Il existe une quatrième branche au début de l’histoire de notre espèce ; et autres actualités scientifiques.
Une fois de plus, l’histoire évolutive humaine montre qu’elle est bien plus complexe qu’on ne le pensait. Une étude parue dans Nature révèle une nouvelle lignée humaine que nous n'avions jamais vue auparavant. Une équipe internationale de généticiens, d’archéologues, et de bio-anthropologues a analysé l’ADN de quatre squelettes d’enfants. Des squelettes vieux de 8 000 à 3 000 ans, issus du site archéologique situé dans la grotte de Shum Laka au Cameroun.
Le cadre thérapeutique doit rester au service du soin et non l’inverse. Quelle attitude adopter face à des comportements qui attaquent le lien à l’autre ou l’ignorent ? La clinique nous apprend à repérer avec chaque patient ce qui fait « bord » pour lui. Savoir poser des limites, c’est être capable de dire « non » à ce qu’il fait mais « oui » à ce qu’il est.
A l'occasion des voeux de l'établissement François-Tosquelles, organisés sur le site de Saint-Alban-sur-Limagnole, la directrice et la présidente du conseil de surveillance ont toutes les deux souligné les difficultés de recrutement.
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Ainsi, la directrice Marie-Annick Collin a-t-elle insisté sur le fait que les infirmiers en CDD peuvent être logés, et qu’ils bénéficient d’un recrutement au 3e échelon. Les offres sont publiées sur le site internet de l'étabissement et les réseaux sociaux, afin d’accroître leur visibilité pour multiplier les chances de toucher des candidats.
La direction du Centre hospitalier de Plaisir organisait ses vœux la semaine dernière et a dressé les objectifs du déplacement de la psychiatrie, actuellement à Charcot, du côté du site Mansart.
Après la fusion début 2018 du centre hospitalier Charcot et de l’Hôpital gérontologique et médico-social (HGMS), le Centre hospitalier de Plaisir ambitionne depuis quelque temps de réunir ses activités, actuellement séparées par la RD11, sur un seul et même site : le site Mansart de l’ex-HGMS. Lors des vœux du Centre hospitalier de Plaisir, le jeudi 23 janvier, la direction de l’hôpital a annoncé que 2020 devrait permettre de définir ce projet.
« Actuellement, on est dans les études. On a fait un état des lieux financier [du centre hospitalier], les études ont démontré que ça va bien, donc on peut enclencher le projet de déménagement de l’hôpital Charcot ici (sur le site Mansart Ndlr) avec des réhabilitations voire des constructions, explique Joséphine Kollmannsberger (LR), maire de plaisir et présidente du conseil de surveillance du Centre hospitalier de Plaisir. Et là, on aura un vrai centre hospitalier unifié : dans les quatre-cinq ans, on aura une visibilité différente de l’hôpital. »
Les données collectées et traitées sont destinées à construire une politique d’offre de service en faveur des retraités aidants dans le cadre de nos missions de service public.
Les destinataires des données sont la Cnav, le Crédoc (sous-traitant de la Cnav) et la société Callson (sous-traitant du Crédoc). Ces derniers, ainsi que les éventuels prestataires auxquels la Cnav ferait appel sont les seuls à avoir le droit d'accéder à vos données et ce dans le strict cadre de la finalité énoncée.
Insolence, bagarre, racket... Petit florilège des agressions auxquelles sont régulièrement confrontés les deux CPE d'un collège du nord-est parisien.
Le conseiller principal d’éducation, le CPE, supervise la vie de l’établissement, les relations entre les élèves, les professeurs et les animations. Tout ce qui passe en dehors du strict moment de la classe et notamment lorsqu’un élève en est exclu.
José vient d’arriver. Il sera en retard. Il a eu un petit souci, des saignements du nez. « Allez, José, tu montes, tu t’excuses et tu montres ça au professeur. Excuse-toi tout de suite et dis-lui que tu m’as vu. »
Pris entre tous les feux, le CPE est coincé entre les élèves, les enseignants, les parents et l’administration.
« Je suis CPE depuis cinq ans dans ce collège. Aujourd’hui, je suis occupée par une affaire de racket sur une élève de 5ème. La coupable est à priori une élève déjà proche du conseil de discipline. Et hier, j’ai le père de la victime qui vient me dire qu’il porte plainte au commissariat contre deux élèves de l’établissement. »
C’est sur le papier un super médiateur qui travaille en équipe, mais en pratique, il n’est pas toujours très populaire….
Que sait-on des troubles obsessionnels compulsifs ? Quelles sont les causes des TOC ? Quelles améliorations doit-on apporter à la prise en charge des TOC ?
Vous venez de sortir de chez vous. mais est-ce que vous avez bien fermé la porte à clé ? Fermé le gaz ? Les fenêtres ? Vérifié le courrier ? A moins qu’il ne s’agisse d’une envie irrépressible de vous laver les mains, les dents, le visage… Ces pensées parasites, tout le monde les a eues un jour ou l’autre. Mais lorsqu’elles reviennent sans cesse, lorsqu’il devient impossible de refréner ses pulsions de vérification, de rangement, de nettoyage, la vie se transforme rapidement en enfer.
[...] Et pour évoquer l’état de nos connaissances sur ces TOC qui touchent jusqu’à 2% de la population et constituent la quatrième pathologie psychiatrique la plus fréquente, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Luc Mallet, chercheur en neurosciences, professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Est Créteil, et chercheur à l’ICM, l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière et Karim Ndiaye, ingénieur de recherche et chercheur à l’ICM à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris et responsable de la plateforme PRISME dédiée aux études cognitives et comportementales chez l’humain.
Notre auteur, psychiatre et psychothérapeute, directeur d’enseignement à l’université Lille Nord Europe, n’est pas un comportementaliste radical ni un opposant farouche aux thérapies psychanalytiques. Pour lui, les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE) représentent aujourd’hui le courant majeur de la psychothérapie, et le mieux adapté pour le traitement des troubles psychiques les plus fréquents (anxiété, phobies, troubles obsessionnels compulsifs, dépression, addictions, troubles de la personnalité…). Elles restent pourtant mal connues et sont parfois considérées à tort comme une simple méthode de changement des comportements.
La psychiatrie demeurait une discipline quasi exclusivement clinique faute de marqueurs paracliniques confirmant ou infirmant le diagnostic ou l’évolution. La recherche a pourtant mis en évidence de possibles ou putatifs biomarqueurs sériques, du liquide cérébro-spinal, de neuroimagerie, d’électrophysiologie et de psychophysiologie cognitivo-comportementale et neuro-développementale.
L’Université de Calgary a mis au point un dispositif permettant de stimuler le cerveau de personnes souffrant de dépression.
Chez 10 % des personnes souffrant de dépression, les traitements médicaux existants sont inefficaces, explique Rajamannar Ramasubbu, professeur dans les départements de psychiatrie et de neurosciences cliniques de l’université.
Le nouveau dispositif, élaboré par l’établissement depuis quelques années, leur est destiné.
Un générateur implanté dans la poitrine envoie des impulsions électriques
La télémédecine a-t-elle la côte ? Pour le savoir, l'institut Odoxa a mené un sondage* auprès de 3 012 personnes et 522 professionnels de santé dont 254 médecins, entre le 13 et le 28 novembre 2019, pour l'Agence du numérique en santé (ancien ASIP).
Pour ou contre, impossible de trancher pour les patients et les soignants ! La télémédecine n'est ni toute noire, ni toute blanche.
Côté patients, l'image de la pratique est globalement bonne (60 %). Près de sept sur dix jugent même que la télémédecine leur fait gagner du temps ainsi qu'au médecin. C'est aussi un moyen efficace de « reconnecter les territoires en déserts médicaux » (66 %). Ce taux varie selon les régions. Les habitants des Pays de la Loire (45 %), de l'Occitanie (45 %) ou de l'Île-de-France (44 %) se montrent davantage favorables à recourir à la télémédecine que les Normands (31 %) ou les habitants du Grand Est (36 %).
Cet intérêt des patients ne les empêche pas d'émettre des doutes sur cette nouvelle pratique. Trois sur quatre craignent même une « déshumanisation » de leur relation avec leur médecin.
Seuls 6 % des Français et 13 % des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation, selon un sondage Odoxa pour l'Agence du numérique en santé*. Si ces chiffres paraissent peu élevés au regard des nombreux atouts que l'on prête à la télémédecine, l'un des leviers pour développer ces nouvelles pratiques numériques pourrait bien se trouver dans la relation médecin patient.
Selon la même enquête, 62 % des Français seraient prêts à se lancer si leur médecin leur proposait de téléconsulter. Un engouement qui varie selon les régions. Les patients des régions Occitanie, Pays de la Loire sont les plus enthousiastes. 21 % des interrogés ont répondu qu'ils étaient "oui certainement" prêts à y recourir. À l’inverse, les régions Centre-Val-de-Loire et Normandie sont les plus frileuses avec respectivement 15 et 14 % de réponses positives.
Alors que le ministère de la Santé avait annoncé vendredi l'identification de trois cas confirmés de pneumopathie à coronavirus en France, Agnès Buzyn a précisé dimanche qu'aucun nouveau cas n'avait été confirmé mais que six autres, suspects, attendaient toujours les résultats de tests.
Zied Hammami, de Bell, Lise Pouliot et Benoit Geneau, du CISSS de la Montérégie-Centre, ainsi que Julie Coupal, de la Fondation Santé, dans le Salon des familles Bell. (Photo : courtoisie)
Les espaces en commun à l’unité de psychiatrie de l’Hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu, ont été réaménagés pour le mieux-être des patients. Le CISSS de la Montérégie-Centre en a fait l’inaguration le 23 janvier.
En octobre 2018, le Fonds communautaire Bell Cause pour la cause a remis un don de 20 000 $ à la Fondation Santé pour soutenir le Projet rétablissement, une initiative visant à offrir un milieu de soins amélioré et mieux adapté pour les patients qui présentent une problématique de santé mentale. La Fondation Santé a également apporté une contribution de 20 000 $ à ce projet important.
« Il est impératif de projeter une image positive et bienveillante. En rendant son séjour plus agréable et en permettant à la personne d’acquérir de saines habitudes de vie, celle-ci est en mesure d’amorcer son processus de guérison dès son arrivée à l’hôpital », explique Richard Deschamps, président-directeur général du CISSS de la Montérégie-Centre.
L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, dans sa chronique, Nicolas Santolaria s’intéresse à la charge mentale que les parents font parfois peser sur leur progéniture, l’épuisant à coups d’injonctions multiples et répétées. L’insouciance, c’était mieux avant.
Nicolas Santolaria Publié le 25 janvier 2020
Chaque matin, les mêmes cris résonnent dans le petit couloir exigu qui donne sur la porte de sortie de mon appartement : « Il est 8 h 30 ! Dépêchez-vous d’enfiler vos chaussures, on est déjà hyper en retard ! Allez, allez ! »
Même galvanisées comme des sous-mariniers au moment de charger les torpilles, les deux têtes blondes (enfin, plutôt châtain pour la seconde) à qui s’adressent ces vociférations peuvent se mettre alors à vaquer à une tout autre activité, terminer un empilage de Lego, décider de changer de tenue, démarrer une bataille de coups de pieds. En effet, les enfants possèdent en quantité une ressource naturelle à laquelle beaucoup d’adultes n’ont plus accès : la capacité à jouir de l’instant présent.
N’ayant absolument pas le même rapport au temps et aux impératifs sociaux que nous, ces hédonistes nés ont tendance à nous rendre dingues. Mais ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? N’est-ce pas nous qui les rendons dingues ?
Pour les faire rentrer dans le moule de nos urgences préfabriquées, nous leur imposons au quotidien une dictature de l’horloge, que le docteur Catherine Dolto va jusqu’à qualifier de « maltraitance temporelle ». Voilà pourquoi beaucoup de phrases prononcées par les parents démarrent par cette formule rituelle : « Dépêche-toi de… » (finir ta soupe, faire tes devoirs, aller te laver, ranger tes jouets, dire pardon à ton frère). A laquelle s’en ajoute généralement une autre, histoire d’enfoncer un peu plus le clou de la culpabilité : « A cause de toi, on va être en retard… » (à l’école, chez le médecin, au cours de piano, à la compét’ de judo, au goûter d’anniversaire).
Trois livres, l’un d’un historien, les autres de philosophes, invitent à faire une pause pour réfléchir à la rapidité qui caractérise la modernité, et à ses méfaits.
« Les Hommes lents. Résister à la modernité, XVe-XXe siècle », de Laurent Vidal, Flammarion, 304 p.
« Eloge du retard », d’Hélène L’Heuillet, Albin Michel, 178 p.
Et si « ralentir » devenait le maître mot de notre existence ? Si nous commencions à décélérer, ne plus courir à perdre haleine, toujours plus vite et plus longuement ? Si nous retrouvions le poids des heures, la saveur des jours, en résistant à l’injonction des performances et des chronomètres, de la ponctualité ?
Ce serait un changement d’époque, et de monde. Car les temps modernes, bien avant le film de Chaplin, s’ouvrent avec l’installation des horloges au cœur des villages, des montres au fond des goussets, bientôt des pointeuses et des cadences au centre du travail. Ensuite, le rythme s’est intensifié, aiguillonné par l’obsession du rendement. « Mieux », désormais, signifie « plus vite ». En tous domaines – pour produire, pour voyager, pour calculer et prévoir… – la promptitude est devenue souveraine. Hors de l’accélération, point de salut.