600 nouvelles places en établissement devraient être créées. Photo Albert Facelly pour Libération
Le secrétaire d’Etat Adrien Taquet a présenté ce lundi sa réforme pour la protection de l’enfance. Dotées de 80 millions d’euros de budget supplémentaires, les mesures annoncées ne sont pas franchement saluées par les acteurs de ce secteur submergé par les difficultés.
ENQUÊTELa problématique des « jeunes aidants », ces enfants ou adolescents qui assistent un proche malade ou handicapé et sacrifient une partie de leur vie, tarde à être prise en considération en France.
En rentrant de l’école, Rama ne prend jamais le temps d’enlever son cartable ni de défaire ses lacets. La fillette se précipite dans la chambre voir « si Maman va bien et a besoin de quelque chose ». Elle lui raconte ses bonnes notes, lui remonte le moral comme elle peut. Ses grandes sœurs, elles, ont une autre routine : à l’heure où la plupart des ados s’enferment dans leur chambre pour faire leur vie, Mariam et Amina s’inquiètent d’abord des courses, du rangement, du ménage, des repas.
Rassemblement pro-PMA place de la République à Paris, le 6 octobre.Photo Lucile Boiron
Examiné depuis trois semaines par les députés, le texte doit être voté ce mardi. Retour sur la stratégie du gouvernement, qui a avancé à pas feutrés pour faire adopter la PMA pour toutes. Quitte à éclipser d’autres mesures.
EXPOSITION SOCIALEUne exposition inédite sur le travail des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la grande bourgeoisie est présentée à Lille
L’exposition Bienvenue chez les riches présente, à Lille, le travail des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la grande bourgeoisie.
Les deux sociologues s’appuient sur leur travail d’observation et d’enquête mené, depuis les années 1970, sur les « hautes sphères politiques et financières ».
L’approche en bande dessinée, à grand renfort de coupures de presse et de graphiques, offre un accès pédagogique à certains mécanismes financiers complexes.
« Bienvenue chez les riches », proclame l’affiche à l’entrée de l’exposition. Entre ironie mordante et enquête de terrain documentée, la Maison régionale des solidarités de Lille* propose, jusqu’au vendredi 18 octobre, une exposition inédite sur le travail des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la grande bourgeoisie.
L’exposition, conçue par Raphaëlle Perret et mise en forme par Etienne Lécroart, se présente sous la forme d’un dialogue en bande dessinée entre une jeune citoyenne et le couple d’universitaires retraités, tous deux anciens directeurs de recherches au CNRS.
« Les vrais casseurs »
Ce dialogue s’articule autour de cinq thèmes : « la grande évasion » fiscale, « les vrais casseurs », la « délinquance en col blanc », les « prédateurs au pouvoir », reprise du titre d’un de leurs ouvrages publié en 2017, ou encore « la domination dans les têtes ».
Ce nouveau dispositif remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS).
Toujours gratuite pour les plus pauvres, un euro par jour maximum pour les plus vieux : la ministre de la Santé présente mardi la "complémentaire santé solidaire", qui remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS). Vingt ans après sa naissance, la couverture maladie universelle complémentaire change de nom et de dimension.
La CMU-C, créée en 1999 pour les plus démunis, va en effet avaler l’aide au paiement de la complémentaire santé (ACS), sorte de "chèque santé" mis en place en 2005 pour ceux, moins défavorisés, qui vivent tout de même sous le seuil de pauvreté. Deux dispositifs qui ont bénéficié à près de 7,3 millions de personnes en 2018 (5,63 pour la CMU-C, 1,27 pour l’ACS selon le Fonds CMU), mais sont loin d’avoir atteint tous leurs publics : le non-recours est estimé entre 34% et 45% pour la CMU-C et entre 41% et 59% pour l’ACS, d’après la Drees.
Votre travail a-t-il un sens ? Ce que travailler aujourd'hui signifie.
Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Comme celui de "travail". Depuis la nuit des temps l’homme travaille : une activité qui n'a pourtant pas cessé d'évoluer depuis le paléolithique. Qu'est-ce que le travail aujourd’hui ? Est-il devenu une marchandise ? Qu'achète-t-on sur le marché du travail ? Pourquoi et comment est apparu le Code du travail ?