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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 novembre 2019

Documentaire. “Les voix de la Chesnaie”, immersion dans une clinique psychiatrique près de Blois

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Par Anne Lepais   Publié le 19/11/2019

Sonia et les musiciens à la clinique privée de la Chesnaie, à Chailles en Loir-et-Cher / © France 3 Centre-Val de Loire
Sonia et les musiciens à la clinique privée de la Chesnaie, à Chailles en Loir-et-Cher / © France 3 Centre-Val de Loire


Le film documentaire « Les voix de la Chesnaie » réalisé par Alex Venel et Cyrille Vauzelle nous emmène au cœur de la clinique privée de la Chesnaie, à Chailles en Loir-et-Cher, qui pratique la "psychothérapie institutionnelle".

C'est quoi le centre de la Chesnaie ?


Une institution psychiatrique en milieu ouvert où les pensionnaires sont tous volontaires.
 

Le patient est une personne qui a besoin de soins et qui s'implique. Les soignants sont des ressources supplémentaires pour l'aider - Julien, moniteur à la Chesnaie

Créée dans les années 50, la clinique pratique la « psychothérapie institutionnelle », une psychiatrie basée sur la déstigmatisation de la maladie et la responsabilisation du patient dans ses soins.

Elle accueille 110 patients à temps plein et 40 en hôpital de jour et s’applique à casser la hiérarchie qui sépare le soignant du soigné et abolit la « blouse blanche ». De même, elle promeut la liberté de mouvement de ses patients, renommés pensionnaires, en supprimant les murs d’enceinte qui entravent la circulation et ainsi l’esprit des malades.

Dernier fondement de la psychothérapie institutionnelle, le « contrat » de la Chesnaie propose aux pensionnaires qui s’y engagent de réaliser un travail quotidien permettant de faire marcher la clinique.

La Chesnaie fonctionne ainsi sur un modèle de semi-autogestion dans lequel le malade possède sa part de responsabilité s’il le souhaite.



Prendre soin, un village pour élever un enfant

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
19/11/2019
28 MIN

A Thorenc, petit village dans les Alpes Maritimes, Nicolas a 12 ans et est autiste. Depuis deux ans, une équipe de volontaires -venus du village et alentours- se relaie pour jouer et s'occuper de lui à son domicile. Une histoire de voisinage et solidarité.
Selfie de Nicolas et sa mère
Selfie de Nicolas et sa mère Crédits : Collection privée - Droit réservé
Les familles dont un enfant est autiste sont souvent prisonnières des dizaines de "méthodes" proposées pour tenter d'aider leur enfant ; des méthodes coûteuses aux jargons protocolaires.
Alena, la mère de Nicolas utilise la méthode des "3i" pour : intensive, interactive et individuelle. Cette proposition venue des Etats-unis, consiste à stimuler les autistes par le jeu pour les guider vers l'autonomie. Au domicile de Nicolas, à Thorenc, des bénévoles se relaient six heures par jour pour jouer avec l'enfant. Il s'agit de voisins volontaires, pas de professionnels du secteur médical. 

"Nous avons passé cette annonce, nous n'avions rien à perdre ! Nicolas n'avait aucune autonomie et il ne pouvait rien faire tout seul"
"Il faut entrer dans son monde, dans son cocon sensoriel, pour ensuite l'en faire sortir. Les bénévoles jouent avec lui, le rassurent et sont comme un exemple pour lui"

Belgique : la « Clinique de concertation » inverse l’accompagnement

La Gazette Santé Social - Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux
Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux

par Nathalie Levray   18/11/2019

Accompagnement social © Ralf-Geithe-AdobeStock
Partant du principe que le travail morcelé n’est pas adapté aux situations complexes, la clinique de concertation réunit institutions ou associations de secteurs différents. Le travail s’organise avec la famille et ceux qui ont à voir avec elle.
La « Clinique de concertation » a été initiée dans les années 1990 par le docteur Jean-Marie Lemaire, psychiatre, thérapeute familial, alors qu’il est directeur du service de santé mentale du Centre public d’action sociale à Flémalle (Belgique).
Confronté à des intervenants sociaux qui activent le champ de la santé mentale, le thérapeute, qui intervient dans les domaines de la protection de l’enfance, de la prise en charge des personnes âgées et des familles en détresses multiples, s’interroge sur sa manière de travailler. « Dès que la détresse prend une extensivité déconcertante, la psychiatrie devient partenaire », explique-t-il.

Réseau ressources

D’un travail en cabinet médical avec des rendez-vous fixes et des portes fermées, il passe à des activités hors les murs et ouvre sa pratique vers l’extérieur, sur les lieux de détresse. « Le travail morcelé n’est plus adéquat en cas de situations complexes », constate le psychiatre.
Partant du principe qu’une famille aux détresses multiples, quand elle est accompagnée, mobilise plus de dix services, institutions ou associations de secteurs et de pratiques différents, la « Clinique de concertation » s’appuie sur ces forces : elle consiste à les réunir et à faire avancer une situation en confrontant les points de vue, les compétences et les savoir-faire. « Il n’y a pas d’organisation anticipée de la coordination », poursuit-il. Le réseau n’est jamais préétabli et est ici un potentiel de ressources.

« L’emprise est le socle des violences psychologiques, dont le but est de soumettre l’autre »

La psychiatre Marie-France Hirigoyen explique comment l’emprise détruit les capacités psychiques des victimes de violences psychologiques.
Propos recueillis par  et   Publié le 19 novembre 2019
Encore mal connu, le phénomène d’emprise est pourtant au cœur des violences conjugales. Le Grenelle s’est emparé du sujet en mettant en place un groupe de travail spécifique, copiloté par l’ancienne avocate spécialiste des violences conjugales Yael Mellul et par Hélène Furnon-Petrescu, chef du service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes à la direction générale de la cohésion sociale. Parmi leurs recommandations, remises le 29 octobre, figurent notamment le fait de reconnaître le suicide d’une victime de violences conjugales comme forcé et la nécessité de faire davantage condamner les violences psychologiques. En effet, les condamnations pour harcèlement et menaces, bien que reconnues depuis 2010 comme un délit dans le cadre conjugal, demeurent encore « très anecdotiques », selon ce groupe de travail.
La psychiatre Marie-France Hirigoyen, qui travaille depuis quarante ans sur les violences psychologiques et a participé à ce groupe, explique les ressorts de l’emprise, comment elle détruit les capacités psychiques des victimes et les enferme dans une relation dont elles ne parviennent pas à sortir.

De nombreuses femmes victimes de violences conjugales ne quittent pas leur conjoint. Quel rôle joue l’emprise dans ce phénomène ?

Quand j’ai écrit mon livre Femmes sous emprise (Ed. de Noyelles), en 2005, le but était justement de répondre à la question « pourquoi les femmes ne partent pas ? », car certains collègues psychologues masculins parlaient alors de masochisme féminin et de la jouissance à être victime.

Le suivi des hommes violents, grand absent du Grenelle contre les violences conjugales

De nombreux participants à la concertation lancée par le gouvernement déplorent que la question de la prise en charge des hommes violents soit laissée de côté.
Par  et   Publié le 19 novembre 2019
Sous les combles d'un squat artistique à Paris le 13 septembre, les militantes peignent les messages qu'elles colleront dans la soirée.
Sous les combles d'un squat artistique à Paris le 13 septembre, les militantes peignent les messages qu'elles colleront dans la soirée. CAMILLE GHARBI POUR LE MONDE
C’est le grand absent du Grenelle contre les violences conjugales. Le suivi des hommes auteurs de violences n’apparaît dans aucune thématique traitée par les onze groupes de travail mis sur pied dans le cadre de cette concertation, qui débouchera sur des annonces gouvernementales le 25 novembre. Alors que la société française prend conscience de l’ampleur des féminicides – 135 meurtres de femmes par leurs conjoints ou ex-conjoints depuis le début de l’année –, la question de la prise en charge des hommes violents reste un angle mort de la réponse des pouvoirs publics.
De nombreux participants du Grenelle, qui a été lancé en septembre par le gouvernement, déplorent que cet aspect ait été laissé de côté dans le programme officiel de la concertation. « C’est extrêmement regrettable parce que si on ne parle pas des agresseurs, on ne voit qu’un bout du problème. Pour que les choses changent, il faut les impliquer », estime la psychiatre Marie-France Hirigoyen, membre du groupe de travail sur les violences psychologiques et l’emprise. Déterminée à la voir figurer dans le compte rendu, elle a soumis des notes sur cette thématique, mais « ça a été censuré dans les propositions finales. On m’a dit très clairement que ça ne faisait pas partie du programme ».
Au sein du groupe de travail sur la justice, qui rassemblait une cinquantaine de participants, le sujet, jugé central, a aussi été abordé spontanément. « Suivre les auteurs ne veut pas dire leur faire plaisir, mais éviter la récidive et les contrôler davantage », rappelle Isabelle Rome, haute fonctionnaire chargée de l’égalité femmes-hommes au ministère de la justice et qui a piloté ce groupe. Dans un entretien au Journal du dimanche du 17 novembre, la ministre de la justice, Nicole Belloubet, juge elle-même nécessaire leur prise en charge, estimant que « l’hébergement des conjoints violents, et donc leur suivi, peut être une solution ».
Groupes de paroles, stages de responsabilisation, hébergement, thérapies… Des programmes sont déployés à l’échelle locale en France, le plus souvent sur prescription de la justice, en lien avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), mais aucune vue d’ensemble n’existe. La direction des affaires criminelles et des grâces, qui dépend du ministère de la justice, commence tout juste à les recenser et à identifier les « bonnes pratiques ».

Quelle pratique psychiatrique à l'heure de l'expertise scientifique d'Internet ?

balises.bpi.fr

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Résumé :

Quelles sont les incidences sur la clinique psychiatrique de la diffusion des diagnostics prêts à l'emploi sur Internet et de la passion pour l'expertise scientifique qui ne laisse aucune place à la subjectivité du patient ? En quel sens la psychanalyse peut-elle apporter un éclairage salvateur dans ce contexte d'asphyxie du sujet ?

Programme :

Avec : Eric Laurent, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne Mathieu Bellahsen, chef de service en psychiatrie à l'hôpital d'Asnières sur Seine Animé par : Clotilde Leguil, philosophe, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne, professeur au Département de psychanalyse à l'université Paris 8


Leyme. La députée Huguette Tiegna en visite à l'ICM

Publié le 
Mme Tiegna, à côté de la directrice de l'ICM, au foyer occupationnel La Passerelle./ Photo DDM Marc Brun
Mme Tiegna, à côté de la directrice de l'ICM, au foyer occupationnel La Passerelle./ Photo DDM Marc Brun 
Prévue de longue date, la visite de la députée Huguette Tiegna à l'Institut Camille Miret a eu lieu ce mercredi 13 novembre. Reçue par les membres de la direction et du conseil d'administration qui lui ont fait une présentation de l'établissement, la députée a ensuite été dans des unités de soins, une pour enfants et une pour les patients en crise. Sa visite s'est achevée au foyer occupationnel où elle a été accueillie par un excellent goûter préparé par les résidents.
Mme Tiegna était très contente d'être venue «sur le terrain», surtout dans un domaine où «l'on travaille avec de l'humain», avec «toute la spécificité que comporte la psychiatrie». 

Danse avec les stars : la psychiatrie encore stigmatisée ?

Handicap.fr
19 novembre 2019

Camisole de force, sang, yeux terrifiés... Dans Danse avec les stars, une mise en scène stigmatisant la psychiatrie scandalise une association. Elle se bat pour en finir avec l'image d'épouvantail véhiculé par la télé.

« Et si on arrêtait enfin de stigmatiser les personnes souffrant de troubles psychiques » dans les émissions de télé, interpelle l'Unafam. Des chambres d'isolement, des camisoles, des fous, présentés comme dangereux, parfois tournés en ridicule…

Illustration article


Obligées de s’inscrire sur Internet, des assistantes maternelles en grève

L’objet de la colère des « nounous » est un article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, qui vise à améliorer, pour les parents, l’accès aux places de garde disponibles.
Le Monde avec AFP Publié le 19 novembre 2019
Elles protestent contre une réforme qui s’apparente à leurs yeux à du « flicage ». Les quelque 318 000 « nounous » de France sont appelées à faire grève, mardi 19 novembre, pour protester contre une réforme qui les oblige désormais à se référencer sur le site de la Caisse d’allocations familiales.
« Le gouvernement a fait le choix d’une méthode coercitive qui, sous prétexte de faciliter la mise en relation avec des parents employeurs, consiste en réalité en un véritable flicage » de l’activité des assistants maternels, ont dénoncé vendredi dans un communiqué le collectif des Assistants maternels en colère-« gilets roses » et les fédérations CGT et FO.
L’objet de leur colère est un article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, qui vise à améliorer, pour les parents, l’accès aux places de garde disponibles. Pour ce faire, les assistants maternels devront désormais se référencer sur le site monenfant.fr, et y actualiser régulièrement leurs disponibilités, sous peine de perdre leur agrément.
Lire la suite ...

Bretagne : ces anonymes qui agissent bénévolement pour prévenir le suicide dans le monde agricole

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Comment prévenir les suicides dans le milieu agricole ? La Mutualité Sociale Agricole cherche à former des "sentinelles", des bénévoles anonymes qui tentent de repérer et d'aider les personnes en souffrance dans le milieu agricole. Rencontre avec une de ces "sentinelles" dans les Côtes d'Armor.

Illustration
Illustration © Maxppp - Vincent Isore

 
Saint-Brieuc, France

On l'appellera Marie, son deuxième prénom. A 62 ans, cette agricultrice à la retraite est devenue "sentinelle". Marie a été formée à repérer et à aider les personnes en souffrance dans le monde agricole"Cette formation nous apprend à aborder les personnes, à les comprendre, à ne pas les juger, on peut aussi les mettre en contact avec des services médicaux ou d'écoute". 

Le défenseur des Droits appelle les institutions à mieux protéger les enfants

Lundi 18/11/2019



Le défenseur des Droits Jacques Toubon.
Le défenseur des Droits Jacques Toubon.PHOTO 
- AFP/ARCHIVES - LUDOVIC MARIN

Ecole, services sociaux, établissements pénitentiaires pour mineurs : le Défenseur des droits appelle lundi les institutions à mieux garantir les droits des enfants, après avoir été saisi de nombreux cas de violences dans des lieux accueillant les plus jeunes.

"Les enfants sont encore trop souvent victimes d'actes violents ou de harcèlement, commis par des professionnels ou par des pairs", constatent Jacques Toubon et son adjointe Geneviève Avenard, Défenseure des enfants, dans leur rapport annuel sur les droits de l'enfant.


« On explose ! » : au CHU de Toulouse, démission collective des médecins chefs de service de l’hôpital des enfants

PAR 
BÉATRICE GIRARD - 
 
PUBLIÉ LE 18/11/2019



Crédit photo : S. Toubon
Au bord de l’asphyxie ! Les médecins chefs d’équipe de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse (Purpan) ont démissionné de leurs fonctions administratives en bloc, la semaine dernière. Ils dénoncent dans un courrier adressé à leur direction un « manque de moyens » et le « mépris de l’administration ». Un coup d’éclat pour soutenir la démission administrative des deux chefs de pôles, les Prs Yves Chaix et Jérôme Sales de Gauzy, survenue huit jours plus tôt.

Hôpitaux : « ouvert » à une reprise de la dette, Bruno Le Maire veut maintenant « mettre le paquet »

PUBLIÉ LE 18/11/2019




Crédit photo : BFM
Alors que le gouvernement doit annoncer mercredi 20 novembre « un plan conséquent » et des « décisions fortes » pour les hôpitaux, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'est dit ce dimanche 17 novembre « ouvert » à une éventuelle reprise de la dette des hôpitaux, soulignant la « nécessité [...] de leur donner les moyens de fonctionner bien ».

63 % des Français ont déjà renoncé à des soins

Camille Roux
| 18.11.2019


Près des deux tiers des Français (63 %) ont déjà dû renoncer à des soins, soit pour des raisons économiques, soit à cause de la difficulté à obtenir une consultation dans un délai raisonnable, selon une enquête* BVA pour France Assos Santé publiée dimanche par le JDD.
Les personnes en situation de handicap et les jeunes renoncent davantage 
Dans le détail, 44 % des personnes interrogées ont invoqué des délais d'attente trop longs pour obtenir un rendez-vous, et 25 % un manque de médecins à une distance raisonnable de leur domicile. Les répondants sont aussi 41 % à expliquer ce renoncement aux soins par un reste à charge trop important et 30 % par l'impossibilité pour eux d'avancer les frais.

Violences conjugales : « nous, médecins, avons un rôle majeur à jouer ! »

Amandine Le Blanc
| 18.11.2019


  • Dialogue médecin-patiente

    Violences conjugales : « nous, médecins, avons un rôle majeur à jouer ! »

VOISIN/PHANIE


D’après une thèse du Dr Marie Le Bars, un généraliste recevrait chaque jour en consultation une moyenne de 2 à 3 femmes victimes de violences conjugales (sur la base de 25 patients quotidiens). Le médecin généraliste est en première ligne pour la détection et la prise en charge des femmes ayant subi des actes de violence, et c’est justement l’objet de la tribune signée et publiée sur le site de l’Obs ce lundi matin par 65 médecins dont de nombreux généralistes. « Il est grand temps d’ouvrir les yeux sur ce fléau et de reconnaître le sujet des violences conjugales et sexuelles comme un enjeu de santé publique, mais aussi comme un véritable sujet médical, et à ce titre, faire en sorte qu’il bénéficie de la même attention que les actes de prévention tels la vaccination ou encore le suivi des pathologies chroniques », écrivent-ils.

QUELS MOYENS POUR QUELLE PSYCHIATRIE ?

Accueil

Chaque année, près de 12 millions de Français sont touchés par un trouble psychiatrique. On estime également qu’une personne sur cinq sera atteinte un jour d’une maladie psychique.
Une récente mission parlementaire a montré que la France connaît un sous-financement de la psychiatrie, ne permettant pas de répondre aux besoins de la population. Comment y remédier ? Quels moyens mettre en oeuvre ?
25 novembre à 20H00

Agen. Troubles psychiques : un chemin vers le rétablissement

Publié le 
L'Unafam est une association reconnue d'utilité publique, qui accueille, écoute, soutient, forme, informe et accompagne les familles et l'entourage de personnes vivant avec des troubles psychiques

Vous êtes personnellement ou, à divers titres, confrontés à la maladie psychique?
Vous avez un proche, un parent, un enfant, un ami souffrant de schizophrénie, de troubles bipolaires ou de dépression grave ?
Vous cherchez une écoute, un accueil, un accompagnement ?
Le rendez-vous proposé ce prochain vendredi 15 novembre, à Agen, par la délégation lot-et-garonnaise de l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam 47) peut alors vous intéresser.
Ce 15 novembre, l'Unafam 47 vous invite ainsi à sa journée annuelle, ouverte à tous, au cours de laquelle vous pourrez rencontrer les bénévoles de notre association, lesquels sont eux-mêmes des parents directement concernés par la maladie d'un proche. Un rendez-vous au cours duquel vous pourrez profiter de l'éclairage de professionnels de santé du centre hospitalier de «La Candélie».

Echange avec des thérapeutes

Le dispositif dit de «réhabilitation psychosociale», mis en place à l'hôpital agenais, qui vise à rétablir la santé, le bien-être, l'autonomie et la construction d'un projet de vie pour une personne malade psychique, vous sera présenté par le médecin psychiatre qui dirige ce pôle à «La Candélie» et par les cadres de santé qui l'accompagneront. Un dispositif qui est un chemin vers le rétablissement pour les personnes vivant avec un trouble psychique.

Pourquoi Fraternative ?

Fraternative

La souffrance psychique et les troubles psychiques (dépressions, bipolarités, TOC…) sont mals accueillis dans la société et entrainent des réactions de peur et de rejet.
L’association Fraternative a été créée en mai 2008 sous l’impulsion de familles, proches et amis touchés dans leur entourage par les troubles psychiques et/ou l’isolement social. Elle a pour vocation de venir en aide aux personnes en souffrance psychique subissant le regard dévalorisant et culpabilisant de la société. Née de la rencontre avec Marie-Noëlle et Jean Besancon, fondateurs de l’association et du réseau les Invités au Festin, Fraternative s’inspire du concept novateur de la psychiatrie citoyenne, basé sur le Vivre ensemble.
L’équipe du Conseil d’Administration