-chaussée d’un HLM du quartier des Grésilles, à Dijon, quelques coupures de presse jaunies témoignent des combats de jeunesse d’Alain Cocq. On peut y voir comment, dans les années 1990 et 2000, sur son fauteuil roulant, accompagné de ses deux chiens, cet homme victime d’une maladie orpheline incurable a traversé la France – puis une partie de l’Europe – pour sensibiliser à la cause des personnes handicapées.
Lors de l’hiver 2018, il a participé, alité sur son brancard, à des rassemblements de « gilets jaunes » à Dijon, contribuant à faire de lui l’une des « mascottes » des ronds-points de la région. A 57 ans, ce militant dans l’âme, membre du Parti socialiste et de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, dont il a aujourd’hui le soutien, a entamé son « dernier combat » politique et médiatique.

La fausse lettre qui permettrait aux parents de refuser de vacciner leurs enfants contre le Covid-19

De nombreux internautes ont partagé un « avenant dérogatoire » encourageant les parents à s’opposer au dépistage du coronavirus à l’école. Or ce document n’a aucune valeur.
Par  Publié le 31 août 2020

Le retour des enfants à l’école dans un contexte incertain de pandémie engendre de nombreuses inquiétudes. Sur Facebook, une publication virale prétend rassurer les parents sur les risques de dépistages forcés dans les établissements scolaires.

Amende de 200 euros contre le cannabis : "On massifie une méthode qui ne marche pas"

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Propos recueillis par Sébastien Grob  Publié le 31/08/2020

L'amende forfaitaire de 200 euros pour usage de stupéfiants sera généralisée à partir de ce mardi 1er septembre, après avoir été testée dans plusieurs villes. Selon le Dr William Löwenstein, président de l'association SOS Addictions, ce nouvel outil témoigne d'un entêtement dans une politique de répression inefficace.

[...] Marianne : Comment voyez-vous l'arrivée de cette nouvelle amende forfaitaire ?
William Löwenstein : Je suis à la fois surpris et désespéré du raisonnement. On pourrait le résumer ainsi : puisqu'une méthode ne marche pas, allégeons-la et massifions-la. La loi de 1970, qui prévoit un an de prison et 3.750 euros d'amende, n'a pas changé quoi que ce soit, et ce type d'action a échoué depuis 50 ans. Cette nouvelle amende ne va rien changer à la sécurité publique, ni à la prévention des risques.

mardi 1 septembre 2020

Prix d'interprétation non genré, bronzage topless, manuel de maths pour filles… Août dans la vie des femmes

Par Marlène Thomas — 
Violences

Le nombre de féminicides en augmentation en France

146 femmes ont été tuées en 2019 par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 féminicides de plus que l’année précédente (+21%), selon des chiffres de l’enquête de la délégation aux victimes, rendus publics par le ministère de l’Intérieur en août. 27 hommes ont également été tués au sein du couple (+16%). Cela représente, en moyenne, un décès tous les deux jours. 2019 a pourtant été une année de sensibilisation sur le sujet, déclaré «grande cause du quinquennat», avec notamment un Grenelle contre les violences conjugales à l’automne. Les principaux mobiles de ces crimes restent une dispute (43%), une séparation (34%) ou la jalousie (27%). Comme le relève le Monde, une autre donnée interpelle : celle montrant que 41% des femmes mortes l’an dernier avaient déjà subi au moins une forme de violences physiques ou psychologiques avant le passage à l’acte. Surtout, parmi elles, 63% avaient signalé ces faits aux forces de l’ordre. 26 victimes avaient même porté plainte et 17% des auteurs étaient connus des forces de l’ordre, notamment pour violences conjugales.
Depuis le 1er janvier 2017, Libération raconte chaque mois les histoires de ces femmes tuées par leur conjoint ou leur ex, à partir d’une revue de la presse locale et nationale. Ce décompte, destiné à raconter leur vie, est probablement incomplet, notamment car ces meurtres ne sont pas tous évoqués dans la presse. Il se doit aussi d’être prudent : notre litanie, qui recense des ­affaires qui n’ont pas encore été jugées, n’intègre que les cas dans lesquels la piste du féminicide conjugal est privilégiée par les enquêteurs.

Investir dans la santé psychique est une stratégie rentable

LE TEMPS   Léonore Porchet, Conseillère nationale Les Vert·e·s

Covid : une rentrée sous tension 4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)


TOUS LES ÉPISODES
58 MIN
LE 31/08/2020
En Espagne, en Belgique, en France, aux Pays-Bas et plus loin, bien sûr, aux Etats-Unis, des voix se font entendre pour contester les mesures de restrictions...
58 MIN
LE 01/09/2020
Alors que l'OMS appelle à une réponse sanitaire collective et exhorte les États à « éviter le nationalisme vaccinal », les contrats se multiplient entre...

Simon Fillatreau : « Les anticorps circulants ne sont pas notre seule ligne de défense »

Simon Fillatreau, immunologiste et infectiologue à l’Institut Necker-Enfants malades, évoque dans un entretien au « Monde » les incertitudes qui entourent les différentes réponses immunitaires face au nouveau coronavirus SARS-CoV-2.
Propos recueillis par  Publié le 31 septembre 2020
Simon Fillatreau, le 27 août à l’institut de recherche de l’hôpital Necker, à Paris.
Simon Fillatreau, professeur d’immunologie, directeur du département Immunologie, infectiologie, hématologie de l’Institut Necker-Enfants malades (AP-HP, Inserm, CNRS, université de Paris). Il revient sur les premières découvertes des scientifiques sur le SARS-CoV-2, inconnu il y a neuf mois encore. Jamais nos réponses immunitaires contre un agent pathogène n’ont été scrutées avec tant de soin et d’ardeur. Jamais non plus la recherche n’a disposé d’outils aussi précis pour mener ces analyses. Pour autant, bien des questions restent en suspens.

Les cas de quatre patients réinfectés par le SARS-CoV-2 ont été récemment décrits. Etes-vous surpris ?

Pas vraiment. Prenons les quatre coronavirus saisonniers responsables de rhumes bénins. On peut être réinfecté par ces virus sur des périodes de temps relativement courtes. Avec le SARS-CoV-2, on peut s’attendre à ce que ces réinfections ne soient pas si rares. Chez le patient de Hongkong [dont la réinfection a été annoncée le 24 août], le variant du virus à l’origine de la deuxième infection différait quelque peu du virus à l’origine de la première, au plan génétique. Ce patient a été réinfecté au bout de quatre mois et demi seulement. Mais après un ou deux ans, la probabilité d’être réinfecté sera probablement plus grande.

Ecole : la ruée vers l’air


Le 28 août à Rochefort (Charente-Maritime). Préparation de «l’école du dehors» dans une peupleraie où les maternelles de Nadia Lienhard passeront leurs matinées.
Le 28 août à Rochefort (Charente-Maritime). Préparation de «l’école du dehors» dans une peupleraie où les maternelles de Nadia Lienhard passeront leurs matinées. Photo Théophile Trossat

A la faveur de la crise sanitaire, l’idée de l’enseignement en plein air gagne du terrain parmi les profs français, séduits par une méthode plébiscitée dans les pays nordiques pour ses effets sur le bien-être et les facultés d’apprentissage des enfants.

Et si en cette ambiance plombante de rentrée scolaire sous le signe du Covid, où l’on parle en boucle de masques, galère de cantine et salles de classe exiguës, on trouvait une raison de se réjouir ? Façon bouffée d’air, qui donne la pêche. L’idée : après tout, cette crise sanitaire est peut-être l’occasion de penser l’école autrement. D’expérimenter la classe en plein air par exemple, hors des murs de l’école. Dans la cour de récré. Ou mieux : le parc municipal du bout de la rue, le long d’un chemin de campagne peu fréquenté, dans un champ de pommiers, voire un terrain vague entre deux immeubles. «Qu’importe. L’idée, c’est de sortir. D’appréhender un espace d’apprentissage différent. A ciel ouvert. Cela change tout, on enseigne autrement.» Crystèle Ferjou est une archiconvaincue.

Les écorchés scolaires en tout état de cases

Par Clara Hage — 
Des cours dans une section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) à Mayotte en 2015.
Des cours dans une section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) à Mayotte en 2015. Photo Constant Formé-Bècherat. Hans Lucas

Dans son livre «les Incasables», Rachid Zerrouki, alias Rachid l’instit sur Twitter, prof en Segpa à Marseille, livre un portrait tendre de ses élèves en échec scolaire et une analyse lucide de l’origine de leurs difficultés.

« La volonté de contrôler l’usage de l’allocation de rentrée scolaire s’appuie avant tout sur l’ignorance »

Pourquoi tant d’attention portée à l’argent de celles et ceux qui n’en ont pas ?, s’interroge la sociologue Anne Bory dans sa chronique au « Monde ».
Publié le 30 août 2020
Carte blanche. L’approche de la rentrée scolaire s’est accompagnée cette année encore de l’un de ses marronniers éditoriaux et politiques : l’allocation de rentrée scolaire et ses usages supposés déviants. Afin d’éviter qu’elle finance autre chose que des fournitures scolaires et des vêtements, plusieurs voix – dont celles de 40 députés ayant déposé un projet de loi en ce sens il y a quelques mois – se sont ainsi élevées pour évoquer la nécessité d’un contrôle accru de l’utilisation de cette prestation sociale, par un versement en nature ou sous forme de bons d’achat ciblés.
Dans Où va l’argent des pauvres (Payot, 352 pages, 21 euros), le sociologue Denis Colombi pose une question simple. Pour y répondre, il use des diverses approches de la sociologie de la pauvreté, qui s’intéresse à la fois à sa définition sociale, à la façon dont la société l’appréhende, et au quotidien de celles et ceux qui sont touchés. Les sociologues ne se contentent pas, en effet, de seuils de revenus pour délimiter la pauvreté, mais la définissent relationnellement : on est pauvre parce qu’on est le pauvre de quelqu’un, par rapport à quelqu’un.