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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 24 mars 2020

Coronavirus : quels sont les risques du confinement pour notre santé mentale ?



Yann Thompson   publié le 

Troubles de l'humeur, pensées suicidaires, symptômes post-traumatiques... Des chercheurs alertent sur les "coûts psychologiques" potentiels des mesures extrêmes prises pour stopper l'épidémie.

Gare aux dommages collatéraux. En pleine pandémie de Covid-19, une équipe de chercheurs britanniques met en garde les dirigeants de la planète face aux effets potentiellement "dramatiques" des mesures de confinement imposées pour freiner le coronavirus. En France, un tel dispositif est entré en vigueur, mardi 17 mars, à midi, pour une durée minimale de quinze jours – sans que la question de l'impact sur la santé mentale ait été clairement posée.
Dans un article publié le 14 mars dans la revue scientifique The Lancet (en anglais), sept membres du département de psychologie du King's College de Londres préviennent : "Les bénéfices potentiels d'une quarantaine massive et obligatoire doivent être évalués avec précaution au regard des possibles coûts psychologiques." Autrement dit, il ne faudrait pas que la lutte contre l'épidémie donne naissance à une autre épidémie, moins visible, touchant directement les esprits. "Il ne s'agit pas non plus d'exclure tout confinement", précisent-ils.

Coronavirus : les recommandations de l’OMS pour protéger sa santé mentale

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !

17/03/2020

Bien consciente du stress qu’engendre la pandémie mondiale de coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de ses recommandations pour aider chacun à protéger sa santé mentale.
Coronavirus : les recommandations de l’OMS pour la santé mentale© istock
Dans un communiqué daté du 12 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a énuméré une série de conseils et de recommandations pour lutter contre les méfaits de la crise sanitaire due au coronavirus sur la santé mentale. Anxiétéangoissesdépressionperte de repères… sont autant de symptômes qui peuvent résulter, du fait de la pandémie actuelle, du flux d’informations et des mesures de confinement.
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Rappelant que la pandémie de Covid-19 n’a pas de frontière ni de nationalité ou d’ethnie, l’OMS recommande à tout un chacun de faire preuve d’empathie et de compassion envers les personnes touchées, et de ne pas les pointer du doigt par un vocabulaire culpabilisant (“familles Covid-19” ou “cas de Covid-19” par exemple). Il ne faut pas résumer quelqu’un à cette infection virale, indique l’OMS.
Face au flux d’informations pas toujours vérifiées et encore moins rassurantes, l’OMS conseille d’éviter de trop regarder la télévision, de lire ou d’écouter les flash info si cela nous rend anxieux ou stressé. Elle conseille de se limiter aux sources d’informations fiables (les sites gouvernementaux et des autorités de santé, de l’OMS) et de se focaliser davantage sur l’adoption des recommandations.
L’OMS suggère aussi de lire ou d’écouter des histoires positives, par exemple de personnes ayant guéri du coronavirus et qui partagent leur vécu. 


Coronavirus : le centre hospitalier de Montfavet ouvre une cellule de soutien psychologique



Par France Bleu Vaucluse

Pour venir en aide aux soignants très sollicités en ce moment, le centre hospitalier de Montfavet ouvre une cellule de soutien psychologique. Elle fonctionne en collaboration avec l'unité médico-psychologique du SAMU chargée de gérer de la réception des appels.
Centre Hospitalier de Montfavet
Centre Hospitalier de Montfavet © Maxppp - J F GARCIN
La cellule psychologique a été montée par des psychologues volontaires du centre hospitalier de Montfavet. Elle s'adresse en priorité à l'ensemble des personnels soignants du département, qu'ils travaillent à l'hôpital (urgences, service réanimation, psychiatrie) ou au sein de structures accueillant des personnes malades ou en situation de handicap. Cette cellule fonctionne en étroite collaboration avec la cellule d'urgence médico-psychologique du SAMU chargée de redistribuer les appels. Elle propose de mettre en relation les soignants avec des médecins ou des psychologues disponibles, du lundi au vendredi et de 9h à 17h. 

Coronavirus. Appel à la grève à l’hôpital psychiatrique de Caen


Publié le 23 Mars 2020

Lundi 23 mars 2020, la CGT de l'EPSM de Caen (Calvados) a déposé un préavis de grève pour dénoncer le "mutisme" de l'ARS quant aux moyens de protection alloués au personnel.

Les représentants de la CGT au sein de l'EPSM de Caen (Calvados) appellent à la grève, mardi 24 mars 2020. Archives
Les représentants de la CGT au sein de l’EPSM de Caen (Calvados) appellent à la grève, mardi 24 mars 2020. Archives (©Arnaud Héroult/Liberté – Le Bonhomme libre.)
Les représentants du syndicat CGT de l’Etablissement public de santé mentale de Caen (Calvados) sont en colère. Lundi 23 mars 2020, ils ont déposé un préavis de grève pour demain mardi 24 mars 2020.

Une lettre sans réponse

La raison de leur colère ? Le « mutisme » de l’Agence régionale de santé pour la psychiatrie, dans la crise sanitaire que traverse le pays. Ils expliquent :
Nous nous sommes adressés à Madame la directrice de l’ARS, par lettre ouverte du 18 mars 2020, dans laquelle nous lui demandions expréssément de fournir aux personnels hospitaliers, eux aussi confrontés au Covid-19, les moyens indispensables à leur protection : masques, gel hydro-alcoolique, gants, tests… Cette lettre est restée à ce jour sans réponse, superbement ignorée.

Covid-19 : des symptômes atypiques chez les sujets âgés, des mesures de prévention à mettre en place dans les EHPAD

PAR 
GUILLAUME MOLLARET - 
 
PUBLIÉ LE 23/03/2020

Crédit photo : PHANIE
La Direction générale de la santé (DGS) alerte sur le fait que « des formes avec symptomatologie digestive, état confusionnel, initialement non fébriles, sont souvent au premier plan chez les personnes âgées ».

Le coronavirus sera systématiquement reconnu maladie professionnelle pour les soignants

Publié le 23/03/20

"C'est la moindre des choses". Ce 23 mars, Olivier Véran a annoncé que le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme maladie professionnelle pour les soignants. Jérôme Guedj est lui chargé d'une mission sur l'isolement des âgés.
Le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme maladie professionnelle pour les soignants. "C'est la moindre des choses, il n'y a aucun débat là-dessus", a indiqué ce 23 mars en début de soirée le ministre des Solidarités et de la Santé, après avoir confirmé le décès de deux nouveaux médecins victimes du Covid-19 (lire notre article). Olivier Véran a ainsi rendu un hommage appuyé aux professionnels de santé en annonçant que les "mesures amorcées vont dans le sens de la protection des soignants".

Le site J'aide l'Hôpital.fr centralise l'aide aux hôpitaux face au Covid-19

Publié le 24/03/20

Le mouvement national Grandir ensemble qui rassemble les réseaux des centres de loisirs inclusifs Loisirs pluriels et d'aide au départ en vacances Passerelles, a lancé le 23 mars, sous l'égide du secrétariat d'État en charge des Personnes handicapées, une plateforme d'entraide appelée Tous mobilisés. Dans le contexte de confinement lié au Covid-19, elle enregistre les besoins des familles d'enfants en situation de handicap : heures de répit, aide pour les courses, écoute ou bien encore garde d'enfants en situation de handicap pour les personnels prioritaires. Elle propose également des réunions vidéos d'échange entre pairs. La plateforme invite enfin les professionnels, étudiants, retraités à se manifester à titre personnel ou au nom de leur structure pour préciser le type d'aide qu'ils pourraient apporter.

Emmanuelle Deleplace

lundi 23 mars 2020

Charge mentale des femmes : la sexualité aussi !

Devoir conjugal, contraception, injonctions esthétiques… le sexe, comme les tâches domestiques, n’échappe pas aux inégalités de genre, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

CHRONIQUE  Maïa MAZAURETTE

Publié le 21 mars 2020 

MAÏA MAZAURETTE
Cette période de confinement va-t-elle modifier notre rapport à l’espace domestique ? Très certainement. Entre deux cours de fitness en ligne (« musclez-moi ce plancher pelvien, bande de flemmasses »), certains découvriront sans doute les délices de la charge mentale, cette liste interminable de tâches à accomplir et d’inventaires à surveiller, dont les contraintes pèsent très majoritairement sur les épaules des femmes. Pour ceux qui découvrent le concept, la charge mentale consiste à penser à acheter du papier-toilette hors des périodes de pandémie.
Cette gestion du quotidien comprend-elle une charge sexuelle ? C’est l’argument avancé par les journalistes et militantes féministes Clémentine Gallot et Caroline Michel, dans un essai à paraître le mois prochain (La Charge sexuelle. Pourquoi la sexualité est l’autre charge mentale des femmes, First Editions).
Du devoir conjugal à l’épilation du sillon interfessier, ce « labeur sexuel invisible » rassemblerait des préoccupations sanitaires (s’occuper de la contraception, et souvent du préservatif), émotionnelles (la simulation, à considérer comme un « service affectif »), techniques (acheter des sextoys, prodiguer de formidables fellations, être expérimentée « mais pas trop », exprimer des orgasmes, de préférence synchrones et multiples), fantasmatiques (se renseigner sur la sodomie ou l’éjaculation féminine, accepter des expériences sexuelles tournées vers les fantasmes masculins), ou même virtuelles (se protéger du revenge porn, envoyer des photos dénudées… mais aussi recevoir des photos de pénis non sollicitées).
A quoi il faut évidemment ajouter des injonctions esthétiques (acheter de la lingerie, ne pas grossir, ne pas vieillir, éradiquer sa pilosité, plaire à son homme mais jamais aux autres hommes). Ce devoir de « bonne présentation » peut passer par des investissements financiers inutiles (savons, infusions et cristaux pour vagin), mais aussi par des opérations douloureuses (chirurgie de la vulve, « point du mari » pour resserrer le vagin après un accouchement).
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Coronavirus Les fausses informations pullulent

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Coronavirus Les fausses informations pullulent

Publié le : 21/03/2020 

Depuis le début de la crise du Covid-19, médias et particuliers abreuvent Internet d’informations. Nombre de fake news circulent concernant l’origine du coronavirus ou la façon de s’en protéger. Prenez garde et fiez-vous aux annonces officielles.

Réseaux sociaux, sites d’actualités, boîtes mails… nos fenêtres en ligne sont grandes ouvertes, et les contenus liés au coronavirus affluent. Et jour après jour, chaque information est susceptible d’évoluer. « L’une des difficultés à laquelle nous sommes confrontés, c’est de s’adapter et produire de manière très réactive, puisque les connaissances sur ce virus évoluent très rapidement », indique Sylvie Quelet, directrice de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France (l’agence nationale de la santé publique, sous tutelle du ministère de la Santé) sur le site de ce dernier. Cette instabilité fait le lit des fausses informations (ou fake news) et des rumeurs.

Coronavirus en Algérie : grand malaise à l’hôpital de Blida

DzVID

Publié 
le 22 mars 2020

Hôpital Frantz-Fanon de Blida coronavirus

Le Pr Bessedik Khedidja, chef de service de psychiatrie adulte à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, a livré hier un véritable réquisitoire contre l’Etat algérien qu’elle accuse de non assistance à peuple en danger en ces temps de coronavirus.

Le réquisitoire de cette responsable de service de l’hôpital de Blida, publié ce samdi 21 mars sur les réseaux sociaux, ne fait que corroborer le témoignage glaçant du maire de Timizart dans la wilaya de Tizi qui notait l’absence de l’Etat suite au décès d’une dame atteinte du coronavirus. Document

Troubles dépressifs : toutes les formes de sédentarité n’auraient pas le même impact…

Univadis

Par Nathalie Barrès    11 mars 2020

À retenir 

Toutes les formes de sédentarité (intellectuellement active comme lire un livre, ou intellectuellement passive comme regarder la télévision) n’auraient pas le même impact sur le risque de dépression caractérisée. C’est ce que vient de démontrer une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders. Elle révèle que la sédentarité favorise les troubles dépressifs caractérisés. Mais que cette relation serait médiée par les troubles du sommeil en lien avec cette sédentarité passive.

Confinement : « L’arrêt des toutes les activités a été très brutal et notre organisme met du temps à s’habituer »

La médecin psychiatre Christine Barois a répondu à vos questions dans un tchat du « Monde » à propos des angoisses et du stress liés au confinement.
Publié le 23 mars 2020
Lionel, lors de son troisième jour de confinement en famille à Lille, le 18 mars.
Lionel, lors de son troisième jour de confinement en famille à Lille, le 18 mars. COLLECTIF FAUX AMIS / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »
Depuis mardi 17 mars, tous les habitants de France sont confinés chez eux. Alors, est-ce normal d’être tourmenté dans cette période de confinement ? Que faire lorsqu’on est paniqué ? Comment se relaxer ? La médecin psychiatre Christine Barois, spécialiste du stress, de l’anxiété et de la dépression, a répondu aux questions des lecteurs à propos des angoisses liées au confinement.
« L’anxiété est l’anticipation négative de quelque chose, qui ne va probablement pas arriver, ou bien l’intolérance à l’incertitude. Nous sommes tous dans cette incertitude. Personne ne sait quand ni comment ce confinement cessera. Voyez cette inquiétude comme saine et normale. »
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Le SARS-Cov-2 survit 3 jours sur le plastique et l'acier

PAR 
DAMIEN COULOMB - 

PUBLIÉ LE 24/03/2020



Des chercheurs américains ont évalué la stabilité du SARS- CoV-2 en aérosol et sur plusieurs surfaces, et l'ont comparée à celle du SARS-CoV-1, responsable de l'épidémie en 2003.
Crédit photo : PHANIE
L'équipe de Neeltje van Doremalen a réalisé dix expériences impliquant les deux virus, SARS-CoV1 et SARS-CoV-2, dans cinq environnements différents : aérosol, plastique, acier inoxydable, cuivre et papier carton.

Au vu des modalités préférentielles de transmission interhumaine du Sars-Cov-2 de type gouttelettes et contact, le Haut Conseil de la santé publique formule des recommandations pour la ventilation dans les établissements de santé et médico-sociaux.

Publié le 24/03/20 

Au vu des modalités préférentielles de transmission interhumaine du Sars-Cov-2 de type gouttelettes et contact, le Haut Conseil de la santé publique formule des recommandations pour la ventilation dans les établissements de santé et médico-sociaux.
Parmi les principales modalités de transmission du coronavirus Sars-Cov-2, il y a la transmission directe par inhalation de gouttelettes lors de toux ou d'éternuement par le patient. C'est pourquoi la mise en œuvre de mesures de dilution par aération et de vérification du bon fonctionnement des systèmes de ventilation est privilégiée. Ceci, tant dans l'habitat individuel et collectif que pour les centres hospitaliers et les établissements médico-sociaux, indique le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dans un avis dédié diffusé ce 21 mars.

“Il faut faire appel aux professionnels de la santé psychique à Mayotte”

Mayotte Hebdo

Publié le 

Flash Infos : La semaine dernière, une jeune étudiante mahoraise s’est suicidée en métropole. Cela avait été le cas également l’année dernière. Vous soulevez la problématique de l’isolement. C’est-à-dire ?

Rozette Yssouf : J’ai eu connaissance de cet évènement par le biais des réseaux sociaux, puis j’ai contacté l’association d’étudiants mahorais installée dans la ville en question, et où je m’étais rendue par ailleurs pour mes recherches sur les jeunes de Mayotte. Bien évidemment, je n’ai pas rencontré tous les jeunes, sauf les quelques volontaires au nombre de trois. Je leur ai fait passer des tests psychologiques et des entretiens de recherches pour mieux comprendre leur fonctionnement psychologique. Mais pour en venir à la situation que vous évoquez, il était important pour la professionnelle que je suis et qui s’intéresse à ces questions d’en savoir un peu plus. Et il était relayé l’information que la jeune en question était isolée de sa communauté, malgré le fait qu’elle ne vivait pas seule. En France, chaque année, il y aurait 8.500 personnes qui décèdent par suicide. Notre pays est l’un des plus concernés en Europe. Au niveau national, c’est un fléau et c’est aussi la deuxième cause de mortalité de nos jeunes de 15-29 ans.

Un psychiatre burkinabè explique comment faire accepter le confinement

Publié le : 

Une pharmacie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Une pharmacie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Le Burkina Faso est déjà durement touché par la pandémie de Covid-19. Invité de l'émission Priorité santé, le chef du service de psychiatrie au CHU de Ouagadougou explique comment s'y prendre pour que la mesure soit comprise par la population si elle venait à être mise en œuvre.

Quatre personnes ont été emportées par la pandémie jusqu’à ce jour au Burkina Faso, selon le ministère de la Santé. Avec, à la date du 23 mars, un total de 114 cas confirmés – dont plusieurs ministres du gouvernement –, c'est le pays le plus durement touché d’Afrique de l’Ouest.
Depuis le début de la pandémie, la cellule d’alerte a enregistré plus de 42 000 appels, selon le coordonnateur national de la réponse à la pandémie, le professeur Martial Ouedraogo.
Depuis plusieurs jours, les écoles et universités sont fermées, les rassemblements interdits, les frontières fermées aux voyageurs et un couvre-feu en vigueur de 19h à 5h du matin, ainsi en a décidé le président Roch Marc Christian Kaboré. Il n'est plus possible non plus de prendre les transports entre les différentes villes du pays. 
Jeudi 26 mars, des mesures d'exception doivent entrer en vigueur. Dans un décret, le gouverneur de la région du Centre, où se trouve la capitale, Ouagadougou, a suspendu les mariages, baptêmes et grands rassemblements, notamment les grands marchés. Les bars, restaurants et maquis de la capitale seront fermés et ne pourront servir que des plats ou boissons à emporter.

Système d'information L'ATIH fournit ses consignes de codage du coronavirus en MCO, HAD et SSR

 
Dans le cadre du PMSI, quatre extensions au code originel "U07.1 Covid-19" ont été créées par l'ATIH. Objectif affiché : décrire le plus précisément possible toutes les situations cliniques liées au coronavirus.
Information mise à jour : Les consignes de l'ATIH pour coder correctement le Covid-19, initialement centrées sur le seul champ MCO, puis élargies après coup à l'HAD, ont été à nouveau complétées le 23 mars pour englober les SSR (à télécharger ci-dessous).

L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a publié ce 18 mars ses consignes de codage des séjours liés au coronavirus Covid-19 produites pour le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) des établissements MCO (à télécharger ci-dessous). Afin de répondre au besoin de description de toutes les situations cliniques liées au virus, des extensions au code "U07.1 Covid-19" ont en effet été créées. "Il est désormais possible de repérer précisément, au-delà des cas confirmés, les cas possibles ou probables non confirmés, ainsi que les cas confirmés asymptomatiques", signale l'ATIH. Et ces définitions correspondent à la dernière version à jour communiquée par Santé publique France.

Courrier des lecteurs - Soyons logiques pour éviter une catastrophe sanitaire

PUBLIÉ LE 24/03/2020

Nous devons depuis quelques jours vivre une situation sanitaire inédite avec un confinement des populations. Nous ne pouvons revenir sur une telle mesure qui est tout à fait réfléchie, et dont le but est de limiter les conséquences de l’épidémie due à COVID-19.
Néanmoins, de nombreuses hésitations, de nombreux actes ou propos sont responsables de situations quelque peu irréfléchies. Ainsi, suite aux recommandations scientifiques d’infectiologues, les patients ont compris que la prise d’anti-inflammatoires pouvait aggraver leur état de santé.
Beaucoup n’ont pas compris que ce message n’était destiné uniquement qu'aux patients ayant contracté une virose. Suite à ce message, nous avons eu de nombreux appels pour nous faire remarquer que la prescription antérieure d’AINS effectuée pour diverses raisons allait être responsable de leur mort !