PUBLIÉ LE 13/01/2020
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 14 janvier 2020
3ème Congrès de Réhabilitation Psychosociale à Marseille, les 10 et 11 octobre 2013.
À Naples, les agressions contre des médecins et paramédicaux se multiplient, l'armée appelée en renfort
PAR
ARIEL F. DUMONT
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Crédit photo : AFP
Coïncidence ou début d'une longue série noire ? Depuis le début de l’année, une bonne demi-douzaine d'agressions de praticiens ont été enregistrées à Naples. Une femme médecin a été frappée avec une bouteille par un patient au soir du 31 décembre ; un médecin a été blessé par un pétard lancé contre une ambulance ; un autre véhicule sanitaire a été pris en otage par un groupe de mineurs obligeant le personnel médical et infirmier à secourir un ami qui s’était simplement luxé le genou... Plusieurs autres cas d'agressions physiques à l'encontre d'urgentistes ou d'infirmiers frappés par des patients ont été rapportés.
Françoise Dolto a-t-elle, en 1979, soutenu la pédocriminalité ?
Par Robin Andraca et Anaïs Condomines 14 janvier 2020
Françoise Dolto en 1988. Photo Ulf Andersen.
Getty Images
Le «Canard enchaîné» a exhumé la semaine dernière une interview de la psychanalyste François Dolto accordée à une revue féministe en 1979. Quarante ans plus tard, ses propos divisent encore.
Bonjour,
Votre question fait référence à un article du Canard enchaîné en date du 5 janvier dernier, faisant état de «propos complètement inconscients de la psychanalyste Françoise Dolto». Cet article est paru dans un contexte particulier : il suit la publication du livre le Consentement, le 2 janvier, dans lequel l’éditrice Vanessa Springora raconte sa relation traumatisante avec l’écrivain Gabriel Matzneff, pédophile notoire. Ce qui a poussé les médias français à s’interroger sur la complaisance dont l’homme avait pu bénéficier dans les années 70 et 80.
Ainsi s’explique l’exhumation, par le Canard enchaîné, d’une interview accordée en 1979 par Françoise Dolto à une revue féministe appelée «Choisir la cause des femmes», dans un dossier consacré aux enfants maltraités par leurs parents. «Dans le cadre de l’année de l’enfant et suite à notre précédente enquête parue dans le n°42, il nous a semblé opportun de parler des enfants maltraités par leurs parents, et d’avoir l’avis des milieux officiels sur ce sujet», expliquait à l’époque la revue. Qui a interrogé dans le même numéro le commissaire Ernest Lefeuvre, de la brigade de la protection des mineurs, Jean-Claude Xuereb, juge pour enfants, Michèle Gounnot, psychothérapeute, Joe Agbomson, psychologue. Et, donc, la psychanalyste Françoise Dolto, déjà célèbre à l’époque après deux années (de 1976 à 1978) passées à répondre en différé aux courriers des auditeurs dans une émission animée par Jacques Pradel sur France Inter.
Violences sexuelles: "Enseignants, éducateurs n'en parlent pas aux enfants de peur de passer pour des pervers"
Par Louise Tourret 13/01/2020
Entretien |L'affaire Matzneff ou le procès du père Preynat qui s'ouvre ce 13 janvier ont mis le sujet de la pédocriminalité au centre du débat. Surmédiatisées, ces affaires masquent pourtant la banalité des violences sexuelles commises sur les enfants. Comment les sensibiliser et leur apprendre à dire non ?
Harvey Weinstein, Gabriel Matzneff, le père Preynat mis en examen depuis février 2016 pour agressions sexuelles sur mineurs... Que ce soit dans le milieu littéraire, cinématographique ou dans l'Eglise, ces affaires démontrent la terrible banalité des cas d'agression sexuelle sur les enfants. Depuis les années 1990, de plus en plus de psychiatres et de professionnels de la santé se sont spécialisés dans le suivi des agresseurs sexuels mais aussi dans la prévention, un sujet sur lequel la France semble avoir sensiblement progressé ces dernières années malgré des tabous persistants autour de la sexualité.
Louise Tourret, productrice de l'émission Être et savoir, est partie rencontrer l’équipe Île-de-France des Centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS). Leur maître mot ? La prévention, en évitant la caricature et les clichés qui se révèlent parfaitement contre-productifs.
Téléconsultation : retour d’expérience positif d’une pédiatre
Publié le 14/01/2020
Longtemps objet de dispositifs locaux s’appuyant sur des financements non pérennes, la téléconsultation est enfin sortie de ce cadre marginal avec la fixation (après de longues années de discussions) en septembre 2018 d’une tarification par la Caisse nationale d’assurance maladie. La définition de ce cadre a contribué à un certain essor de la téléconsultation, même si les débuts furent timides et que les espérances affichées par l’Assurance maladie n’ont pas encore été réalisées. La télémédecine est cependant plébiscitée pour ses atouts face à la désertification médicale et à la pénurie de certains spécialistes.
Telle est notamment l’expérience décrite pour nous par le Dr Claire Duhaut, pédiatre, qui exerce au sein de l’hôpital privé Océane (à Vannes), établissement ELSAN, groupe leader dans l’hospitalisation privée en France. Le praticien considère qu’avec l’appui d’ELSAN, la télémédecine qu’elle pratique depuis le mois de février 2019, pourrait permettre d’améliorer le suivi de nombreux patients et répondre à différentes problématiques, d’autant plus que l’acceptation des familles apparaît très bonne. Retour d’expérience.
L’AHB rend service à près de 10 000 personnes
Publié le
Vendredi 10 janvier, l’après-midi, l’Association hospitalière de Bretagne a présenté ses vœux au personnel, à ses partenaires et aux instances politiques du secteur.
Pierre Leray, président de l’AHB, a présenté les services apportés par le centre hospitalier auprès d’environ 10 000 personnes : 8 900 personnes suivies en psychiatrie, addictologie, et pédopsychiatrie ; soins apportés à 450 patients ; accompagnement de 193 personnes âgées et plus de 480 personnes en situation de handicap.
lundi 13 janvier 2020
Les nouvelles technologies révolutionnent les formations en santé
Mersiha Nezic Publié le
Grâce à la 3D, les futurs soignants sont projetés dans des salles d’opération ou à l'hôpital, à faire des incisions ou des transfusions. Les médecins de demain pratiquent la dissection sur des tables d’anatomie numériques. Les "serious games", la simulation 3D ou encore les applications de réalité virtuelle permettent aux étudiants en santé de s’exercer dans des conditions réelles pendant leur formation. Et le cerveau imprime mieux !
Se mettre à la place d’un infirmier ou d’un médecin, grâce à un logiciel pour apprendre mieux et en s’amusant… Les "serious games" sont au cœur des formations de santé. Tout comme la simulation 3D et les applications de réalité virtuelle qui permettent aux étudiants de s’exercer dans des conditions réelles. Ces outils technologiques sont en train de révolutionner les apprentissages des soignants de demain.
Fécondité, espérance de vie, mortalité : l'INSEE trace le portrait d'une France à la démographie dynamique
PAR
COLINE GARRÉ
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PUBLIÉ LE 14/01/2020
Crédit photo : S. Toubon
Au 1er janvier 2020, la France compte 67 millions d'habitants et reste le pays le plus fécond de l'Union européenne, révèle l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), ce 14 janvier.
En 2019, la population française a augmenté de 0,3 %, une progression liée au solde naturel positif (la différence entre le nombre de naissances et de décès s'établit à + 141 000 en 2019, tandis que le solde migratoire est de + 46 000). Avec ses 67 054 000 habitants (dont 2 166 000 en Outre-mer), la France est le deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne (83 millions d'habitants).
«DOUZE MILLE», JOUISSANCES DE L’ÉQUILIBRE
Par Luc Chessel —
Dans son premier long métrage, Nadège Trebal narre l’histoire d’un couple en crise, basé sur l’égalité des revenus et du plaisir.
En devenant plein aux as, Arieh Worthalter (Franck) a trahi le communisme sexuel du couple. Photo Shellac
Douze mille, premier long et film tout court, réjouit d’abord parce qu’il jouit : de ce qu’il tourne et de ce qu’il dit. Faut-il dire «elle» ? Le film est de Nadège Trebal (son troisième après deux autres, plus documentaires, Bleu pétrole et Casse). Elle y joue, aussi. Un rôle de «femme», puisque c’est la femme du personnage principal, avant tout. Une femme au foyer qui compte au début sur ses doigts combien lui rapportent ses trois enfants, et s’il faut en faire un autre pour toucher plus d’allocations. Si ça ne vous fait pas rire, laissez tomber.
Fantaisie
Le travail domestique, de «reproduction», est un travail qui mérite salaire, ici c’est clair. C’est un détail, et ce n’en est pas un. Et d’ailleurs, ce n’est pas une théorie : c’est une comédie. La comédie du travail et de l’amour, ou de la production et de la reproduction. Et de la jouissance, qui est ici leur seul moteur. Douze mille, c’est donc toute une folle histoire, habilement déguisée en film français - en plus pauvre, ou en beaucoup plus riche. Qui est l’«homme» principal de cette histoire de femme ? Un connard et un héros, un génie comme tout le monde, prénommé Frank et joué par Arieh Worthalter. Il travaille, un travail informel, se fait pincer par la casse où il vole des pièces, et ne travaille plus. Alors c’est la crise. Sa femme, Maroussia, gagne plus que lui grâce à la reproduction. Ça déséquilibre la jouissance. Il faut qu’il reparte vers la production. Qu’il s’en aille, et il s’en va, travailler dans une usine, qui devait l’embaucher mais ne l’embauche plus, et il reprend le petit trafic, puis le plus gros trafic, etc.
Bonne année, nos vieux les plus sincères !
Par Emmanuèle Peyret —
Photo Boby
Photo Boby
Nouvel an, nouveau coup de bambou : on vieillit inéluctablement, nos références disparaissent, notre corps fatigue, il ne reste plus beaucoup de temps pour accomplir des merveilles… et ça commence parfois dès la vingtaine. Tour d’horizon angoissé.
Encore une année qui tombe, avec elle la dernière décennie, et une qui s’avance, au choix pleine de rires et de chants… ou alors elle verra notre passage à la soixantaine, la mort de la plupart des chats présents ce soir, les rides qui pleuvent, les ovales qui tombent, le gars du guichet qui demande si vous avez la carte senior, le stagiaire qui te vouvoie, la gamine qui sort «c’est qui, Simone Signoret ?», le Voici où tu connais plus personne, le dentiste qui prend un air accablé face aux ratiches qui se déchaussent - «à votre âge, c’est normal» et ça fera 2 000 boules l’implant… bref : le coup de vieux.
On le chope à n’importe quel âge, c’est un coup de transition, en fait, la dure réalité qui frappe : on sera jamais Zola, on ne verra pas les aurores boréales non plus (on s’en fout, mais c’est l’idée) et on n’aura pas réalisé le dixième de ses rêves. Pour les plus jeunes, ceux qui y croient encore, avec en principe l’avenir devant eux (je te fais pas le couplet de l’apocalypse écologique fatidique, ça me fatigue, j’ai plus 20 ans), il a frappé aussi - la fin d’une carte de réduc, les premières copines enceintes… Petite promenade dans les angoisses de quelques-uns, alors qu’on attaque cette nouvelle décennie.
L'éditeur TMM Software multiplie les acquisitions dans la télésurveillance
14/01/2020
PARIS (TICsanté) - La société TMM Software, qui édite la solution de télésurveillance Aptelecare, devrait annoncer "dans moins de trois mois" une troisième acquisition, après celles des start-up Mental Apps et Wheezlab, a annoncé à TICsanté son directeur général, Serge Massot, le 10 janvier.
TMM Software a annoncé depuis septembre 2019 l'acquisition de Mental Apps, une start-up spécialisée dans le suivi psychiatrique, et de WheezLab, qui développe des outils pour le suivi de l'asthme, rappelle-t-on.
Ces acquisitions ont demandé "un réel effort" financier, a indiqué Serge Massot, sans plus de précisions, à l'occasion d'un échange avec TICsanté sur la stratégie de l'entreprise.
La société, dont l'activité principale est le confort au lit du patient, souhaite "se spécialiser sur les parcours en souffrance, ceux où les patients ont de nombreuses difficultés et où il n'y a pas beaucoup de suivi, notamment la néphrologie et la psychiatrie".
Le traumatisme des Israéliens circoncis à l’âge adulte
HA’ARETZ (TEL-AVIV)
Au début des années 1990, des dizaines de milliers d’Israéliens issus de l’immigration ex-soviétique ont été poussés, sous la pression nationale, à se faire circoncire. Aujourd’hui, certains sortent du silence pour évoquer leurs regrets et les dommages sur leur vie sexuelle.
Pavel Ok, un musicien de la ville de Kiryat Malakhi [près de la bande de Gaza], est né à Kiev [Ukraine] et a émigré en Israël à l’âge de 8 ans. Comme de nombreux autres immigrants ex-soviétiques, il n’était pas circoncis.
Et jusqu’à la fin de ses années de lycée, il n’avait aucune intention de le devenir. “Le premier dilemme important est survenu vers l’âge de 18 ans, avec les filles, se souvient Ok, qui a maintenant 33 ans. Plusieurs filles ne voulaient pas coucher avec un non circoncis. Je me vois encore raconter en larmes à ma mère qu’une fille avait rompu parce que je n’étais pas circoncis.”
L’UNITÉ DE PSYCHIATRIE HOSPITALIÈRE ADULTE A 20 ANS ET RESTE UN MODÈLE RARE
SUISSE
L'équipe de l'UPHA accompagnée de repésentants du Département de psychiatrie des HUG et de visiteurs et collaborateurs venus découvrir l'unité lors de son anniversaire.
L’Unité de Psychiatrie Hospitalière Adulte (UPHA) a célébré le 27 novembre 2019 ses 20 ans. Située au cœur du bâtiment principal de l’hôpital, elle est idéalement localisée pour remplir sa mission : accueillir les patients qui nécessitent autant des soins physiques que psychiques. Ce modèle qui allie prise en charge somatique et psychiatrique reste pourtant un modèle rare dans les hôpitaux francophones.
"Les effets sont spectaculaires" : cette maison de retraite suisse soigne ses patients atteints d'Alzheimer avec du cannabis
13 janvier 2020
REPORTAGE - Alors que la France s'apprête à expérimenter l'usage du cannabis thérapeutique, le JT de 20 heures de TF1 s'est rendu dans une maison de retraite de Genève où il est utilisé auprès de personnes âgées atteintes d'Alzheimer. Les résultats sont très prometteurs.
Si aucune étude scientifique n'atteste encore des bienfaits du chanvre à but médical, celui-ci est à l'heure actuelle autorisé dans une trentaine de pays. C'est le cas depuis huit ans, de manière strictement encadrée, en Suisse. Le JT de 20 heures de TF1 s'est ainsi rendu dans une maison de retraite du pays, la résidence "Les Tilleuls" de Genève, qui prescrit depuis deux ans du cannabis à certains de ses pensionnaires, ceux pour qui les médicaments traditionnels ne fonctionnent pas, pour alléger la douleur et l'anxiété liées à la maladie d'Alzheimer.
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