En Conseil des ministres, Olivier Véran a présenté les grands axes de la concertation à venir dans le cadre du Ségur de la santé. Objectif : aller "vite et fort" pour aboutir d'ici la mi-juillet puis transposer les mesures sanitaires et médico-sociales dans le PLFSS 2021. La création d'un 5e risque pour la perte d'autonomie est déjà en préparation.
Pour financer l'accompagnement du grand âge, le Gouvernement envisage d'ores et déjà d'y réaffecter une fraction de la contribution sociale généralisée (CSG), de l'ordre de 2 Md€. (Amélie Benoist/BSIP)
Ce 20 mai à l'issue du Conseil des ministres, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a précisé les contours du prochain Ségur de la santé, dont la concertation avec les partenaires sociaux doit débuter le 25 mai. En complément des propos qu'il a tenu trois jours plus tôt dans le Journal du dimanche, il a confirmé que "des engagements forts seront pris pour les soignants" et ceci, aussi bien à l'hôpital qu'en Ehpad et en ville. Car le plan Ma Santé 2022, initiée par sa prédécesseur Agnès Buzyn, a certes offert le bon diagnostic et pris les bonnes orientations mais "nous n'avons été ni assez vite ni assez fort".
Dans son discours tenu face à la presse, Olivier Véran a donc clairement laissé entendre qu'"un renouveau" allait suivre, passé le coronavirus, pour le système de santé. "La France ne se réveille pas sonnée et abattue" de la crise sanitaire liée au Covid-19 mais "se relève et construit des ambitions nouvelles", a-t-il insisté. Évoquant "des mesures d'ampleur, multiples, générales et dans une certaine mesures radicales", il a promis d'agir "vite et fort" pour aboutir "au plus tard" mi-juillet à ce qui, il l'espère, restera "le jour d'après" dans les mémoires comme étant "les Accords de la santé".