Membre de la cellule de crise du Covid-19 au Groupe hospitalier du Havre, Alain Fuseau, pédopsychiatre, revient sur le quotidien des hôpitaux havrais, sur l’attention à porter aux ados et à tous en cette période de confinement, sur le moral des soignants et la nécessité de maintenir des liens forts.
Rencontre avec Alain Fuseau, pédopsychiatre, directeur de Maison de l’adolescent, président de la Commission médicale du Groupe hospitalier du Havre et membre de la cellule de crise du Covid-19.
Comment fonctionne la cellule de crise du Groupe hospitalier du Havre ?
Dr Alain Fuseau : « La cellule de crise se réunit quotidiennement, le matin à 9 h, et traite de tout ce qui a trait à la pandémie. Elle est restreinte – nous sommes une petite dizaine dans cette enceinte –, elle traite de l’actualité du Covid-19, de l’état de nos patients, du nombre de lits disponibles, de notre capacité à ouvrir des unités, car la question est de toujours pouvoir anticiper la cinétique de l’épidémie de façon à ce que nos actions soient les plus efficaces possible et surtout qu’il n’y ait pas de blocage. »