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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 24 octobre 2019

À Bristol, des algorithmes prédisent les problèmes sociaux







Dans le sud-ouest de l’Angleterre, la ville de Bristol utilise les données relatives à la vie de ses habitants pour identifier les potentielles victimes de violences domestiques ou les consommateurs de drogue. S’il s’agit pour l’heure d’un simple outil à destination des travailleurs sociaux, l’expansion de la pratique inquiète. Reportage sur place du Guardian.

L’ordinateur IBM ronronne jour et nuit pendant qu’un algorithme parcourt les données relatives à la vie de 170 000 habitants de Bristol. Ces informations sont communiquées par la police, le NHS [le service de santé public], le ministère de l’Emploi et des Retraites et les autorités locales. Emploi, problèmes d’alcool, de drogue, de santé mentale, infractions, incivilités, absences scolaires, grossesses précoces et violence domestique, tout y est.
Près d’un quart de la population de Bristol, la plus grande ville du West County, dans le sud-ouest de l’Angleterre, est suivi par le programme. Les intéressés reçoivent une note de 1 à 100 qui indique la probabilité qu’ils se livrent à des incivilités, portent atteinte à des enfants ou disparaissent, entre autres. Le système a même prédit qui parmi les enfants de 11 à 12 ans semble destiné à une vie de NEET – quelqu’un qui ne travaille pas, ne fait pas d’études et ne suit pas de formation – en analysant les caractéristiques que les personnes actuellement dans cette situation présentaient à cet âge.


Tous myopes, nos ados ?

 



En Chine, au Japon ou en Corée, 90% des jeunes sont atteints de myopie. L’Australien Ian Morgan parle d’une « épidémie » qui pourrait gagner l’Europe et les Etats-Unis dont les ados sont accrocs aux écrans. Petite géographie des maux de la vision.


JONATHAN SAFRAN FOER: «ON DOIT INSCRIRE EN NOUS QU’ON NE VOLE PAS LA PLANÈTE»

Par Alexandra Schwartzbrod Photo Iorgis Matyassy
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Dans «L’avenir de la planète commence dans notre assiette», l’Américain raconte le combat qu’il a mené contre lui-même pour que son alimentation soit en adéquation avec ses principes écologiques.

Il est arrivé à notre rendez-vous sans faire un bruit, dans sa fine doudoune verte, son jean et ses baskets, comme flottant dans un autre espace-temps. Avec ses lunettes rondes et sa barbe soigneusement taillée, il a des airs de geek new-yorkais ou parisien. A la fois là et pas là. Pigeant immédiatement ce que vous voulez dire même si ses silences vous poussent à bafouiller. Jonathan Safran Foer est un drôle de phénomène. Il parle comme il écrit, avec des démonstrations par l’absurde, des litanies obsédantes. Son dernier livre, L’avenir de la planète commence dans notre assiette (L’Olivier), mélange l’intime et le global, la viande et la mort, la littérature et l’essai. «Personne ne peut lire la prose lucide et pleine de compassion de Safran Foer et se précipiter sur un cheeseburger», a écrit The Guardian. C’est vrai. Par des petites phrases chocs («si les vaches étaient un pays, elles occuperaient la troisième place dans les émissions de gaz à effet de serre», «je suis celui qui met ses enfants en danger», etc.), il finit par vous faire flipper. C’est le but.

« Renouveler le dialogue entre neurosciences et psychanalyse » par Geneviève Jurgensen

  • Geneviève Jurgensen

      • Chronique 

        Geneviève Jurgensen pense que le sort des malades mentaux passera par ce dialogue.

        • « Renouveler le dialogue entre neurosciences et psychanalyse » par Geneviève Jurgensen

            • La scène se passe dans un des plus beaux monuments de Paris, et donc du monde. Nous sommes 23, quai de Conti, mercredi dernier. Le Pr Raphaël Gaillard, chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne, y reçoit le Grand prix 2019 de la Fondation Philippe et Maria Halphen (1), sous l’égide de l’Académie des sciences. Il est récompensé pour ses travaux sur les perturbations de la conscience dans la schizophrénie, et pour le développement de passerelles entre la recherche fondamentale et l’expérience clinique en psychiatrie. Ces murs vieux de plusieurs siècles, ces coupoles grandioses, ces salons précieux ornés de meubles rares, abritent ce jour-là une réunion dédiée aux malades mentaux, eux que l’on tient d’habitude loin de tout ce qui brille.  

Ramsay Generale de Sante : Une unité psychiatrique dédiée aux jeunes adultes à la Clinique des Trois Cyprès

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24/10/2019


Parce que la prise en charge des jeunes adultes en psychiatrie nécessite une approche spécifique, la Clinique des Trois Cyprès ouvre 2 unités, dont une structure entièrement dédiée aux 18-25 ans.
Parce que la prise en charge des jeunes adultes (18-25 ans) en psychiatrie nécessite une approche spécifique, la Clinique des Trois Cyprès (Provence-Alpes-Côte d'Azur) ouvre deux unités, dont une structure entièrement dédiée à cette tranche d'âge. Explications avec Jean-Luc Martinez, psychiatre.
En alliant travail de groupe, flexibilité et disponibilité de l'équipe, cette unité veut offrir une prise en charge médicale et psychiatrique continue, fondée sur une relation de confiance.

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[Conférence] Habitez votre vie et triomphez des emmerdes – Quand psychothérapie et philosophie se répondent Amphi Lepois – Faculté de médecine Chavigny

UNIDIVERS


Conférence animée par Fabrice Midal (Philosophe et écrivain, auteur de plusieurs Best-sellers et fondateur de l’Ecole occidentale de méditation) et le Dr François Bourgognon (Psychiatre psychothérapeute formé aux thérapies comportementales et cognitives (TCC) et à la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)).

[Conférence] Habitez votre vie et triomphez des emmerdes - Quand psychothérapie et philosophie se répondent Amphi Lepois - Faculté de médecine


Les experts se prononcent sur l’utilité de la mélatonine en psychiatrie chez l’adulte

Publié le 18/10/2019




Découverte vers 1958, la mélatonine est, depuis quelques années, l’objet d’un engouement particulier de la part du grand public et des professionnels de santé dans le domaine du sommeil. De plus, cette hormone suscite beaucoup d’intérêt hors du champ habituel des recommandations pour le traitement de certains symptômes survenant dans différentes pathologies psychiatriques. Une mise au point semblait nécessaire. C’est la raison pour laquelle la Société française de recherche et de médecine du sommeil (SFRMS) a mandaté un groupe de 11 experts afin d’élaborer un consensus sur les indications de la mélatonine et les conditions de prescription. Les conclusions de ce groupe de travail ont été présentées au cours d’une session du Congrès du sommeil en novembre 2017 (1). Et, la partie concernant « l’utilisation de la mélatonine dans les troubles psychiatriques chez l’adulte » vient de faire l’objet d’une publication dans la revue L’Encéphale (2). Zoom sur les principales conclusions.

Syndrome de Gilles de la Tourette : un point sur l’apport de la stimulation cérébrale profonde






Le syndrome de Gilles de la Tourette se caractérise par la survenue, chez un sujet le plus souvent jeune, de tics tant vocaux que moteurs le plus souvent associés à des troubles comportementaux. L’évolution peut se faire vers un handicap croissant qui répond de moins en moins aux traitements symptomatiques. La vie quotidienne et les interactions sociales sont à ce point perturbées que les grands moyens ont été envisagés et même utilisés avec un succès relatif : c’est le cas notamment de la stimulation cérébrale profonde (SCP) dont l’indication princeps n’en demeure pas moins la maladie de Parkinson idiopathique invalidante, survenant chez un patient encore jeune et actif. Quelques études non contrôlées ont abouti à des résultats qualifiés de prometteurs ou d’encourageants chez des patients  atteints d’un syndrome de Gilles de la Tourette, sans emporter pour autant la conviction.

L’allergie alimentaire chez l’enfant est-elle liée au stress maternel au cours de la grossesse ?

Publié le 11/10/2019




L’allergie alimentaire affecterait entre 3 % et 6 % des enfants et son incidence serait en augmentation. De nombreux travaux sont consacrés à la compréhension de leur survenue. Parmi l’une des causes possibles, le stress maternel, fréquent pendant la grossesse. En zone urbaine, le stress prénatal affecterait plus de 75 % des femmes. Il a été associé à l’atopie, à travers l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien maternel, avec l’augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes. Le cortisol traverse en effet la barrière placentaire ce qui peut produire des changements à long terme dans l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien du nouveau-né.Des altérations de l’expression des gènes peuvent survenir, perturbant le développement d’un microbiome néonatal équilibré.

Pochoirs féministes : «L’histoire des trottoirs raconte des petits bouts de notre société»

Par Alexandra Pichard — 
Des militantes dans les rues de Paris mardi soir.
Des militantes dans les rues de Paris mardi soir. Photos Marie Rouge pour Libération

Mardi soir, une cinquantaine de militantes féministes se sont retrouvées pour écrire des revendications dans Paris. Une manière d'investir la rue, majoritairement masculine la nuit.

Ce mardi soir, à 21 heures, entre les murs de la future Cité de l’égalité, dans le VIe arrondissement de Paris, une cinquantaine de militantes – et quelques militants – du collectif Nous toutes sont réunies au milieu des pochoirs et des bombes de peinture. Elles s’apprêtent à taguer les rues de Paris et d’Ile-de-France avec des messages revendicateurs : «La rue est aussi à nous toutes»«Stop aux violences sexistes et sexuelles»«Ras le viol»«Main aux fesses : 5 ans/75 000 euros», «Le métro est aussi à nous toutes». Ces petites phrases sont accompagnées d’une date : le 23 novembre, jour de la marche contre les violences sexistes.

Affaire Luc Meunier : “Nous avons tous les jours des pressions pour faire sortir des gens”, explique le Dr Pierre Murry

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Par Flore Caron  Publié le 23/10/2019
Le psychiatre Pierre Murry présidait la Commission Médicale de l'Etablissement (CME) en 2008 au moment de l'assassinat de Luc Meunier. / © France 3 AlpesLe psychiatre Pierre Murry présidait la Commission Médicale de l'Etablissement (CME) en 2008 au moment de l'assassinat de Luc Meunier. / © France 3 Alpes
Le Dr Gujadhur a été condamné à 18 mois de prison avec sursis mardi 22 octobre dans l’affaire de l’assassinat de Luc Meunier. Le Dr Pierre Murry, qui présidait la Commission Médicale de l'Etablissement au moment du drame nous explique les conséquences de cette peine sur la profession.

Pierre Murry, psychiatre depuis une trentaine d'années, chef de Pôle à l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (aujourd'hui appelé Centre Hospitalier (CH) Alpes Isère) de 1994 à 2017, présidait la Commission Médicale de l'Etablissement (CME) en 2008 au moment de l'assassinat de Luc Meunier.

Rappel des faits

Le 12 novembre 2008, Luc Meunier, un étudiant de 26 ans, est mort poignardé par un patient sorti de l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève près de Grenoble. 11 années après, le mardi 22 octobre 2019, la cour de cassation confirme la condamnation de son psychiatre, le Dr Gujadhur,  à 18 mois de prison avec sursis. Une décision qui, pour Hervé Gerbi, l'avocat de la famille Meunier, est "appelée à faire incontestablement jurisprudence". Pierre Murry nous explique les conséquences de cette décision sur le secteur de la psychiatrie.
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Schizophrène meurtrier. Les psychiatres inquiets après la condamnation de l’un des leurs

Publié le 
« Si cette décision devient une jurisprudence, on replonge au Moyen-Âge », a résumé pour Norbert Skurnik, de l’Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (IDEPP). « La recherche d’un coupable absolument nous inquiète fortement », a ajouté Marc Bétrémieux, du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH).

La Cour de cassation a rejeté mardi le pourvoi formé par un ancien médecin du centre hospitalier de Saint-Egrève (Isère), condamné pour homicide involontaire à 18 mois de prison avec sursis en première instance en 2016 et en appel en 2018. L’établissement avait, lui, été relaxé.

SEXPLORATION Les jeux qui parlent d’éducation sexuelle pour les ados !










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Dépendance : le gouvernement débloque un plan pour les aidants

Quatre cent millions d’euros sont attribués en faveur des personnes qui prennent soin de proches malades, handicapés ou âgés.
Par   Publié le 23 octobre 2019
Ils sont entre 8 et 11 millions et leur nombre est appelé à croître avec l’avancée en âge de la société française. Qu’ils prennent soin d’une personne handicapée, malade ou d’un parent âgé, ceux que l’on appelle les « proches aidants » sont guettés par l’isolement social, l’épuisement, voire le décrochage scolaire pour les plus jeunes.
Si depuis quelques années, les solutions pour les épauler émergent sur le terrain, elles restent éparses et peu connues des intéressés. Il s’agit de « reconnaître » les aidants, et de leur « bâtir une place dans les politiques publiques », avait indiqué le président de la République Emmanuel Macron, le 25 avril.
Pour relayer cette ambition, le chef du gouvernement Edouard Philippe a chargé Agnès Buzyn, ministre de la santé et des solidarités, d’élaborer, avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, un plan de « mobilisation et de soutien des proches aidants ». Il l’a dévoilé, mercredi 23 octobre, à l’occasion d’une visite dans un lieu consacré aux jeunes aidants à Chamarande (Essonne) avec Mmes Buzyn et Cluzel. « C’est la première fois qu’un gouvernement met sur la table une stratégie nationale pour simplifier la vie de l’ensemble des aidants », souligne Matignon.
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Tradition et manque de formation des sages-femmes, deux clés des violences de l’accouchement

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Par Victoire Achard  Publié le 23 octobre 2019

L’Afrique, ses mères et ses enfants en ont assez de souffrir à l’hôpital (3/5). Florence-Marie Sarr Ndiaye, sage-femme depuis trente-cinq ans au Sénégal, invite à s’intéresser au vécu du personnel soignant des maternités.

La sage-femme Florence-Marie Sarr Ndiaye à Dakar, en octobre 2019.
La sage-femme Florence-Marie Sarr Ndiaye à Dakar, en octobre 2019. VICTOIRE ACHARD

« J’ai pu avoir des gestes violents, j’ai pu dire des choses qu’on appelle aujourd’hui violence verbale, mais cela n’avait rien d’intentionnel. » En 2020, Florence-Marie Sarr Ndiaye se retirera des salles d’accouchement. L’heure de sa retraite va sonner et en trente-cinq ans de carrière auprès des femmes de Popenguine, une localité située au bord de la mer au Sénégal, à 70 kilomètres au sud de Dakar, la sage-femme « de classe exceptionnelle », comme on appelle les plus expérimentées du pays, a vu son métier se métamorphoser et même si, à chaque réveil, elle avoue encore aujourd’hui « prier pour rencontrer des situations que je pourrai gérer ».
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