Plus un enfant passe de temps devant les écrans à 2 ans, moins il bouge à 5 ans. Photo Mint RF. Photononstop
Une nouvelle étude publiée ce mercredi détaille les dangers d’une exposition trop banalisée des tout-petits à la télévision, aux smartphones et aux tablettes. Et montre que les parents sont souvent peu ou mal informés.
«L’exposition aux écrans des jeunes enfants est un problème de santé publique.» L’affirmation claque. Surtout en chute d’une étude publiée par l’agence Santé publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 14 janvier. D’autant que cette conclusion est partagée par une équipe de chercheurs internationaux qui sort ce mercredi ses travaux sur l’impact des écrans sur la motricité des jeunes enfants. Ceux qui, à l’instar de Michel Desmurget, docteur en neurosciences à l’Institut des sciences cognitives de Lyon, dénoncent une fabrique en marche du «crétin digital» (1) ont-ils raison de sonner le tocsin ? Discutable même si une chose est sûre : l’exposition des tout-petits aux écrans est désormais quotidienne, presque banalisée. Dans les voitures, les écrans incrustés dans les sièges ne sont plus rares. On a même vu passer, en 2013, des pots avec un support pour tablette intégré… De quoi s’interroger sur l’importance de l’exposition des petits aux écrans et ses conséquences.